
Un peu de patience, cela vient 😉
Parlons animaux, parlons captivité, parlons conservation
Un peu de patience, cela vient 😉
La mise en avant de l’Atheris hispida fut pour la première fois en 1 923. À cette époque, il n’y avait pas la considération comme une espèce à part. Il s’agissait simplement d’un Atheris squamigera pour Karl Patterson Schmidt. Il n’y avait même pas la déclaration comme une sous-espèce !
Alors qui est Karl Patterson Schmidt ? C’était un herpétologiste, c’est-à-dire une personne faisant des recherches scientifiques sur le terrain sur les reptiles et les amphibiens. Il est né aux États-Unis le 19 juin 1 890 au Lake Forest, Illinois. Et il est mort à Chicago le 26 septembre 1 957.
Dix ans plus tard en 1 933, Gaston-François de Witte, changea le nom de l’espèce pour l’appeler Atheris squamiger. Vous vous demandez peut-être la raison ? Peut-être qu’il s’agit simplement d’une faute d’orthographe ? Parce que oui, en effet, quelques années plus tard, en 1 941, il nomma l’espèce en Atheris squamigera squamigera.
Gaston-François de Witte était aussi un herpétologiste. Il est né en Belgique, le 12 juin 1 897 à Anvers. Et il est mort à Bruxelles le 1er juin 1 980.
C’est quand 1 955 qu’il y eut la reconnaissance de l’espèce. Par un scientifique du nom de Raymond Ferdinand Louis-Philippe Laurent. Lui aussi herpétologiste et belge. Sa spécialisation se situait en Afrique et en Amérique du Sud. Il est né le 16 mai 1 917 et il est mort le 3 février 2 005. Enfin, le nom donné est celui que vous connaissez aujourd’hui, Atheris hispida.
Puis, en 1 992, Danny Meirte suiva, la proposition de Laurent et l’appela lui aussi Atheris hispida. Danny Meirte est un zoologiste de la faune de l’Afrique. Il travaille pour le musée royal de l’Afrique centrale, Royal Museum for Central Africa, situé à Tervuren, Belgique.
Deux ans plus tard, Kenneth R.G. Welch changea le nom pour Atheris hispidus. Kenneth R.G. Welch est un herpétologiste et auteurs de plusieurs livres.
Ensuite, vous avez Ulrich Joger et K. Courage qui eux reviennent sur le nom d’Atheris hispida, en 1 999. Ulrich Joger est un Allemand, né le 21 janvier 1 955 à Hanovre. Il est le directeur du musée national d’histoire naturelle de Brunswick (Basse-Saxe).
La même année Roy W. McDiarmid, Jonathan A. Campbell et T’Shaka A. Touré reprennent eux aussi le même nom d’Atheris hispida. Roy W. McDiarmid est un zoologiste américain, spécialiste des amphibiens et des reptiles. Il travaillait en 1 999 pour l’US Geological survey, Patuxent wildlife research center. Et pour le musée national d’histoire naturelle du Washington, D.C..
Quant à Jonathan A. Campbell, c’est un herpétologue spécialiste des amphibiens et des reptiles d’Amérique centrale. Son poste en 1 998 était dans le département de la biologie à l’université du Texas, dans le comté d’Arlington. Enfin, en ce qui concernne T’Shaka A. Touré, il est un herpétologiste.
Plus loin, vous avez Robert Meidinger qui a suivi Welch avec le nom d’Atheris hispidus, en 2 000. Robert Meidinger possède un parc du nom de World of Snakes. Ce parc se trouvant au Costa Rica dans la ville de Grecia.
En 2005, vous avez Dieter Schmidt et Kriton Kunz qui reviennent sur le nom d’Atheris hispida. Les deux sont allemands et ont écrit des livres tels qu’Ernährung von Schlangen, l’alimentation des serpents.
Quelques années plus tard en 2 009, c’est Van Stanley Bartholomew Wallach, Kenneth L. Williams et Jeff Boundy qui vont reprendre le nom d’Atheris hispida. Van Wallach est un herpétologiste et zoologiste américain né en 1 947. Il a travaillé pour le muséum de zoologie comparée de l’université Harvard, et ce, jusqu’en 2012.
Enfin, en 2018, c’est Stephen Spawls et al. qui suive de même et reprennent de nouveau le nom d’Atheris hispida. Stephen Spawls à passé 39 ans en Afrique focalisé sur l’herpétologie. Il vient du Royaume-Uni où il a étudié au collège municipal de Norwich.
En conclusion, il y a eu l’utilisation de deux noms depuis la reconnaissance de l’espèce : Atheris hispida et Atheris hispidus.
Le nom qui semble le plus courant serai la « vipère velue », terme qui vient de son apparence. Le nom est court ce qui est plaisant. Cependant, il est quand même à noter que ce terme pourrait porter à confusion avec d’autres espèces. Auquel vous pouvez opter pour le terme « vipère des buissons velu ».
En effet, en utilisant le terme « vipère des buissons » vous ciblez clairement les Atheris. Et en rajoutant le terme « velu » vous ciblez l’espèce précise Atheris hispida.
L’utilisation d’autres termes peut se faire comme : « Vipère épineuse » ou « Vipère aux écailles rugueuses » par exemple.
Cependant, il faut rester conscient que tout, ces termes français peuvent créer une confusion avec d’autres espèces. Et qu’il est préférable d’utiliser le nom scientifique actuel, en 2022, c’est Atheris hispida. Déjà, ainsi, les changements de nom scientifique causent des problèmes.
Enfin, il est bon aussi de comprendre qu’il s’agit bien d’une vipère et non d’un crotale. Parce qu’il n’a pas de fossettes thermosensibles. Ainsi ne dites pas des noms comme « crotale velu ». C’est clairement une erreur.
La couleur du dos des Atheris hispida est d’un jaune d’or, d’un jaune-verdâtre avec parfois de l’orange-rouge. Avec cela, il y a des tâches noires. Sur les flancs, la couleur est d’un jaune d’or ou d’un jaune-verdâtre. Le ventre est d’une couleur unique d’un pale jaune-verdâtre qui s’assombrit vers la queue. Il peut y avoir des marques vertes claires. Sur le dos et les flancs les écailles sont longues, hérissées et renversées.
Au niveau de la tête, vous retrouverez les mêmes couleurs avec de possible marques vertes claires. Les écailles qui sont au niveau de la bouche, du nez et du menton. Autrement dit le museau, ne sont pas carénés. En revanche, le cou possède bien des écailles carénées. Et sûr la zone après les yeux. Sa tête à une forme sous-triangulaire.
Les yeux sont plutôt grands, les iris son gris-bleu ou brun-jaune fortement tacheté de noir. Les pupilles sont elliptiques, c’est-à-dire verticale et très fin. La couleur des pupilles est noire.
Il s’agit d’une vipère plutôt fine avec un corps cylindrique. La queue préhensile et longue. Elle fera entre 17 % et 21 % de la longueur du corps selon Stephen Spawls et Bill Branch.
Concernant leur taille elle pourrai aller jusqu’à un peu plus de 70 cm. La moyenne étant de 40 cm à 60 cm. Enfin les nouveaux-nés fonts de 15 cm à 17 cm.
Enfin, comme les autres vipéridés, tel que les Trimeresurus, les Bothrops ou les Bothriechis, la denture est solénoglyphe. Ce qui signifie qu’il possède des crochets à venin à l’avant qui sont flexibles.
Autour des yeux, il y a 9 écailles à 16 écailles circumorbitaires. Il y a un séparément par 7 écailles à 9 écailles pour les orbites (yeux). La narine a comme une fente et il y a séparément de celui-ci de l’œil par 2 écailles. Il y a une séparation de l’œil et des supralabiaux par une seule rangée d’écailles. Les supralabiaux sont au nombre de 7 écailles à 10 écailles, dont il y a l’agrandissement de la quatrième écaille.
Au milieu du corps, il y a 15 rangées à 19 rangées d’écailles dorsales. Il y a 149 écailles à 166 écailles ventrales. Et il y a 35 écailles à 64 écailles sous-caudales (En général, les mâles ont les nombres les plus élevés.). L’écaille anale est unique.
Cet Atheris se retrouve à plusieurs endroits différents à l’ouest de l’Afrique de l’Est. La zone la plus connue est à l’ouest du Kenya. En effet, c’est dans la forêt du Kakamega que vous le retrouverez le plus souvent. Dans la réserve forestière de Minziro, situé dans le nord-ouest de la Tanzanie, vous en trouverez d’autres.
L’Atheris hispida se trouve aussi au sud-ouest de l’Ouganda. Vous trouverez cet Atheris dans les parcelles forestières, autour du Mityana. Il a aussi sa présence dans le sud-ouest de la montagne englacée de Rwenzori. Dans la réserve faunique de Kigezi et dans la forêt impénétrable de Bwindi.
Enfin, il y a un groupe enregistré dans le nord-est de la République démocratique du Congo. De la forêt de l’Ituri vers le sud jusqu’aux localités de Lutunguru, de Rutshuru et de Bunyakiri. Qui se trouve à l’ouest du lac Kivu.
Il semble qu’il n’y ait pas d’Atheris hispida dans le pays du Rwandan. Et dans le pays de la Burundi.
L’Atheris hispida est sûrement présent dans les forêts et dans les parcelles de forêt des zones intermédiaires.
La localité type vient de la commune de Lutunguru. Cette commune se trouvant dans la province de Kivu situé dans la République démocratique du Congo.
Note : la localité type indique où a été le prélèvement du premier spécimen d’une espèce, afin de la décrire. Le premier spécimen étant l’holotype.
Vous pouvez le retrouver à une hauteur allant de 900 mètres au-dessus de la mer à 2 500 mètres.
Il aime être dans les forêts, les terres boisées, les fourrés et les marécages. De temps en temps, il est dans la végétation riveraine, notamment dans les papyrus comme le Cyperus papyrus. Enfin, il se trouve aussi dans les marécages composaient de roseaux.
Vous avez déjà vu dans l’article du genre le mot « Atheris » auquel nous n’allons pas y revenir.
Concernant le mot « hispida », il vient du latin, il s’agit de la forme adjective d’« hispidus ». Ainsi, vous savez maintenant pourquoi les scientifiques utilisaient soit l’un soit l’autre.
Ce mot latin peut se traduire en français par « hispide » ou simplement « hérissé ».
Comme tous les Atheris, il est arboricole. La connaissance sur celui-ci est minime contrairement à l’Atheris squamigera. Maintenant, nous savons quand même des choses. Il est assez vif se déplaçant relativement, rapidement entre les branches. C’est un serpent qui grimpe d’une extrême facilité. Enfin, ce reptile aime être dans les hautes herbes, comme les papyrus. Ainsi que dans les lianes, les petits arbres et les buissons.
Comparé à l’Atheris squamigera, il préfère les buissons plus secs et aussi les roseaux. Vous pouvez le trouver plus haut que l’Atheris squamigera dans la forêt du Kakamega. Afin, de se réchauffer, il va se prélasser sur des fleurs et sur le sommet des petits buissons.
Il faut savoir que les serpents sont des animaux à sang froid. Ce qui signifie que contrairement à vous, ils dépendent de la chaleur environnante. Le corps n’a pas une chaleur fixe. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils sont froids, simplement qu’ils sont à la chaleur qui les entoure.
Comme les autres Atheris, il est nocturne. Ainsi, il se nourrira pendant la nuit. D’ailleurs en captivité il est très difficile de le nourrir s’il y a de la lumière.
L’Atheris hispida est un serpent qui se cache par embuscade. Et quand une proie passe par là, il plongera dessus.
Si vous essayez de l’attraper, celui-ci va très vite s’irriter. Il se débâtera furieusement contre vous. Cela expliquerait pourquoi Gernot Vogel place cet Atheris sur une agressivité plus ou moins sévère selon les cas. Pour en savoir plus sur l’avis de Gernot Vogel sur les Atheris et plus. Vous pouvez vous procurer son livre Venomous Snakes of Africa.
Sa posture défensive ressemble beaucoup à celle de l’Atheris desaixi. Il dispose son corps en forme de C, en bobines.
Comme vous l’avez vu dans la taxonomie plus haut, à aucun moment l’Athéris hispida n’a était une sous-espèce. Il y avait simplement la considération comme un Atheris squamigera. Avant de devenir directement une espèce.
Cette espèce en elle-même n’a pas de sous-espèce, ni de localité. Et ce, malgré le fait qu’il se situe à quatre endroits différents de l’Afrique. Il semble qu’il n’y ait aucune différence qui justifie qu’il y aurait une sous-espèce ou simplement une localité.
Le terme sous-espèce est ceux que les scientifiques utilisent pour des êtres vivants. Quand l’éloignement n’ai pas suffisant pour les déclarer comme une espèce. Pour cela, ils se basent souvent sur l’ADN et les écailles de l’animal.
Or, qu’il y a la donation de localité par les soigneurs quand il remarque une différence d’apparence. Cela peut-être les couleurs ou les motifs. Souvent, il ne se situe pas dans la même aire de répartition, d’où le nom de localité. Des fois, il y a la donation d’un nom de localité pour une histoire de commerce. Et d’autres fois, c’est justifié pour éviter l’hybridation.
Je reviendrai sur l’hybridation, juste plus bas, laissez moi juste le temps de terminer cette histoire.
À l’heure actuelle, il semble qu’il n’y ait pas de différence entre les quatre aires de répartition. Maintenant, les spécimens capturés pour la captivité semblent tous venir de la forêt du Kakamega.
Enfin, parfois, il y a la considération de l’Atheris acuminata comme la même espèce que l’Atheris hispida. En revanche, il n’y a pas la considération en tant que sous-espèce.
Le terme « morph » est aussi ce que nous appelons « mutation », « phase », voir « variété » pour ce qui est de l’état français. Il s’agit d’un ou plusieurs défauts génériques qui vont changer la couleur du serpent. La plus connue est l’albinisme, donnant un animal d’une couleur plus claire ayant aussi les yeux rouges.
L’albinisme se disant aussi « amélanisme » et lié à deux autres défauts de pigmentation qui sont l’« axanthisme » et l’« anérythrisme ». C’est à partir de ces défauts que vous allez pouvoir avoir toute sorte de couleurs et de motifs différents. Leurs pourcentages qu’il soit négatif ou positif ainsi que les combinaisons complète la gamme. Une combinaison est le résultat de deux défauts différent en même temps.
Enfin, le « leucistisme » est la suppression de toute la pigmentation donnant un animal blanc sans affecter les yeux. Quand cela est partiel, celui se nomme « piebald ». Il y a la nomination de « lucy » par les éleveurs pour citer le « leucistisme ».
Concernant l’Atheris hispida, il n’y a aucune morphs à l’heure actuelle.
Il s’agit de quelque chose que vous connaissez en fait très bien. Il est fort possible que vous en ayez un chez vous. En effet, les hybridations sont un synonyme de race. Une race de chien ou de chat est une hybridation créée par l’homme. Il y a eu un croisement de deux espèces. Et après plusieurs générations nous avons appeler cela une race.
C’est quelque chose qui se produit naturellement ou il y a la provocation par l’homme. Si maintenant, vous prenez un Atheris chlorechis ou un Atheris nitschei et que vous le mettez avec un Atheris hispida. Et qu’il s’accouple alors vous avez des F1, autrement dit des hybrides de première génération. Il est possible qu’il puisse se reproduire ou pas. Quelquefois, ils sont stériles, dus à leur trop grand éloignement génétique.
À notre connaissance, il n’y a pas d’hybridation naturelle concernant l’Atheris hispida. Et ceux même si certaines espèces chevauche la même aire de répartition, comme l’Atheris squamigera et l’Atheris acuminata.
Enfin, il est à noter que dans la terrariophilie il y a souvent la non-acceptation de l’hybridation. Contrairement aux morphs. De plus, si demain vous faites des hybridations de serpent venimeux, vous ne pourrez plus adhérer à la BSA. La BSA est la Banque des Sérums Antivenimeux de France. Cela faisant partie de leur règlement.
C’est ce que j’appelle personnellement quand l’espèce à des motifs ou des couleurs différentes. Qui ne viennent pas de défauts génétiques (morphs). Et où il n’y a pas de déclaration de localités ou de sous-espèces.
Un exemple connu est le Trimeresurus insularis ayant trois couleurs : le vert, le bleu et le jaune. En principe, ça devrait être des localités. Cependant, il se chevauche en partie sur la même aire de répartition ce qui ne fait pas d’eux une localité. Maintenant, les éleveurs s’engagent quand même à vouloir ne pas mélanger ces formes.
Dans le cas des Atheris, il y a les Atheris squamigera et les Atheris ceratophora qui ont plusieurs formes différentes. Dans ce genre, les soigneurs font moins attention et les mixtes un peu comme ça leur plaît. Parce qu’en général, les portées au final composent toujours différentes couleurs. Néanmoins, libre à vous de trouver deux pareils ou plus pour augmenter les chances de faire ressortir cette forme.
Enfin, pour ce qui est de l’Atheris hispida. Il n’y a pas vraiment de différence flagrante qui justifierai une histoire de forme. Bien sûr, c’est à vous de voir si vous considérez par exemple qu’une marque avec « V » justifie une forme. Vis-à-vis de celui qui a une marque avec un « H », par exemple.
Il est à noter quelques dimorphismes sexuels visuels qui ne sont donc pas une forme. C’est ce que vous allez découvrir maintenant.
Selon Stephen Spawls et Bill Branch. Les mâles sont habituellement vert-olive avec une marque noire sur la nuque. Cette marque à la forme d’un H, V, W ou simplement d’une tache. Et quelques fois, il y a une sombre ligne derrière l’œil. Les ventrales sont verdâtres, s’assombrissant vers la queue.
Les femelles sont habituellement d’un brun-jaune ou d’un brun-olive avec une marque de nuque similairement sombre. Et le ventre est d’un brun-jaune.
Outre les propos de Stephen Spawls et Bill Branch, il y a aussi la différence de taille. Dans le cas des Atheris hispida, ce sont les mâles qui sont plus grands que les femelles. De plus, les mâles sont plus fins que les femelles. La taille maximum pour les mâles est de 73 cm. Le corps en fait 58 cm et la queue 15 cm. Or que pour les femelles la taille maximum est de 58 cm.
Astuce : une astuce pas très connue pour reconnaître les mâles des femelles, ce fait au niveau de l’exuvie. Ce qui reste après la mue. Si cette exuvie possède des « sperm plugs » (C’est-à-dire des colonnes de spermes.), c’est qu’il s’agit d’un mâle.
La connaissance de son alimentation n’est pas certaine. Selon Stephen Spawls et Bill Branch, ils disent que l’holotype avait un escargot dans son estomac. Tandis que les spécimens captivent prennent des rongeurs et des grenouilles arboricoles.
Du côté de John M. Mehrtens, il indique que les Atheris hispida se nourrissent de mammifères, de grenouilles, de lézards et quelques fois d’oiseaux. De plus, il leur arrive de chasser des proies sur le sol.
Mark O’shea, indique dans un de ses livres que les Atheris hispida mangerai des lézards et des grenouilles. Et possiblement des petits mammifères et des oisillons. Enfin il mangerai aussi des escargots. Il précise qu’il chasse sur le sol, ce qui confirme les dire de John M. Mehrtens. Son livre est The book of snakes.
Nous avons plus d’informations dessus, sans pour autant savoir exactement son régime.
Premièrement les dirent de John M. Mehrtens semblent erroné ou du moins pas assez clairs. Et correspondent plus à des Atheris classique comme Atheris squamigera. À l’exception, qu’il chasse bien sur le sol.
Il y a visiblement la reconnaissance que l’Atheris hispida mangerai bien des cochléophages comme les escargots et les limaces. Ce qui d’ailleurs provoque les problèmes de maladie et la difficulté de les élever en captivité. Je vais y revenir juste plus bas, laisser moi le temps d’y arriver.
Il semble qu’il mange des chenilles nocturnes et des gros vers. C’est selon les dirent de Derek Morgan sur le forum de VenomLand.
Sur le même forum Ralph Tümmers, indique qu’il avait une paire et qu’il les nourrissait avec des vers. Ces vers pourraient être des Lumbricus rubellus, Eisenia fetida, Eisenia andrei etc.
Toujours sur le même forum René Meierkord, indique qu’une personne à perdu tous ses Atheris hispida. En les nourrissant uniquement avec des escargots. Il indique aussi que cette Atheris ne digérai pas correctement les souris et donc que ce n’est pas bon.
Ralph Tümmers, mets en avant que les souris devrait être sans poil. Et que les Atheris hispida se déshydratent rapidement avec cela. Il pense aussi que les geckos (lézards) et les vers sont bons. Maintenant, il semble qu’il les nourrissait en fait qu’avec des vers et que cela marcher pour lui.
Archie Bottoms à la théorie qu’il mangerait principalement des sangsues terrestres. Parce que l’Atheris hispida vit là où ils sont : les roselières.
Michele Angelo Furiani, indique avoir de son côté avoir eu 6 spécimens. Et qu’il sont tous mort. Il a essayé de les nourrir avec des limaces, des vers, des rosés et des grenouilles.
Enfin, Maik Dobiey dit qu’il était au Kenya. Et que les habitants ont dit qu’il mangeait des escargots et des limaces ainsi que des têtards de différentes grenouilles.
L’alimentation de l’Atheris hispida n’est pas très clair, encore aujourd’hui, en 2022.
Visiblement, les meilleurs résultats sont à partir de vers. Cela reste à assez curieux, en effet pourquoi avoir une denture solénoglyphe pour manger des vers ? Voir des cochléophages ?
Ainsi, il y a quand même de forte chance pour qu’il mange assez régulièrement des grenouilles et des lézards. Les mammifères en revanche sont clairement ta proscrire s’ils ont des poils. Il en va de même pour les oiseaux, seuls les oisilions sans plumes pourrai être bon.
Les sangsues restent sûrement une bonne idée, cependant personne ne l’a testé jusqu’à présent.
En ce qui concerne les escargots et les limaces. Il y a de fortes chances pour que le problème ne vienne pas d’eux directement. Mais des parasites qu’ils contiennent. Autrement dit, il ne faudrait pas donner des cochléophages prit dans la nature et se tourner vers ceux d’élevage.
D’ailleurs, pour augmenter les chances de réussite, comporte le type de proie donné. Cela devrait toujours venir d’un élevage. Quitte que ce soit votre propre élevage. Afin de diminuer les risques de maladies et de mortalités.
Si vous regardez les informations donner par Gernot Vogel, dans son livre Venomous Snakes of Africa. Cela confirme que son régime n’est pas clair et qu’il vaut mieux une réservation de celui-ci pour des experts. Bien sûr, cela peut changer complétement, à partir du moment où nous aurons compris comment le maintenir.
Remarque : vu son régime, il faut penser aux ultraviolets, aux compléments vitaminés et aux minéraux.
Avis personnel : celui aimant visiblement les proies plutôt lisses, ne mangerait-il pas aussi des poissons ? Déjà qu’il se trouve par moment près des rivières et qu’il mange visiblement des têtards…
Les difficultés simplement pour pouvoir le maintenir vous indiquent déjà qu’à leur actuel, en 2022. Il n’existe aucun naît en captivités.
Ce que vous savons, c’est que les litières seraient de 2 juvéniles et jusqu’à 12 juvéniles. Ils sont ovovivipares comme les autres Atheris. L’ovoviviparidé indique que la femelle fera une mise-bas des juvéniles avec des possibles œufs non fécondées.
Nous n’avons pas encore la connaissance de la maturité sexuelle, c’est sûrement similaire aux autres Atheris. Soit 2 ans au grand minimum, plutôt 3 ans pour les femelles. Pour les mâles compter 1 an et demi au minimum et de préférence 2 ans.
Selon Stephen Spawls et Bill Branch, il y a eu deux femelles observées qui ont eu des couvées. Elle était de 2 petits et de 9 petits à la mi-avril. Ces femelles se trouvaient au Kakamega. Ils indiquent aussi que la mi-avril est la période où les précipitations sont les plus élevées.
En se basant sur l’Atheris squamigera, nous pouvons penser que la gestation durera environ 6 mois à 7 mois.
Les jeunes une fois nés seront de suite indépendants et venimeux. La question revient : qu’est-ce qu’il mange ? Des têtards ?
Selon Stephen Spawls et Bill Branch, il n’y a aucune étude sur le venin. Et il n’y a aucun cas de morsure documenté.
Du côté de The Living Hazards Database, il indique que la connaissance du venin est minime. Le venin serait très probablement hémotoxique. Il ne causera pas la mort de l’homme, sauf dans des conditions très inhabituelles.
Plus loin, nous pouvons regarder ce que dit Clinical Toxinology Resources. La référence sur les toxinologies des animaux. Celui-ci indique sur son indice de dangerosité qu’il est du niveau de deux et demi sur six. L’envenimation peut-être grave et potentiellement mortelle.
Il indique concernant le traitement la chose suivante : la plupart des morsures sont mineures. Cependant certaines espèces d’Atheris peuvent provoquer une envenimation systémique majeur. Avec un gonflement local sévère, un choc, une coagulopathie, des saignements, des lésions rénales.
Il n’y a aucun antivenin de disponible. Donc le traitement est symptomatique, de soutien et, en cas de coagulopathie sévère, envisager le remplacement du facteur.
Si vous regardez les autres espèces d’Atheris sur Clinical Toxinology Resources, la dangerosité est la même. Que soit l’Atheris squamigera, l’Atheris chlorechis, l’Atheris nitschei, l’Atheris ceratophora ou bien encore l’Atheris desaixi. Tous les Atheris sont ainsi à 2,5 sur 6.
Concernant le Montatheris hindii, la dangerosité serait inférieure, elle est de 1,5 sur 6. Et pour le Proatheris superciliaris elle est aussi de 1,5 sur 6. Si nous comparons à rapport les Echis, la dangerosité serait de 4 sur 6. Ce qui est bien plus dangereux. Pour le Cerastes cerastes la dangerosité est un peu plus haute, elle est de 3.
Partons maintenant en Asie. Le Trimeresurus insularis à une dangerosité de 3,5 et pour le Craspedocephalus trigonocephalus, elle est de 2,5. Voyagez encore plus loin est partez pour l’Amérique du Nord. Le Crotalus atrox à une dangerosité de 4,5 et le Micrurus fulvius de 3,5.
Voyagez maintenant plus bas en Amérique du Sud. Le Bothriechis aurifer à une dangerosité de 2,5 comme l’Atheris hispida. Et comparé au Bothrops bilineata, elle est aussi de 2,5.
Nous en venons aux Naja que nous avons oubliées. Pour le Naja pallida elle est de 4, de même pour le Naja samarensis. Du côté du Laticauda colubrina elle est de 3 juste un petit peu au-dessus des Atheris. Concernant le Pseudocerastes persicus elle est de 2 (Note : le Pseudocerastes urarachnoides n’a pas encore d’évaluation (en 2022).).
Enfin, pour comparer avec les serpents les plus dangereux. L’Ophiophagus hannah à une dangerosité de 5,5. Pour le Dendroaspis polylepis elle est de 5. Pour les Oxyuranus, elle est de 5,5. Et pour finir avec les comparaisons le Pseudonaja textilis à une évaluation de 4,5.
Selon Stephen Spawls et Bill Branch, le nombre d’Atheris hispida dans le Kakamega semble culminer et s’effondrer. Pour des raisons encore inexpliquées. Certaines années, ils sont abondants, tandis que dans d’autres années, ils sont introuvables.
Et du côté de l’UICN, il indique qu’ils sont en Préocupation mineure. Cette évaluation date du 23 octobre 2 019, pour une publication en 2021, sous la version 3.1. Cependant, il n’indique pas l’estimation du nombre. Selon l’aire de répartition, vous pouvez voir qu’elle est beaucoup plus grande au Congo qu’à Kakamega.
L’UICN signifie : Union internationale pour la conservation de la nature.
Du côté de la CITES qui régule le commerce international, il n’y a pas encore d’inscription de l’Atheris hispida. Seul l’Atheris desaixi a une annexion en annexe II. Ce qui signifie que vous libre de l’importer pour peu que le pays d’origine l’autorise ainsi que le vôtre.
La CITES est l’abréviation de Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.
Maintenant, cette espèce à l’heure actuelle est très difficile à maintenir. Si vous comptez en maintenir, il vaut mieux aller faire la collecte soi-même. Que de les faire importer par quelqu’un. Parce que toutes les personnes qui l’ont fait avant vous se sont retrouvées avec des cadavres quelques mois après.
J’irai même jusqu’à dire qu’il faudrait les traiter avant même de les importer. Selon Stephen Spawls et Bill Branch, leur bouche est souvent pleine de petits acariens noirs. D’autres personnes parlent de vers dus à leur alimentation. Et lorsqu’il y a l’importation, leur stress provoque leur dégradation par ses parasites qui en suit la mort.
Comme déjà indiqué plus haut cette espèce de serpent est complexe à maintenir en captivité. Vous ne devriez pas vous lancer dans un tel projet avant d’avoir réussi avec d’autres Atheris. Du moins si vous ne voulez pas participer à son extinction. Il est préférable de commencer avec des Atheris chlorechis. Puis continuez avec l’Atheris squamigera puis de l’Atheris ceratophora, par exemple.
Maintenant, vous allez découvrir des informations sur deux personnes qui les avaient en captivité. Puis vous allez apprendre les conseils de Gernot Vogel sur la maintenance de cet Atheris hispida. Provenant de son livre Venomous Snakes of Africa.
Vous avez déjà découvert plus haut des informations sur la maintenance de Ralph Tümmers, sur l’alimentation. Maintenant, il a aussi expliqué que ses Atheris hispida ne mangeaient que pendant la nuit. Et qu’il ne pouvait pas prendre une photo au moment où il mange. Il a dit qu’il avait eu besoin seulement de les gaver une fois. Après, il suffisait de laisser les vers dans une boîte et le lendemain, il y avait eu la consommation.
Il révèle aussi que les Atheris hispida sucent et avalent leur repas. Attention, là, il ne les a pas vu faire…
Concernant l’hydratation, il dit que les siens buvaient tous eux-mêmes, sans pulvériser directement et qu’il ne le faisait pas. Ce point est vraiment intéressant. Parce que plusieurs éleveurs expérimentés ont déjà mis en avant que les hautes hygrométries provoquées des maladies. D’ailleurs, il y aura la confirmation par le second éleveur que je vous parlerai juste plus bas. Laissez-moi juste le temps de finir avec Ralph Tümmers.
Il dit que ses Atheris se portaient très bien ainsi. Sur la photo qu’il donne plus tard. Nous voyons son Atheris hispida sur le sol or qu’il est arboricole. Cela a dû jouer sur le fait qu’il mangeait plus facilement les vers. Et qu’il devait boire dans le bol plutôt que par pulvérisation. Ça semble une très bonne idée de quarantaine.
Il explique que ses Atheris hispida était dans son hangar. Sur la photo, nous voyons que l’espace de vie est en bois. Avec un substrat plutôt neutre.
Puis il explique qu’il espère les stabiliser dans l’avenir. Cela devenait vraiment intéressant. Enfin, il finit avec une déception. Expliquant qu’il les a vendus à un ami sous prétexte qu’il avait besoin d’espace. Il dit pour terminer qu’il en essaiera d’autres à l’avenir. Auquel, je ne l’ai pas encore contacter pour connaître la suite de l’histoire.
Nous pouvons le remercier en tout cas pour touts ces informations.
Sur Youtube, nous trouvons la vidéo suivante :
L’auteur viperkeeper, ne dit pas grand-chose dans la vidéo. À l’exception qu’il dit que cette Atheris est difficile à maintenir. Qu’il pense que ce sont des mâles sans expliquer pourquoi. Et il aime les pulvériser.
Il faut reprendre les choses dans le contexte, cette vidéo date d’il y a 15 ans. Autrement dit, à cette époque, nous ne savons pas encore. Que la haute hygrométrie causait de sérieux problèmes de santé pour les serpents. Si malgré tout, vous voulez partir dans ce sens, dans ce cas, il faut un fort renouvellement de l’air. Dans l’espace de vie. Pour cela, vous pouvez utiliser des petits ventilateurs d’ordinateur par exemple.
Sa description révèle un point intéressant. Il explique que les vers pulmonaires sont la cause de la « bouche béante ». En faisant une recherche nous apprenons qu’il s’agit du genre Angiostrongylus nottament Angiostrongylus vasorum. Et qu’il y a la transportation de ces vers par des limaces, des escargots, et même des grenouilles. Plus précisément, ce sont les larves de ces vers qui sont le problème.
Nous revenons ainsi sur ce point, il ne faut pas nourrir ce serpent avec des proies provenant de la nature. Et qu’il faut préférer ceux d’élevages. Il y a par la suite l’expulsion des larves de ces vers qui contamine ensuite l’environnement. Ce même problème arrive aussi chez les chiens et les chats.
La maladie se nomme angiostrongylose et il y a un traitement possible comme le dit viperkeeper. Par du fenbendazole qui se fait par voie orale, par de la moxidectine se faisant par voie transcutanée. Enfin, vous pouvez aussi utiliser de la milbémycine. La voie orale correspond à la prise du médicament par la gueule. Et la voie transcutanée correspond à la prise du médicament par la peau.
Vous pouvez trouver pas mal de réponse de l’auteur et donc pas mal d’informations. Elles ne sont pas toujours très claires parce qu’il n’a pas toujours répondu directement à la personne.
Il y a par exemple, si vous mettez de côté le fait qu’il se plaint. Que les serpents sont arrivés en mauvais état. Chose qu’il aurait pu éviter en les collectant lui-même. Il explique (sans surprise) que ses Atheris hispida sont morts très peu de temps après leur arrivée. Plus loin, il dit qu’il les avait encore dans sa collection en 2007. Ce qui signifie que ses Atheris hispida ont tenu au moins deux mois environ.
viperkeeper indique que l’antivenin des Echis marcherai sur les Atheris. Or, qu’il y a eu cette constatation sur l’Atheris squamigera. Ce qui ne confirme pas que cela marcherai sur l’Atheris hispida. Il espéra un futur élevage, ce qui est à mon sens la moindre des choses. Quand nous les prenons de la nature. Il devrait y avoir toujours un objectif de conservation de l’espèce.
Ce soigneur parle plus loin de conditions d’éclairage. Maintenant, nous ne savons pas à qui il a répondu et donc qu’elle est la question :-/. Celui-ci confirme ensuite qu’il ne connaît personne qui a réussi à les garder captifs. La réponse date d’il y a 13 ans. Il explique ensuite son échec comme quoi ils sont difficiles à traiter, il parle sûrement des vers et des protozoaires.
Selon lui, il se comporte comme la plupart des Atheris. De l’autre côté, il confirme qu’il mange des limaces. Puis après, il dit que personne ne sait ce qu’il mange vraiment dans la nature. Enfin, il dit qu’il ne les a jamais fait mangé ! Ce point est intéressant, cela vous dit qu’il était contre le gavage.
En ce qui concerne l’exportation il dit qu’ils sont arrivés presque tous morts et que cela à pris quelques semaines. Il indique aussi que les trappeurs (attrapeur de serpents) ne s’occupent pas vraiment des serpents en attendant l’exportation. Parce qu’ils limitent leur exposition aux morsures, car leurs chances, d’obtenir des soins médicaux ne sont pas très bonnes.
Les serpents sauvages ont des endoparasites (vers et autres) qui la plupart du temps causent peu de mal au serpent. Jusqu’à ce qu’ils deviennent stressés : piégés et expédiés à l’étranger. C’est à ce moment qu’ils submergent le serpent et causent vraiment des dégâts.
Il en vient avec le fait qu’il a refusé depuis d’en prendre s’ils sont sur la liste de l’exportateur. Et ceux par quatre fois. Visiblement, il n’a pas cherché à en collecter lui-même pour arriver à en faire un élevage…
Pour finir, il explique aussi qu’il y a la capture d’une centaine chaque année et qu’il meurt. Qu’ils ont un faible taux de reproduction, peut-être 4 bébés par an. Cela conduit à l’extinction. C’était il y a 12 ans, espérons que cela s’est arrêté. Dans tous les cas, vous devriez faire pareil et ne pas en prendre à un exportateur.
J’espère que ces informations supplémentaires vous ont éclairé. Nous pouvons remercier viperkeeper pour son expérience avec cet Atheris.
Maintenant, vous allez découvrir les conseils de Gernot Vogel sur cette Atheris hispida. Au cas, si vous êtes têtu et que vous voulez quand même tenter l’expérience avec cet espèce.
Pour l’espace de vie, il conseille un terrarium XL. Ce qui correspond à du (0,75 x 0,5 x 1,0) x taille du serpent. Pour 1 serpent à 2 serpents, rajouter 20 % pour chaque spécimen supplémentaire.
Il indique qu’ils sont arboricoles, nocturnes et ovovivipares. L’agressivité est changeante de plus bas au plus haut. Il n’y a pas besoin de faire de l’hivernation.
Concernant la nourriture, vous retrouvez l’icône « stop » qui correspond à : spécialiste, vérifier d’autres références pour plus de détails.
Pour l’expérience, il dit souhaitable pour les éleveurs expérimentés seulement.
Enfin, pour le biotope Vogel, indique que l’Atheris hispida vient de deux types différents. Le premier est les forêts : les forêts sèches aux forêts pluvieuses et les plantes vivantes. Et le second biotope est les savanes humides, les régions boisées, le Fynbos et les plantes vivantes.
Fynbos : le fynbos ou finbos selon Wikipedia est une formation végétale naturelle caractéristique du sud de l’Afrique du Sud. Province du Cap-Occidental, limité à une mince zone côtière et montagneuse au climat méditerranéen.
Actuellement, en 2022, comme déjà parler plus haut, il n’y a pas de captivité stable et donc pas de NC. Pour cause qu’ils sont très difficiles à maintenir pour le moment. Comme vous l’avez vu plus haut, ce n’est pas que les précédents éleveurs ne voulaient pas le faire.
NC : signifie née en captivité. Pour les autres abréviations vous pouvez regarder sur le site Planete-terrario de Yannick Berthoud.
Vous pouvez le vérifier en allant sur des marchés en ligne comme Terraristik et Enimalia. Vous remarquez que vous ne trouverez pas d’annonces, sauf pour des personnes qui en demande.
Au niveau de l’exportation, je n’ai pas regardé. Et comme d’autres éleveurs, je déconseille fortement d’en prendre par ce billet. Ainsi, il sera à vous de calculer à combien cela vous reviendra. Pour aller en Afrique les collecter et les ramener. Si vous souhaitez vraiment vous lancer dans un tel projet. Comptez en moyenne 1 000 € à 1 500 € pour l’aller-retour de Paris au Kakamega. Plus les autres frais.
Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Atheris hispida. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Atheris hispida. Sans avoir un permis pour cela (Sauf Bruxelles et autres exceptions.).
Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.
La première chose que je vous invite à faire, c’est de vous inscrire à ma liste de contact. Cela va vous permettre de gagner de nombreux avantages et surtout du temps.
En vous inscrivant gratuitement :
Je vous retrouve tout de suite de l’autre côté pour la première vidéo,
– Sébastien
Un peu de patience, cela vient 😉
Grand Est, FRANCE, le 13 juin 2 022, les Atheris
De : Sébastien KENNEL
Bonjour, c’est Sébastien.
Vous ne connaissez pas encore les Atheris ou très peu ?
Ils sont beaux et magnifiques et vous vous demandez s’il est possible d’en avoir ?
Enfin, vous souhaitez savoir si ce genre peut vous convenir ? Et par quelle espèce commencer ?
Si vous avez répondu oui à ces questions, alors vous devez lire cet article maintenant !
Dans un moment, vous allez recevoir les réponses à vos questions et vous allez devenir un maître sur le sujet. C’est imminent.
Comme vous le savez déjà, il s’agit d’un serpent. Ils sont beaux et magnifiques, bien entendu. Et comme vous devriez, vous en doutez, quand c’est beau, c’est souvent qu’il y a anguille sous roche. En effet, notre cher Atheris, font partie de la famille des vipéridés. Et comme tout vipéridité ils sont venimeux et peuvent être fatals ou non. Vous allez découvrir plus loin ce qu’il en est, laissez juste le temps d’y venir.
Plus précisément, ils font partie de la sous-famille des vipères. C’est-à-dire qu’ils font partie de la même sous-famille que nos vipères européenne. Tels que la Vipera aspis, la Vipera berus, la Vipera ammodytes etc. Ils ne s’agit donc pas de crotales, ils n’ont pas de fossettes thermosensibles contrairement aux Trimeresurus, Bothrops, Bothriechis, Crotalus, etc.
Si vous avez des Pythons, des Corallus batesii ou des Morelia viridis. Vous savez sûrement déjà ce que sont les fossettes thermosensibles. Il s’agit d’organes sensoriels permettant au serpent de détecter les proies homéothermes (à sangs chauds), comme les mammifères. Les Atheris n’ayant pas cette capacité. Il n’est nécessaire de se soucier de la température des proies que vous leur donnez.
L’Atheris se rapproche des Echis par les faits que tous les deux n’ont pas ses fossettes thermosensibles. Et qu’ils viennent tous deux d’Afrique. Avec des différences, parce qu’il y a une forte coloration chez les Atheris. Ils sont aussi tous arboricoles, contrairement aux Echis. Leur combativité dépend des spécimens au cas par cas et reste très loin de la dangereuse agressivité des Echis dans le milieu naturel.
En outre, le venin des Atheris serait proche des Echis, je vous en reparlerai juste plus bas.
La source sûre de ce mot est visiblement inconnue. En vous faisant des recherches, j’ai néanmoins trouvé quelque chose qui pourrait s’y rapprocher et donc vous donner une réponse. En effet, en cherchant, j’ai trouvé le mot « athera » qui viendrait du grec ancien, s’écrivant « ἀθήρα » et voulant dire « gruau ».
Ce mot « athera » viendrait lui-même de l’Egypte selon Pline. Pline l’Ancien était un écrivain et naturaliste, né en 23 après Jésus-Christ à Novum Comum (l’actuelle Côme). Et il est mort en 79 à Stabies.
Ainsi, à partir de là, nous nous retrouvons en Afrique là où se trouve le genre Atheris. Sauf que les Atheris ne se trouvent pas en Egypte. Ils se trouvent uniquement dans la partie d’Afrique subsaharienne à l’exception de l’Afrique australe ! Autrement dit à l’exclusion de la partie nord et de la partie sud de l’Afrique.
Dans le livre de Stephen Spawls et Bill branch, The Dangerous Snakes of Africa, ils racontent l’évolution des Atheris. Pour eux, ils y avaient probablement une à plusieurs formes ancestrales qui est apparue dans la forêt d’Afrique centrale. Et avec le rétrécissement subséquent de la forêt, cela a laissé les populations isolées au sommet des collines. Et dans d’autres parcelles de forêt ancienne.
Ces populations ont alors accumulé des changements. Par leur localisation, il peut y avoir instantanément l’identification de plusieurs espèces.
Il y a eu la première description du genre Atheris en 1 849 par Charles Lucien Bonaparte. Charles Bonaparte était un biologiste, ornithologue français né le 24 mai 1 803 à Paris. Et il est mort le 29 avril 1 857 toujours à Paris. Il avait donné le nom de Chloroechis, l’ICZN visiblement n’avait pas retenu ce nom.
L’ICZN c’est la Commission internationale sur la nomenclature zoologique dit International Commission on Zoological Nomenclature.
C’est en 1 862 que le nom Atheris est apparu pour la première fois. C’est Edward Drinker Cope qui donna ce nom. Edward Cope est né le 28 juillet 1 840 à Philadelphie. Et il est mort en ce même lieu, le 12 avril, 1 897. Il était un zoologiste et herpétologiste.
Puis l’année suivante en 1 863, Albert Karl Ludwig Gotthilf Günther donna le nom de Poecilostolus. Albert Günther était d’origine allemande, né le 3 octobre 1 830 à Esslingen am Neckar. Et il est mort le 1er février 1 914 à Kew, Grand Londres.
Il en vient ensuite le nom d’Adenorhinos, un siècle plus tard, plus précisément en 1 965. C’est Hymen Marx et George Bernard Rabb qui ont donné ce nom. Les deux étaient des Américains.
Hymen Marx étaient un herpétologiste né le 27 juin 1 925 à Chicago. Et il est mort le 25 janvier 2 007 à Sun City (Arizona). Quant à George Rabb, il était un zoologiste et le directeur du zoo de Brookfield. Il est né le 23 mars 1 930 à Charleston. Et il est mort le 27 juillet 2 017 à Chicago.
Raymond Terrence Hoser est la dernière personne en date à avoir donné un nom. C’est en 2 012 qu’il donna le nom de Woolfvipera proposant une division du genre Atheris. Raymond Hoser est un attrapeur de serpents et auteur australien, né au Royaume-Uni en 1 962.
Le plus connu est le plus commun est l’Atheris squamigera. Il occupe une grande zone de répartition qui se trouve dans les forêts centrales de l’Afrique. La plupart sont verts à l’origine avec des fois des traverses jaunes. Toutefois, ils existent plein de formes différentes, comme des bleus. Ainsi que des jaunes, des oranges, des rouges, et même des noirs ou gris foncé et des violets !
Le deuxième qui a la plus grande aire de réparition est l’Atheris chlorechis. Contrairement à l’Atheris squamigera il possède une couleur unique qui est d’un vert vif. Des fois, il y a des tâches jaunes et la queue peut-être noir moucheté. Vous le retrouverez dans les forêts de l’ouest de l’Afrique.
Puis vous avez l’Atheris nitschei, qui est principalement vert avec des grosses zones noires. Comme nous l’avons vu dans l’article sur le Trimeresurus trigonocephalus, Dick Visser comparé ces deux-là avec le Bothriechis nigroviridis.
Personnellement, je trouve que l’Atheris nitschei ressemblant plus au Bothriechis aurifer. Parce qu’en effet la couleur du Bothriechis aurifer est plus proche que celle du Bothriechis nigroviridis. Et vous qu’en pensez-vous ?
Stephen spawls et Bill Branch mettent aussi cela en avant. Les Atheris malgré leur éloignement géographique peuvent ressembler aux crotales d’Amérique du Sud : Bothriechis, Bothrops. Et aussi aux crotales asiatiques : Trimeresurus, Tropidolaemus.
Vous en conviendrez, comme moi, que dans ce cas, il faut mettre de côté leurs écailles carénées.
Ensuite, l’Atheris nitschei se trouve dans le centre de la vallée du Rift Albertin. Pour vous situer, c’est dans le centre-est de l’Afrique.
Enfin, l’Atheris nitschei possédait autrefois une sous-espèce, aujourd’hui elle ait une espèce à part entière. C’est Charles Mitchill Bogert qui l’a élevé au rang d’espèce en 1 940. Cette espèce est l’Atheris rungweensis.
Ensuite, vous avez l’Atheris ceratophora, celui à la particularité d’avoir des écailles en formes de cils sur les yeux. Cette même particularité est aussi chez l’Atheris matildae. En outre, vous retrouvez aussi cette particularité chez le Bothriechis schlegelii, comme quoi ces genres ont bien des rapprochements.
Comme pour l’Atheris squamigera, ils existent de nombreuses formes comme le vert olive. Il y a aussi la couleur noire, l’orange-jaune, le jaune doré, le noir parsemé de jaune… Ainsi que le jaune brunâtre terne, le jaune brillant avec une marbrure noire, etc.
Ce serpent se trouve dans les montagnes de l’arc oriental en Tanzanie.
Enfin pour terminer ce top 5, vous aller découvrir ou redécouvrir l’Atheris hispida. Dans la zone francophone, il y a visiblement le plus de recherche concernant cet Atheris. D’ailleurs vous être peut-être tombé sur cet article, suite à une recherche sur cette espèce. Je n’ai personnellement pas la réponse à la raison de cet intérêt pour cette espèce d’Atheris.
En revanche ce que je sais, c’est que cette espèce se trouve très rarement en captivité ! Peut-être que cette espèce attire par le fait qu’elle possède des écailles vraiment carnées ou peut-être pas va-t-on savoir.
Ce que vous ne savez peut-être pas encore, c’est que cette espèce à un dimorphisme sexuel visible. En effet, les mâles et les femelles n’ont pas tout à fait la même couleur.
La majorité des mâles sont vert olive avec une marque noir sur la nuque. Cette marque a la forme d’un H, V, W ou simplement une tâche. Et quelques fois, il y a une ligne sombre derrière l’œil. Le ventre est verdâtre et s’assombrit en allant vers la queue. Les femelles sont plutôt jaune-brunâtre ou brun-olive, avec une marque similaire derrière la nuque et du jaune-brun ensuite.
C’est une espèce que vous retrouverez à l’ouest de l’Afrique de l’Est. L’Atheris acuminata, lui ressemble beaucoup avec une couleur verte.
Comme dans beaucoup de genre, les scientifiques ne sont pas toujours d’accord sur la taxonomie. C’est le cas aussi chez les Atheris. Cela commence par l’Atheris acuminata. Il n’y a pas toujours la reconnaissance de celle-ci comme une espèce. Des fois, elle est juste un synonyme de l’Atheris hispida. Maintenant, cette espèce a sa reconnaissance sur reptile-database qui est le site de référence sur la taxonomie des reptiles.
De plus, elle est aussi présente sur la liste rouge de l’UICN. L’UICN, c’est l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Plus loin, vous avez le conflit entre Atheris anisolepis et Atheris laeviceps. Le problème, ici, est différent. C’est simplement qu’il y a deux scientifiques qui ont d’écrit cette même espèce la même année, en 1 887. Et donc qu’il y a discussion sur lequel a la priorité. Autant reptile-database que l’UICN ont décidé de privilégier le nom de François Mocquard, Atheris anisolepis.
De ce fait, le nom Atheris laeviceps donné par Oskar Boettger, n’est pas présent dans ces bases-là. En revanche, il se peut que ce soit différent dans d’autres supports. Faites y attention c’est la même espèce.
Enfin, ce genre reste relativement bien trié, toutes les espèces sont arboricoles sans exception et sont tous ovovivipares. En comparaison, ce n’est pas le cas de tous les genres. Par exemple chez les Trimeresurus, c’est vraiment un fourre-tout de crotale asiatique.
Vous avez des espèces terrestres et arboricoles mélangées et des espèces ovipares et ovovivipares. Et les scientifiques au lieu de trier, préfèrent visiblement proposées des genres douteux. Comme des zones géographiques et des écaillures plus grandes. Et le résultat est qu’au final la majorité des gens n’acceptent pas ces nouveaux genres.
En 1 996, George Albert Boulenger un Britannique révisa la liste des Atheris et en sépara deux. Parce qu’en effet, ces deux spécimens n’avaient pas vraiment lieu d’être dans le classement du même genre. Ces deux espèces d’ailleurs ont aujourd’hui leur propre genre.
La première espèce est le Montatheris hindii. C’est une espèce qui est en fait terrestre et non arboricole contrairement aux Atheris. Elle est aussi diurne or que les Atheris sont nocturnes. En effet, cette espèce vient du mont Kenya et des montagnes Aberdare. Avec une altitude allant de 2 700 mètres à 3 800 mètres au-dessus de la mer. Vous comprendrez que pendant la nuit, il fait extrêmement froid.
Son étymologie du genre vient de la reprise du genre « atheris » prefixer de « mont ». Autrement dit, nous pouvons traduire cela comme « Athéris venant des montagnes ». Même si dans ce cas, il n’était pas le seul Atheris venant des montagnes.
Pour son nom d’espèce « hindii », cela vient d’une personne du nom de Sidney Langford Hinde. Il est né le 23 juillet 1 863 à Niagara, Canada. Et il est mort le 18 octobre 1 930 à Haverfordwest, Pays de Galles. C’était un médecin militaire et naturaliste se trouvant en Afrique de l’Est.
C’est une espèce très petite, plus petite d’ailleurs que les Atheris. Sa taille moyenne est de 20 cm à 30 cm pour un maximum de 35 cm. C’est la taille d’une règle.
Sa couleur est plutôt d’un brun-jaune ou d’un gris-jaune sur le dos avec des triangles noirs. Sur le ventre, la couleur est grise-olivâtre, crème ou grise-blanche avec un mouchetage de noire. Enfin, comme les Atheris, les écailles sont fortement carénées sur le dos.
Son menu se compose de caméléons, de scinques et de petites grenouilles. Plus rarement, il mange aussi des petits rongeurs.
Il est ovovivipare, tout comme les Atheris, la mise-bas serait de janvier à mai environ. Avec une portée de deux à trois juvéniles seulement, d’une taille d’environ : 10 cm à 13 cm.
Le second est comme le précédent, il est terrestre avec toutefois des juvéniles qui ont une queue qui est préhensile. Ainsi, les juvéniles sont arboricole à la base, puis ils perdent cette capacité. Vous trouverez cette espèce dans les marais qui sont bas, les plaines inondables et dans les terres de pâturage.
Son aire géographique est en Afrique de l’Est : en Tanzanie, au Malawi et au Mozambique.
Cette espèce se nomme Proatheris superciliaris. Vous avez de nouveau ici l’utilisation du genre « atheris » préfixer de « pro ». Ce mot « pro » à la signification de « avant ». Autrement dit, celui-ci se placerait avant le genre Atheris dans le classement de la famille des vipéridés.
Le choix du nom d’espace « superciliaris » vient de ses écailles supraoculaires. Ce mot est composait de deux mots « super » qui veux dire « plus » et « cilium » qui signifie « paupière ». Cela vient de la langue latine.
Sa taille maximum connue est de 60 cm pour les femelles. Elle est légèrement plus petite pour les mâles, 55 cm. La moyenne étant de 25 cm à 45 cm. Enfin, elle est de 13,5 cm à 15,5 cm pour les nouveaux-nés.
Concernant la couleur de ce serpent, elle est gris clair ou gris-jaune sur le dos. Avec des bandes et tâches noires. Le ventre est plutôt blanc avec des marques noires.
Ses repas préférés sont des grenouilles et des crapauds et plus rarement des petits rongeurs.
Comme pour le Montatheris hindii et les Atheris, le Proatheris superciliaris est ovovivipare. Le nombre de juvéniles moyens est de 3 juvéniles à 16 juvéniles.
En 2 020, vous avez eu le droit à la description de deux nouvelles espèces. Et il y a eu la validation autant par le site taxonomique reptile-database, que par l’UICN. Pour l’une de ces espèces. En revanche, l’enregistrement du second taxon dans la base de données de l’UICN, n’a pas encore eu lieu. C’était au moment où j’étais en train de vous écrire cet article.
Un taxon fait référence à une nouvelle espèce déclarée, par forcément à la découverte d’une nouvelle espèce. Ce nouveau taxon pourrait venir simplement d’une sous-espèce élevée au rang d’espèce.
Dans le cas présent, il s’agit de deux nouvelles espèces découvertes.
Commençons par l’Atheris hetfieldi. Sur l’île continentale de Bioko, les chercheurs ont découvert cet Atheris. L’île de Bioko se trouvant dans le Golfe de Guinée. Pour mieux vous situer le Golfe de Guinée est une partie de l’océan Atlantique. Elle se trouve à l’ouest de l’Afrique. Au niveau des pays comme le Cameroun et le Nigeria.
Deux espèces sont en fait sur l’île, la seconde espèce étant simplement le classique Atheris squamigera. Après une étude par Luis MP Ceríaco, Mariana P. Marques et Aaron. M. Bauer. Ils en viennent à la conclusion que cette nouvelle espèce présente une série de caractères morphologiques. Qui la différencient nettement de l’ensemble des autres Atheris connus.
Ainsi, ils décident de la nommer Atheris hetfieldi. Le nom « hetfieldi » provient d’un chanteur américain, du nom de James A. Hetfield. James A. Hetfield est né le 3 août 1 963 à Downey, Californie. Avec une autre personne, il fonda le groupe thrash metal Metallica. Ce choix vient de l’inspiration, l’endurance et la santé mentale que ce chanteur à procurer à ces scientifiques.
Le choix du nom provient aussi de la popularité du chanteur. En effet, ces scientifiques espèrent que nous nous préoccuperons plus de celui-ci grâce à cela.
Remarque : sur cette dernière phrase, je suis tout à fait d’accord. Ce ne sont pas les personnes qui se préoccupent des animaux, qui les font disparaître. Comme les zoologistes, les éleveurs, les scientifiques comme vous. Mais bien les personnes ne se souciant que de leur confort.
Ce serpent vit à la base d’un volcan au milieu de la forêt tropicale. Sa taille moyenne est de 52 cm.
Vous en venez à la deuxième espèce découverte en 2 020, il s’agit de l’Atheris mongoensis. Si vous avait l’habitude des noms scientifiques, vous devriez déjà savoir ce que veux dire « ensis ». Dans le cas contraire, cela a la signification de « venant » ou « provenant », ce qui vous donne « venant du Mongo ».
Mongo est un nom ambigu. En effet, cela peut faire référence à une ville du Tchad et aussi au département du Gabon. Tous deux étant en Afrique. Enfin, cela peut aussi faire référence au peuple Mongo. Ce peuple se trouvant dans la province de l’Équateur qui se situe dans la République démocratique du Congo. Le Congo étant en Afrique centrale. C’est cette dernière option qui est la référence.
Plus précisément, ce peuple vient de la ville de Mbandaka, d’où provient cet Atheris mongoensis.
Il y a eu quatre points soulevaient par Marcel Collet et Jean-François Trape pour justifier cette nouvelle espèce. Je vous invite à lire le bulletin de la Société Herpétologique de France du 1er trimestre 2 020, N° 173. Si vous voulez en savoir plus.
Cette espèce d’Atheris vie dans une forêt plus ou moins innondés. Au niveau du confluent du fleuve du Congo et de la rivière Luki. Elle possède toute comme l’Atheris squamigera plusieurs formes de couleur. La taille maximum connue est de 42 cm pour les mâles et de 47 pour les femelles.
Vous avez parcouru quelques Atheris jusqu’à présent. Entre les plus connues, ceux qui causait des problèmes de taxonomie, les anciens et les nouveaux.
Maintenant, je vous laisse la liste des 18 espèces reconnues en 2 022. Avec leur nom scientifique, les possibles noms français, les auteurs des taxons et le statut de UICN.
Espèce | Nom français | Auteur du taxon | Statut UICN |
Atheris acuminata | Vipère des buissons acuminée | Donald George Broadley, 1998 | Données insuffisantes |
Atheris anisolepis (sym. Atheris laeviceps) | Vipère des buissons du Mayombe | François Mocquard, 1887 | Préoccupation mineure |
Atheris barbouri | Vipère des buissons d’Uzungwe, Vipère des buissons de la montagne Uzungwe ou Vipère à tête courte de Barbour | Arthur Loveridge, 1930 | Préoccupation mineure |
Atheris broadleyi | Vipère des buissons de Broadley | Dwight P. Lawson, 1999 | Préoccupation mineure |
Atheris ceratophora | Vipère des buissons d’Usambara, Vipère des buissons à cornes ou Vipère des buissons à cils | Franz Werner, 1896 | Vulnérable |
Atheris chlorechis | Vipère des buissons occidentales ou Vipère des buissons d’Afrique de l’Ouest | Hendrik Severinus Pel, 1851 | Préoccupation mineure |
Atheris desaixi | Vipère des buissons du Kenya, Vipère kenyanne, Vipère des buissons du mont Kenya, Vipère des buissons d’Ashe ou Vipère des buissons de Desaix | James Ashe, 1968 | En danger |
Atheris hetfieldi | Vipère des buissons d’Hetfield | Dr. Luis M. P. Ceríaco, Mariana P. Marques et Aaron. M. Bauer, 2020 | En danger |
Atheris hirsuta | Vipère des buissons hérissée, Vipère des buissons de Taï ou Vipère poilue de Taï | Raffael Ernst et Mark-Oliver Rödel, 2002 | Données insuffisantes |
Atheris hispida | Vipère des buissons velue, Vipère velue, Vipère épineuse ou Vipère aux écailles rugueuses | Raymond Ferdinand Laurent, 1955 | Préoccupation mineure |
Atheris katangensis | Vipère des buissons d’Upemba, Vipère des buissons de Shaba ou Vipère des buissons des montagnes du Katanga | Gaston-François de Witte, 1953 | Quasi menacée |
Atheris mabuensis | Vipère des buissons du Mabu, Vipère des buissons du mont Mabu ou Vipère de la forêt du mont Mabu | William Roy Branch et Julian Bayliss, 2009 | En danger |
Atheris matildae | Vipère des buissons de Mathilde ou Vipère cornue de Mathilde | Michele Menegon, Tim R. B. Davenport et Kim M. Howell, 2011 | En danger critique |
Atheris mongoensis | Vipère des buissons du Mongo ou Vipère poilue du Mongo | Marcel Collet et Jean-François Trape, 2020 | Non évaluée |
Atheris nitschei | Vipère des buissons des Grands Lacs ou Vipère des buissons de Nitsche | Gustav Tornier, 1902 | Préoccupation mineure |
Atheris rungweensis | Vipère des buissons du Rungwe ou Vipère des buissons du mont Rungwe | Charles Mitchill Bogert, 1940 | Préoccupation mineure |
Atheris squamigera | Vipère des buissons commune, Vipère des buissons variable ou Vipère des buissons d’Hallowell | Edward Hallowell, 1854 | Préoccupation mineure |
Atheris subocularis | Vipère des buissons du Cameroun | Johann Gustav Fischer, 1888 | Préoccupation mineure |
Il s’agit d’un sujet qui est vraiment important à prendre en compte. Parce qu’en effet, vous pouvez trouver magnifique une de ces espèces et cela est super pour vous. Sauf que, comme un chasseur, il faut veiller à ce que ces espèces soient toujours présente dans l’avenir. Un chasseur qui n’a plus de proies à chasser ne pourra plus chasser.
Ici, c’est pareil pour nous, ni vous ni les autres ne pourront s’en occuper, s’il y en a plus. Ainsi la captivité à son intérêt parce qu’elle permet de sauver bon nombre d’espèces en les élevant. Ce point est à prendre en compte.
C’est génial de pouvoir donner tout ce qu’il faut à une espèce qui est en danger. En captivité, ils sont de l’eau potable, fini l’eau polluée et le manque d’eau. Ils ont de la nourriture, terminer le jeûne de plusieurs mois. Il y a même peut-être des repas trop fréquents, je vous l’accorde, à vous d’y faire attention. C’est comme un enfant, ce n’est pas parce qu’il réclame qu’il faille lui donner.
Finis les prédateurs, ils sont en sécurité. Et quand ils ont un problème de mue ou une maladie, vous pouvez les soigneur. Ils ont la chance d’avoir un serviteur. Comme nous aimons en avoir, rappelez-vous la dernière fois que vous êtes allé au restaurant. Ou chez le masseur, par exemple.
Cependant, bien s’en occuper ne va pas leur permettent de perdurer dans le temps. Comme nous être humain, nous avons une durée de vie limitée. Ainsi, ne vous procurez pas des espèces qui viennent directement de la nature sans vouloir les faire reproduire. Surtout si leur statut est Vulnérable ou moins.
Oui, en captivité, ils sont sûrement mieux et vous faites une bonne action dans un sens. Parce que les gens qui n’y si n’intéressent pas, continue de les tuer indirectement pour leur confort. Et vue que la population humaine augmente, il y a peu de change que dans l’avenir des animaux survivent. À l’exception des animaux qui s’adaptent à l’urbanisme humain.
Dans la liste des espèces d’Atheris donné ci-dessus, la dernière colonne vous indique le statut de l’espèce. Les statuts de l’UICN, ne sont pas une loi. C’est juste pour vous indiquer de faire attention aux espèces que vous comptez collecter. En revanche, la CITES est une réglementation régulant le commerce des animaux et de la faune.
Dans le cas des Atheris, seul l’Atheris desaixi a une protection. Il est en annexe II/B, cela signifie qu’il n’y a pas d’importation de celui-ci en dehors de l’Europe. Il faut avoir les papiers en règle pour le faire. De plus, l’annexe de celui-ci signifie qu’il faut le marquer.
Maintenant, ce n’est pas parce qu’un Atheris est en danger critique dans la nature, qu’il l’est forcément en captivité. En général, le nombre augmente très vite en captivité. Parce qu’il n’y a pas de prédateur et qu’il y a des soins. Ainsi, si celui-ci est nombreux en captivité, il n’y a pas de problème à en avoir sans les faire reproduire.
Enfin, il faut quand même prendre en compte que la reproduction est un besoin primaire comme nous être humain. Les empêcher de se reproduire, c’est de la maltraitance animale. Dans certains cas, les femelles peuvent faire une rétention d’œufs.
Les refuges ne sont pas quelque chose de mal. Parce qu’en fait les animaux y transite un temps. Puis il y a le transfert de ces animaux. Vers des parcs, des zoos et des éleveurs qui vont se charger de la suite. Les deux étants ainsi complémentaires. Bien entendu, s’ils sont stériles, il reste au refuge.
Vendre vos jeunes animaux n’est pas un mal, au contraire. En les vendant, vous avez plus de moyens d’améliorer le confort de vos animaux. Et donc d’améliorer leur bien-être.
Les Atheris sont des petites vipères. Aujourd’hui, tous les Atheris sont arboricoles, comme vous l’avez vue plus haut. Elles ont ainsi une queue qui est préhensile. Ce qui signifie qu’elles peuvent se pendre au bout de la queue sur une branche ou simplement sur un doigt. Bien entendu, il vaut mieux ne pas tenir une vipère à la main.
Le plus petit Atheris fait une taille de 18 cm au minimum à 38 cm maximum. Il s’agit de l’Atheris mabuensis. En sens inverse, la taille la plus grande est de 80 cm. Trois Atheris se partagent ce titre : l’Atheris anisolepis, l’Atheris matildae et l’Atheris squamigera.
La tête des Atheris est plus ou moins large et triangulaire avec les pupilles des yeux elliptiques. Ils sont verts pour la majorité avec des écailles plus ou moins carénées. Ces serpents aiment plutôt les forêts denses et les forêts boisées. Ils sont plutôt nocturnes et plus ou moins pas agressifs selon les espèces. L’Atheris chlorechis est plutôt peu sur la défensive, or que l’Atheris hispida est plutôt agressif.
Il n’y a pas vraiment de dimorphisme sexuel visible pour les Atheris, à l’exception de l’Atheris hispida. Chez quelques-uns, il y a une légère taille plus grande pour les femelles. C’est le cas de l’Atheris barbouri avec une taille de 35 cm pour les mâles. Et de 37 cm pour les femelles. Pour l’Atheris mongoensis, cela est plus voyant. Avec une taille de 42 cm pour les mâles et de 47 cm pour les femelles.
Selon les Africains et ceux que redis Stephen Spawls et Bill Branch, leur venin serait plutôt insignifiant. Et les morsures assez rares. Ce qui revient de nouveau à dire qu’ils sont peu agressifs en majorité. Ces rares morsures peuvent s’expliquer par le fait qu’ils sont nocturnes et qu’ils sont souvent à des endroits non-accessibles. Il est rare de les voir sur le sol, près des habitations ou traversant des terres agricoles.
Stephen Spawls et Bill Branch indiquent aussi que l’Atheris squamigera à causer des décès. Bien qu’il n’y a pas de détail clinique sur aucun de ces décès. Et quelques symptômes alarmants ont été ressentis suite à la morsure de l’Atheris chlorechis et de l’Atheris nitschei.
Donc, peut-être qu’ils sont plus dangereux, que nous leur accordons de crédit. Une vipère qui se nourrit de mammifères peut très bien avoir un venin qui est très toxique pour l’homme.
Ils existent des documentations sur plusieurs morsures d’herpétologistes et d’éleveur de serpents. Le venin semble être principalement cytotoxique. Et les morsures qui en résultent sont douloureuses (souvent intense). Créant des enflures, des chocs, du sang qui est incoagulable et des nécroses.
Voilà pour le point de vue de Stephen Spawls et Bill Branch.
Regardons maintenant ce qui se dit de l’excellent site Clinical Toxinology Resources. Il s’agit de la référence sur les ressources toxinologique. Il y a 13 Atheris de répertoriés. Et leur degré de dangerosité, sur un baromètre de 6, est de 2,5. Ce qui est tous aussi puissant que certains Trimeresurus comme le Trimeresurus trigonocephalus ou le Trimeresurus venustus.
Bien entendu, c’est moins dangereux que les Naja, l’Ophiophagus hannah, les Dendroaspis ou les Oxyuranus.
Le venin de l’Atheris squamigera serait procoagulants. Ce qui signifie qu’il va empêcher le sang de circuler en devenant pâteux au lieu d’être liquide. Il s’agit donc d’un venin composé d’hémotoxine. Le site n’indique pas en revanche sa quantité parce qu’elle est inconnue. Le site indique aussi qu’il est probable qu’il y a des hémorragies suite à l’envenimation.
Les autres symptômes possibles, ne seraient pas présents. Tels que la neurotoxine (le cerveau), la myotoxine (les muscles), la néphrotoxine (les reins). Ainsi que la cardiotoxine (le cœur) et la nécrotoxine (les tissus vivants).
Pour eux, la dangerosité générale serait d’un possible grave envenimation avec potentiellement la mort. Les effets locaux sont une douleur locale, un gonflement, une ecchymose (un bleu) et des cloques.
Tout ceci coïncide avec les dirent de Stephen Spawls et Bill Branch.
Enfin, en regardant l’Atheris ceratophora, l’Atheris chlorechis, l’Atheris desaixi, l’Atheris hispida. Ainsi que l’Atheris nitschei, vous remarquerez que ce sont les mêmes informations. Auquel, vous comprendrez qu’il manque encore aujourd’hui énormément d’information sur le sujet.
À l’heure actuelle, il n’existe aucun anti-venin contre les Atheris. Ce qui est vérifiable sur le site de Clinical Toxinology Resources. Cependant, Stephen Spawls et Bill Branch indiquent que l’anti-venin des Echis avait eu des effets bénéfiques. Contre le venin des Atheris squamigera.
Suite à une morsure par un Atheris, le médecin devra regarder pour donner des antidouleurs. Il devra aussi vérifier la coagulation et faire des transfusions sanguines, si nécessaire. De votre côté, vous comprendrez que si votre groupe sanguin est courant, il y a moins de risque. Que s’il est rare.
Enfin, si vous êtes en France, il est bien de savoir qu’il existe une association pour les sérums, la BSA. La BSA signifie : Banque des Sérums Antivenimeux. Ceci est une alternative si vous ne voulez pas acheter vous-mêmes les sérums. Il y a cependant, quelques règles, notamment le fait qu’ils n’acceptent pas les personnes ayant des hybridations de serpents venimeux.
L’hybridation est le fait que vous accouplez deux espèces différentes. Cela peut-être par exemple un Atheris squamigera avec un Atheris chlorechis. Les descendants deviendront par la suite, ce que vous connaissez très bien, une race.
C’est une question tout à fait justifiable, si vous comptez dans l’avenir élever des Atheris. Les Atheris sont pour la majorité omnivore. Ainsi, ils mangeront des petits mammifères, des petits oiseaux, des amphibiens, des petits sauriens, des petits poissons et des œufs.
Les juvéniles peuvent manger des invertébrés en petit pourcentage de l’ordre de 4 % à 5 %.
En outre, ils sont ophiophages, ce qui signifie qu’ils mangent d’autres serpents, de plus certain sont cannibales. Vous comprenez ainsi qu’il ne faut pas les mettre ensemble en dehors de la reproduction. Et de toute manière vous pouvez mieux les étudier et en prendre soin quand il y a une séparation. Si l’un deux devait avoir la diarrhée, c’est beaucoup plus simple de savoir lequel, vous ne pensez pas ?
Selon Gernot Vogel, l’Atheris hirsuta aurait un régime plus restreint se composant de mammifères, d’oiseaux et de sauriens.
L’Atheris hispida aurait un régime particulier dont il n’en dit pas plus. Il réserve cette espèce à des soigneurs ayant déjà une certaine expérience.
Pour en savoir plus sur les indications de Gernot Vogel. Je vous invite à vous procurer son livre Venomous Snakes of Africa.
Dans le livre The Dangerous Snakes of Africa, il indique que l’holotype de l’Atheris hispida avait mangé un escargot. Et que les soigneurs qui en possèdent les nourrissent avec des rongeurs et des grenouilles arboricoles.
Vous avez vu plus haut qu’il y avait deux anciens Atheris. Qui sont maintenant le Montatheris hindii et le Proatheris superciliaris. Peut-être aviez-vous un intérêt pour ces deux espèces. Et donc je vais vous révéler maintenant ce qu’il mange. Parce qu’ils ne sont pas aussi opportunistes que les Atheris, ce qui montre de nouveau une différence.
Le régime du Montatheris hindii se compose de sauriens et d’amphibiens. Alors que celui du Proatheris superciliaris mange des mammifères, des amphibiens et des invertébrés.
Comme vous l’auriez déjà compris, il n’est pas illégal d’avoir des serpents venimeux dont les Atheris. Pour la majorité des pays. Ainsi, ce que vous pouvez voir sur la toile est faux. Ils ne sont pas illégaux, en revanche, vous devez en général obtenir un permis pour en avoir. Ce qui est tout à fait normal.
La réglementation dit que vous devez obtenir un Certificat de capacité dit CDC, pour animaux non-domestiques. Et une Autorisation d’ouverture d’établissement dit AOE.
Il y a le Certificat de capacité non-professionnelle et le Certificat de capacité professionnelle. Avec un Certificat de capacité professionnelle, vous avez quelques avantages. Que ne peut pas avoir celui qui détient le Certificat de capacité non-professionnel. Les deux grosses différences sont que celui qui a le CDC professionnel pourra envoyer ses animaux par des transporteurs. Comme France Express.
Or, que celui qui n’a pas le statut de professionnel ne pourra pas. Enfin, le nom professionnel ne pourra pas non plus créer une entreprise dans ce domaine.
Je vous rassure, si vous souhaitez faire une reconversion par la suite. Il y a toujours la possibilité de créer une association déclarée. Et de mettre dans les statuts le montant de votre salaire. La seule grosse différence entre les associations et les sociétés, c’est que l’association ne peut pas distribuer les profits. Le reste étant possible, vous pouvez même engager des salariés.
Au niveau de l’obtention pour le non-professionnel, il s’agit de faire des formations à hauteur de 70 heures. Il y a 20 heures de théories et 50 heures de pratique, avec cela, vous avez un dossier à faire. Pour connaître la trame à suivre, il faut contacter la DDPP de votre région.
La DDPP signifie Direction Départementale de la Protection des Populations.
Pour obtenir le Certificat de capacité professionnelle, c’est plus compliqué. Parce que là, il faut 3 ans si vous n’avez aucun diplôme et aucun titre. Vous pouvez regarder directement sur la reglémentation officielle.
Si vous êtes en Belgique dans le Wallons, il vous faudra un permis d’environnement de classe 2. Pour cela, je vous invite à consulter le site officiel. Si vous êtes dans la région de Bruxelles, il semble que vous puissiez en avoir jusqu’à 6. Ensuite, il faut un permis de détention.
Si vous êtes Suisse, il faudra, vous renseignez auprès des Services des affaires vétérinaires (SAAV) de votre cantonale. Ils vous diront comment obtenir votre permis. En général, ils demanderont de base que vous ayez des terrariums d’une certaine taille. Les terrariums correspondent à la taille du serpent pour la longueur. La moité pour la profondeur et les deux tiers pour la hauteur.
En outre, il y aura des formations à faire.
Vous avez vu que les Atheris étaient arboricoles, de ce fait, les terrariums devront être plutôt haut que long. De plus, leur taille étant petite, il n’y a pas besoin d’une grande longueur. Vous pourriez partir sur dû 60 cm x 45 cm x 60 cm. Pour les espèces les plus grandes (80 cm).
De préférence, il vaut qu’il n’y qu’un serpent par espace de vie, surtout que certains Atheris sont cannibales.
Ces espèces provenant plutôt de milieu humide. Il sera bien de préférer un sol bien drainant avec des billes d’argile, par exemple. Puis, il y a la réouverture par du substrat, comme de la fibre de coco ou de la tourbe blonde. Vous pouvez aussi rajouter de la sphaigne ou de la mousse.
Attention, quand même, à ne pas rendre les choses trop humides, parce que cela pourrait provoquer des maladies. N’allez pas au-dessus de 70 % d’humidité et seulement par période.
Premièrement le terrarium doit avoir une bonne aération avec une air renouvelé. Pour cela vous pouvez utiliser des petits ventilateur d’ordinateur.
La température dépendra d’où il vient. S’il vient des montagnes, la température ne devra pas dépasser les 28 °C. Si pendant l’été la température va plus haut, vous devez utiliser un refroidisseur.
Les températures pourraient être de 24 °C à 26 °C au point chaud. Et de 20 °C environ au point froid. Pour la nuit compter dû 20 °C au point chaud et dû 18 °C au point froid.
Pour les autres espèces, les températures pourraient être de 27 °C à 30 °C au point chaud. Et de 25 °C à 26 °C au point froid. Concernant la nuit, la température peut être de 21 °C à 22 °C au point chaud. Et de 19 °C à 20 °C au point froid.
Il y a le placement du moyen de chauffage au-dessus de l’espace de vie ou sur le côté.
Une bonne observation vous indiquera les réglages à effectuer.
Pour la lumière une durée de 12 h par jour est suffisant. Pendant la nuit, vous pouvez avoir une lumière rouge, si vous voulez les observer. Le lux de la lumière devrait être de 1 500 lux à 2 200 lux. Au sol de l’installation, pendant la journée. Cela peut-être vérifié avec un luxmètre.
Il est préférable que l’espace de vie comporte le strict minimum pour votre sécurité. Auquel, il y aurait par exemple un bol d’eau qu’il puisse s’hydrater. Quelques bâtons à différentes hauteurs, qu’ils puissent se percher. Une plante servant de cachette. Et une pierre au sol pour qu’il puisse faire ses mues correctement.
Tous les Atheris sont ovovivipares, il est de même pour Montatheris hindii et le Proatheris superciliaris. Auquel, vous devriez vraiment faire attention qu’il n’y a pas d’ouverture dans vos terrariums. Par cela, je pointe du doigt la majeur partie des terrariums vendus. En effet, il y a des améliorations à faire pour les serpents ovovivipares. Et encore plus pour ceux qui sont venimeux.
Souvent, il y a des espaces comme au niveau des vitres coulissantes. Qui sont largement assez grand pour laisser passer les juvéniles. La solution est d’utiliser du joint de calfeutrage pour bien fermer les espaces des vitres. Il parait évident que vous ne voulez pas un serpent venimeux se promenant dans la pièce.
Si vous ne savez encore ce qu’est l’ovoviviparité, cela indique tout simplement que l’incubation est interne. Ainsi, la femelle fera une mise-bas des juvéniles. Elle ne pondra pas d’œufs à l’exception des œufs infertiles.
Comme il s’agit de serpent africain, il n’y a pas forcément besoin de faire une hivernation pour les faire reproduire. Vous pouvez simplement augmenter l’hygrométrie en faisant plus de pulvérisation afin de créer une sorte de saison des pluies.
Dans la nature, l’accouplement a lieu en octobre et en novembre et les juvéniles sortent en mars et en avril. En captivité, il y a des éleveurs qui vont préférer les accoupler en février ou en mars. Pour une sortie entre août et septembre.
Le nombre de nouveau-nés dépendra de l’espèce. Selon The Living Hazards Database, le nombre ne dépasserait visiblement pas les 15 juvéniles. Pour l’Atheris ceratophora, il y a l’indication d’une litière de 5 nouveaux-nés à 8 nouveaux-nés. Pour une taille de 15 cm. L’Atheris chlorechis aurait de 6 juvéniles à 9 juvéniles. Concernant l’Atheris desaixi, il y aurait environ 13 jeunes.
Plus loin, il y a l’Atheris nitschei qui aurait de 5 bébés à 13 bébés. Ensuite, vous avez l’Atheris rungweensis avec la même litière de 5 juvéniles à 13 juvéniles. Enfin, il y a l’Atheris squamigera avec une portée de 5 nouveaux-nés à 8 nouveaux-nés.
Une fois née, sortez-les du terrarium de la mère pour les mettre chacun dans un Faunarium. Ou d’autres boites du genre.
Après la première mue, vous pouvez commencer à leur donner à manger, avec des rosés d’un jour. Il se peut qu’ils prennent tout de suite ou pas. S’il refuse taquiner les quelques minutes, au bout d’un moment, ils prennent. Dans le cas contraire proposer d’autres proies. En dernier recours, vous les gavez.
Plusieurs facteurs peuvent jouer dessus. Comme l’agressivité de celui, le maintient de celui-ci, le budget qu’il vous coûtera et votre envie.
Concernant l’agressivité des Atheris, en consultant l’avis de Gernot Vogel dans son livre : Venomous Snakes of Africa.
Le moins agressif et le plus facile seraient l’Atheris chlorechis. Il s’agit aussi d’un Atheris que vous trouverez assez facilement en captivité.
En second, il y a des Atheris ayant un danger variable, allant du plus bas au plus haut. Comme l’Atheris ceratophora et l’Atheris squamigera. Le maintien reste simple. Tous deux, Atheris ceratophora et Atheris squamigera sont trouvable facilement. Avec des prix qui changent selon la couleur.
D’autres Atheris ont un classement, comme ayant le danger le plus haut. Et il y a plutôt une réservation pour les éleveurs ayant déjà une expérience. Vous avez l’Atheris desaixi, l’Atheris hirsuta, l’Atheris nitschei et l’Atheris rungweensis. Sur ces Atheris seul l’Atheris nitschei est facilement trouvable en captivité. Et l’Atheris desaixi coûtera forcément plus cher parce qu’il y a le marquage.
Puis, il y a l’Atheris broadleyi ayant lui aussi une agressivité du plus haut niveau. Sans pour autant avoir une précision comme quoi, le soigneur devrait déjà avoir une expérience avec des Atheris.
Enfin, l’Atheris acuminata à un niveau du plus bas au plus haut. Avec une précision pour les éleveurs ayant déjà une expérience. Il en va de même pour l’Atheris hispida, l’Atheris katangensis et l’Atheris subocularis.
Pour terminer, en ce qui concerne le Montatheris hindii, il est plutôt pour les personnes ayant déjà une expérience. Avec un niveau de dangerosité au plus haut. Quant au Proatheris superciliaris il a un niveau de dangerosité de la moyenne au plus haut.
Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Atheris. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Atheris. Sans avoir un permis pour cela (Sauf Bruxelles et autres exceptions.).
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– Sébastien
Le Trimeresurus insularis a été pour la première fois décris en 1 977. Lorsqu’un scientifique l’a élevé au rang d’espèce, avant il faisait partie des sous-espèces au côté d’une autre ancienne sous-espèce. Vous verrez plus bas dans cet article, l’espèce sur laquelle elle a été liée.
C’est Eugen Kramer, un herpétologue suisse qui a élevé le Trimeresurus insulartis au rang d’espèce. Eugen Kramer est né en 1 921 et mort en 2 004. Il travaillait pour le Musée d’histoire naturelle de Bâle, dont il est sûrement né et mort dans cette ville, Bâle. Bâle est une ville suisse dans le canton allemand, elle est la troisième ville la plus peuplée de Suisse.
Afin de pouvoir trier quelque chose nous créons une hiérarchie de noms que nous appelons les taxons. Ici, il s’agit de classer les animaux. Dans le cas du Trimeresurus insularis la hiérarchie est la suivante :
Vous avez d’abord le règne qui n’est autre qu’Animalia. En dessous, vous avez l’embranchement Chordata. Qui suit la classe Reptilia, puis il y a la sous-classe Lepidosauria. Ensuite, vous avez l’ordre Squamata, qui suit le sous-ordre Serpentes (serpents), qui lui suit l’infra-ordre Alethinophidia. Enfin, vous avez la famille Viperidae (vépéridés), qui suit la sous-famille Crotalinae (crotalinés).
À partir de là, vous avez le genre Trimeresurus et l’espèce insularis. En dessous, il pourrait y avoir la sous-espèce et éventuellement la race.
Giannasi et al. continuent la reprise du taxon Trimeresurus insularis, en 2 001 et en 2 002 Kuch fait de même. Dans l’année de 2 004, Andreas Gumprecht et al., font la même chose.
Andreas Gumprecht est un Allemand né en 1 964 et vivant à Cologne. Il a commencé à élever des serpents en 1 979. C’est grâce à lui que plusieurs espèces asiatiques de serpents se trouvent aujourd’hui en captivité.
C’est quand 2 004 que Malhotra & Thorpe, propose de le reclasser dans un nouveau genre, le genre Cryptelytrops. Vous avez ainsi le nom : Cryptelytrops insularis.
Cryptelytrops est un genre qui est apparu en 1 860 par Edward Drinker Cope. Cope était un herpétologue et paléontologue américain, né le 28 juillet 1 840 et mort 12 avril 1 897.
Le genre Cryptelytrops devait séparer les Trimeresurus ayant des écailles supra-oculaires très réduites. La signification de Cryptelytrops vient du grec ancien. Sa composition est de trois mots : « kryptos » pour « cacher », « elytron » pour « enveloppe » et « ops » pour « œil »
Quelques années après, en 2 011, David Vogel et al. propose de mettre la proposition d’Anita Malhotra & Roger S. Thorpe entre parenthèses suite à la non-utilisation du genre Cryptelytrops. Ce qui donne comme nom Trimeresurus (Cryptelytrops) insularis. Nous appelons cela un sous-genre.
Wallach et al., en 2014, reviennent sur le nom de Trimeresurus insularis.
De nos jours, en 2022, les soigneurs préfèrent toujours utiliser le terme Trimeresurus. Même si certains utilisent parfois le taxon d’Anita Malhotra & Roger S. Thorpe ou de David Vogel et al.
En effet, en 1 804, Lacépède avait donné le nom de Trimeresurus viridis. Visiblement, ils l’avaient oublié auquel la retenu de ce nom n’a pas eu lieu. Le nom viridis vient du latin et signifie tout simplement vert. Parce que oui la première forme découverte sont les formes vertes. De nos jours, vous voyez beaucoup la forme bleue en captivité, cela vient en fait de la demande des éleveurs.
Vous vous demandez peut-être qui est Bernard-Germain de Lacépède ? Il s’agit d’un zoologiste et homme politique français. Il est né le 26 décembre 1 756 à Agen et mort le 6 octobre 1 825 à Épinay-sur-Seine (Seine).
Dans la francophonie, nous avons tendance à utiliser le terme « Crotale aux lèvres blanches ». Il s’agit d’un terme que je n’utiliserai pas, pour deux raisons principales. D’une part, ce serpent n’a pas forcément des lèvres si blanches que ça. Et la deuxième raison, c’est que ce nom porte à confusion avec d’autres Trimeresurus, notamment le Trimeresurus albolabris.
En anglais, nous avons la spécification « Crotale aux lèvres blanches des îles ». Ce qui permet de bien le différencier des autres Trimeresurus. Le souci avec ce nom, c’est qu’il est très long. Et qu’en francophonie nous avons tendance à préférer des noms courts.
Le second nom utilisé par les anglophones est « Crotale des îles de la Sonde ». Encore une fois, ici, le nom est long. En revanche, il a l’avantage de préciser sur quelles îles il se trouve.
Enfin, vous pouvez utiliser le nom de « Crotale insulaire » qui est simplement la reprise du nom scientifique. Qui est à mon sens le plus intéressant à utiliser, si nous n’utilisons pas le nom scientifique.
Plus loin, nous avons des noms qui correspondent à des formes. Vous avez le nom « Crotale de l’île de Komodo » ou « Crotale de Komodo » pour la forme bleu.
Vous avez aussi « Crotale de l’île de Wetar » ou « Crotale de Wetar » pour la forme jaune.
Le Trimeresurus insularis à la particularité d’avoir plusieurs couleurs. Tout comme les Trimeresurus purpureomaculatus, Trimeresurus trigonocephalus ou bien encore les Trimeresurus mcgregori.
Nous avons trois voir quatre différences de couleur qui sont plutôt uniformes. Que j’ai tendance à nommée « forme », ce que je reparlerai plus bas.
Le plus classique à un dos qui est d’un vert flash. Vous pouvez le comparer à une pomme « Granny Smith » ou à un citron vert. Le second à un dos qui est d’un bleu flash, c’est sûrement le plus jolie des Trimeresurus.
Le troisième une couleur jaune flash que vous pouvez comparer à une banane ou à un citron jaune. Le dernier à un dos vert qui n’est pas de couleur flash. Vous pouvez le comparer à la couleur du gazon ou à une pomme verte classique.
Le ventre est de couleur vert-jaunâtre voir jaune pour les deux formes vertes. Il est bleu-blanchâtre, voir blanc pour la forme bleu. Et il est jaune, voir jaune-clair pour la forme jaune.
Les yeux sont souvent de couleur rouge comporte la forme, ce qui pourrait aider à le différencier. Notamment avec le Trimeresurus albolabris qui à plutôt une tendance à avoir des yeux jaunes. Il est à noter que ce n’est pas une garantie de fiabilité, vous en apprendrez plus, plus bas.
La lèvre supérieure est verte ou jaune pour les formes vertes. Elle est bleu-blanchâtre pour la forme bleu et jaune pour la forme jaune.
Pour la lèvre inférieure et le menton, ils sont en général verts pour la forme vert flash. Ils sont jaunes, pour la forme vert gazon et la forme jaune. Quant à la forme bleu, ils sont bleu-blanchâtre.
Pour la ligne faciale et la ligne du corps, elles sont de la même couleur dans un cas. Et de l’autre, elles sont blanches. Vous verrez plus loin, la raison à cette différence.
La queue, comporte la forme, est de couleur brunâtre, où rouge brique. Et elle est préhensile.
Tout comme le Trimeresurus purpureomaculatus ou le Trimeresurus trigonocephalus, le Trimeresurus insularis est ovovivipare. Ce qui signifie que les œufs incubent à l’intérieur de la femelle, en étant indépendants. Lors de la mise-bas, il peut y avoir des serpenteaux et des œufs non fécondés, que nous appelons « slug ».
L’hémipénis est différent du Trimeresurus albolabris, Trimeresurus macrops, etc. Celui-ci étant long calculante, or qu’il est long papillose pour les deux citées.
Un hémipénis est un des deux organes sexuels des mâles. Parce que oui en effet chez les squamates dont les serpents, il y en a deux pénis au lieu d’un. Enfin, ils n’utilisent pas pour autant, les deux en même temps.
Les écailles sont un des points essentiels pour différencier les espèces entre elles. Car en effet, les scientifiques séparent rarement les espèces et les sous-espèces par des couleurs.
Le Trimeresurus insularis possèdent, au milieu du corps, 21 rangées d’écailles dorsales. Sur le ventre, il y a 156 écailles à 164 écailles pour le mâle. Et concernant la femelle, il y a 156 écailles à 167 écailles. Pour les sous-caudales, il y a chez les mâles 70 écailles à 75 écailles. Or que chez les femelles il y a seulement 54 écailles à 59 écailles. Au niveau des supras-labiales, il y a 7 écailles à 12 écailles.
Vous remarquez que grâce aux écailles, vous pouvez aussi faire la différence entre un mâle et une femelle. Et pas uniquement la différence entre espèces. Nous allons y revenir plus bas dans l’article.
Afin de limiter les risques, à partir de la dernière mue, vous pouvez compter les écailles. Et non à partir de l’animal lui-même, cela diminue grandement le risque de morsure.
La présence du Trimeresurus insularis concerne deux pays, il y a le Timor oriental et l’Indonésie.
En Indonésie, sa présence est sur les îles d’Adonara, d’Alor, de Bali, de Florès, de Java, de Kisar… Ainsi que de Komodo, de Lembata, de Lombok, de Padar, de Pantar, de Rincá, de Romang, de Rote, de Semau… Pour finir, nous avons aussi les îles de Sumba, de Sumbawa, du Timor occidental et de Wetar.
Cette dernière île signal la présence de la forme jaune du Trimeresurus insularis. Sans pour autant affirmer qu’il y n’aurait que cette forme sur cette île. Des formes jaunes du Trimeresurus insularis sont aussi présentes à l’ouest de l’île Java.
Il y a principalement la forme bleue sur l’île de Komodo. Et aussi il y a des deux formes de verts du Trimeresurus insularis. Rien ne dis qu’il n’y a pas aussi la forme jaune sur cette île.
La localité type vient de l’île de Timor dans la capitale administrative de SoE. Le prélèvement et la description d’un premier spécimen à un endroit correspond à la localité type.
Ce Trimeresurus se trouve dans les forêts de mousson sèches et dans les forêts tropicales denses. À des hauteurs allant jusqu’à 1 200 m à 1 500 m au-dessus de la mer.
Le climat est maritime, où il fait très chaud et humide. Les températures sont relativement très chaudes, entre 26 °C et 32 °C tout au long de l’année. Les périodes les plus sèches sont du mois de septembre au mois d’octobre.
L’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), confirme l’altitude de 1 200 mètres au-dessus de la mer.
La composition de cette épithète est de deux mots latins. Le premier « insula » signifie qui signifie tout simplement « île » et « ris » qui veux dire « venant de » ou « sur ». Ce qui vous donne quelque chose comme « venant d’une île » ou « sur une île ».
Ce mot latin « insularis » se traduit en français, comme vous l’avez vu plus haut par « insulaire ». Qui à bien la signification d’un serpent venant d’une île.
Le Trimeresurus insularis à un comportement relativement proche du Trimeresurus albolabris, avec une attitude légèrement plus sur la défensive. De l’autre côté comparé à un Trimeresurus purpureomaculatus ou à un Trimeresurus mcgregori, celui-ci est très peu sur la défensive.
Il aura donc tendance à être sur une branche et très peu sur le sol. Sa queue préhensile lui permet de suspendre vers le bas en attendant qu’une proie passe pour l’attraper. La proie attrapait, il ne la lâchera pas. Il attendra que celle-ci soit morte, avant de la mâcher pour trouver la tête. S’il ne trouve pas la tête, il fera comme la majorité des Trimeresurus. Il commencera par avaler la proie par-derrière jusqu’à la tête.
Il prendra sa posture en S vers le bas, à partir du moment où il a faim. Et principalement pendant la nuit, parce qu’il est nocturne. Ses fossettes thermosensibles lui permettant de détecter ces proies malgré sa mauvaise vision et qu’il est sourd.
Entre ses yeux et ses narines, il y a l’emplacement des fossettes thermosensibles. Or que la zone des fossettes chez les pythons et la majorité des boas sont aux niveaux des lèvres. Ses fossettes permettent de détecter les proies à sang chaud.
Une espèce à sang chaud est une espèce qui régule sa température, comme nous être humain. Or que les serpents ne régule pas leur température, elle dépend de la température environnante.
Ce sont les scientifiques qui déclarent un animal comme une sous-espèce. Cela signifie qu’elle n’est pas une espèce à part entière. Ainsi, il y a un rattachement de celle-ci à une espèce.
Concernant le Trimeresurus insularis il n’y a pas de sous-espèce. En fait le Trimeresurus insularis était il n’y a encore pas très longtemps une sous-espèce.
C’est Nicholas Giannasi et al. qui ont décédé d’élever au rang d’espèce le Trimeresurus insularis en 2 001. Avant, il faisait partie du Trimeresurus albolabris auquel il avait le nom de Trimeresurus albolabris insularis. Il était au côté du Trimeresurus septentrionalis.
La raison de cette élévation au rang d’espèce est venue suite à une analyse par PLFA. Qui indique au final que le Trimeresurus albolabris et le Trimeresurus insularis ne sont pas monophylétique. Autrement dit, que les souches d’où ils viennent, ne sont pas du même ancêtre.
La PLFA signifie Polymorphisme de longueur des fragments amplifiés.
Les localités sont ce qu’utilisent les soigneurs lorsque les scientifiques ne déclarent pas de différence pour une même espèce. Or, qu’ils viennent de différents endroits, qui ont créé des différences, notamment d’apparence.
Ainsi les éleveurs ne sachant pas si dans l’avenir, cela changera ou pas. Ils préfèrent faire une séparation à l’avance pour éviter tout futur hybridation et inter-grade.
Vous verrez plus loin dans l’article ce que signifient l’inter-grade et l’hybridation.
Concernant le Trimeresurus insularis, il n’y a pas de sous-espèce comme déjà indiqué et pas non plus de localité. Parce que même si nous parlons de Trimeresurus insularis de Komodo. Pour faire référence à la forme bleue, elle n’est pas tout seule, comme nous l’avons déjà vue plus haut.
Il en va de même pour la forme jaune. Nous parlons certes de l’île de Wetar pour la désigner. Sauf qu’il en reste pas moins qu’il y a aussi d’autres formes dans cette aire de répartition. Comme vous l’avez vue aussi plus haut.
Ainsi, j’aime plutôt parler de « forme » et cela n’engage que moi. Vous êtes libre de les différencier comme vous le souhaitez.
Contrairement aux sous-espèces, les morphs ne sont pas lié à des différences, comme les écailles ou l’ADN. Ni aux localités pouvant se trouver au même endroit. Il s’agit en général d’un défaut génétique qui change la couleur ou le motif du serpent ou de l’animal.
Le défaut le plus courant est l’« amélanisme » ou la « tyrosinase », abregé « T- ». En langage courant, nous appelons cela « albinos » ou « lutino ». Dans le cas des serpents nous utilisons souvent le terme albinos. Or que chez les oiseaux nous parlons plutôt de lutino.
D’autres noms existent, nous avons le terme « variété » utilisé par l’état français. Le terme « mutation » plutôt utilisé dans le domaine des oiseaux. Et le terme « phase » plutôt utilisé dans le domaine des insectes.
Chaque défaut génétique à une hérédité, pour reprendre l’albinos, il est en généralement « récessive ». Ce qui signifie que les deux partenaires doivent avoir le gêne, pour ressortir la morph. Ils peuvent être d’apparences ou de porteur du gêne ce que nous appelons en général « het », chez les reptiles.
Les autres hérédités sont : « dominant » et « liée au sexe ». Dominant signifiera qu’il ne pourra être « het ». En revanche, il saura soit simple facteur soit double facteur.
Pour l’hérédité « liée au sexe », il n’y a pas de femelle qui peut être porteuse. Auquel la combinaison idéal est un mâle porteur du gêne et une femelle de la morph.
Nous pouvons aussi parler de co-dominance, qui est en fait le même défaut d’un gêne. Avec un pourcentage différent qui change ainsi l’apparence entre les deux spécimens.
Sur ce point, nous allons, nous arrêter parce que sinon nous allons nous retrouver avec un roman. Or qu’aujourd’hui en 2 022 il n’y a pas encore de morph concernant le Trimeresurus insularis.
Il s’agit de faire accoupler deux espèces ensembles. Les serpenteaux qui en ressortent peuvent être stériles ou non. Tout dépendra de l’éloignement de chacun. Dans le cas où il se reproduirait, nous allons parler de génération, F1, F2, etc. Au bout de quelques générations, nous allons appeler cela une race, comme les animaux domestiques : chat, chien, cheval, etc.
Un exemple est d’accoupler un Trimeresurus insularis avec un Trimeresurus trigonocephalus. Les juvéniles pourront être fertile ou non.
Si nous accouplons deux sous-espèces ou deux localités différentes, nous allons alors plutôt parler d’inter-grade. Le fait qu’ils s’agissent d’animaux plus proches, rendre bien plus probable la fertilité. Et donc une future possibilité de créer une nouvelle race.
Ainsi, il y a plus de chance d’avoir des jeunes non-stériles. À partir d’un accouplement d’un Trimeresurus insularis avec un Trimeresurus albolabris. Les deux restants très proches, même si aujourd’hui, il y a la séparation de chacun en espèce à part.
Ceux qu’il faut comprendre, c’est plus il y a un éloignement entre les deux espèces. Plus les chances d’avoir des jeunes viables sont moindre. Ainsi, ce n’est pas la peine de tenter un accouplement entre un Trimeresurus insularis et un Trimeresurus mcgregori. Étant que le premier est ovovivipare et le second étant ovipare. Il y a peu de chances que cela marche.
Maintenant, dans le domaine des reptiles, la majorité des éleveurs ne le voient pas d’un bon œil. À tort ou à raison… Donc je vous conseille de ne pas aller dans ce sens. Du moins, si vous ne voulez pas avoir la foudre qui vous tombe dessus.
Nous revenons maintenant sur l’histoire de ce que je nomme « forme ». Comme vous l’avez suivi, ces formes ne peuvent être des localités parce qu’elles se trouvent partiellement au même endroit.
Il y a donc des inter-grades naturels qui se font. Maintenant, la majorité des soigneurs ne voient pas cela comme une bonne chose à faire. Cela concerne le Trimeresurus insularis et d’autres Trimeresurus. Ce n’est pas le cas de tous, par exemple, il y a une tolération pour le Trimeresurus trigonocephalus. Il y a une raison à cela que vous découvrirez en lisant l’article.
Il y a quelques années en arrière, il y avait pas mal d’accouplement de formes différentes. Pour la plupart la forme bleue avec une des formes vertes. Dans l’espoir de faire ressortir la forme bleue, que la majorité des gens souhaitaient et souhaitent toujours avoir aujourd’hui. Bien avant les autres formes.
Sauf que le résultat est que les serpenteaux sortaient bleus en étant juvéniles. Et qu’ils finissaient avec le temps de couleurs vertes. Ainsi, la meilleure chose à faire est d’accoupler la même forme ensemble. Ce qui vous donnera une meilleure vision par autrui. Et cela vous permettra aussi de faire sortir la forme que vous souhaitez à 100 %. Si la souche est pure.
Les méthodes restent les mêmes que pour le Trimeresurus albolabris, elles sont donc plus faciles que celle du Trimeresurus purpureomaculatus. Quoi que cela reste très similaire, simplement que c’est plus facile.
Il y a trois méthodes mises en avant :
1. la forme de la tête, qui est soit ovale soit triangulaire,
2. les bandes ventrolatéral qui commencent sous l’œil de la tête,
3. et la sous-caudale qui commence au cloaque pour se finir au bout de la queue.
À cela, nous pouvons rajouter la taille des spécimens.
Selon KING OF WEKUK,
Le sexage visuel pour le Trimeresurus insularis est plus ou moins le même, que pour le Trimeresurus albolabris.
Et pour le Trimeresurus insularis, une attention plus détaillée est nécessaire, car certaines couleurs ont leurs propres astuces et méthodes.
Il s’agit de la méthode la plus fiable pour sexer les Trimeresurus insularis. Elle s’applique aussi aux Trimeresurus cités plus haut : Trimeresurus albolabris et Trimeresurus purpureomaculatus. Qu’importe la forme cela est efficace pour les T. insularis comme pour les T. purpureomaculatus.
Si vous regardez au-dessus de la tête de vos Trimeresurus. Vous remarquez que les mâles ont une tête en forme d’œuf ou d’ovale. Or que les femelles possèdent une tête qui a une forme triangulaire.
Voici ce que raconte KING OF WEKUK à ce propos :
La forme de la tête de la femelle Trimeresurus insularis ressemble à un triangle.
Avec un diamètre de tête plus large et gras et qui semble plus dense. Alors que chez les mâles, c’est le contraire.
La forme de la tête chez les mâles ne semble pas former un triangle parfait. Elle ressemble à la forme d’un ovale ou comme un œuf. Avec un diamètre de tête plus petit et arrondi.
Cette méthode de la forme de tête est assez précise et nous pouvons l’appliquer aux trois couleurs du Trimeresurus insularis. À savoir la couleur bleue, la couleur jaune et la couleur verte.
Et si nous ne sommes pas sûrs de cette méthode de forme de tête, nous pouvons l’appliquer avec d’autres méthodes.
La méthode la plus courante est la visualisation de la ligne faciale, blanche ou jaune, sous l’œil. Qu’ils s’agissent de jeûnes ou non, celle-ci est généralement présente chez les mâles et des fois chez les femelles !
Cette ligne, qui a commencé sous l’œil, continue sur le reste du corps. Et confirme qu’il s’agit d’un mâle ou d’une femelle. Vous pouvez le faire avec les différentes formes vertes principalement.
Si la ligne n’est pas présente ou fine et blanche, cela est une femelle. Or que si la ligne est blanche ou jaune et assez épaisse, il s’agit d’un mâle.
Les mots de KING OF WEKUK à ce propos sont :
Les lignes sur le corps chez les femelles semblent faibles ou absentes. Bien qu’elles soient généralement de couleur jaune et qu’elles ne semblent que très fines.
Alors que chez les mâles, elles sont clairement jaunes ou blanches. Bien que parfois les mâles Verts, Bleus et Jaunes n’aient pas de lignes sur le corps.
Nous pouvons utiliser la combinaison de la méthode des lignes sur le corps. Et de la méthode de la forme de la tête.
Une attention particulière est nécessaire lorsque nous voulons appliquer la méthode des lignes sur le corps au Trimeresurus insularis. Car souvent, nous nous trompons. Lorsque nous essayons de sexer un serpent qui n’a pas de rayures ou de lignes ventrolatéral sur le corps.
Et si nous sommes encore confus, nous pouvons également utiliser la dernière méthode. Qui est la manière la plus précise et la plus simple à appliquer.
La troisième méthode est au niveau de la queue, la queue des mâles étant généralement plus longue. Vous pouvez ainsi compter les écailles sous-caudales à partir de la mue.
La queue mesure en moyenne la moité de la taille du corps pour les mâles. Or, qu’elle ne mesure qu’un quart pour les femelles.
Voici ce que KING OF WEKUK en dit :
La longueur sous-caudale chez les femelles semble courte et grasse, par rapport à toute la longueur du corps. La longueur sous-caudale de la femelle ne représente que ¼ de la longueur totale de son corps.
Alors que la sous-caudale chez les mâles semble longue et mince, par rapport à toute la longueur du corps. La longueur sous-caudale des mâles est de 2/4 de la longueur totale du corps.
Enfin, à l’âge adulte, la femelle devrait être normalement bien plus grosse et grande que le mâle.
KING OF WEKUK indique au début quatre méthodes, puis au final, il ne parlera que de trois méthodes. Le titre de la quatrième méthode correspondait au motif du serpent.
Les trois méthodes principales marcheront pour les formes vertes. En revanche, la méthode par bandes ventrolatéral est nettement moins efficace pour les formes bleues et jaunes. Et l’ironie, c’est que la majorité des éleveurs l’utilisent à tort, ne faites pas cette erreur. Prenez l’habitude de préféré la méthode de la tête et celle de la queue.
L’idéal étant que vous ayez une maîtrise des différentes méthodes. Surtout que les méthodes de la tête et de la queue marchent très bien pour beaucoup de Trimeresurus. Comme le Trimeresurus albolabris et le Trimeresurus purpureomaculatus.
La taille et le poids du Trimeresurus insularis dépendra de son sexe et de comment vous les nourrissez. Normalement, la femelle est plus grande et grosse que le mâle. Vous pouvez compter sur une taille moyenne de 60 cm pour les mâles et de 80 cm pour les femelles. Avec une taille maximum de 85 cm.
Il s’agit de Trimeresurus qui sont arboricoles, tout comme le Trimeresurus trigonocephalus ou le Trimeresurus mcgregori. Ils possèdent une queue préhensile.
La queue préhensile lui permet de suspendre vers le bas sur une branche. Attendant qu’une proie passe à sa portée pour la frapper.
Ils sont assez omnivores avec une tendance pour les amphibiens avant tout, suivi des lézards. En captivité, la majorité des éleveurs leur impose des rongeurs or que ce n’est pas leur régime de base.
Vous pouvez leur donner aussi des oiseaux et des œufs. Concernant les juvéniles, vous pouvez même leur donner des insectes. Parce que tout cela, ils le mangent, à une certaine quantité dans la nature.
Tout type d’environnement leur convient, ainsi, vous les retrouvez dans des environnements humides ou secs.
De nos jours, nous ne reconnaissons plus la maturité sexuelle des serpents au niveau de l’âge. Elle se fait de plus en plus au niveau de la taille et de son poids. Les Trimeresurus dont le Trimeresurus insularis ne sont pas des exceptions.
Toutefois, nous n’avons pas forcément l’information concernant chaque Trimeresurus, ce qui est malheureusement le cas du Trimeresurus insularis.
Ainsi, pour avoir une idée, nous allons partir du Trimeresurus albolabris. Qui est le Trimeresurus le plus proche du Trimeresurus insularis.
Le Trimersurus albolabris aurait une taille maximum de 110 cm. Or que le Trimeresurus insularis aurai une taille de 85 cm maximum. À cela la maturité sexuelle du Trimeresurus albolabris femelle serait de 46 cm sans la queue. Et elle chercherait à s’accoupler à une taille de 52 cm environ.
Donc, avec les informations que nous avons maintenant, nous pouvons estimer la taille de maturité et d’accouplement du Trimeresurus insularis. Auquel nous obtenons la taille de 36 cm pour la maturité et la taille de 40 cm pour l’accouplement. Ce qui concerne les femelles. Bien sûr, cela est théorique et si cela ne marche pas, vous aurez au final des slugs. Les slugs étants des œufs non fécondés.
Comme la majorité des Trimeresurus, le Trimeresurus insularis est ovovivipare. L’ovoviviparité indique que toute la gestion est interne, il n’y aura pas d’œufs féconds pondus par la femelle. La femelle fera une mise-bas tout comme les mammifères avec une différence. La différence réside dans le fait qu’un cordon ne relie pas les œufs.
Il incube certes à l’intérieur de la femelle, sauf qu’ils sont indépendants. Quand la femelle fera sa mise-bas, il y aura ainsi des serpenteaux bien vivants et possiblement des œufs non-féconds.
La période de reproduction est à la fin de l’automne et au début de l’hiver. Ce qui correspond à la saison sèche dans leur aire de répartition ou courant du mois de novembre.
Note : à cette période, vous pourrez déplacer le mâle dans le terrarium des femelles. Ne faites pas l’inverse, les risques de complication étant plus grande.
La femelle gravide fait une gestation d’environ 6 mois, auxquels elle fera sa mise-bas. Les jeunes sorties seront plus ou moins sur la défensive et se cachant.
Ils sont aussi dès le départ autonome et venimeux. Leur venin est moins dangereux, sauf qu’ils ne sont pas capables de gérer encore l’injection de leur dose de venin. Ce qui les rend pas moins dangereux.
Note : malgré les risques, il faudra transférer chaque jeune dans un nouvel espace de vie. Dans l’idéal un par espace de vie. Comptez par porté, entre 5 nouveau-nés et 15 nouveau-nés en moyenne et jusqu’à 25 nouveau-nés.
Le Trimeresurus insularis est comme tous les vépéridiés un serpent qui est venimeux et donc il n’est pas sans risques. Que ce soit pour vous ou pour votre entourage.
Son venin est principalement hémotoxique et contient aussi des cytotoxines. Les hémotoxines empêchent la circulation de l’oxygène dans le sang ce qui provoque des hémorragies. Quant aux cytoxines, elles vont détruire les cellules. Ce qui aura pour cause de créer des nécroses plus ou moins sévère.
Selon l’excellent site de Clinical Toxinology Resources, le venin du Trimeresurus insularis à une valeur de 3,5 sur 6. Ce qui est identique au Trimeresurus albolabris. Il est donc plus virulent que celui du Trimeresurus trigonocephalus qui a du 2,5 sur 6. Et encore plus virulent que les Trimeresurus purpureomaculatus, Trimeresurus mcgregori ou Trimeresurus schultzei qui ont du 2 sur 6.
Nous pouvons aussi comparer à d’autres genres. Ce qui démontra que les vipéridés ne sont pas forcément moins vérulents que les élapidés. Comme par exemple le Laticauda colubrina, Serpent tricot rayé, qui a un venin estimé à 3 sur 6.
Ou encore un Dendroaspis angusticeps, Mamba vert de l’Est qui a un venin aussi de 3,5 sur 6. Bien entendu, il a un part de vérité. C’est bien chez les élapidés qu’il y a les serpents les plus venimeux. Tels que le Dendroaspis polylepis, l’Ophiophagus hannah et les Oxyuranus. De même, les Naja sont pour la plupart plus venimeux, ayant une note de 4 sur 6.
Il s’agit d’un autre point important à prendre en compte, d’ailleurs, nous dirons qu’il est même plus important. Parce que même si le venin est moins puissant que celui d’un autre. Le principal problème est si vous vous faites mordre. À partir du moment où vous ne vous faites pas mordre, la dangerosité du venin n’est pas importante.
Concernant le Trimeresurus insularis, son agressivité est similaire à la majorité des Trimeresurus. C’est-à-dire qu’il n’est pas trop sur la défensive. Et qu’ils sont de bons candidats pour débuter avec les serpents venimeux.
Selon Gernot Vogel dans son livre, il indique sur une échelle de 1 sur 3, qu’il est au niveau 1. Or que d’autres comme le Trimeresurus mcgregori ou le Trimeresurus purpureomaculatus sont au niveau 3. Il indique aussi que ce serpent n’est pas sous réservation d’éleveur ayant une longue expérience.
Si le livre de Gernot Vogel vous intéresse, il s’agit de : Venomous Snakes of Asia.
Il est intéressant et tout aussi important de se renseigner sur les éventuels sérums disponibles sur le marché.
Nous revenons sur le site de Clinical Toxinology Resources pour voir ce qu’il en est. Il indique qu’il n’y a malheureusement pas d’anti-venin concernant le Trimeresurus insularis. Ce qui n’est pas le cas du Trimeresurus albolabris et du Trimeresurus purpureomaculatus.
Toutefois, si vous êtes en France, je vous invite à vous rapprocher de la BSA. Qui est la Banque des Sérums Antivenimeux de France.
Avec toutes ces comparaisons, la question reste : que risque-t-il de vous arriver en cas de morsure ?
Le risque du mort à ce niveau est généralement relativement rare. Pour une personne en bonne santé, qui n’est pas trop jeune ni trop vieille et qui n’a pas d’allergies. En revanche, il peut y avoir un risque de perdre un doigt ou un autre membre, voir un rein. Auquel, il est vraiment important de limiter les risques. Et de ne pas jouer avec le feu, comme nous pouvons le voir sur Internet.
Utiliser le matériel adéquat est vraiment important.
Les crochets pour manipuler les serpents quand c’est nécessaire. Les pinces de nourrissage pour nourrir celui-ci. Les pinces de prise pour récupérer les mues. Les tubes de blocage pour les soins et les sexages. Les bâtons liés à une pelle pour ramasser les d’éjections. Les boucliers pour se prévenir d’éventuels plongeons. Enfin les bacs avec des clipses pour le placer le temps du nettoyage.
Enfin penser aussi à avoir sous la main le sérum approprié, si possible, vous ne savez jamais. Et les gants de sécurité peuvent aussi être grandement utiles selon les cas.
Comme tous les animaux il y a des statuts, des protections et des réserves pour les protégés.
Dans le cas des Trimeresurus insularis, le statut donner par l’UICN est la Préoccupation mineure. Elle date du 13 août 2 019 au moment où j’ai créé cet article. Ainsi, il y a très peu de risque de disparition de cette espèce dans la nature dans le moment présent.
Du côté de la CITES qui régule les transactions commerciales des animaux, l’inscription n’a pas encore eu lieu. Comme tous les Trimeresurus d’ailleurs. Ce qui est le cas aussi de la Convention de Berne, qui est l’équivalent européen.
Ainsi, vous pouvez très bien les importer du pays d’origine chez vous, pour peu que les deux pays l’autorisent. Auquel il ne faudra pas qu’il se trouve dans une zone ou dans une réserve protégée.
L’UICN signifie : Union internationale pour la conservation de la nature.
La CITES signifie : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.
Dans la majorité des pays, il vous faut un permis pour avoir des Trimeresurus insularis. En effet ces serpents étants venimeux, il y a des risques comme vous l’avez vu plus haut.
Il vous faut au minimum un Certificat de capacité non professionnel, dit CDC. Avec une Autorisation d’ouverture d’établissement, dit AOE. Pour cela, il vous faut demander à votre département la trame à suivre et effectuer 70 heures minimum de formations. Dans ces 70 heures, il y a 20 heures de théorie et 50 heures de pratique.
Il vous faut un permis d’environnement de classe 2, voir http://www.permisenvironnement.be.
Il faut aussi un permis, auquel il faut que vous vous renseignez auprès des services vétérinaires fédéral et des cantonaux. De plus, il faut souvent que les terrariums face au minimum, en longueur la taille du serpent. La moitié pour la largeur et les ⅔ pour la hauteur.
Enfin, la CITES ne répertoriant pas les Trimeresurus, le marquage n’est pas nécessaire. Si demain les choses changent, il faudra faire marquer, vos Trimeresurus insularis, du moins dans l’Union européenne. Et en plus de cela en France vous devez aussi les inscrire à ce moment-là à l’I-fap. Société privée où l’acronyme signifie : Identification de la faune sauvage protégée.
En 2 005, Dick Visser acheta ses premiers spécimens de Trimeresurus insularis. Il y en avait quatre en tout, non sexé et de forme jaune. C’était à Hamm, une ville Allemande. Une fois acquis, il les sexa un à un et plusieurs fois. Il indique que les faire sonder une fois n’est pas suffisant pour être sûr à 100 %. Et au final, il révèle qu’il y a avait deux mâles et deux femelles.
Il les a logées dans des terrariums pour crotale asiatique standard, qu’il fait lui-même. Chaque Trimeresurus ayant son propre terrarium. Il attendit après quelques semaines avant de commencer à proposer de la nourriture.
Il déclare ensuite que l’une des femelles avait un problème sur la mâchoire inférieure, il y avait une enflure. Auquel il tenta de la soigner à l’aide de peroxyde d’hydrogène, d’oxytétracycline, d’injections de vitamines et de Neguvon®.
Note : le peroxyde d’hydrogène est un antiseptique, l’eau oxygénée lui est semblable, en moins épais. L’oxytétracycline est un antibiotique et le produit Neguvon® est un antiparasitaire.
Toutes ses tentatives furent malheureusement vaines. En dépit, du fait qu’elle eût mangé une fois, il la retrouvait morte juste deux semaines après son achat. Elle s’était couchée sur le sol du terrarium avec la tête dans la section aquatique.
L’un des mâles refusait simplement d’accepter toute nourriture. Il lui a offert pendant quatre mois et il est mort après cette période de quatre mois de jeûnes.
Le second mâle était robuste et il fallait quand même le persuader avec beaucoup d’effort pour le faire manger. Il ne mangeait pas volontairement et seulement quand il le « giflait autour de la tête ». À partir d’une souris sub-adulte décongelée, le crotale commençait parfois « accidentellement » à manger. Ce dans quoi il avait enfoncé ses crochets.
Néanmoins, ce serpent était actif, en bonne forme et très alerte. La seconde femelle était très facile, elle acceptait les proies vivantes, comme les proies décongelées données à la pince.
Cependant, les circonstances lui ont contraint de se séparer des deux serpents restant après huit mois de maintenance. Auquel Dick Visser ne peut pas en dire plus à propos de son expérience avec cette espèce de Trimeresurus.
Il explique ensuite que beaucoup de passionnés confondraient les Trimeresurus insularis qu’il avait, s’il était vert, plutôt que jaune. Pensant qu’il s’agirait de Trimeresurus albolabris. En effet certain Trimeresurus insularis ont le même vert feuille que celui des Trimeresurus albolabris. Seule l’aire de répartition et un examen morphologique approfondi permettent de les identifier correctement.
L’épithète spécifique insularis (insulaire) indique que l’espèce ne se trouve pas sur le continent asiatique. Il se trouve à la place sur les parties orientales de l’île de Java en Indonésie. Et plus loin à l’est sur les îles suivante, jusqu’au point le plus à l’est de Timor. Avec apparemment des exceptions pour les îles de Madura, de Moyo, de Sarau et de Roti. Sur place, il partage un habitat naturel avec le Trimeresurus albolabris.
La forme jaune du Trimeresurus insularis vient typiquement de l’île de Wetar.
Pour distinguer le Trimeresurus albolabris du Trimeresurus insularis, il faut que vous évaluiez le contraste de couleurs. Entre la mâchoire du bas et les parties du dessus de la tête. Laquelle est très distincte sur le Trimeresurus albolabris et qui est pratiquement non-existant sur le Trimeresurus insularis de couleur jaune.
Les écailles temporelles sont à peine carénées chez le Trimeresurus albolabris. Tandis que chez le Trimeresurus insularis elles le sont tout autant. Et le nombre d’écailles ventrales du Trimeresurus albolabris sont de 148 écailles à 173 écailles. Contre 156 écailles à 167 écailles pour le Trimeresurus insularis. Laquelle aide, s’il y a la particularité d’avoir une valeur plus petite ou plus grande.
Les deux spécimens ont en commun qu’il y a une fusion entre la première écaille supralabiale et l’écaille nasale.
Note : de nos jours, il y a aussi la confusion avec la morph albinos du Trimeresurus albolabris. Qui est aussi jaune ! Seul le Trimeresurus insularis de forme bleu peut-être reconnu par sa couleur. Dans les autres cas, vous pouvez suivre les indications de Dick Visser.
Le Trimeresurus fasciatus vient de l’île de Tanah Jampea. Et il est très étroitement lié au Trimeresurus insularis génétiquement. Selon David 2003, Giannasi 2004 et Malhotra 2004. Heureusement, pour les passionnées de terrariophilie, ces deux espèces sont clairement différentes par leurs motifs de couleur.
Les spécimens de Trimeresurus insularis ne ressemblent pas seulement à ceux des Trimeresurus albolabris. Ils requirent aussi exactement les mêmes soins.
Un élément d’information pourrait être utile ici : les conditions de climat sur l’île de Wetar. Situé juste à l’ouest de la soi-disant Ligne Wallace. Laquelle sépare l’Australie du royaume de la faune asiatique. Cette île abrite, des forêts feuillues et un mélange de végétations australiennes et de végétations asiatiques. Contrairement à la plupart des îles tropicales.
Le climat est tropical avec une période de mousson qui vient à la fin de décembre jusqu’à début mars. Qui voient des quantités considérables de pluie. La période la plus chaude et au même moment que la période la plus sèche. Elle débute en octobre et se termine en décembre avec des jours de températures quelques fois dépassant les 30 °C.
Les valeurs peuvent diminuer en dessous de 20 °C durant la période de mousson plus fraîche. Bien que cela n’arrive pas fréquemment et naturellement, seulement pendant la nuit.
Prenez ces facteurs en compte. Et considérez que le reste de leurs besoins d’élevages sont les mêmes que le Trimeresurus albolabris. À partir de là, vous pouvez considérer que l’élevage des Trimeresurus insularis est simple et non difficile.
… sur la couleur du Trimeresurus insularis sur l’île de Wetar.
Parce qu’il y a beaucoup d’arbres et d’arbustes, qui vont perdre leurs feuilles. Et qu’il y a une période sèche relativement longue chaque année. Le jaune et le brun sont des couleurs relativement communes sur l’île. Cela s’applique particulièrement sur le sol de la forêt et aussi sur les ramifications des hautes végétations.
Cela pourrait être la raison de pourquoi un camouflage jaune d’un crotale est mieux ici, qu’un qui serait vert ?
Est-ce que la période où les mâles recherchent des femelles pour s’accoupler. Coïncide-t-elle avec le moment où les feuilles sont sur le point de tomber ? Et donc, que les mâles bénéficie de leur belle coloration jaune, dans leur période la plus active.
Ces écrits viennent de son livre Asian Pitvipers.
Selon lui, il faut un terrarium XL. Cela correspond à 0,75 x 0,5 x 1,0 x longueur du corps du Trimeresurus. C’est pour un à deux spécimens, où il faut rajouter 20 % pour chaque spécimen supplémentaire. Il n’y a pas besoin de faire de l’hivernation pour les faire reproduire. Ils sont ovovivipares et arboricoles. Ils sont ubiquistes, ce qui signifie qu’ils aiment tout type de biotope.
En outre, ils sont plutôt nocturnes et crépusculaires. Et leur agressivité sur une échelle de 3 et de 1, soit le minimum. Enfin, ils sont carnivores avec une attitude opportuniste, ainsi, vous pouvez donner un peu de tout. Des oiseaux, des lézards, des amphibiens et bien sûr des rongeurs.
Le site suisse Obectif Reptiles, peu vous donnez quelques éléments supplémentaires et des confirmations.
Vous retrouvez par exemple le nom français Crotale insulaire bleu, ça, c’est bien nous sommes de même avis :-).
L’indication comme quoi il est venimeux et qu’il faut un permis en Suisse.
Selon eux, la taille est de 60 centimètres à 80 centimètres pour ce Trimeresurus.
Il n’y a pas de CITES comme je l’ai dit plus haut.
Ensuite, il indique leur prix de vente, dont j’en parlerai juste plus bas, laissez moi juste finir ces informations.
Pour la description, il rajoute que le Trimeresurus insularis est arboricole et crépusculaire.
La composition de son régime est de rongeurs, d’oiseaux et de reptiles.
Comme quoi il vient de l’île de Komodo et qu’il aime les forêts.
Selon eux, il a un tempérament qui est craintif et donc qu’il peut se défendre.
Puis ça nous révèle qu’il vit entre 15 ans et 20 ans en moyenne.
Concernant la reproduction, il est ovovivipare et pond entre 5 œufs et 15 œufs.
Enfin, pour la maintenance, il conseille une température de 26 °C à 29 °C pendant le jour. Et pour la nuit, il indique une température de 22 °C à 24 °C. Pour terminer, l’hygrométrie qu’ils conseillent est de 60 % à 70 %. Et les exigences minimales pour le terrarium, selon l’OPAn sont de 1 mètre sur 0,5 mètre sur 0,7 mètre.
L’OPAn est l’acronyme de : Ordonnance sur la protection des animaux.
Il se peut que comme bon nombre de personnes que vous recherchez un prix pour cette espèce. Maintenant, le prix n’est qu’un nombre indiqué ou affiché par une entité. Il n’est pas forcément le prix que vous devez donner ou qu’il vaut selon la demande et l’offre. Il est à vous à la base de savoir combien vous êtes prêt à donner pour.
De la même façon, que c’est à vous de savoir quelle forme vous voulez. Selon la couleur : bleu, jaune, vert, il n’y aura pas la même demande.
En revanche, qu’importe la forme, le nombre de jeunes sera toujours entre 5 œufs et 15 œufs en moyenne. Avec une reproduction assez facile.
L’âge de celui-ci joue aussi sur le prix, les juvéniles sont en général à moindre coût que les adultes.
Maintenant, vous avez quand même sûrement le ressentie d’avoir besoin d’une base. Si nous revenons sur Objectif Reptiles, le prix qu’il demande pour un Trimeresurus insularis bleu est de 800. Nous supposons que c’est des francs suisses, ce qui fait environ 765 euros.
Est-il un particulier ou un professionnel ? C’est à voir. Et de quand ça date, cette annonce ?
Les Trimeresurus insularis bleu sont les plus demandés. Et ce sont aussi ceux que nous voyons le plus de nos jours. Est-ce que Dick Visser à l’époque avait payé quelque chose comme 3 000 € pour les quatre Trimeresurus insularis jaune ?
Afin de compléter votre connaissance sur les prix, vous pouvez aller sur les bourses et les expositions. Notamment étrangère si vous êtes en France, les plus connue sont Hamm et Hamburg, tous deux en Allemagne.
Et vous pouvez aussi aller regarder sur des places de marché en ligne.
Il y a la place de marché Enimalia, qui est assez généraliste sur les animaux. Au moment où j’ai créé cet article, je vous trouvais 0 annonce ! Et là vous pensez peut-être que c’est du coup rare d’en trouver ?
Toutefois en regardant sur un autre marché, qui porte le nom de Terraristik. Qui concernant ainsi les animaux de terrarium uniquement. Je vous ai trouvé 11 annonces de vente. Sur ces 11 annonces, il y en avait dix annonces pour les bleus. Une seule annonce pour les jaunes et zéro pour les verts.
Sur toutes ces annonces, annonce seulement trois vendeurs ont pris la peine de mettre les prix. Le premier vendait une femelle bleue de 2021 pour 480 €. Le second vendait des bébés bleus pour 530 € pièce, 900 €, les deux et 2 400 € les huit. Vous remarquerez que les photos ne sont pas contractuelles, soit il s’agit de vert pomme.
Enfin la troisième annonce concerne des Trimeresurus insularis jaune, la paire étant proposée à 600 €.
Avec cela, vous devriez déjà avoir une meilleure idée de combien vous êtes prêt à débourser pour.
Si la réponse est oui, alors vous pouvez vous inscrire gratuitement. Avec simplement votre plus belle adresse e-mail à l’adresse suivante :
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Dès votre inscription, il vous ait offert immédiatement des cadeaux. Parce que vous le méritez ;-).
John Edward Gray a décrit le Trimeresurus albolabris en 1 842. Un zoologiste britannique né à Walsall le 12 février 1 800 et mort le 7 mars 1 875.
Ce crotale asiatique a eu le droit comme la majorité des espèces à plusieurs taxons. Quelques nominations sont Cryptelytrops albolabris ou comme Trimeresurus (Cryptelytrops) albolabris. Dans cet article, nous allons utiliser le terme Trimeresurus albolabris qui est le nom le plus utilisé.
En ce qui concerne le nom français, le plus commun, il s’agit de : Crotale des bambous. L’utilisation de Crotale à lèvres blanches se fait aussi. Et ce même que ce Trimeresurus n’a pas forcément toujours les lèvres blanches !
Les noms « fer de lance » ou « vipère » remplacent des fois le nom « crotale ». Ce dernier, « vipère », étant incorrecte, parce que celui-ci possède bien des fossettes thermosensibles. Ce qui est d’ailleur le cas de tous les Trimeresurus.
Comme tout vipéridé, le Trimeresurus albolabris à une tête qui est triangulaire contrairement à d’autres espèces de serpents.
Il possède des yeux ayant des pupilles verticales, elliptiques, ressemblant un peu aux yeux des chats. D’un jaune doré pour la majorité, parfois rouge sont ses iris. Ceux qui peux aider à sa reconnaissance, certains Trimeresurus ayant des yeux d’une autre couleur…
La ligne faciale qui commence sous l’œil est de couleur blanche ou verte selon les cas. Vous connaîtrez la raison, juste un peu plus bas, laissez-moi juste le temps de finir cette description.
La lèvre supérieure du Trimeresurus albolabris est en général jaune voir jaune-blanc et des fois, elle est verte. Concernant la lèvre inférieure, elle est de couleur jaune parfois vert, il en va de même pour le menton.
Le dos et les flancs du corps sont de couleurs vert clair. Et le ventre est de couleur jaune-verdâtre, jaune clair voir blanc. Une ligne du corps peut-être apparent de couleur blanche séparant les flancs du ventre. Il s’agit d’un serpent ayant une taille maximum de 110 cm selon Dick Vesser. Son corps est plutôt svelte et fin.
La queue change de couleur pour un mélange de rouges briques et de marrons. Elle est préhensile ce qui lui permet de se maintenir sur la branche.
Les femelles sont ovovivipares ce qui signifie que l’incubation des œufs se fait en elle sans cordon d’alimentation.
Les mâles ont un hémipénis de type long papillose qui aide à la reconnaissance de l’espèce.
Le Trimerssurus albolabris peut se reconnaître par trois dimorphismes sexuels.
Le premier que nous avons déjà vu plus haut est la ligne faciale qui commence juste en dessous de l’œil. De couleur blanche pour les mâles et verte pour les femelles.
Le second dimorphisme sexuel est la ligne blanche séparant les flancs du ventre. Là aussi elle est blanche et complète celle qui commence sous l’œil du Trimeresurus. De même cette ligne blanche indique qu’il s’agit d’un mâle.
Enfin, le dernier dimorphisme sexuel est la taille et le poids de ces Trimeresurus albolabris. Les femelles ont une taille moyenne de 70 cm à 95 cm. Or que les mâles ont une taille de 40 cm à 70 cm. Concernant le poids moyen, il est de : 250 g à 350 g pour les femelles. Et de 60 g à 90 g pour les mâles. Ce qui laisse les mâles bien plus svelte que les femelles qui seront plutôt corpulentes.
Astuce : pour connaître la taille de votre serpent venimeux, vous pouvez le mesurer à partir de la mue. Celle qu’il vient de faire. Ce qui vous diminu un maximum le risque de vous faire mordre.
Le Trimeresurus albolabris utilise une vaste répartition géographique. Commençant par le Bangladesh, puis la Birmanie, le Cambodge et de la Chine. Les provinces de Chine concernné sont : Fujian, Guangdong, Hainan, Hong Kong, Jiangxi, Guangxi, Guizhou et Yunnan.
Puis il est aussi présent en Indonésie, dans les régions de Bangka, de Java, de Madura et de Sumatra. Enfin, il est aussi présent à Laos, à Macao, en Malaisie, au Myanmar, au Népal, en Thaïlande et au Viêtnam.
Sa présence est incertaine en Inde dans les Îles Andaman-et-Nicobar.
Le Trimeresurus albolabris est un crotale qui s’adapte partout avec une aire de répartition relativement grande s’adaptant à différents climats.
Vous pourrez le retrouver dans la jungle, dans l’herbe et dans les mangroves des côtes. Dans les forêts tropicales denses ou ouvertes, dans les tranchées et les fossés et entre les roseaux, les cannes. Et bien entendu dans les bosquets de bambous comme indiquer par un de ses noms français.
En outre, vous le retrouverez aussi dans les zones urbaines. Comme dans les jardins publics et privés, dans un arbre au milieu d’une place publique et dans les parcs.
Il se retrouve aussi dans les zones rurales dans les hangars et les granges des fermes et dans les plantations. Même dans les maisons et les cabanes.
Enfin, celui-ci se retrouvera aussi au niveau des rizières, des ruisseaux et des canaux.
Selon l’UICN, la limite d’élévation du Trimeresurus albolbris est de 1 200 mètres au-dessus de la mer. L’UICN est une organisation mondiale non-gouvernementale de la conservation de la nature.
L’épithète du Trimeresurus albolabris, « albolabris » provient du latin, composé de deux mots. Le premier « albus » qui signifie en français « blanc » et le second « labrum » qui veux dire lèvre. Ainsi, vous obtenez le nom « lèvre blanche », d’où le nom en français « Crotale à lèvres blanches ».
Vous aurez pu croire que cela veut dire « arboricole », ce qui y ressemble, de plus que ce serpent est arboricole. Cependant, comme vous venez de le voir, ce n’est pas le cas.
Comme d’autres serpents arboricoles et venimeux celui-ci attaquera la proie la gardera dans sa gueule sans bouger. Jusqu’à que la proie devienne immobile. Une fois quelle est immobile et donc morte, celui-ci commencera à mâcher sa proie toute entière.
En général comme tout serpents, le Trimeresurus albolabris commencera par avaler la tête de la proie. Dans l’autre cas, il avalera la proie en sens inverse. De l’arrière train à la tête en étant contraint de donner plus d’énergie pour l’avaler.
Selon certains soigneurs, cela viendrait du sens des poils. D’autres comme Dick Visser ne sont pas d’accord avec ça. Expliquant que quand le serpent produit sa salive les poils se retourneront dans le sens inverse. Et donc que cela n’explique pas le temps supplémentaire pour avaler la proie.
En outre Dick Visser, indique qu’il a pu observer le nourrissage d’une souris à l’envers. Que le serpent avait régurgité, les poils était bien à l’envers du à la salive.
De nos jours, il n’y a aucune sous-espèce de Trimeresurus albolabris reconnu. Il y avait jadis deux sous-espèces : Trimeresurus albolabris insularis et Trimeresurus albolabris septentrionalis. Elles sont devenues des espèces à part entière depuis 2 001 par Giannasi et al.. Selon les auteurs d’aujourd’hui, le classement de ses espèces va dans le genre Trimeresurus ou dans le genre Cryptelytrops.
Par morph vous comprendrez un défaut génétique qui change la couleur de l’espèce. Ce terme à plusieurs synonymes comme mutation, variété, phase, etc.
Chez le Trimeresurus albolabris il y a une mutation qui est l’albinos, qui est récessive. La récessivité signifie que les deux parents doivent porter le gène pour que des juvéniles puissent sortir dans cette morph.
Les yeux étant affectés par ce défaut génétique, la consigne est de ne pas accoupler deux Trimeresurus albolabris albinos ensemble. Et ceux même si cela donne 100 % d’albinos, parce que les jeunes pourraient se retrouver aveugle.
La meilleure solution que vous pouvez faire est d’assembler un Trimeresurus albolabris albinos avec un Trimeresurus albolabris het albinos.
Cette combinaison permettra d’avoir 50 % d’albinos et 50 % de standard (vert) het albinos.
Dans le jargon des serpents « het » signifie porteur du gêne.
L’apparence du Trimeresurus albolabris albinos est plutôt de couleur jaune. À laquelle nous pourrions nous demander pourquoi ne pas l’avoir appelé « lutino ». Comme c’est le cas de beaucoup d’animaux vert qui devienne jaune par ce défaut. Scientifiquement, nous parlons d’« amélanisme » ou « tyrosinase » dit « T- ».
Les lèvres supérieures et inférieures sont de couleur jaune, tout comme le dos. Le ventre est de couleur jaune clair tout comme le menton. La ligne faciale chez les mâles reste de couleur blanche, ainsi que la ligne du corps. Chez les femelles, la ligne faciale est jaune. La queue reste de couleur rouge-marron est les yeux deviennent de couleur orangée plutôt que de couleur jaune.
Il s’agit d’un serpent principalement arboricole et un peu terrestre, de couleur verte, qui se fond parfaitement dans le décor. Sa queue étant préhensile. Elle lui permet de se déplacer aisément dans les arbres. Lorsque il se met à chasser à l’heure du crépuscule ou de la nuit. Lorsqu’il a faim, il va suspendre en posture de « S » sous la branche la queue le retenant.
Lorsqu’une proie passe à sa portée, il frappera celle-ci. Et va la retenir dans sa gueule jusqu’à que celle-ci ne bouge plus. Une fois qu’elle ne bouge plus il va commencer à l’avaler.
Les proies sont en général des geckos et d’autres lézards. D’autres animaux complètent son menu comme les amphibiens notamment des rainettes. Les petits oiseaux, les chauves-souris et les micro-mammifères tels que les petits rongeurs sont aussi de la partie.
La maturité sexuelle dépendra de sa taille. Elle est d’environ 46 cm pour les femelles et de 41 cm pour les mâles. La femelle commencera à chercher à se reproduire lorsqu’elle aura une taille d’environ 52 cm.
Les accouplements se font pendant la saison sèche qui a lieu en novembre. La gestation durera environ 6 mois. Auquel la femelle mettre bas d’une portée d’environ 6 à 15 serpenteaux et jusqu’à 25. Ici, il s’agit d’une espèce ovovivipare qui pourrait donc sortir des « slugs », œufs non fécondés, infertiles.
Les nouveau-nés déchireront leur annexe embryonnaire une fois expulsée de la mère. Et seront immédiatement autonomes, cherchant des petits lézards et des insectes comme source de nourriture. Ils resteront généralement au sol caché sous le couvert végétal.
Quelle est l’agressivité du Trimeresurus albolabris ? Y a-t-il un sérum en cas de morsures ? Ce sont sûrement des questions que vous vous posez.
Le Trimeresurus albolabris est le Trimeresurus généralement part lequel la majorité des éleveurs commences. Parce que justement, il s’agit d’un Trimeresurus qui n’est pas sur la défensive en général. En revanche, il est très agile.
Dans le livre de Gernot Vogel, le classement de son comportement est au niveau 1 sur une échelle de 3. Ce qui signifie qu’il fait partie des moins agressifs. Il est aussi conseiller pour débuter par Yannick Berthouh.
Le livre de Gernot Vogel cité est : Venomous Snakes of Asia.
Concernant les sérums parce que oui, en effet, les Trimeresurus sont des serpents venimeux. Le site de Clinical Toxinology resources indique qu’ils existent 5 sérums. Ils proviennent d’Inde, de Taiwan et de Thaïlande. Concernant les disponibilités en France, il faut voir avec la BSA (Banque des Sérums Antivenimeux).
Le taux de mortalité par morsure d’un Trimeresurus albolabris non traité, serai de 1 % à 10 %. Cette information vient aussi de Clinical Toxinology resources.
Le venin du Trimeresurus albolabris est principalement cytotoxique. Ce qui crée notamment des nécroses et des œdèmes. En outre, il contient des hémotoxines qui agissent sur le sang. Et des cardiotoxines agissent sur le cœur.
La position des deux crochets à venin des Trimeresurus est à l’avant de la gueule. Ils sont flexibles. Nous les appelons solénoglyphes.
Le Trimeresurus albolabris n’a pas de restriction au niveau des échanges commerciaux (CITES). Ainsi, vous pourrez les importer qu’importe d’où ils viennent. À partir du moment que les deux pays l’autorisent. Il n’y aura donc pas non plus besoin de les identifier ou de les inscrire à l’I-fap. Si vous êtes français.
L’acronyme CITES signifie : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. Et l’acronyme I-fap signifie : Identification de la faune sauvage protégée.
Concernant l’UICN, il considère que le statut du Trimeresurus albolabris est de Préoccupation mineure, depuis 2 012. Ainsi importer celui-ci de la nature ne risque pas aujourd’hui, en 2 022, de créer son extinction.
Maintenant, celui-ci étant très bien reproduit en captivité. Il vaut mieux par simplicité se les procurer comme tel. Parce que vous éviterez ainsi tous les problèmes de santé et de maladies. Outre la difficulté à les nourrir, s’ils viennent de la nature.
Enfin, cela crée aussi une perte dans la nature. Voir une double perte si vous ne comptez pas le faire reproduire.
Ce serpent peut-être maintenu en captivité de différentes manières. Dick Visser explique dans son livre, qu’il a maintenu son tout premier Trimeresurus albolabris dans un terrarium en verre. Avec un grand conteneur d’eau et une couche épaisse de feuilles de Ficus benjamina.
Le livre cité de Dick Visser est : Asian Pitvipers.
Il indique que le serpent mangé avec facilité. Quand il lui lâchait une souris subadulte, en 10 minutes le Trimeresurus l’attrapait et la consommer avec appétit.
Dick Visser révèle qu’il a toujours gardé en captivité chaque Trimeresurus albolabris seul. Parce qu’il avait entendu que cette espèce pouvait être cannibale (comp. Sundström Internet and Gumprecht 2006), ceux qu’il lui a toujours convenu.
Il explique que les Trimeresurus arboricoles, dont le Trimeresurus albolabris ont une caractéristique spéciale. À rapport d’autres serpents venimeux qui se passe pendant la nuit.
La nuit, ils se suspendent sur la branche avec la tête pointant vers le bas en posture de S. Ils sont en fait en quête de proie. Ainsi, quand il passait devant le terrarium, ceux-ci agissaient. Comme si une guêpe les avait piqués. S’effleurant intensément sa langue et plongeant même quelques fois sa tête contre la vitre.
Pendant des heures la garde de cette posture peut-être faite, la queue enroulée sur la branche. Ce qu’ils font rarement pendant la journée.
Ici, vous pourrez comprendre qu’il faut une certaine profondeur dans le terrarium. Les branches ne doivent pas être trop près de la vitre. Afin d’éviter qu’il se cogne sur la vitre, si vous devez passer pendant la nuit.
Les Trimeresurus albolabris étant nocturne, le nourrissage devrai ainsi se faire de préférence pendant la nuit, voir au crépuscule. Bien que certains individus attrapent et mangent leurs proies facilement pendant la journée.
Cela est aussi applicable aux juvéniles. Dick Visser indique que concernant les très jeunes Trimeresurus albolabris, ils peuvent se mettre dans cette posture en S. Pour signaler la préparation à la chasse et ceux en pleine journée de temps en temps.
Dick Visser indique aussi qu’il préfère nourrir les serpents en croissance passivement. Autrement dit avec du mort et qu’à l’âge adulte, il laissera des proies vivantes sur le sol du terrarium. Pour laisser le serpent les attraper de lui-même. Il indique qu’il nourrit seulement les très jeunes serpents à la pince. Parce que les très petites proies ont tendance à se noyer dans la zone aquatique.
Les proies qu’il donne à ses Trimeresurus ne sont pas uniquement des souris. Il donne aussi des petits oiseaux, des grenouilles, des lézards, et même d’autres serpents. S’ils sont cannibales. Et concernant les jeunes, ils donnent aussi des insectes.
Certains soigneurs indiquent que les Trimeresurus albolabris sont tellement simple à garder en captivité. Que vous pourrez les maintenir dans une boîte à chaussure. Ce que Dick Visser rétorque, en disant que oui, c’est possible. Et qu’il est préférable de les maintenir dans des conditions chaudes et humides des régions tropicales dans un terrarium.
Pour ceux qui sont des températures, il dit que les Trimeresurus albolabris sont dans des températures confortables. Lorsque qu’elles sont entre 30 °C et 18 °C. Selon son graphique, il maintient ses Trimeresurus albolabris entre 20 °C et 28 °C pendant l’été. Et entre 14 °C et 21 °C pendant l’hiver.
Il indique que vous êtes dans la bonne zone de températures. Si vous suivez les mêmes conditions que l’éleveur, d’où viennent vos Trimeresurus albolabris. Pour les spécimens venant de la nature, il dit qu’il se réfère au climat de la région.
Note : de nos jours, il n’est plus nécessaire pour cette espèce de les importer de la nature. Il y en a assez en captivité.
Enfin, il dit que ces serpents sont très robustes pour des serpents venant des régions tropicales. Il explique qu’une fois en plein hiver son système de chauffage à planter. Et que dans sa serre où il y avait les terrariums des Trimeresurus albolabris. Les températures sont descendu à 5 °C.
Le résultat était que les serpents étaient restés allongés et perchés sur leurs branches. Et rester immobiles et ceux même en les touchants avec le crochet à serpent. Une fois la température remontée à 15 °C, les Trimeresurus albolabris sont redevenu actif et répondaient de nouveau au toucher.
Les Trimeresurus albolabris peuvent aussi tenir à des températures extrêmement chaudes. À partir du moment où ils ont un plan d’eau. Qui reste en dessous de 30 °C où ils pourront se retirer le temps de jours meilleurs.
Les températures de jour et de la nuit devraient émuler le cycle journalier du pays d’origine. Ainsi si pendant l’été les températures sont plus chaude à l’extérieur. À la température du pays d’origine, peut-être, baissaient les températures de jour et de la nuit du terrarium. Cela s’applique aussi en sens inverse pendant l’hiver.
Tout comme pour les températures de saisons, l’adaptation du taux d’humidité sera essentielle. D’une part selon Dick Visser, il faudra prendre en compte leurs localités. S’ils viennent d’une région sèche ou d’une région humide. Si vous ne savez pas d’où ils viennent, la prise en compte des valeurs moyennes aidera à leur maintien.
Il est commun de savoir que l’humidité est plus haute pendant la nuit que pendant le jour. Cela n’inclut pas les douches de pluies pendant la journée. Plus particulièrement dans les régions tropicales.
Dick Visser indique que les valeurs d’humidité fluctuent. Approximativement entre 50 % pendant les heures les plus chaudes de la journée (de 14 h à 16 h). Et à 100 % d’humidité très tôt le matin (entre 4 h et 6 h).
Selon lui, la clé pour atteindre ces valeurs est l’installation et l’embuation du terrarium. Il indique que le taux d’hygrométrie ne devrait pas descendre. En dessous de 50 % et qu’il ne devrait pas non plus rester à une constante hygrométrie de 95 %. Les deux extrêmes pouvant causer des problèmes de santé à vos Trimeresurus albolabris.
Il révèle aussi qu’en émulant la saison sèche et la saison des pluies en accord avec la nature. Qu’il s’agit du meilleur moyen de garder en bonne santé vos serpents sur du long terme.
Selon lui, il y a deux périodes de temps qui sont importantes : la photopériode et le rythme annuel. Il dit encore fois que ce n’est pas possible de donner directement des valeurs pour les périodes. Parce que cela dépend d’où viennent les Trimeresurus, cela ayant une grande air de répartition. Ainsi que de leur altitude pouvant aller jusqu’à 850 m au-dessus du niveau de la mer.
Ceux venant des hautes altitudes effectueront une hivernation qui n’est pas pour autant une hibernation, les autres n’en feront pas.
Ces différences de températures et de longueurs de jours à rapport aux nuits sont importantes. Pour la synchronisation des cycles de reproductions des mâles et des femelles. Ce qui est donc essentiel pour le succès de la reproduction. Encore une fois, les données du climat de la région d’origine indiquent la marche nécessaire à suivre.
Pour Dick Visser, le Trimeresurus albolabris se distingue assez facilement de la plupart des autres espèces de crotales asiatiques. Par sa première écaille supra-labiale qui est entièrement, ou du moins partiellement, fusionnée avec l’écaille nasale. Laquelle est une particularité retrouvée aussi sur les Trimeresurus : T. erythrurus, T. insularis et T. macrops.
De plus, il a un nez plus arrondi qui est clairement différent des nez aplatis. Comme par exemple ceux des Trimeresurus puniceus ou des nez pointues comme celui du Trimeresurus stejnegeri.
Note : les écailles supra-labiales sont les écailles juste au-dessus de la lèvre supérieure du serpent. Voir le dessin, il s’agit de ceux colorés en rouge. L’écaille nasale est de couleur orange sur le schéma.
Enfin, il indique que le Trimeresurus albolabris est très similaire au Tremeresurus barati. Bien que l’Indonésie les envoie, occasionnellement les exportations contiennent les deux espèces ! Prenez note que les histoires que raconte l’auteur datent selon les cas d’il y a 30 à 40 ans. Et donc que les choses ont peut-être évoluée entre temps.
Le Trimeresurus albolabris est pour Dick Visser, le plus connu et le plus commun des crotales asiatiques maintenu en captivité. Il est régulièrement disponible et relativement à bas prix. Son attractive apparence, d’un très beau vert et blanc et ça faciliter de maintenance en fait un bon point. Pour les personnes qui débutent dans la maintenance des crotales asiatiques.
Le Trimeresurus albolabris est une espèce facile à maintenir. À partir du moment où celui à ce dont il a besoin. À la différence de Dick Visser, Patrik Flandroit a maintenu des spécimens dans un même terrarium. Où il y avait 2 mâles et 4 femelles.
Le terrarium était en bois stratifié avec une apposition d’un joint de silicone afin d’éviter les problèmes d’humidité. Le terrarium faisait une taille de 130 centimètres de longueur. Et il avait 60 centimètres de profondeur, sur 110 centimètres de hauteur.
Pour le substrat, il avait utilisé de la tourbe blonde sur une épaisseur de 15 centimètres. Où il avait appliqué une idée originale, pendant une période de 3 années consécutives. Il avait placé une dizaine de bousiers qui se chargeaient de manger les excréments des serpents. Il arrêta ce système une fois qu’il avait construit une nouvelle pièce. Pour accueillir ses serpents venimeux et ceux bien que cela fonctionnait super bien.
Concernant le décor, il utilisa des branches de noisetiers tortueux sur les parois afin de rendre celui-ci plus exotique. Avec cela, il plaça des pots de plantes notamment d’Epipernum scindapsus. Une plante verte qui est grimpante et il avertit que cette plante devenait vite énorme.
Concernant la luminosité, il utilisa un tube fluorescent de 18 watts accompagné d’un spot de 60 watts. Pour maintenir un point chaud à 28 °C et finit par le retirer un mois après. Parce que les Trimeresurus n’allaient jamais en dessous. Il indique que le terrarium étant dans son salon et qu’il avait une température de 25 °C dans la pièce. Dans le terrarium, il faisait 25 °C en hauteur et 20 °C à 22 °C au sol.
En ce qui concerne le nourrissage, Patrick Flandroit nourrissait les femelles Trimeresurus albolabris tous les 15 jours. Et les mâles toutes les 3 semaines. Il n’indique aucunement des problèmes de cannibalisme contrairement à ceux qu’avait lu Dick Visser.
Une pulvérisation fait tous les 3 jours maintenait le taux d’hygrométrie. En agissant ainsi, il avait constamment une hygrométrie de 80 % grâce aux plantes naturelles.
De sa maintenance, il n’y avait aucune hivernation. Et selon les saisons, la température changeait un peu. De l’ordre de 1 °C à 3 °C entre l’hiver et l’été. Il indique que malgré cela la reproduction, il y en avait en abondance !!
Lorsqu’il avait des nouveau-nés en moyenne de 7 à 15 serpenteaux, selon la taille de la femelle. Ils les plaçaient séparément dans une petite boite avec du papier essuie-tout. Et une petite plante en plastique qu’il pulvérisera 2 fois par semaine.
Lorsque les juvéniles avait fait leur première mue, il leur donna des bébés Tarentola mauritanica (Tarente de Maurétanie). Une sorte de gecko (lézard), ce que les serpenteaux prenaient directement. Il explique que c’est pour lui la meilleure façon de faire démarrer les jeunes Trimeresurus albolabris. Auquel il faisait un élevage de ces lézards.
Au bout du troisième, voir du quatrième repas Patrick Flandroit, commença à donner des souriceaux morts. À l’aide d’une pince, et cela, à démarrer.
Plus tard, par manque de temps, il arrêta l’élevage des Tarentola mauritanica par manque de temps. Et il utilisa une notre méthode pour faire démarrer les serpenteaux. Qui n’est qu’autre que de les gaver avec des pattes de souriceaux. Ou des morceaux de queue de souris adulte trempés dans de l’eau tiède.
Une fois que les serpenteaux sont plus gros, il commence à les gaver avec des souriceaux entiers d’un jour. Selon ses dires, il faut entre 3 et 4 repas avant que les jeunes Trimeresurus albolabris mangent tout seul. Il indique qu’avant de les gaver, il essaie de proposer à plusieurs reprises des repas. Et que des fois cela prend, notamment pour les femelles, les mâles étants plus difficiles.
Note : le gavage consiste à forcer le serpenteau à avaler la proie que vous lui tendez. Pour cela, vous lui ouvrez la gueule et vous lui enfoncez la proie dans celle-ci. S’il recrache, vous enfoncez la proie plus profondément. Ce genre de procédé est à faire les premières fois avec l’aide d’un soigneur habituait.
Le venin des Trimeressurus albolabris est hémotoxique et cytoxique. Patrick Flandroit explique, selon ses sources, parce que lui-même n’a pas fait l’expérience d’une morsure. Que la morsure est extrêmement douloureuse. À tel point que vous pourrez vous frapper la tête contre un mur.
Un œdème apparaîtra rapidement une fois mordu, pouvant se propager assez loin. Si vous vous faites mordre par exemple au niveau du doigt, cela peut aller ensuite jusqu’à l’épaule. Au bout de 4 à 5 jours, l’enflure commencera à se retirer.
Outre l’inflammation, vous pourrez avoir des problèmes de tremblement et de sueur. Il est possible qu’au niveau de la morsure, vous aurez une nécrose selon les cas.
Le Trimeresurus albolabris n’est pas répertorier comme étant un serpent dangereux pour l’homme. Cependant, une allergie n’est pas impossible, même si très rare, ce fut malheureusement le cas d’un de s’est ami.
Dans son livre Venomous Snakes of Asia, Gernot Vogel indique une série d’icônes. Indiquant comment vous pourriez maintenir les Trimeresurus albolabris.
Pour la taille du terrarium, il indique du 0,75 x 0,5 x 1,0 x la longueur du Trimeresurus albolabris. Il précise qu’il s’agit d’un serpent arboricole des forêts sèches avec une humidité normal. Qu’il n’y a pas besoin de faire d’hivernation ou d’hibernation.
En outre, ils sont plutôt crépusculaires et nocturnes et ils sont ovovivipares. Leur agressivité, comme déjà vu plus haut, sur une échelle de 1 à 3 et de 1. Ils ont aussi une tendance carnivore opportuniste auquel vous pourrez donner un peu de tout. Comme des amphibiens, des lézards, des oiseaux, des insectes (pour les juvéniles uniquement), des rongeurs…
Le prix dépend de l’âge du Trimeresurus albolabris. Ainsi que de la morph : standard ou albinos, du vendeur et de vous-même. Quel est le prix que vous êtes prêt à mettre ?
Les sites d’annonces comme https://www.terraristik.com/ et https://www.enimalia.com/fr/, permettent de trouver des Trimeresurus albolabris. Cependant rare son les annonceurs qui mettent les prix. Personnellement, j’ai trouvé 80 € dans une annonce sur terraristik.
Si vous souhaitez avoir une meilleure idée, il vous faudra contacter les annonceurs en message privé.
Si la réponse est oui, alors vous pouvez vous inscrire gratuitement. Avec simplement votre plus belle adresse e-mail à l’adresse suivante :
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Grand Est, FRANCE, le 9 mars 2022, les Trimeresurus
De : Sébastien KENNEL
Bonjour, c’est Sébastien.
Voulez-vous savoir ce qu’est un Trimeresurus ?
Voulez-vous savoir si le Trimeresurus est fait pour vous ?
Voulez-vous savoir si vous pouvez avoir un Trimeresurus ?
Si vous répondez oui à ces trois questions alors cet article est fait pour vous.
Dans un instant, je vais vous révéler si c’est possible d’en avoir ou non. Et avant cela, je vais vous rendre incollable sur le sujet.
C’est la première question que vous posez peut-être. Un Trimeresurus est un serpent asiatique qui est venimeux.
Il est des fois appelé « Fer de lance » nom déjà utilisé pour le genre Bothrops. Ainsi, vous préférez l’appeler « Fer de lance asiatique », le Bothrops étant originaire d’Amérique du Sud.
Le Trimeresurus est comme vous devez déjà le savoir dans la famille des Vipéridés « Viperidae ». Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est qu’il s’agit d’un crotale.
En effet, en pensant à crotale, vous pensez peut-être à un serpent qui a une cascabelle ? La fameuse queue qui fait du bruit. Or les crotales ne sont pas forcément des serpents à sonnettes, il s’agit de serpents ayant des fossettes thermosensibles.
Les fossettes thermosensibles se trouvant entre chaque œil et chaque narine. Elles permettent de repérer les proies à sang chaud dans la nuit, grâce à la chaleur qu’elles dégagent.
Ainsi, le genre Trimeresurus fait partie de la sous-famille des Crotalinés « Crotalinae » et non de la sous-famille des Vipérinés « Viperinae ».
Vous en concluez au final que vous pouvez aussi les appeler « Crotale asiatique ». Et que vous ne devriez pas les appeler « Vipère asiatique ».
L’étymologie de « Trimeresurus » vient du grec ancien, il est composé de trois mots. Le premier est « treis » qui signifie « trois ». Le second est « mere » qui équivaut à « partie ». Et le troisième est « surus » qui dérive d’« oura » qui veut dire « queue ».
Ce nom à était donné en rapport à sa queue. Qui est composé de simple rangée d’écailles puis de double rangée d’écailles à plusieurs niveaux.
C’est le zoologiste et homme politique français Bernard-Germain de Lacépède (1756-1825) qui a donné ce nom. C’était en 1 804, dans son livre « Mémoire sur plusieurs animaux de la Nouvelle-Hollande dont la description n’a pas encore été publiée ».
De nos jours, les Trimeresurus sont connues par la beauté du Trimeresurus insularis en version bleu.
Avant cela, il s’agissait du Trimeresurus albolabris avec sa couleur verte vif, vraiment splendide. C’est de là à l’origine que personnellement, je m’en suis intéressé et vous ? C’était à cause du Trimeresurus albolabris, du Trimeresurus insularis bleu ou d’un autre ?
D’autre sont moins connues et tout aussi jolie, voir plus jolie encore. Déjà, il est intéressant de savoir que le Trimeresurus insularis à trois couleurs. Qui ne sont pas des morphs (mutation génétique des couleurs) : le vert, le bleu et le jaune.
Le Trimeresurus purpureomaculatus à lui aussi trois jolies couleurs : le noir, le rouge et le vert.
La couleur noire étant la plus connue. Notons aussi que des fois les femelles noires tire leur couleur vers du blanc-jaunâtre.
En continuant sur les couleurs, nous pouvons aussi parler du Trimeresurus mcgregori. Ayant lui aussi plusieurs couleurs : le blanc et le jaune avec des versions ayant des tâches. Et des blancs qui sont plus ou moins grisé.
D’autres Trimeresurus ont de multiples couleurs au lieu d’être d’une couleur unique. Le plus connu étant Trimeresurus trigonocephalus, qui possède trois variante. Un étant d’un vert, le deuxième tirant vers le jaune-vert et le dernier étant d’un bleu-turquoise habillé de noir.
Moins connue les Trimeresurus venustus et les Trimeresurus flavomaculatus possèdent elle aussi de multiples couleurs. Principalement du vert accompagné de rouge.
Le Trimeresurus malcolmi et le Trimeresurus gunaleni possèdent de leurs coters une couleur verte doublé de noir. Ce qui est aussi le cas du Trimeresurus sumatranus. Ce qui se raprochant de Trimeresurus trigonocephalus.
Vous remarquerez aussi le Trimeresurus schultzei ressemble aussi un peu à Trimeresurus malcolmi et Trimeresurus sumatranus. Avec de son côté des yeux orangé. Vous remarquez aussi que Trimeresurus gunaleni à les yeux verts, or qu’ils sont plutôt noirs pour les deux autres.
En parlant des yeux nous ne pouvons pas passer à côté du Trimeresurus rubeus et ses yeux rouges écarlates. Du Trimeresurus macrops possèdant de gros yeux jaunes. Et du Trimeresurus hageni possèdant des yeux verts, qui peuvent ressembler aux écailles de sa gueule.
Enfin le Trimeresurus nebularis à la particularité d’avoir des lèvres bleues !
Ces dernières années, nous avons eu la particularité d’avoir eu plusieurs nouveaux taxons. Un taxon ne signifie pas forcément une nouvelle espèce. Il se peut par exemple qu’il s’agisse d’une sous-espèce qui a été élevée au rang d’espèces. Pas moins de 8 nouvelles espèces de Trimeresurus sont apparu.
Le Trimeresurus salazar est le plus connu de ces nouveaux taxons. En effet, le nom scientifique de ce serpent a été donné en rapport à la série de films Harry Potter. Sans vouloir aller trop loin dans cette article, il vient d’Inde et à était découvert en 2020. Il possède une couleur jaune-vert avec des yeux de même couleur.
Les autres sont :
Eh bien, non, il existe au total 61 espèces au moment où cet article à était écrit (2022). Et vous connaissez les noms de seulement 22 espèces sur le moment !
Vu le nombre total d’espèces, une proposition de séparation avait été faite en 2004 par Malhotra and Thorpe, divisant en 7 genres :
Celle-ci étant rarement utilisée, en 2011 David et al. ont fait une autre proposition qui est de l’utiliser comme un sous-genre, exemple : Trimeresurus (Popeia) buniana.
En outre, le sous-genre Craspedocephalus fait son apparition en 2011 par David et al. contenant 15 espèces en 2022. Ces espèces se trouvent dans le Sous-continent indien et en Asie du Sud-Est.
L’épithète est composé de deux mots : « craspedo » qui veut dire « au bord de » et « cephalus » qui signifie tête. Il y a de forte chance que ce nom est en rapport à l’apparence de la gueule de ces serpents.
Toujours en 2011, le sous-genre Sinovipera est apparu par Guo et Wang. Il est composé de deux mots latin « sino » signifiant « sud » et « vipera » pour « vipère ». Il fait référence au vipéridé du sud de la Chine.
Espèce | Nom français | Auteur du taxon | Sous-genre |
T. albolabris | Crotale des bambous | John Edward Gray, 1842 | Cryptelytrops |
T. anamallensis | Crotale de Malabar ou Crotale de la côte de Malabar | Albert Günther, 1864 | Craspedocephalus |
T. andalasensis | Crotale des palmiers de l’île de Sumatra ou Crotale des palmiers de Sumatra | David, Vogel, Vijaykumar et Vidal, 2006 | Trimeresurus / Craspedocephalus |
T. andersonii | Crotale des mangroves des îles Nicobar, Crotale d’Anderson ou Crotale des îles Andaman | Theobald, 1868 | Cryptelytrops |
T. arunachalensis | Crotale d’Arunachal ou Crotale d’Arunachal Pradesh | Captain, Deepak, Pandit, Bhatt et Athreya, 2019 | Himalayophis |
T. barati | Crotale des îles Barat, Crotale des îles Barat Daya, Crotale des bambous de Barat ou Crotale des bambous des îles Barat Daya | Regenass et Kramer, 1981 | Popeia |
T. borneensis | Crotale de Bornéo ou Crotale de l’île Bornéo | Wilhelm Karl Hartwich Peters, 1872 | Trimeresurus / Craspedocephalus |
T. brongersmai | Crotale de Brongersma | Alphonse Richard Hoge, 1969 | Trimeresurus / Craspedocephalus |
T. buniana | Crotale de l’île Tioman, Crotale de la fée malaysienne, Crotale de la fée ou Crotale buniane | Grismer, Grismer et Mcguire, 2006 | Popeia |
T. cantori | Crotale de Cantor | Edward Blyth, 1846 | Cryptelytrops |
T. cardamomensis | Crotale des Cardamomes ou Crotale des montagnes des Cardamomes | Malhotra, Thorpe, Mrinalini et Stuart, 2011 | Trimeresurus |
T. caudornatus | Crotale à queue ornementale | Chen, Ding, Vogel et Shi, 2020 | Viridovipera |
T. davidi | Crotale des îles Nicobar ou Crotale de david | S.R. Chandramouli, Patrick D. Campbell et Gernot Vogel, 2020 | Cryptelytrops |
T. erythrurus | Crotale des bambous à queue rouge | Theodore Edward Cantor, 1839 | Cryptelytrops |
T. fasciatus | Crotale rayée ou Crotale de l’île Tanahdjampea | George Albert Boulenger, 1896 | Cryptelytrops |
T. flavomaculatus | Crotale des Philippines | Gray, 1842 | Parias |
T. fucatus | Crotale du Siam | Vogel, David et Pauwels, 2004 | Popeia |
T. gracilis | Crotale de Taïwan ou Crotale des montagnes de Taïwan | 大島正満 (Masamitsu Ōshima), 1920 | Trimeresurus |
T. gramineus | Crotale indien ou Crotale vert de l’Inde | George Kearsley Shaw, 1802 | Trimeresurus / Craspedocephalus |
T. gumprechti | Crotale de Gumprecht ou Crotale vert de Gumprecht | David, Vogel, Pauwels et Vidal, 2002 | Viridovipera |
T. gunaleni | Crotale de Gunalen | Vogel, David et Sidik, 2014 | Trimeresurus |
T. guoi | Crotale de Guō, Crotale vert de Guō | Chen, Shi, Vogel et Ding, 2020 | Cryptelytrops |
T. hageni | Crotale d’Hagen ou Crotale vert d’Hagen | Theodorus Willem van Lidth de Jeude, 1886 | Parias |
T. honsonensis | Crotale d’Hòn Sơn ou Crotale de l’île Hòn Sơn | Grismer, Ngo et Grismer, 2008 | Cryptelytrops |
T. insularis | Crotale insulaire, Crotale aux lèvres blanches, Crotale de l’île de Komodo ou Crotale de l’île de Wetar | Kramer, 1977 | Cryptelytrops |
T. kanburiensis | Crotale de Kanburi ou Crotale tigre | M.A. Smith, 1943 | Cryptelytrops |
T. kuiburi | Crotale de Kui Buri | Sumontha, Suntrarachun, Pauwels, Pawa-Ngkhanant, Chomngam, Iamwiriyakul et Chanhome, 2021 | Trimeresurus |
T. labialis | Crotale des bambous des îles Nicobar | Steindachner, 1867 | Cryptelytrops |
T. macrolepis | Crotale à grandes écailles | Richard Henry Beddome, 1862 | Peltopelor / Craspedocephalus |
T. macrops | Crotale aux gros yeux ou Crotale aux gros yeux jaunes | Kramer, 1977 | Cryptelytrops |
T. malabaricus | Crotale de roche ou Crotale de roche de Malabar | Thomas Caverhill Jerdon, 1854 | Trimeresurus / Craspedocephalus |
T. malcolmi | Crotale de Malcolm | Loveridge, 1938 | Parias |
T. mcgregori | Crotale de McGregor ou Crotale arboricole de McGregor | Taylor, 1919 | Parias |
T. medoensis | Crotale de Xian de Mêdog ou Crotale des bambous de Xian de Mêdog | Zhao, 1977 | Viridovipera |
T. mutabilis | Crotale centrale de Nicobar, Crotale centrale des îles de Nicobar ou Crotale centrale de bambou de Nicobar | Stoliczka, 1870 | Cryptelytrops |
T. nebularis | Crotale du Cameron Highlands | Vogel, David, et Pauwels, 2004 | Popeia |
T. occidentalis | Crotale occidental | Pope et Pope, 1933 | Craspedocephalus |
T. peltopelor | Crotale à grandes écailles d’Inde | Mallik, Srikanthan, Ganesh, Vijayakumar, Campbell, Malhotra et Shanker, 2021 | Peltopelor / Craspedocephalus |
T. phuketensis | Crotale de Phuket ou Crotale de l’île de Phuket | Sumontha, Kunya, S.G. Pauwels, Nitikul et Punnadee, 2011 | Popeia |
T. popeiorum | Crotale de Pope, Crotale arboricole de Pope ou Crotale des bambous de Pope | M.A. Smith, 1937 | Popeia |
T. puniceus | Crotale à nez plat | Boie, 1827 | Trimeresurus / Craspedocephalus |
T. purpureomaculatus | Crotale des mangroves ou Crotale des rivages | Gray, 1832 | Cryptelytrops |
T. rubeus | Crotale aux yeux rubis ou Crotale aux gros yeux rouges | Malhotra, Thorpe, Mrinalini et Stuart, 2011 | Cryptelytrops / Craspedocephalus |
T. sabahi | Crotale de Sabah ou Crotale des bambous de Sabah | Regenass et Kramer, 1981 | Popeia |
T. salazar | Crotale de salazar | Mirza, Bhosale, Phansalkar, Sawant, Gowande et Patel, 2020 | Trimeresurus |
T. schultzei | Crotale de Schultze | Griffin, 1909 | Parias |
T. septentrionalis | Crotale du Népal, Crotale de l’Himalaya ou Crotale à lèvres blanches de l’Himalaya | Kramer, 1977 | Cryptelytrops |
T. sichuanensis | Crotale de Sichuan | Guo et Wang, 2011 | Sinovipera |
T. stejnegeri | Crotale de Stejneger ou Crotale de Chine | Karl Patterson Schmidt, 1925 | Viridovipera |
T. strigatus | Crotale brun de l’Inde ou Crotale fer de cheval | Gray, 1842 | Trimeresurus / Craspedocephalus |
T. sumatranus | Crotale de Sumatra | Stamford Raffles, 1822 | Parias |
T. tibetanus | Crotale du Tibet, Crotale tibétain ou Crotale tibétain des bambous | Huang, 1982 | Himalayophis |
T. toba | Crotale de Toba | David, Petri, Vogel et Doria, 2009 | Popeia |
T. travancoricus | Crotale de Kérala | Mallik, Srikanthan, Ganesh, Vijayakumar, Campbell, Malhotra et Shanker, 2021 | Craspedocephalus |
T. trigonocephalus | Crotale du Sri Lanka ou Crotale de Ceylan | Donndorff, 1798 | Trimeresurus / Craspedocephalus |
T. truongsonensis | Crotale de Quảng Bình ou Crotale de la Chaîne Annamitique | Orlov, Ryabov, Thanh et Cuc, 2004 | Viridovipera |
T. venustus | Crotale à taches brunes | Vogel, 1991 | Cryptelytrops |
T. vogeli | Crotale de Vogel | David, Vidal et Pauwels, 2001 | Viridovipera |
T. wiroti | Crotale de Wirot | Trutnau, 1981 | Craspedocephalus |
T. yingjiangensis | Crotale de Yingjiang | Chen, Zhang, Shi et al., 2019 | Viridovipera |
T. yunnanensis | Crotale de Yunnan ou Crotale des bambous de Yunnan | Schmidt, 1925 | Viridovipera |
Les Trimeresurus ont une taille plutôt petite d’environ 1 mètre seulement, ayant une masse corporelle plutôt fine. Leur queue est préhensile pour la majorité, c’est-à-dire qu’ils peuvent se servir de leur queue pour se maintenir. Ainsi, vous comprenez qu’il s’agit de serpents principalement arboricoles et pas tous… Vous verrez cela dans l’article correspondant au Trimeresurus que vous souhaitez consulter par la suite.
Ils ont des yeux elliptiques, c’est-à-dire une fente allongée et verticale, vous pouvez comparer cela aux yeux des chats.
Cela signifie qu’ils n’ont pas une vue extrêmement bonne. Ils utilisent à la place les fossettes thermosensibles que vous avez vu plus haut.
Ainsi, les Trimeresurus sont des serpents nocturnes en majorité.
Un premier dimorphisme sexuel peut être apparent selon les espèces, il s’agit d’une ligne de couleur que les mâles possèdent. C’est le cas par exemple des Trimeresurus albolabris ayant une ligne blanche.
D’autres ont des lignes blanc et rouge comme le Trimeresurus gumprechti, le Trimeresurus medoensis et le Trimeresurus popeiorum.
La ligne est nettement moins voyante chez d’autres espèces comme sur le Tremeresurus purpureomaculatus.
Un second dimorphisme sexuel est la taille des individus. La femelle pouvant être plus grande que le mâle de l’ordre de 10 cm en moyenne.
Ces serpents sont plutôt agiles et vif, il vous faudra faire attention si vous vous en approchez. Parce qu’en effet, les Trimeresurus sont venimeux comme tout les vipéridés.
Certains Trimeresurus sont plus agressifs que d’autres, il faudra consulter l’article correspondant pour le savoir…
La consistance des venins des Trimeresurus est essentiellement hémotoxique, ce qui signifie qu’il s’attaque au sang créant des hémorragies internes. Le résultat étant que le sang devient dur et donc qu’il ne circule plus dans le corps.
En second le venin est composée de cytotoxine. Ce qui signifie qu’elle détruit les cellules du corps et crée ainsi des nécroses.
D’autres éléments complètent leur venin.
La dose létale médiane (DL50), est une unité de mesure permettant de connaître la dangerosité du venin. Plus précisément le DL50 signifie la quantité nécessaire de venin pour tuer 50 % des victimes, généralement des rongeurs.
Par exemple, le Trimeresurus albolabris aurait un DL50 de 0,50 µg/g (microgramme par gramme) par intraveineuse. Or que le Trimeresurus insularis aurait un DL50 de 0,78 µg/g, toujours par intraveineuse.
Cela est tiré du livre « Handbook of Venoms and Toxins of Reptiles » de Stephen P. Mackessy, comme le prouve la capture :
Selon ces informations, vous comprenez que le Trimeresurus albolabris serait plus dangereux. Car en effet plus le DL50 est bas plus le venin est toxique.
Cependant, selon ce qu’il a mangé, la toxicité du venin peut changer. Il est ainsi important de prendre cela aussi en compte.
Selon sa localité (aire de répartition géographique) la dangerosité de son venin ne sera ainsi pas la même.
Le DL50 peut aussi changer selon comment il a été injecté. Dans l’exemple plus haut vous avez lu qu’il s’agissait de voie par intraveineuse. Ce qui signifie que le venin à était directement injecté dans une veine.
Les autres méthodes les plus courantes sont :
Selon la voie utilisée, le venin agit plus ou moins vite.
De même, si une personne se fait mordre à la main. Le danger reste moins grand que si celui-ci se fait mordre au cou.
Il est à noter qu’en général les personnes qui se font mordre à la main. Dans le cadre de la captivité, le sont souvent lors du nourrissage. Le serpent prenant votre main comme la proie. Il en reste pas moins, qu’il faut faire extrêmement attention.
Pour diminuer le risque de se faire mordre à la main, vous pouvez supprimer l’odeur de la proie. Pour cela lavez-vous les mains avant de donner celle-ci. Et en utilisant du gel hydroalcoolique sur vos mains pour tuer les différentes bactéries.
Pensez aussi que si vous avez des proies vivantes dans la même pièce. Vous augmentez l’agressivité des serpents surtout s’ils n’ont pas mangé depuis des lustres.
Dans d’autres cas, c’est le serpent qui cherche à protéger son territoire. Vous verrez plus loin quelques espèces qui sont plus sur la défensive que d’autres.
Même s’il est dit que les morsures des vipéridés sont moins graves que celles des élapidés. Il en reste pas moins que vous pouvez vous retrouvez avec une main en moins ou un bras en moins. Vous pouvez aussi perdre d’autre membre ou un organe en moins voir en mourir selon les cas.
Certains des Trimeresurus ont un ou plusieurs sérums et d’autres noms. Les Trimeresurus provenant d’Indonésie comme le Trimeresurus albolabris ou le Trimeresurus purpureomaculatus ont des sérums. Or que le Trimeresurus trigonocephalus venant du Sri Lanka n’en possédait pas encore en 2022.
Le sérum n’est pas forcément une garantie d’être sauvé et peut même avoir l’effet inverse. Selon certains médecins il vaut mieux se faire mordre par un Trimeresurus connu. Que par un Trimeresurus moins connue. En effet plus le serpent est étudié et plus il sera facile de savoir quoi faire en cas de morsure.
Il est extrêmement dangereux de chercher à faire de l’hybridation des serpents qui sont venimeux ou d’en acheter. Parce que si demain, vous vous faites mordre, comment le médecin devra vous soigner ? En ne connaissant pas l’espèce ni le venin. D’ailleurs, l’association fournissant les sérums en France, la BSA, n’accepte pas les personnes faisant cela. Et selon moi, c’est tout à fait justifié.
La BSA signifie : Banque des Sérums Antivenimeux et son adresse internet est : https://www.banque-antivenins.fr/.
Ainsi les Trimeresurus doyokensis, Trimeresurus hulekensis et Trimeresurus infaculatus sont des espèces hybrides. Dont vous feriez mieux de les éviter. Il y a assez d’espèces de Trimeresurus pour faire votre choix.
L’hybradation de Trimeresurus doyokensis est T. purpureomaculatus x T. insularis. Et pour celle de Trimeresurus infaculatus c’est du T. insularis x T. fasciatus.
Attention aussi aux hybridations faites avec des Trimeresurus albolabris et Trimeresurus insularis de la localité de l’île du Komodo (bleu). Les juvéniles sortants bleus au départ et finiront par la suite par être vert.
De l’inter-grade (hybridation entre localités) existe aussi avec le Trimeresurus insularis. Cela concernne principalement la localité de l’île de Komodo et celui des îles de la Sonde (vert). Le résultat étant le même que précédemment, ils sont bleus au départ et finiront verts par la suite.
En médecine, le langage change, ils parleront de syndrome, en ce qui concerne les Trimeresurus, il s’agit du syndrome vipérin.
Concernant les crochets qui permettent d’injecter le venin des Trimeresurus, ils sont placés à l’avant de la bouche. Et ils se rétractent la bouche fermée, ainsi, ils sont flexibles.
Nous appelons cela des crochets solénoglyphes en terme scientifique et crochets canaliculés en terme courant.
Le taux de mortalité d’une personne mordue non traitée par un Trimeresurus insularis est de 1 % à 10 %. Cette information vient du site http://toxinology.com.
D’autres informations peuvent être trouvées sur ce même site, comme l’existence de sérum ou non.
Même si le taux de mortalité est de 10 % maximum. Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’y aura pas de séquelles. Comme déjà évoqué plus haut.
Enfin il est intéressant de savoir que le venin ne sert pas uniquement à tuer une proie. Il sert aussi à digérer les proies, outre que de se protéger de ses prédateurs.
En captivité, les Trimeresurus sont souvent nourris avec des petits rongeurs tels que les souris ou les gerbilles. Pourtant, dans la nature, ils mangent aussi et plus courrament toutes sortes de petits reptiles, d’amphibiens et d’oiseaux.
Les amphibiens sont souvent déconseillés à cause des risques d’empoisonnement. Il en conviendra ainsi de faire attention s’il s’agit d’amphibiens qui peuvent avoir une peau toxique. Comme les dendrobatidés, souvent, il s’agit d’amphibiens ayant des couleurs vives.
Dans le cas des Philothamnus nous donnons souvent des Hyla, des Rhacophorus et des Kassina. Ces genres pourront donc être utilisés comme proie pour des Trimeresurus.
Concernant les lézards basés toujours sur le Philothamnus, vous pouvez donner des Hemidactylus, Stenodactylus, Lepidodactylus ou des Anolis par exemple.
Les rongeurs sont fréquemment préférés parce qu’ils sont moins chers et se trouvent facilement congelés. Si vous voulez proposer d’autres proies pour une meilleure santé de vos Trimeresurus, il vous faudra faire un élevage vous-même.
Il pourrait être aussi intéressant de tester les oiseaux comme proie. Les canaris et les diamants de Gould sont de petites tailles qui pourraient convenir.
Les œufs comme ceux des cailles pourraient aussi être testés, attention cela serait salissant si non cuit.
Enfin, selon l’expérience de Yannick berthoud, le Trimeresurus trigonocephalus est cannibale. Il explique dans son livre qu’il avait mis deux spécimens ensembles dont un qui était plus petit. Celui-ci se cachant dans le substrat. Lorsqu’il l’a placé en hauteur le lendemain celui-ci avait disparu pour se retrouver dans l’estomac du plus grand.
La leçon à retenir est de ne jamais mettre deux serpents de taille différente dans le même espace de vie. Et ceux même s’il s’agit de la même espèce.
Le Trimeresurus venustus serait potentiellement aussi cannibale selon les dires d’une personne, dont j’en parle plus bas.
En outre, Yannick berthoud, toujours dans son livre a aussi expliqué que la cohabitation de serpents venimeux peut s’avérer fatale. Parce que ces serpents ne sont pas forcément immunisés par leur propre venin !
Les Trimeresurus arboricoles auront tendance à mordre leur proie par envenimation et à ne pas lâcher la proie. Car sinon elle risquerait de tomber à terre.
Les Trimeresurus comme tous les serpents et les crocodiles ont des dents qui sont pleurodontes. Ce qui signifie que s’ils perdent une dent celle-ci va repousser, leurs dents ne possèdent pas de racine.
Comme vous l’avez lu plus haut les Trimeresurus sont des crotales, ce qui signifie qu’ils repèrent la chaleur des proies. Et donc si vous préférez nourrir avec du mort, il faudra penser à ce que la proie soit à température. Cette température étant de 35 °C à 40 °C. Que ce soit des proies tuer fraîchement ou réchauffer après la décongélation.
Dans le cas présent, vous pouvez aussi partir sur du vivant. Le risque de danger étant moindre avec des serpents venimeux, sans parler que cela sera plus nutritif.
Il faut savoir que dans le congélateur les proies perdent une partie de leurs vitamines. Notamment la vitamine B1 (Thiamine) à cause de l’enzyme Thiaminase qui s’accélère pour détruire la Thiamine.
Au bout de 3 mois, les proies ne sont plus viables. Outre le fait que des brûlures de gel apparaîtront sur les proies détruisant les tissus de celui-ci.
Selon le site de Patrik Flandroit, un terrarium de 20 l x 20 p x 30 h est largement suffisant. Pour maintenir un Trimeresurus venustus qui a une taille de 40 cm à 50 cm pour les femelles. Les mâles étant plus petit de 10 cm en moyenne.
La température qu’il conseille est de 26 °C à 27 °C le jour. Et pour la nuit de 20 °C à 22 °C.
Pour maintenir cette température, il utilise un tapis chauffant placé derrière le terrarium associé à un thermostat.
En ce qui concerne l’humidité, il pulvérise deux fois par semaine.
Pour ce qu’il en est de la nourriture, il nourrit les femelles une fois par semaine, avec une souris sauteuse.
Pour ce qui est des mâles, ce sont une à deux fois par mois avec un blanchon.
Pour la reproduction, il placera une femelle dans le terrarium du mâle au mois de janvier. Et juste avant, il pulvérise peu et plus que d’habitude, tous les deux jours. Dans la même journée, l’accouplement se fait. Dans le cas où cela ne marche pas, il faut recommencer 15 jours plus tard.
La gestation dure environ 150 jours (5 mois), pour obtenir 5 à 8 juvéniles. Il est bon de savoir que le Trimeresurus venustus est ovovivipare. Ce qui n’est pas le cas de tous les Trimeresurus, je vais vous dire lesquels juste plus bas.
Il nourrit les bébés serpenteaux avec des pattes de souriceaux ou avec des queues de souris adultes. Tout comme la plupart des autres serpents, il faut agiter la proie devant pour qu’il la prenne.
En cas de gavage, il faudra préférer les queues de souris adulte. Parce que plus facile à donner et moins risqué.
Je remercie Patrik Flandroit pour toutes ces informations données. Grâce à cela, nous pouvons avoir une idée de comment maintenir les différents Trimeresurus. Cependant cela diffère selon les espèces et selon le soigneur. Et c’est ce qu’on va voir plus en détail dans chaque article concerné, autrement dit du cas par cas.
Par exemple, Gernot Vogel indique dans son ouvrage « Venomous Snakes of Asia », qu’il faut un terrarium XL. Ce qui équivaut selon lui à 0,75 x 0,5 x 1,0 x taille du serpent.
Maintenant, j’en reviens sur les Trimeresurus qui ne sont pas ovovivipares.
Premièrement, qu’est-ce que signifie ovovivipare ? C’est la question que vous pouvez vous posez peut-être. Eh bien ovovivipare signifie que la gestation est interne à l’animal tout en ayant des œufs. Lorsque la femelle fera sa mise-bas, il y aura des jeunes et peut-être aussi des œufs. Dans ce cas-là les œufs ne sont pas fécondés.
Les deux autres termes utilisés sont :
Concernant les Trimeresurus, il n’y a pas de vivipare, en revanche certain sont ovipare en voici la liste :
Vous remarquerez que la plupart font partie du sous-genre « Parias » accompagné d’un « Craspedocephalus » et de deux « Peltopelor ». Cette proposition de séparation des Trimeresurus n’est ainsi pas assez claire. Et devrait être revue si nous souhaitons y voir plus clair et que ça soit plus simple à comprendre.
Tous les autres Trimeresurus sont ovovivipares.
Enfin, il est bien de savoir que les jeunes Trimeresurus sont venimeux. Dès la sortie de l’œuf ou la mise à bas. Ils sont certes moins venimeux que les adultes, cependant, ils ne savent pas encore gérer leur injection de venin. Ce qui les rend tout aussi dangereux que les adultes.
Lorsque vous souhaitez sexer vos jeunes Trimeresurus, il vous faudra utiliser des Tubes. Et être de préférence deux pour diminuer le risque au maximum.
En général, le serpent rentre de lui-même dedans, pour se protéger. Ce qui en réalité vous protégera, vous a 99 %, faites cependant vraiment attention au dernier 1 % !
Une question demeure à quel âge les Trimeresurus ont leur maturité sexuelle ? Dans le cas des Trimeresurus il est conseillé de ne pas prendre en compte l’âge. Et de prendre plutôt en compte la longeur du museau au cloaque dit en anglais Snout-vent length (SVL).
Pour les Trimeresurus albolabris la moyenne de la maturité sexuelle est de 40 cm pour les mâles. En ce qui concernne les femelles c’est 45 cm.
Il s’agit d’une bonne question, plusieurs choses sont à prendre en compte. Le budget, s’ils sont ovipares ou ovovivipares, leurs agressivités et vos envies.
Selon votre choix, le prix ne sera pas le même. Par exemple si nous prenons le Trimeresurus albolabris vendu sur objectif-reptiles.ch celui est proposé à 150 Francs suisses. Or qu’un Trimeresurus insularis bleu est proposé à 800 Francs suisses. C’était en date de 2 022.
Sur le site d’undergroundreptiles.com, vous pouvez trouver des Trimeresurus purpureomacultus à 750 $ s’ils sont noirs. 350 $ s’ils sont rouges et 250 $ s’ils sont verts.
En conclusion selon l’espèce et selon sa couleur, le budget ne sera pas le même. De plus, si vous partez d’un Trimeresurus qui est ophiophage. Il vous faudra impérativement partir sur deux espaces de vies au lieu d’un.
Si vous comptez avoir des jeunes faites attention si l’espèce de Trimeresurus choisie est ovipare ou ovovivipare. Dans le cas où il s’agit d’une espèce ovipare vous avez plus facilement le contrôle. Sur le nombre de juvéniles qui sortira. Et ainsi vous diminuez le risque d’avoir un juvénile se trouvant en dehors du terrarium sans même le savoir.
À ce propos, une histoire intéressante est racontée par Yannick berthoud. Dans son livre « Détention de serpents venimeux : méthodes et conseils »…
De l’autre côté, vous n’êtes pas sans risques qu’une femelle face un mal de ponte. Auquel cela vous mettra en risque pour la soigner. De la même manière que si vous en aviez un qui fait une mauvaise mue.
Leur agressivité ou leur peur comme vous le souhaitez est différents selon les Trimeresurus. Pour donner un ordre d’idée le Trimeresurus albolabris est plus calme que le Trimeresurus insularis. Et le Trimeresurus purpureomaculatus est le plus agressif des trois.
Yannick berthoud, conseil dans son livre de commencer avec les verts. Cela m’a amené à me poser des questions et cela devrait être aussi votre cas.
Comme vous l’avez lu, il existe des Trimeresurus insularis vert qui sont déjà plus agressifs que le Trimeresurus albolabris. Et je ne parle pas du Trimeresurus purpureomaculatus qui est encore plus agressif. Qui existe aussi en vert même si beaucoup plus rare en captivité.
Ainsi, je lui écris pour lui demander plus de précision sur ce point qui n’est pas assez clair selon moi. Voilà ce qu’il en dit :
« Si vous chercher à maintenir votre premier serpent venimeux arboricole, je vous encourage effectivement à regarder du côté de T. albolabris, T. trigonocephalus, T. venustus et T. macrops.
Si les espèces non vertes vous intéressent malgré tout, T. puniceus, T. gramineus sont accessibles mais demandent un peu plus d’attention.
Je recommande malgré tout une prudence sur T. fucatus, T. stejnegeri et T. purpureomaculatus qui n’ont chez moi jamais hésité à plonger dès l’ouverture du terrarium.
Bien évidemment, quel que ce soit le caractère de l’individu que vous choisissez, je vous invite à faire preuve de prudence, on ne sait jamais comment son propre organisme va réagir à une envenimation avant d’en faire l’expérience. ».
Ça vous donne une meilleure idée de par où commencer. Personnellement, je vise le Trimeresurus trigonocephalus et le Trimeresurus insularis.
Enfin, votre envie est à prendre en compte. Il est certain que si vous commencez avec un Trimeresurus qui ne vous plaît pas. Il y a de fortes chances pour que vous vous en occupez pas bien. Et que ça finisse par un drame pour l’un ou pour l’autre.
Les Trimeresurus ne sont pas soumis à la CITES, que ce soit l’Américaine ou l’Européenne (Convention de Berne). Auquel nous pouvons librement amener des espèces d’un endroit à un autre tant que les deux pays l’autorisent.
L’acronyme CITES signifie : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.
La plupart des Trimeresurus sont classés en Préoccupation mineure selon UICN. Ainsi il n’y pas de dangers d’extinction au moment présent. Cependant, vérifiez cela sur le site de l’UICN avant de vouloir faire amener une espèce.
Par exemple le Trimeresurus buniana est en danger (EN). Ainsi si vous ne comptez pas la faire reproduire autant préférer une autre espèce.
Les serpents qui sont morts ne peuvent pas être directement jeté dans la poubelle.
La solution la plus simple est de faire appel à un équarrissage.
Une autre solution est d’avoir des animaux qui sont ophiophages et immuniser contre le venin des Trimeresurus. L’Ophiophagus hannah (Cobra royal), provient de la même région et est bien immuniser et ophiophage.
Le Lampropeltis (Serpent-roi) est immunisé contre les crotales américains du nord. Provenant lui-même d’Amérique du Nord. Pour ce qui est des Crotales asiatiques rien n’est certain avant d’avoir testé !
Le Micrurus (Serpent-corail) est un autre exemple de serpent ophiophage possiblement utiles dans ce cas. Venant lui aussi de l’Amérique du Nord.
Concernant les œufs non fécondées ou fécondées (s’il y en a trop), ils pourront être donnés à des Dasypeltis. Ou autres serpents oophage, voir d’autres animaux oophage. Car en effet, les Dasypeltis ne mangent pas uniquement des œufs d’oiseau. Voir le livre « Les serpents d’Afrique occidentale et centrale » de « Jean-Philippe Chippaux ».
Comme vous vous en doutez, le nom français donné au genre Dasypeltis est : Serpent gobeur d’œufs.
Une question va se poser les œufs féconds contiennent-ils déjà des toxines ? Là aussi cela reste à voir.
Les Trimeresurus sont réglementés dans la plupart des pays occidental. Et c’est tout à fait normal parce que comme vous le savez, ils sont venimeux.
En France, il vous faudra un Certificat de capacité (CDC) avec une Autorisation d’ouverture d’établissement (AOE) en première catégorie.
La question est maintenant, voulez-vous vraiment avoir des Trimeresurus ? Et êtes-vous prêt à passer à l’action à suivre chaque étape qu’il faut ?
Si vous répondez oui à la question, alors vous allez devoir faire comme moi. Apprendre un maximum sur une ou plusieurs espèces non-venimeuses. Parce qu’en effet, vous faire mordre par une espèce non-venimeuse ne vous fera rien de grave tant qu’elle est petite. Ainsi vous pouvez acquérir l’expérience sans risque (au-dessus de 3 m de longueur, les serpents non-venimeux sont aussi sous autorisation.).
Une fois que vous êtes à l’aise avec les non-venimeux. Vous pouvez aller ensuite sur des espèces venimeuses de préférence petite. Et non agressive comme la majorité des Trimeresurus considéré comme niveau 1.
Avez-vous déjà fait des recherches sur un serpent non-venimeux qui vous convient ?
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