01.06.2022 – Charlie, le Lampropeltis californiae stripe est arrivé aujourd’hui. Je l’ai placé dans son terrarium en lui ouvrant la boite dans laquelle il était. Lorsqu’il est sorti, il a commencé à visiter tout le terrarium.
Quand il a trouvé l’eau, il a bu une première fois, puis il a continué à revoir le terrarium. Puis il est revenu boire un peu plus tard. Au bout de 5 minutes environ, je les laissais tranquilles.
Quand je suis revenu plus tard, il avait trouvé l’endroit qu’il lui plaît, bien caché.
10.06.2002 – Charlie, le Lampropeltis californiae stripe à trouvé ses repères, il se porte à merveille. Je lui ai donné aujourd’hui deux petits rosés d’un gramme à deux grammes.
17.06.2002 – J’ai retrouvé Charlie, le Lampropeltis californiaestripe sous sa cachette du côté froid. Comme à son habitude, il ne bouge pas, aucune réaction, nous pourrions croire qu’il est mort, lol.
De la pince, je lui ai tendu à 15 cm à 20 cm un petit rosé d’un jour. Puis je recule avec pour le faire avancer. Cela marche très bien au bout d’un moment, il commence à avancer et finit par frapper.
Auquel je bouge encore un peu la pince pour qu’il fasse sa constriction. Une fois lâché, celui-ci, très vite, va commencer à avaler la proie sans même chercher la tête.
23.06.2002 – Encore une fois Charlie, le Lampropeltis californiaestripe à avaler sa proie sans même chercher la tête. Cela confirme qu’il est bien vorace. Lorsque je lui ai donné la seconde proie, j’ai tâché qu’il l’attrape dans le bon sens, ce fut le cas. Et il l’a avalé de suite.
30.06.2002 – Cela fait quelques jours qu’un pince-oreille a réussi à rentrer dans le terrarium d’une façon obscure. Et Charlie, le Lampropeltis californiaestripe ne semble pas en vouloir. Alors vorace oui et pas aussi opportuniste que nous pourrions le penser.
Aujourd’hui, il est en mue cela se voit très bien par ses yeux devenus bleu-gris. Or que chez Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos. Il est difficile de le voir avec ses yeux rouges (albinisme).
Je lui ai tendu une proie et comme à son habitude, il l’a dévoré tel quel. Sans chercher forcément la tête.
Juillet 2022
06.07.2022 – Contrairement à Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos, Charlie, le Lampropeltis californiaestripe était sagement dans sa cachette au point froid. Lorsque je l’ai touché avec la première proie, il sortit immédiatement la tête pour aller l’attraper. C’était une fois la cachette soulevée et lui, il s’agrippait dedans.
J’ai tenté de nouveau de bouger la pince pour qu’il fasse sa constriction et il refusa. Tenant bien la proie dans sa gueule, je finis par le laisser manger sa proie qu’il mangea telle quelle. Puis je lui ai donné la seconde. De petites proies de 1 gramme à 2 grammes.
13.07.2022 – Aujourd’hui, j’ai tenté de nouveau que Charlie, le Lampropeltis californiaestripe fait sa constriction. Quand il a frappé, j’ai continué de tenir la proie jusqu’à qu’il fasse sa constriction. Cela a duré un certain temps. Et le résultat est qu’il serrait a tel point la proie dans sa gueule qu’il a fini par la transpercer. Faisant couler du sang. J’ai donné ensuite deux autres proies de 1 g à 2 g qu’il avala de suite.
20.07.2022 – Aujourd’hui, il y a eu trois proies données à Charlie, le Lampropeltis californiaestripe. Comme à chaque fois, il les a mangés comme tel. Et il à frapper tellement fort la première. Qu’un morceau de peau de la souris est resté accroché sur la pince !
27.07.2022 – Charlie, le Lampropeltis californiaestripe a reçu deux proies aujourd’hui. Il est toujours aussi vorace, qu’il transperce la proie en serrant. Ce qui a pour résultat que le sang coule et que de l’aspen se colle sur la proie. Il faut que je change de méthode avec lui. Je vais essayer la prochaine fois de mettre les proies dans une soucoupe et voir s’il les mange dedans.
Août 2022
03.08.2022 – Finalement j’ai opté pour utiliser deux tranches de papier essuie-tout à la place d’une soucoupe. Où j’ai attiré Charlie, le Lampropeltis californiaestripe dessus. Il fallait attendre un moment, quitte à le toucher sur la queue pour le faire bouger. Comme à chaque fois, il a avalé les proies telles quelles sans chercher la tête.
Quant à la première proie, il l’a de nouveau tellement serré qu’il y avait des taches de sang sur l’essuie-tout. Une fois fini il se frotte la gueule contre la cachette chaude.
09.08.2022 au 04.09.2022 – Pendant cette période j’étais en formation auquel, je n’ai pas d’observation à revéler.
Septembre 2022
07.09.2022 – La personne qui m’a remplacé pendant mon absence m’a dit qu’elle a donné un rosé à chaque fois ! Charlie, le Lampropeltis californiae stripe n’a donc pas manger beaucoup, cependant, il semblait bien. Et la personne me dit encore : je les vois beaucoup pendant la journée. Ben oui, s’ils n’ont pas bien mangé ;-).
Aujourd’hui, il a reçu un peu plus, une proie de 3 g à 4 g. Et une autre de 1 g à 2 g. Sur la première proie, j’ai réussi à faire qu’il fasse sa constriction en bougeant la pince. Pour le petit rosé, je n’ai pas réussi, il l’a presque coupé en deux. Faisant de grosses tâchent sur le papier essuie-tout.
15.09.2022 – Ce matin Charlie, le Lampropeltis californiae stripe se trouvais sous son endroit préféré la cachette froide. J’ai placé mon morceau d’essuie-tout, car je le connais. Puis je l’ai touché avec la proie. Cela n’a pas entendu qu’il est venu et surprise, il a fait sa constriction cette fois.
Une fois qu’il avait fini sa proie de 3 g à 4 g. Je lui ai donné une autre de 1 g à 2 g. Pour rappel, pendant mes trois semaines d’absence, il avait reçu que ça, une souris de 1 g à 2 g. Pourtant, il y avait écrit la taille sur le paquet, la personne en charge ne souhaitait pas le lire. Et n’a donc pas écouter totalement mes indications.
21.09.2022 – Ce cher Charlie, le Lampropeltis californiae stripe, se trouvais sous le substrat. Quand il remarqua ma présence, j’étais en train de nourrir Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos, il sortit la tête. Cela fait quelque temps que j’ai remarqué qu’il est souvent le substrat. Et quand il attend, il sort automatiquement sa tête.
En ce moment, il est plus proche de la zone intermédiaire que froide. Je pense qu’il remarque qu’il fait plus froid en ce moment. Il faut aussi noter qu’il a la fâcheuse tendance à faire ses besoins sous la cachette chaude. Ce qui doit lui plaire, mais pas à moi ! Parce que nettoyer les rebords de la cachette n’est pas si simple. Et de plus, je ne le vois pas qu’il a fait ses besoins :-/.
Comme d’habitude j’ai placé un morceau de papier essuie-tout. Et ensuite, je le touche avec la proie ce qui déclenche sa réaction de prédateur. Puis, je le fais monter dessus. La constriction fut de nouveau difficile. Il fallait bien secouer avec qu’il se décide. Il a tendance toujours à préférer serrer plus fort sa gueule, c’est curieux.
Une fois qu’il avait fini sa proie normale, je lui ai donné le dernier petit rosé qui restait. Une fois fini, il est parti sous le substrat en laissant des tâches sur le papier essuie-tout. Cela marche pas mal et n’oblige pas à le sortir de son terrarium. Maitenant vous me direz à ma formation chez Patrik Flandroit. Il fallait déplacer les serpents dans des boîtes…
28.09.2022 – Charlie, le Lampropeltis californiae stripe avait la tête sortie de sous le substrat. Clairement, il remarque la présence de la proie et attend avec impatience selon moi.
Il y a eu le changement d’eau puis j’ai placé un morceau d’essuie-tout, le connaissant. Ensuite, il y a eu la donation d’une proie en le faisant monter sur l’essuie-tout. Aujourd’hui, il a bien fait sa constriction. En revanche, l’essuie-tout n’a pas bien servi beaucoup, parce qu’aujourd’hui, il se déplaçait en mangeant la proie. Jusqu’à finir d’engloutir la proie sous la cachette du point chaud.
En outre, il a de nouveau tellement serré la proie qu’il lui a fait exploser le bide ! En voici la photo :
Octobre 2022
05.10.2022 – Quand Charlie, le Lampropeltis californiae stripe a remarqué que j’ai ouvert la porte de son terrarium, il est sorti. Il se trouvait sous la cachette chaude. J’ai placé un morceau d’essuie-tout et je l’ai fait venir dessus en secouant la proie avec la pince. La proie m’a lâché quand il a commencé à frapper et n’a onc pas fait complétement sa constriction.
En revanche, Charlie, le Lampropeltis californiae stripe est resté tranquille et a mangé sa proie sur l’essuie-tout. Puis, j’ai dû m’absenter, lorsqu’il avait fini. Quand je suis revenu, il était encore dans toute son excitation. Par ce qu’il avait mangé, ce n’est pas la première fois que je le remarque. Il finit par rentrer, par le dessus, sous la cachette froide.
12.10.2022 – Il n’y a pas eu de vison de ma part de Charlie, le Lampropeltis californiae stripe. Malgré mes nombreux passages. J’aurai pu penser qu’il est en train de muer. Sauf qu’en réalité, c’est tout simplement qu’il préférait rester caché dans la cachette du point chaud.
Lorsque que j’ai tendu la proie au-devant de la cachette chaude. Il finit par sortir la tête avec ses mouvements de langues. Puis, comme à chaque fois, je le fais monter sur le papier essuie-tout. Il a fait sa constriction en enroulement la pince avec lui ! J’ai alors attendu qu’il desserre pour la retirer. Aujourd’hui, il était plutôt propre.
Lorsque que j’ai retiré le papier essuie-tout et qu’il était encore dessus, il est devenu excité, rien d’anormal.
19.10.2022 – Pour une fois Charlie, le Lampropeltis californiae stripe à manger proprement sa proie. Il n’y pas grand chose d’autre à dire. Mise à part qu’il y a quelques jours. Il avait le tiers du corps contre la vitre vertical avant du terrarium. Pour quelle raison ? Que veut-il dire ?
26.10.2022 – Il y avait de l’excitation de la part de Charlie, le Lampropeltis californiae stripe quand j’ai ouvert le terrarium. Il faut dire que cela faisait deux jours environ qu’il attendait. Comme à mon habitude j’ai placé un morceau d’essuie-tout et je l’ai fait monté dessus et évidamment il l’a taché. En outre, il a bien fait sa constriction et à même enveloppement la pince.
Novembre 2022
02.11.2022 – Contrairement à Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos, Charlie, le Lampropeltis californiae stripe n’a pas trépigné de la queue. Lorsque j’ai changé l’eau et vérifier les cachettes. De plus, il a mangé proprement sa proie habituelle.
09.11.2022 – Quelques petites tâches lors du repas de mon cher Charlie, le Lampropeltis californiae stripe, rien d’inhabituelle en soi.
16.11.2022 – Aujourd’hui, Charlie, le Lampropeltis californiae stripe a reçu sont avant dernière proie avant l’hibernation. Quoi que, il faut que je révise la chose, pour être sûr ! Tout va bien chez lui contrairement au problème que j’ai pu avoir avec Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos.
23.11.2022 – Un très bon repas à été prit par mon cher Charlie, le Lampropeltis californiae stripe. C’était le dernier avant le démarrage de l’hibernation. Il n’y a rien à dire de particulier dessus.
Décembre 2022
07.12.2022 – Hier, il y a eu le pèsement de Charlie, le Lampropeltis californiae stripe. Tout comme Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos. Le comportement était assez similaire, il ne voulait pas rentrer dans la boite. Après l’avoir pesé, il faisait 63 g. Tout comme pour Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos il y a le baisement des températures à partir d’aujourd’hui.
Janvier 2023
01.01.2023 – Aujourd’hui, après un mois et demi d’hivernation, j’ai décidé de sortir Charlie de son hivernation. En effet, je craignait à cause de son poids. Finalement, après l’avoir pesé, il a en fait pas perdu beaucoup de poids. Il est passé à 60 g, ce qui est loin d’une dangereusité de 15 % de perte. La perte au final est de 4,76 %. Maintenant, si j’aurais fais les trois mois ça aurait pu l’être.
Puis, de l’autre côter j’aurai pu faire une période de deux mois en remontant les températures sur une semaine. Comme je l’avais en tête après les avoir pesé la première fois. Ce fût une bonne expérience que je corrigeait pour les années suivantes.
07.01.2023 – Entre le 1er janvier et aujourd’hui, Charlie, le Lampropeltis californiae a fait deux fois ses besoins. C’est intéressant de le noter. Je me demande si fera de même Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos.
Aujourd’hui, il a reçu sa demande proie, depuis sa courte hivernation. Il a fait correctement sa constriction et manger la proie par-derrière.
15.01.2023 – Charlie, le Lampropeltis californiaestripe se cachait bien aujourd’hui. J’ai rendu une proie en la bougeant, près de la cachette chaude. Et quand j’ai fini par la retirer, il est tout d’un coup sorti de sa cachette. Je n’ai pas suivi comment il l’a avalé, cependant le papier essuie-tout était resté propre pour une fois.
28.01.2023 – Charlie, le Lampropeltis californiaestripese porte bien. Il a pris sa proie comme d’habitude et l’a mangé proprement, tout en faisant sa constriction d’abord.
Février 2023
04.02.2023 – Charlie, le Lampropeltis californiaestripe se porte toujours à merveille. Il a pris sa proie et l’a mangé correctement. Contrairement à Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos qui semble continuer de ne pas vouloir manger.
11.02.2023 – Aujourd’hui se cher Charlie, le Lampropeltis californiaestripe rampait de nouveau vers la porte. Comme quasiment à chaque fois que je m’apprête à ouvert le terrarium. Bonne nouvelle, aujourd’hui, il a reçu une nouvelle proie qu’il a mangée correctement. Puis, il attendait pour une suite que je ne donne pas. Parce que j’estime que c’est suffisant, ça se voit que sa croissance progresse, il devient plus gros.
18.02.2023 – Charlie, le Lampropeltis californiaestripe se porte bien. Il a reçu sa proie de la semaine, qu’il a mangé correctement, par la tête et proprement. Je suis content contrairement à Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos qui est toujours sur une tension, même si elle mange.
25.02.2023 – comme à son habitude, Charlie, le Lampropeltis californiaestripe avait déjà remarqué qu’il allait recevoir à manger. Lorsque j’ai nourri Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos, se dirigeant vers la porte. Je lui ai mis de l’essuie-tout habituel. Et je les fais venir dessus en l’appâtant avec la proie qu’il a mangée correctement. Sans trépigner de la queue, il est toujours un comportement très enthousiasme.
Mars 2023
04.03.2023 – tout se porte très bien pour Charlie, le Lampropeltis californiaestripe, qui a mangé sa proie. Il n’a rien à dire de spécial. Mise à part qu’il fait pas mal de besoin.
11.03.2023 – Charlie, le Lampropeltis californiaestripe, se trouver aujourd’hui sur la vitre de face du côté froid. Je pense qu’elle attendait de recevoir à manger. J’ai ainsi ouvert de l’autre côté pour lui donner sa proie, tout, c’est bien passé. Elle est restée calme jusqu’à que je cherche à remonter le loquer du terrarium. Où elle a commencé à trépigner de la queue.
18.03.2023 – Aujourd’hui, Charlie, le Lampropeltis californiaestripe était un peu avec une exitation. Il longeait le fond du terrairum à l’ouverture de celui-ci. Il a fallu quelques secondes avant qu’il se ressaisse et se décide à attaquer la proie. Rien d’autre de particulier à dire.
25.03.2023 – Cette semaine Charlie, le Lampropeltis californiaestripe se portait très bien et à manger sa proie tranquillement.
15.04.2022 – Lorsque j’ai voulu donner à Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos, sa proie de la semaine. Celle-ci n’étant pas à son endroit habituel, la cachette sous le point chaud, elle se trouvait sous le substrat (aspen).
Lorsque je cherche à la sortir, comme à son habitude. Si je ne l’attrape pas de suite, elle trépigne de la queue. Comme un crotale américain, sauf que, la concernant, elle ne fait aucun bruit.
Je lui tant à la pince sa souris de 5 g décongelée. Et au bout de quelques secondes elle commence à attaquer. Auquel je la laisse tomber sur le substrat. Puis, elle cherche la tête est une fois trouvé, elle commence à la mâcher.
Une fois finie, elle cherche de nouveau à se cacher. Sa cachette au point chaud étant retirée elle finit par aller vers celle du point froid. Auquel, je peux replacer la cachette du point chaud.
22.04.2022 – Hier Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos à effectué sa mue. Lorsque je l’ai montré à mes neveux, il y a eu le retirement immédiat de la mue. Et donner à mon plus jeune neveu qui semble être fan.
Aujourd’hui, j’ai décidé de lui donner pour la première fois deux souris. Elle les a avalées tous les deux très rapidement. Le seul point qui m’a dérangé, c’est qu’elle était à moitié sous le substrat. Et que du coup elle est allée complètement en dessous.
Auquel lorsqu’elle a eu la deuxième souris, je l’ai sortie du substrat, afin d’éviter qu’elle mange trop d’aspen.
En voulant replacer la cachette au point chaud, j’ai découvert un autre bout de mue que j’ai retiré de suite.
28.04.2022 – Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos, se trouvait sous le substrat. Et lorsque je l’ai prise, elle ne chercha pas à prendre la fuite. Il semble qu’elle ait des difficultés à faire ses selles. Parce que mardi, elle avait seulement fait un tout petit peu, sous le point chaud.
Il peut y avoir plusieurs raisons : la double proie. Le fait qu’elle a mangé la première sous le substrat. Et le fait que j’avais oublié aussi de remettre de l’eau pendant une journée. J’espère qu’elle n’a pas de problème d’occlusion intestinale, à voir…
Mai 2022
13.05.2022 – J’ai fini par adopter le comportement inverse. J’ai attendu 10 jours avant de donner une nouvelle proie. Et au bout de 7 jours, Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos, à commencé à devenir active. Je pense qu’elle cherchait à manger. Ce qui la motive à être active. Or que quand elle a beaucoup mangé elle reste inactive à se demander si elle avait un problème.
J’ai donc continué cette expérience d’attendre 10 jours. Jusqu’à aujourd’hui, la même chose se produisait, au bout de 7 jours, elle devient active et sort de sa cachette. Il semble qu’elle se porte mieux ainsi. Son poids semble bien aujourd’hui. Quoi que je n’ai pas encore acheté une balance pour faire un suivi de son poids.
30.05.2022 – Il y a quelques jours avant aujourd’hui. Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos, avait trouvé le moyen de se faufiler entre le tapis chauffant et le Plexiglas. Je songeais déjà à enlever ce système par peur de cela et cela s’est produit.
Je l’ai donc sortie et j’ai donc fixé le tapis chauffant à l’extérieur cette fois-ci. J’en ai profité aussi pour retirer les parois de côté et du fond. Puis je les remplaçais par des films noirs externes.
Aujourd’hui, je l’ai sortie de sous le substrat elle avait fait sa mue. Je lui ai donné une nouvelle proie. Et lorsque j’ai replacé sa cachette, elle est rentrée dedans avant même que j’eus le temps de la poser correctement.
Puis elle sortit la tête en attendant que je lui donne une nouvelle proie, ce que je n’ai pas fait.
Juin 2022
10.06.2022 – Il y a quelques jours, Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos, avait disparu. Et je ne comprenais pas où elle était passée. Surtout qu’elle ne pouvait pas sortir de son espace de vie.
Je finis par l’avoir retrouvé, elle s’était cachée dans un des trous d’une cachette. Pour bien expliquer la cachette est un genre de tunnel. Et en dessous de chaque côté, il y a des trous, c’est là qu’elle est entrée.
Ainsi, elle est sortie de sous le substrat directement dans le trou, mince alors ! J’ai ainsi retiré cette cachette pour en mettre une autre de plus simple et surtout sans trous par le dessous.
Hier, je l’ai aperçu sur le câble du ruban de lumière. La partie située en hauteur qui n’avait pas de ruban adhésif. Mince alors elle en fait des choses.
Je me demande si elle ne sent pas la présence du mâle placé juste à côté. Qui est arrivé le 01 juin de cette année.
Elle pousse aussi beaucoup le substrat sur tout le périmètre.
Aujourd’hui, elle a reçu une nouvelle proie. Je vais commencer à la nourrir un peu plus pour lui faire passer l’hivernation plus facilement. Même s’il n’y aura pas de reproduction l’année qui vient.
Elle a seulement un peu plus de 70 cm, or elle devrait en avoir au moins 90 cm.
17.06.2022 – Aujourd’hui, Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos se trouvait au fond dans la tranchée qu’elle a créé.
Peu de temps après elle alla au point d’eau se tromper, la tête sous l’eau. Je pense que la chaleur actuelle joue beaucoup, comme pour nous.
19.06.2022 – Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos, se trouvait tranquillement dans la zone intermédiaire. Quand je lui ai tendu un souriceau de 5 g environ.
Comme à mon habitude, je bouge la proie un peu plus loin pour qu’elles viennent la chercher.
Une fois qu’elle avait frappé, j’ai continué de bouger. Et cette fois, sa constriction est restée pendant plus d’une minute un record.
Puis elle a essayé d’avaler la proie. Et lorsqu’elle comprit que la proie était à l’envers, elle commença à chercher la tête puis l’avale.
Après cela, elle cherchait à venir contre la vitre, je me demande s’il elle n’en demandait pas encore.
29.06.2022 – Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos, était devant le terrarium du côté froid. Cela faisait déjà 3 – 4 jours qu’elle attendait que je lui donne à manger.
Quand j’ai ouvert elle a frappé assez vite. Et comme à son habitude elle commença à manger la proie par la tête. C’était une proie un peu plus grosse de 7 grammes à 10 grammes. C’était la première fois qu’elle en recevait une proie aussi lourde.
Quand elle a fini, elle est revenue vers moi, il semble qu’elle en voulût plus. Aujourd’hui elle a parfaitement compris que je m’occupe d’elle et tout se passe bien.
Juillet 2022
06.07.2022 – Quatre jours seulement après que Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos a reçu une proie. Elle recommença à tourner en rond dans le terrarium à la recherche d’une proie. C’est fou comme elle veut manger tout le temps.
Aujourd’hui, je lui ai donné une proie de même taille que la dernière fois, 7 grammes à 10 grammes. Elle a bien fait sa constriction, puis elle a commencé ensuite à l’avaler par la tête.
Une fois finie, elle en voulait encore, difficile de changer l’eau tranquillement.
15.07.2022 – Depuis quelques jours Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos, ne se montre plus. Je pensais qu’elle était en train de muer en restant dans sa grotte. Et puis, aujourd’hui, j’ai soulevé la grotte pour lui donner une proie, elle s’est jetée dessus. C’est très curieux, je n’ai pas suivi la suite (J’eus l’occupation ce jour, par mes neveux :-p).
25.07.2022 – Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos était bien en mue le 16.07.2022. Il y avait l’exuvie qui traînait dans le terrarium. Aujourd’hui elle était sous sa grotte la tête à l’extérieur. Mon « apprentie » lui a donné une proie qu’elle a prise. Puis, elle est retournée sous sa grotte avec la proie pour l’engloutir.
29.07.2022 – En changeant l’eau aujourd’hui. J’ai décidé de voir si je pouvais encore prendre Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos. Depuis qu’elle n’a plus peur. Elle était très agressive quand je l’ai prise sur le crochet. Et en la prenant à la main elle a décidé de me mordre, et ce, malgré le gel hydroalcoolique. Je l’ai trempée dans le bol d’eau, elle n’a pas lâché de suite.
Visiblement, elle est très têtue et elle est devenue effrontée. Je testerai de nouveau plus tard. Parce que nous ne savons jamais s’il y a besoin de faire des soins à un moment ou autre. Donc, pour ceux qui tiennent les serpents venimeux à la main, ben chapeau bas !
31.07.2022 – Aujourd’hui, j’ai donné une proie à Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos. Je ne devrais pas parce que j’ai toujours l’impression qu’elle est trop grosse. Rien de plus à dire. À l’exception que Charlie, le Lampropeltis californiaestripe qui est juste à côté semble sentir la présence de la proie. Qu’il ne voit pas.
Août 2022
08.08.2022 – Hier, il y a eu le nettoyage du terrarium. Et il y a eu, à ce moment, le placement de Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos dans une Faunabox. Avec une serviette dessus et de l’eau à disposition, tout, c’est bien passé. Elle n’a fait aucun excrément dans la boîte et elle a pu retourner dans son terrarium tranquillement.
Aujourd’hui, elle a reçu une proie habituelle (7 g à 10 g), qu’elle a avalée à l’envers.
09.08.2022 au 04.09.2022 – Pendant cette période j’étais en formation auquel, je n’ai pas d’observation à revéler.
Septembre 2022
07.09.2022 – Comme à son habitude, Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos est prête à attaquer. À peine, je mets la main dans le terrarium. Donc, le crochet est toujours bien utile pour nettoyer et changer l’eau. Une fois fait, j’ai pu lui donner une proie de 7 g à 10 g. Puis je me suis occupé de Charlie, le Lampropeltis californiaestripe.
Plus tard, quand j’ai regardé de nouveau où elle en était, ce fut ma surprise. Parce qu’elle avait la proie dans la gueule étant surélevée. Et qu’elle a fait plonger la souris dans le bol d’eau. Je me demande si c’était volontaire ou non…
15.09.2022 – Ce matin Charlotte, la Lampropeltis californiae albinos se trouvais tranquillement devant les portes du terrarium. À moitié enfouie dans le substrat. Je l’ai alors touché avec la proie et sans plus attendre elle à réagie vite fait. Lorsqu’elle a fait sa constriction, elle se trouvait près de la cachette froide. À laquelle elle a mangé sa proie à moitié en dessous.
Une fois finie, elle regardait attendait si j’en donne une autre. La proie était habituelle de 7 g à 10 g.
21.09.2022 – Comme toujours Charlotte, la Lampropeltis californiae albinos se trouvais à l’avant du terrarium. Je suis sûr est certain maintenant que c’est parce qu’elle attend à manger. Quand je l’ai touché avec la proie sa première réaction et de prendre la fuite. Avant de comprendre que c’est à manger, auquel elle finit par charger.
Elle a fait sa constriction tranquillement. Et moi de mon côté, j’ai remis en place le substrat et changer l’eau. C’est intéressant à noter qu’elle a encore des craintes parce qu’elle remue encore un peu la queue. Quand elle a eu fini, elle est allé se placer entre le terrarium et la cachette chaude. Elle n’a pas cherché à vouloir plus.
28.09.2022 – La très sage Charlotte, la Lampropeltis californiae albinos attendait sa proie au-devant du terrarium. En tendant de la proie, elle a chargé et j’ai fait en sorte qu’elle soit plutôt derrière. Ainsi, je peux remettre en place le substrat est changer l’eau. Aujourd’hui, elle trépignait plus la queue que d’habitude. Sinon, rien d’inhabituelle.
J’ai l’impression qu’elle ne grandit pas et je reste avec mes doutes sur combien je dois lui donner. En-tout-cas, j’ai pris ma décision, je vais faire l’hivernation du 15 décembre au 15 février. Et pour le moment, je reste à une proie toutes les semaines.
Octobre 2022
05.10.2022 – Aujourd’hui je nourris encore Charlotte, la Lampropeltis californiae albinos tout en sachant qu’il vaut mieux varier les périodes. Ça va venir. Où je chercherai à varier le temps, les proies et les tailles. Dès que j’arrive à avoir la tête pour ça. Pour le moment, je souhaite me concentrer sur son hivernation.
Depuis quelques jours, elle est sous sa cachette chaude bien en exposition. Cela me disait qu’elle est en train de muer. Et c’est bien le cas, pendant qu’elle mangeait, j’ai remarqué que les yeux étaient bien opaques. J’ai pu le voir, en la voyant de dessus quand elle mangeait sa proie.
La proie reste habituelle pour l’heure une souris de 7 g à 10 g. Qu’elle a mangeait par l’arrière en commençant par la queue. Quand elle a fini et qu’elle a remarqué qu’elle ne recevrait pas plus, elle est rentrée dans sa cachette chaude. Quelques minutes, plus tard, je suis revenue et je l’ai vu près du point d’eau.
12.10.2022 – Dans la nuit du 10 aux 11 Charlotte, la Lampropeltis californiae albinos à terminé sa mue. Son exuvie faisait un peu plus de 80 cm. Elle était parfaite, l’écaille des yeux et le bout de la queue était bien présent.
Aujourd’hui, elle se trouvait au point d’eau du côté froid. Il faut dire que l’hygrométrie reste très basse de 30 % à 35 %. Parce qu’elle est dans une pièce du côté sud. Contrairement à Elena, la Morelia azurea pulcher qui est du côté nord avec une hygrométrie de 60 % environ.
Je lui ai donné une proie habituelle et elle l’a avalé très rapidement et facilement. Ensuite, elle a cherché à plonger dans le bol d’eau. Puis elle est venue me regarder tirant la langue cherchant à savoir si je lui en donne plus. Auquel je me suis tourné vers Charlie, le Lampropeltis californiaestripe.
19.10.2022 – Charlotte, la Lampropeltis californiae albinos regardait sous sa cachette chaude elle attendait son repas. Qu’elle a mangé très proprement. Puis elle a ouvert la bouche 5 fois, or que la proie était déjà bien dans l’estomac…
26.10.2022 – Comme la semane dernièreCharlotte, la Lampropeltis californiae albinos regardait sous sa cachette chaude. Elle a reçu sa proie habituelle qu’elle a manger proprement à l’envers. Tout en même temps qu’il y a eu le changement de son eau. Et la remise en place de son substrat. Il n’y a pas grand chose d’autres à dire.
Novembre 2022
02.11.2022 – Charlotte, la Lampropeltis californiae albinos a reçu sa proie en même temps que j’ai changé l’eau. Et vérifier les cachettes. Elle avait un comportementét d’énervement, parce qu’elle trépignait beaucoup de la queue.
09.11.2022 – Beaucoup de trépignement pour ma Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos, en dehors de ça, ça reste très habituelle.
16.11.2022 – Aujourd’hui je peux raconter une anecdote, mon petit problème que j’ai eu la semaine dernière. En effet, j’ai oublié de remonter le loquait du terrarium, tellement j’avais de chose à faire la semaine dernière. Et Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos en a profiter pour pousser la porte, puis elle est sorti du terrarium ! Enfin, jusqu’à hier, elle se promenait dans la pièce.
En effet, il n’y a pas encore de pièce dédiée pour elle et les autres serpents. Donc c’était difficile de la retrouver. Alors j’ai opté pour lui mettre son bol d’eau près du meuble où il y a les terrariums. Et j’ai attendu et hier miracle elle se trouvait sous le meuble à côté du bol d’eau. J’ai ainsi pu la remettre à sa juste place.
Alors certes, elle ne voulait pas et elle a serré fortement la queue au bas du rebord de la paroi. Lorsque je l’ai remise dans son terrarium. Maintenant, je ne peux laisser se promener un serpent. Il y a trop de risque qu’il se blesse et pour nous, c’est un grand risque de problème de zoonose. Quoi qu’en disent les extrémistes avec l’espace le grand…
En réalité, la première chose à prendre en compte et la sécurité pour tous et la seconde est l’enrichissement. Et non l’espace de vie le plus grand !
En-tout-cas, c’est une expérience intéressante. À l’avenir, je mettrai toujours le cadenas, ainsi si j’oublie de remonter le loquer. Ça restera quand même bien fermé.
Pour en revenir sur aujourd’hui, elle a reçu sa proie. Qu’elle a bien mangé et toujours en trépignant de la queue. Puis, d’un autre côté, elle a mangé très rapidement. Parce qu’elle avait déjà fini, or que j’avais à peine donné une proie à Charlie, le Lampropeltis californiaestripe.
23.11.2022 – Lors de ce dernier repas avant l’hibernation, je remarque encore la forte nervosité de Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos. Elle a pris sa proie la traînée sous la cachette chaude, tout en trépignait fortement sa queue. C’est assez curieux, parce qu’il y avait eu moins de manipulation de Charlie, le Lampropeltis californiaestripe à l’époque. Et pourtant, il est beaucoup plus sage…
07.12.2022 – Hier, j’ai pesé Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos, elle faisait 135 g. J’ai noté la forte résistance à vouloir rentrer dans la Braplast. Ce qui m’a un peu surpris. Parce que j’avais une telle facilité à déplacer les vipéridés dans les boîtes chez mon mentor Flandroit Patrik. Il est possible que cela vienne du fait qu’elle n’ait pas habitué à cela. Ou qu’il y a eu la désinfestation de la boîte précédemment.
Aujourd’hui, les températures ont baissé de deux degrés. Elles continueront de baisser sur les 6 jours suivants afin d’avoir la température adéquate à leur hibernation.
Décembre 2022
12.12.2022 – Hier, il était intéressant de remarquer que Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos, était toujours active. Malgré le fait que les températures baisses et qu’elle n’avait pas mangé depuis trois semaines. Elle cherchait à monter au haut du terrarium, à partir de la cachette de la zone chaude. Lorsqu’elle m’a vu changer l’eau, elle a fini par descendre et ces mis en posture d’attaque et alla jusqu’à frapper !
Pour quelle raison ? Je la dérange ? Elle n’est pas contente que je descende les températures ? Ou bien encore, elle n’est pas contente que je lui donne pas à manger ? Plein de supposition sont possibles. En-tout-cas, elle est devenue agressive or que ce n’est pas le cas de Charlie, le Lampropeltis californiaestripe. Je me demande s’il ne faudrait pas reprendre la manipulation après l’hivernage.
En-tout-cas, pour l’instant, elle va bien.
Janvier 2023
01.01.2023 – Aujourd’hui, j’ai sortie Charlotte de son hivernation. Parce que je craignais pour le poids de Charlie, le Lampropeltis californiaestripe. En effet les deux étants reliés au même thermostat. Après l’avoir pesé de nouveau, son poids était de 131 g, soit une perte de 4 g. Ce qui équivaut à 2,96 % de perte.
Ce qui intéressant ici, c’est que la comparaison en gramme de la perte de poids est similaire à Charlie. Et donc il est facile de comprendre pourquoi à partir d’un certain poids le serpent ne risque pas de danger.
Lorqu’il y a eu la proposition de la proie, elle l’a refusé. Et une heure après elle cherchait de nouveau à monter sur le haut du terrarium. Ainsi, il y a eu le retirement de la proie. C’est la première fois qu’elle refuse. Nous verrons la semaine prochaine s’il, elle prend bien la proie.
Il semble qu’elle ait fini par être en mode hivernation après un peu plus d’un mois. C’est dommage qu’il y ait le ralliement de Charlie et Charlotte par le même thermostat. Parce que j’aurai continué plus longtemps pour elle et j’aurai pu remonter les températures doucement comme je les avais baissées.
07.01.2023 – Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos a mangé sa nouvelle proie aujourd’hui. Pour une fois, elle la prise par-derrière. Et comme à son habitude elle trépigne un peu la queue.
Puis, il est aussi intéressant de noter que le lendemain où elle n’avait pas pris la proie (02.01.2023). Elle me regardait déjà à travers la vitre pour me demander de lui donner à manger. Ça se voit à sa posture et par le fait qu’elle tire la langue… Ce qui montre bien que de remonter les températures à la va-vite est une erreur…
15.01.2023 – Il y a eu la donation d’une nouvelle proie à Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos aujourd’hui. Qu’elle a avalé volontiers, dont je n’ai pas suivi par manque de temps. En-tout-cas, elle se porte à merveille, tranquillement en train de se chauffer au point chaud ^^.
21.01.2023 – Aujourd’hui, c’était intéressant de voir que Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos se trouvait du côté froid près de l’eau. Il me semblait qu’elle cherchait à reprendre l’hivernation. Ce qui est bien le cas, parce qu’elle a refusé la proie. Et elle s’est mise sur la défense en faisant la posture en S. Auquel cas, j’ai retiré la proie et je verrais la semaine prochaine ce qu’il en ai.
28.01.2023 – Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos se trouve de nouveau au niveau du point chaud entre temps. Cependant, elle a quand même refusé la proie d’aujourd’hui. Quand je l’ai touché avec la proie elle sursaute montrant bien son refus. Cela fait deux fois de suite, or qu’elle ne faisait jamais cela avant l’hivernation.
Février 2023
04.02.2023 – Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos était encore relativement sur la défensive. En premier temps, elle a pris la proie puis la lâcher quand j’ai bougé pour qu’elle fasse sa constriction. À partir de là, elle faisait de nouveau des sursauts, qui montrait clairement de nouveaux un refus. Ainsi, j’ai laissé la proie et je suis revenu une demi-heure plus tard. La bonne nouvelle, c’est que la proie avait disparu.
Quand j’ai fouillé dans le terrarium pour vérifier qu’elle l’a bien mangé et pas juste déplacé. Elle était de nouveau dans un comportement sur la défensive qui est totalement l’opposé de Charlie, le Lampropeltis californiaestripe. Pourtant, la maintenance est la même. Ainsi, il s’agit clairement de son caractère.
11.02.2023 – Des petits progrès aujourd’hui, comparé aux semaines précédentes. Charlotte, la Lampropeltis californiaealbinos semblé intéresser par la proie tendue aujourd’hui. Parce qu’elle se leva en voyant la proie et tira la langue. Malgré cela, elle ne l’a pas prise de suite. Et elle faisait de nouveau des sursauts quand je l’ai touché avec. Au bout de trois ou quatre sursauts, il finit par attraper la proie et fit sa constriction.
Elle mangea la proie en trépignant un peu la queue par moment. Une fois finie, elle en voulait une autre qu’elle n’a pas reçue.
18.02.2023 – Charlotte, la Lampropeltis californiae albinos se trouvait au point chaud. Lorsque qu’elle a reçu la proie à la pince, comme je mis attendais, elle était de nouveau sur la défensive. Et elle sursautait si je la touche avec la proie. Auquel cas, je n’ai pas insisté, j’ai laissé la proie. Et je suis allé nourrir Charlie, le Lampropeltis californiaestripe, ce qui est bien plus simple en ce moment.
Entre temps, Charlotte, la Lampropeltis californiae albinos a prit la proie est à commencer à l’avaler par-derrière. Quand elle avant finit, elle était toujours en train de trépigner la queue à moment. Avant de soulever la tête pour demander une nouvelle proie. Ce qu’elle n’a pas reçu.
J’hésite encore à utiliser de l’électrolyte dans l’eau pour voir si elle arrive à se calmer. Il semble que ma mauvaise gestion de l’hivernage ne lui ait vraiment pas réussi.
25.02.2023 – Aujourd’hui, Charlotte, la Lampropeltis californiae albinos a bien accepter la proie. Tirant la langue montrant son intérêt, elle finit par la frapper assez rapidement. Néanmoins, elle garde son trépignement de la queue. Entre temps, je me suis bien procuré de l’électrolyte. Il faut que je pense à tester cela dans l’eau de boisson. Et ceux à partir de demain et voir ce que ça donne après une semaine…
Mars 2023
04.03.2023 – Aujourd’hui encore le comportement de Charlotte, la Lampropeltis californiae albinos était sur la défensive. Certes, elle a pris sa proie, néanmoins elle reste très nerveuse. Je vais continuer l’électrolyte et voir au bout d’un mois ce que ça donne.
11.03.2023 – Hier, j’ai nettoyé la cachette chaude parce que Charlotte, la Lampropeltis californiae albinos avait fait dessus. Et j’ai remarqué qu’elle avait fait aussi derrière. Aujourd’hui, il y a eu la donation d’une nouvelle proie et tout, c’est bien passer, elle était moins nerveuse.
Alors la question, c’est est-ce que ça vient de l’électrolyte ? Ou parce que je n’ai pas eu besoin de la toucher, voyant sa tête ? En effet, toucher un serpent par le dessus est un acte de prédation pour eux…
18.03.2023 – Charlotte, la Lampropeltis californiae albinos se trouver aujourd’hui sur la vitre de face du côté froid. Je pense qu’elle attendait de recevoir à manger. J’ai ainsi ouvert de l’autre côté pour lui donner sa proie, tout, c’est bien passé. Elle est restée calme jusqu’à que je cherche à remonter le loquer du terrarium. Où elle a commencé à trépigner de la queue.
Pour le moment, il y a donc des améliorations, mais ce n’est pas encore ça. Je vais ainsi continuer à lui donner de l’électrolyte à voir plus tard le résultat.
25.03.2023 – Aujourd’hui les choses sont bien meilleur. Charlotte, la Lampropeltis californiae albinos a mangé sa proie sans trépigner de la queue. D’ailleurs, je suis presque sûr à 100 %. Qu’elle trépignait la semaine dernière encore uniquement parce qu’elle avait peur que je lui pique sa proie. Et non parce qu’elle me voit comme prédateur.
En effet, quand je change l’eau, elle ne va pas trépigner de la queue… Cela ressemble au comportement de certains chiens qui montre les dents si nous essayons de reprendre leur repas.
Grand Est, FRANCE, le 26 juillet 2 022, l’Ophiophagus hannah De : Sébastien KENNEL
La description de l’Ophiophagus hannah
Tout commence en 1 836. C’est à cette date qu’il y a eue la description de l’Ophiophagus hannah pour la première fois. À cette époque, il portait le nom d’Hamadryas hannah. Ainsi, il portait déjà le nom d’espèce que nous connaissons « hannah ». En revanche, comme vous le constatez, il était dans le genre «hamadryas ».
C’est le scientifique Theodore Edward Cantor qui l’a décrit pour la première fois en 1 836. Il l’a comparé au Naja tripudians. Le Naja tripudians et le Naja que nous appelons aujourd’hui, en tout cas en 2022, Naja naja.
Theodore Edward Cantor est une personne d’origine danoise qui est née en 1 809 à Copenhague. Sa mort est survenu en 1 860 au Raj britannique. Il était un médecin, botaniste, zoologiste, ichtyologiste et illustrateur scientifique. Enfin, il travaillait pour la Compagnie anglaise des Indes orientales.
Le mot « raj » écrit « rāj » en hindi signifie « règne » en français. Ce règne britannique se situait sur le sous-continent indien de 1 858 à 1 947.
Les taxons de 1 837 à 1 843
La taxonomie continue et subi divers changement avec le temps. Un an plus tard en 1 837 le scientifique Hermann Schlegel le nomme Naja bungarus. Vous pouvez deviner assez facilement pourquoi. Il ressemble au Naja par son apparence et il mange d’autres serpents comme les Bungarus.
Hermann Schlegel était de nationalité allemande, né le 10 juin 1 804 à Altenbourg. Et il est mort le 17 janvier 1 884 à l’âge de 79 ans. Au Pays-Bas dans la ville de Leyde.
Puis, Theodore Cantor, un an plus tard, en 1 838, garda le genre qu’il avait choisi « Hamadryas ». Et changea le nom d’espèce pour « ophiophagus », ce qui vous donne Hamadryas ophiophagus.
Ensuite, vous avez le scientifique Walter Elliot, qui le déplaça de nouveau dans le genre Naja. Avec pour nom Naja vittata. C’est en 1 840 qu’il fit cela. Walter Elliot était un naturaliste et botaniste britannique né le 16 janvier 1 803 à Édimbourg. Et il est mort à 84 ans le 1er mars, 1 887.
Vous en venez au scientifique Leopold Joseph Franz Johann Fitzinger. Qui à de sons cotait nommé cette espèce Dendraspis bungarus en 1843. La raison de ce déplacement est que génétiquement l’Ophiophagus hannah est plus proche des Dendroaspis (Les mambas) ! Ainsi, il y a un écart plus grand avec ses cousins les Naja.
Leopold Fitzinger était un Autrichien qui avait plusieurs compétences : la botanie, l’herpétologie et la mammalogie. Il y avait aussi l’étude de la nature et la zoologie. Il est né à Vienne le 13 avril 1 802. Et il est mort à Hietzing le 20 septembre 1 884 à l’âge de 82 ans.
Les taxons de 1 858 à 1 882
Puis de l’avis d’Albert Günther, il fallait le déplacer dans le genre Ophiophagus et le nommé Ophiophagus elaps. Donc, il s’agissait de la première fois qu’il a fait partie de ce genre, c’était en 1 864. La définition d’élaps est « Serpent venimeux de la famille des Élapidés possédant une tête elliptique sur un corps cylindrique. ». C’est selon le site La langue française.
Mais avant, en 1 858, il avait d’abord suivi Theodore Cantor en le plaçant dans le genre Hamadryas, Hamadryas elaps. Albert Günther est d’origine allemande, née le 3 octobre 1 830 à Esslingen am Neckar. Et il mort à 83 ans à Londres, le 1er février 1 914. C’était un biologiste, conservateur de musée, herpétologiste, ichtyologiste et zoologiste.
Ensuite, vous avez le scientifique WilliamTheobald. Qui en 1 868 reprend la première proposition d’Albert Günther, soit Hamadryas elaps. Wiliam Theobald est né en 1 829 et il est mort le 31 mars 1 908. C’était un malacologiste et un naturaliste. Il travaillait pour le Geological Survey of India.
Puis, en 1 871, John Anderson reprend le nom d’Albert Günther, Ophiophagus elaps. John Anderson était un Écossais anatomiste et zoologiste qui travaillait pour le musée de l’Inde comme conservateur. Il est né le 4 octobre 1 833 et il est mort le 15 août 1 900.
Vous en venez à Alexander Willem Michiel van Hasselt, qui revient de son côté sur le genre Naja! En 1 882, sous le nom de Naja ingens. Alexander van Hasselt était un arachnologue, médecin et naturaliste néerlandais. Il est né le 9 août 1 814 à Amsterdam. Et sa mort est venue le 16 septembre 1 902 à La Haye.
Les taxons de 1 908 à 1 954
Ensuite, il y a le scientifique Frank Wall qui revient sur la proposition de Hermann Schlegel, Naja bungarus. C’était en 1 908. Frank Wall était un herpétologiste et médecin milliaire britannique. Il est né le 21 avril 1 868 à Nuwara Eliya. Et son décès est venu le 19 mai 1 950 à Bournemouth à l’âge de 82 ans.
Puis vous avez Edward Harrison Taylor en 1 922 et Malcolm Arthur Smith en 1 943. Qui reviennent sous le nom de « hannah », pour Naja hannah. Edward Taylor, est américain né et mort dans l’état du Missouri à Maysville. Il est né le 23 avril 1 889. Et il est mort le 16 juin 1 978 à l’âge de 89 ans. C’était un herpétologiste.
En ce qui concerne Malcolm Smith, il est né en 1 875 à New Malden. Sa mort est venue le 22 juillet 1 958 à Ascot. C’était un herpétologiste et médecin britannique.
Vous en venez à Charles Mitchill Bogert, qui est le premier à donner le nom d’Ophiophagus hannah. C’était en 1 945. Charles Bogert est un herpétologiste né le 4 juin 1 908 à Mesa aux Etats-Unis. Et il mourut le 10 avril 1 992 à Santa Fe.
Ensuite, il y a eu le scientifique Michael Willmer Forbes Tweedie, qui n’était visiblement pas d’accord. Et il est revenu sur le nom de Naja hannah, en 1 954. Michael Tweedie est né en 1 907 et il est mort en 1 993.
Les taxons de 1 960 à 2 022
Puis, vous avez Paulus Edward Pieris Deraniyagala, qui le replaça dans le genre Dendraspis en 1 960 et 1 961. Et il chercha à déclarer plusieurs sous-espèces, à cette époque. Où il n’y a pas eu l’acceptation par la suite.
Paulus Deraniyagala est un anthropologue, biologiste et herpétologiste srilankais, né le 8 mai 1 900 à Colombo. Et mort le 1er décembre 1 973 dans cette même ville.
Enfin, vous avez Kenneth R.G. Welch, en 1 994 qui revient sur Ophiophagus hannah. Et cette fois, c’est validé par les autres scientifiques qui suivirent, au moins jusqu’en 2 022. Kenneth Welch est un herpétologiste qui a vécu de 1 982 à 1 994.
Les noms français de l’Ophiophagus hannah
Il y a l’utilisation deux noms en français pour l’Ophiophagus hannah. Le premier est « Cobra royal », cela ne vient pas de sa taille, mais de son régime alimentaire…
Le second est « Hamadryade » qui est simplement la francisation du nom scientifique de l’époque de Theodore Cantor.
L’apparence de l’Ophiophagus hannah
Il s’agit du plus grand serpent venimeux actif. Avec une taille d’environ 3 mètres pour les femelles et une taille de 5 mètres pour les mâles. Selon Mark O’Shea dans son livre The book of snakes.
En comparaison sur 106 Ophiophagus hannah capturé et déplacé en Indepar Pogiri Gowri Shankar, S.R. Ganesh, Romulus Earl Whitaker et P. Prasanth. La taille moyenne des mâles était de 3,5 mètres pour un poids moyen de 4,5 kilogrammes. Et les femelles faisaient une taille moyenne de 2,5 mètres pour un poids moyen de 3,4 kilogrammes. Pour une taille maximum de 5,5 mètres.
Sa couleur change selon sa localité. En Chine, il est plutôt d’une couleur brune, voir noire avec des anneaux beiges sur le dos. Les écailles de la tête sont plus claires, genre brun. L’iris est d’un jaune-orange et la pupille est noire et ronde. Le cou et le menton sont beiges clairs comme les anneaux sur le dos. Le reste du ventre est grisâtre.
Puis pour ce qu’il en est de la localité d’Indonésie. Son apparence est d’un brun claire sur le dos, avec des anneaux beiges. La couleur de la tête ressemble assez à celle du dos. Les yeux ont des pupilles rondes et noires avec un iris qui est le jaune-orange. Son ventre est brun et ressemble fortement à la couleur du dos. À l’exception du coup et du menton qui est plutôt de couleur beige.
Note : la définition des apparences de couleurs vient des photos du site : www.flickr.com.
L’apparence selon John M. Mehrtens
Dans le livre Living Snakes of the World in Color de John M. Mehrtens. Il parle de l’apparence des localités de Thaïlande, de l’Inde et de Chine.
En Thaïlande ils sont pâle olive ou jaune olive avec un ventre jaune pâle. Les spécimens venant d’Inde sont similaires en couleur avec des bandes transversales jaune. Le postérieur du corps et la queue sont noirs. Enfin, la localité de Chine est d’un brun-noir avec des bandes transversales de blanches, beiges ou jaunes. La queue est noire et le ventre et jaune pâle.
L’apparence des juvéniles
Les nouveaux-nés ont une taille de 37 cm à 59 cm pour un poids de 9 g à 38 g. Selon Whitaker et al.
Puis concernant les couleurs, les juvéniles ont le dos qui est vraiment noir. Avec des anneaux plus clairs que les adultes. Et le plus surprenant, c’est que la tête et identique au dos. Ainsi, elle a un bandage noir et beige. Le ventre suit le même principe avec des anneaux noir et beige.
Les écailles de l’Ophiophagus hannah
Des écailles occipitales appariées sont présentes sur sa tête, ce qui est unique l’Ophiophagus hannah. Les Naja ne l’ont pas. Sur le cou, il y a 17 lignes à 19 lignes d’écailles qui sont obliques et lisses. Puis sur le milieu de son corps, il y a 15 lignes d’écailles selon Malcolm A. Smith dans The Fauna Of British India, reptilia And Amphibia.vol-iii -serpentes.
Indraneil Das explique dans son livre que les dorsales sont lisses. Il y a un couplage, une unique ou une combinaison des sous-caudales. Et enfin, que l’écaille cloacale est entière. Retrouvez l’information dans Snakes of Southeast Asia.
L’aire de répartition de l’Ophiophagus hannah
L’Ophiphagus hannah se trouve principalement dans les pays du sud-est de l’Asie. Citons la Birmanie, le Cambodge, l’Indonésie, le Laos, la Malaisie, les Philippines, la Thaïlande et le Viêt Nam.
Puis, il se trouve aussi en Asie du Sud : au Bangladesh et en Inde. En Inde, l’Ophiphagus hannah se trouve sur trois zones une au sud-ouest, une autre dans le nord. Et l’autre à l’est continuant sa répartition du sud du Bangladesh.
Enfin, vous retrouvez aussi l’Ophiphagus hannah, au Népal et au Sud de la Chine. Au Népal, il s’agit de la continuité de la répartition de la Chine jusqu’au nord de l’Inde. La répartition de celui-ci en Chine inclut la métropole Hong Kong.
Ses données géographiques proviennent de la carte de l’UICN publié en 2012.
En comparaison Snakes of Southeast Asia, indique les zones suivantes : Birmanie, Thaïlande, Malaisie, Singapour, Sumatra. Ainsi que Pulau Simeulue, Pulau Galang, Pulau Bangka, Pulau Belitung, Bornéo, Java et Bali.
Dans une extrême limitation : E Pakistan, Inde, Bhoutan, Népal, Chine, Philippines, Cambodge, Laos et Viêt Nam.
L’habitat de l’Ophiophagus hannah
Selon Mark O’Shea (The book of snakes), l’Ophiophagus hannah se trouve dans les forêts tropicales primaires. Et aussi dans les zones de plantations et dans les mangroves. Pour Indraneil Das (Snakes of Southeast Asia), l’habitat de l’Ophiophagus hannah est les zones de verdures semi-persistantes et persistantes. Les forêts de diptérocarpes tropicaux et les forêts feuillues et humides ainsi que les mangroves.
L’élévation
Vous pourriez trouver l’Ophiophagus hannah, à une hauteur de 0 à 2 180 mètres selon Mark O’Shea. Indraneil Das confirme cette même élévation en indiquant moins de 2 181 mètres. Quant à l’UICN, elle indique 2 000 mètres au-dessus de la mer.
L’étymologie de l’Ophiophagus hannah
Du grec, il y a la combinaison des deux mots « ophio » pour « serpent » et « phagus » pour mangeur. Ce qui vous donne « mangeur de serpents ». Ensuite, pour le nom de l’espèce « hannah » il pourrait venir de l’hébreu pour « faveur » ou « grâce ».
Le comportement de l’Ophiophagus hannah
Indraneil Das, indique que le serpent est terrestre et que les juvéniles seraient plus arboricoles. Puis du côté de John M. Mehrtens, il indique que le serpent est diurne. Qu’il est activement à la recherche de sa future proie, principalement d’autres serpents. Qu’il est, un excellent grimpeur. Et qui n’hésite pas à grimper dans les arbres et dans les buissons pour poursuivre sa cible.
Ses proies
Outre les serpents, il peut manger à des occasions des lézards selon John M. Mehrtens. Indraneil Das indique de son côté avec précision des varans.
Mark O’Shea indique que ses proies préférées sont les Malayopython reticulatus (Python réticulé). Et aussi les Ptyas mucosa (Sertpent-ratier de Dhaman) ainsi que les Xenochrophis. Il confirme les occasions de varans comme proies et parle aussi de mammifères.
Son comportement face aux agresseurs
John M. Mehrtens indique que l’Ophiophagus hannah à une réputation d’être très agressif pouvant attaquer sans raison l’homme et les bêtes. Cependant, plusieurs observations par des herpétologistes de terrain compétents semblent réfuter de telles histoires d’agression.
Sur Youtube, vous pouvez facilement faire votre propre avis. Plusieurs éleveurs possédant des Ophiophagus hannah comme Chandler’s Wild Life, Tyler Nolan, DAVIDSFEED, Chrisweeet. Ainsi qu’un Français Philippe GILLET, etc. Ces gens les manipulent à la main. Et montre plutôt que ce cobra n’est pas aussi agressif, que nous pourrions le penser.
Puis, de l’autre côté un de mes mentors Patrik FLANDROIT, m’a raconté qu’il a perdu un de ses amis. Qu’il avait au téléphone la veille. Son ami est mort par l’Ophiophagus hannah qu’il possédait. Ceci avait un sens d’avertissement. Appuyer par le fait qu’il ne possède pas d’Ophiophagus hannah. À vous de voir si vous voulez tenter l’expérience ou non, c’est à vos risques et à vos périls.
Enfin, Tyler Nolan à quand même perdu une partie d’un de ses doigts. Suite à une morsure d’un de ses Ophiophagus hannah…
Il y a une forte diminution des risques, avec les bonnes connaissances et le respect de celle-ci. En revanche, le free-handling, c’est des gros risques, qui peuvent s’avérer fatals.
Les sous-espèces, les complexes et les localités
À l’heure actuelle, en 2 022, il n’y a aucune sous-espèce pour l’Ophiophagus hannah.
Les sous-espèces sont des séparations d’une même espèce. Cela vient de leurs différences d’écailles ou d’acides nucléiques (A.D.N., A.R.N.…). Où les différences ne sont pas assez nombreuses pour les déclarer comme des espèces à part entière.
Le scientifique Paulus Deraniyagala a proposé six sous-espèces en 1 960 sous les noms de :
Dendraspis hannah hannah
Dendraspis hannah borneensis
Dendraspis hannah bungarus
Dendraspis hannah elaps
Dendraspis hannah sinensis
Dendraspis hannah vittata
Puis en 1 961, il en déclara deux autres : Dendraspis hannah brunnea et Dendraspis hannah nordicus.
Aucun autre scientifique n’a soutenu ses recherches. Ce qui signifie qu’il n’y a pas eu la reconnaissance de ses espèces. Enfin, en 2 022, il est encore question de déterminer si l’Ophiophagus hannah est un complexe d’espèce ou non. Comme indiqué sur la liste rouge de l’UICN dans la section conservation.
Un complexe est des espèces qui ont le même ancêtre. À la différence d’un clade qui contient aussi l’espèce souche vivante.
Les localités
Dû à la non-position des scientifiques, les commerçants déclarent plusieurs localités. Il y a la désignation d’une localité vis-à-vis d’un lieu spécifique et aussi aux différences de couleurs et de motifs.
En captivité, vous retrouvez plusieurs localités différentes. Comme la localité de Chine, de Malaisie, d’Indonésie de Thaïlande ou bien encore des Philippines.
La localité d’Inde se trouve plus difficilement. Parce que ce pays est aujourd’hui, en 2 022, plus ou moins fermées aux échanges commerciaux. Si vous regardez les échanges de la CITES. Vous voyez qu’il y a eu les dernières exportations par l’Inde en 2 003. De plus, c’est indiquer qu’ils proviennent d’élevage, pas de la nature et sans l’origine de provenance.
L’Indonésie est le pays qui exporte le plus d’Ophiophagus hannah. Avec pas moins de 80 spécimens vivant, collecter dans la nature. Puis envoyer aux États-Unis pour des échanges commerciaux en 2020.
Enfin, en France, la dernière exportation d’Ophiophagus hannah fut en 2 018. Il y avait quatre spécimens en provenance de l’Indonésie et collectait dans la nature.
La CITES est l’abréviation de Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. Vous en apprendrez plus, juste plus bas, laissez-moi le temps d’y venir.
Les morphs et les hybridations de l’Ophiophagus hannah
Enfin, vous en venez maintenant aux morphs et aux hybridation. Qui complètent les sous-espèces, les localités, les clades et les complexes.
Les morphs
Il y a la connaissance de plusieurs synonymes du mot « morph » : mutation, phase ou variété sont les plus connus. Cette dernière étant l’utilisation de l’état français. Il s’agit de défaut génétique (tare) qui fait ressortir des couleurs différentes du standard.
Concernant l’Ophiophagus hannah, il y a deux morphs connus et qui sont relativement encore rare de nos jours. Elles sont toute deux récessives. Il s’agit de la morph albinos et de la morph leucistique dit aussi « lucy ».
La morph albinos est fragile, est affecte les yeux. Auxquelles, il ne faut pas accoupler deux albinos ensembles. En revanche, vous pouvez accoupler un albinos avec un porteur du gène albinos.
Albinos x het albinos vous donne : 50 % albinos 50 % het albinos
Le sexe n’a pas d’importance ici. Parce que comme indiqué plus haut, ils sont récessifs. D’ailleurs chez les serpents, il n’y a pas de morph liée au sexe. En revanche, il y a des morphs dominante qui n’existe pas encore chez l’Ophiophagus hannah.
Le mot-clé « het » est l’abréviation d’« hétérozygote » et signifie que le gêne à deux allèles différentes. Ici, het albinos, à un allèle standard et l’autre albinos. Autrement dit, il est porteur du gêne albinos. Or qu’un albinos se dit « homozygote », parce qu’il a les deux allèles pareilles.
Si vous partez de deux hétérozygotes qui ont l’albinisme, vous allez sortir : 25 % albinos 50 % het albinos 25 % standard « sauvage »
Des combinaisons qui ne ressortent pas d’homozygote « albinos »
Le fait que l’albinisme chez l’Ophiophagus hannah soit récessive. Indique qu’il n’y aura pas d’homozygote « albinos » à partir d’homozygote « albinos » et d’un d’homozygote « sauvage ». Le résultat donnera 100 % de sauvage hétérozygote « albinos ».
Puis, si vous partez d’un homozygote « sauvage » avec un hétérozygote « albinos », vous allez sortir : 50 % standard « sauvage » 50 % het albinos
Aucun albinos ne va donc ressortir de cet accouplement.
La morph « leucistique »
Celle-ci étant aussi récessive chez l’Ophiophagus hannah, il vous suffit de remplacer « albinos » par « lucy ». Pour savoir ce qui va en ressortir.
Maintenant dans le cas des leucistiques vous pouvez accoupler deux homozygotes « lucy ». Le résultat donnera tout simplement 100 % d’homozygotes « lucy ».
Jeune Ophiophagus hannah « leucistique » (lucy) d’un mètre (Source d’origne : Versus Creation)
Les hybridations
Il s’agit de faire reproduire deux espèces différentes. Auquel, si vous tentez d’accoupler par exemple un Ophiophagus hannah avec un Naja par exemple. Et que cela fonctionne, dans ce cas les juvéniles qui en ressortent seront des hybrides de génération F1.
Et si les juvéniles sont fertiles, ils pourront faire ressortir une génération F2, etc. À partir d’un moment, l’hybridation va se stabiliser, nous parlerons alors de race.
L’inter-grade est ceux qui se dirent des accouplements entre sous-espèces et cross (croisement) pour les localités.
Enfin, l’hybridation est très dangereuse pour la conservation. À partir du moment où la personne ne sait pas ce qu’elle fait. Parce qu’il n’y aura plus moyen de savoir son origine, pour un éleveur, s’il n’y a pas des différences visuelles. Les localités actuelles d’Ophiophagus hannah peuvent demain devenir des sous-espèces, voir des espèces comme vue plus haut.
Ce qui veut dire que si vous faites de l’hybridation. Il faut impérativement s’assurer que les personnes qui reçoivent ces hybrides soient au courant. Et s’assurer qu’elle fait de même ensuite.
Sans cela, les éleveurs qui souhaitent conserver les espèces naturelles vont avoir beaucoup de mal. Si ce n’est de prendre des espèces de la nature. Le « née en captivité », c’est génial, mais il faut aussi savoir ce qu’il en est de l’animal que nous recevons !
Les dimorphismes sexuels de l’Ophiophagus hannah
Chez les adultes, il y a un dimorphisme sexuel visuel. En effet, le mâle est beaucoup plus grand que les femelles de l’ordre de 5 mètres en moyenne. Or que chez les femelles la tailles serait de 3 mètres.
Afin de s’assurer que c’est juste vous pouvez les sexer avec une sonde de sexage. Au niveau du cloaque, vous passez la sonde sous l’écaille cloacal. Puis, vous l’enfoncez dans le sens de la queue et au moindre blocage, vous arrêtez. Chez les mâles la sonde s’enfonce plus profondément que chez les femelles.
Bien entendu, vu qu’il s’agit d’un serpent venimeux, il faut impérativement utiliser des tubes. De plus il est beaucoup plus pratique et moins risquer en le faisant à deux.
Pour les juvéniles la méthode est d’utiliser l’inversion des hémipénis. Une fois qu’ils ont atteint au moins l’âge de 4 mois. Vous pourrez le faire toujours en faisant du tubing et de préférence à deux. Pour faire ressortir les hémipenis. Le principe est de les faire sortir comme quand vous appuyez pour faire sortir du dentifrice. À partir de votre pouce.
Ses méthodes ne sont pas à appliquer sans avoir quelqu’un qui vous aide à apprendre à le faire. Une formation d’une demi-journée pour est préférable.
Les autres méthodes
Vous pouvez aussi faire sexer vos Ophiophagus hannah à partir d’une radiophotographie. Ou par test sanguin chez votre vétérinaire par exemple. Ces deux méthodes sont plus faibles que les deux précédentes.
D’ailleurs, si vous décidez d’utiliser une des deux autres méthodes précédentes. Que ce soit le sondage ou l’inversion. Il vous sera judicieux de le faire plusieurs fois, afin de s’assurer du bon sexe.
Enfin, il est aussi possible de les sexer à partir de l’exuvie. S’il y a des « sperm plugs », c’est-à-dire des colonnes de sperme solidifié sur l’exuvie. Alors vous êtes sûr qu’il s’agit d’un mâle dans le cas contraire rien n’est sûr.
Il y a une application d’une autre méthode chez les Boa constrictor et les Boa imperator. C’est possible que cela marche aussi sur les Ophiophagus hannah. En passant le pouce à partir du cloaque vers la queue, vous pouvez ressentir à un endroit comme deux bosses. Cela indique que c’est un mâle.
La reproduction de l’Ophiophagus hannah
Tout comme le genre Naja, l’Ophiophagus hannah est ovipare. Ce qui signifie qu’il va pondre des œufs comme les poules. La différence, c’est que leurs œufs ne sont pas durs, ils sont mous.
Chez l’Ophiophagus hannah la femelle peut pondre de 20 œufs à 50 œufs selon les dires de Mark O’Shea. Du côté d’Indraneil Das, il parle de 20 œufs à 43 œufs. Avec une longueur de 50 mm à 65 mm.
L’Ophiophagus hannah à la particularité de construire un nid de monticules à partir de feuilles mortes. Ce qui n’est pas le cas des Naja. Pour se faire la femelle fait des anneaux de son corps. Puis, elle étreinte et resserre les feuilles. Samuel Lalronunga et al vous indique dans Nesting ecology of the King Cobra, Ophiophagus hannah… Que la taille des nids moyens est de 140 cm de large pour une hauteur allant jusqu’à 55 cm.
De plus, ils indiquent aussi qu’il y aurait deux chambres, soit deux étages. La chambre du bas est celle où il y a les œufs. Et la chambre du haut est celle où il y a la femelle.
Le mâle et la femelle gardent le nid. Et ils attaqueront toutes les menaces, même les éléphants selon les dires de Mark O’Shea. Ce qui veut dire que si vous élevez un jour des Ophiophagus hannah et qu’il y a une reproduction. À cette période ils seront beaucoup plus sur la défensive. Enfin, Samuel Lalronunga et al réfutent le fait que les mâles participent.
Les périodes
Whitaker et al vous indique dans le document Nesting ecology of the King Cobra (Ophiophagus hannah) in India. Que l’Ophiophagus hannah se reproduirai de fin mars à fin mai. Que les températures de l’incubation moyennes sont entre 23 °C à 27 °C. L’incubation moyenne serait de 66 jours à 105 jours dont la femelle resterait dessus entre 2 jours et 77 jours. Soit une moyenne de 29 jours.
Il est important de prendre en compte que l’Ophiophagus hannah étant ophiophage. Et que la femelle n’a pas manger pendant le temps de couvaison. Elle préfère ainsi partir avant que les juvéniles naissent. Parce que sinon elle risque de ne pas pouvoir s’empêcher de les manger !
Enfin, L. Chanhome et al indique que la femelle serait gravide de 50 jours à 59 jours. L’information se trouverait dans la version de 2011 de Characterization of venomous snakes of Thailand. Auquel je n’ai pas pu vérifier la source.
La dangerosité de l’Ophiophagus hannah
Plus haut, vous avez déjà lu que ce serpent a fait des morts en captivité. Et que de l’autre côté certaines personnes les manipuler à la main. Donc, vous pourriez vous dire quel est son niveau de dangerosité à rapport d’autres ? Pour cela, j’aime bien consulter le site Clinical toxinology resources.
Sur celui-ci, il indique que l’Ophiophagus hannah à une dangerosité de 5,5 sur 6. Ce qui le classe parmi les serpents les plus dangereux. À ce stade, selon Clinical toxinology resources, l’Ophiophagus hannah est tout aussi dangereux que le genre Oxyuranus (Taïpan).
En comparaison, il y a classement du Dendroaspis polylepis(Mamba noir) à un niveau de 5 sur 6. Sois légèrement moins. Et le Dispholidus typus (Serpent des arbres / Boomslang) est seulement de 4 sur 6.
Pour ce qui est des Naja, la dangerosité est plus basse de l’ordre de 2 à 4,5. Et pourtant certains Naja ont un venin plus puissant que celui-ci de l’Ophiophagus hannah. La différence, c’est que l’Ophiophagus hannah peut injecter une plus grande quantité de venin.
Bien sûr, les Atheris possèdent un risque bien inférieur, avec une dangerosité de 2,5. Pour le genre Trimeresurus, c’est de l’ordre de 1,5 à 3,5. Et pour les Pseudocerastes, c’est de l’ordre de 2. Enfin, pour les Laticauda, c’est de l’ordre de 2 à 3.
Avis personnel
Toutes ces évaluations n’indiquent pas si c’est dans la nature ou en captivité. Il y a grande chance que c’est évaluer vis-à-vis de la nature. Il faut savoir, par exemple, que les Echis (Échides) son réputé pour être dangereux dans la nature. Et pourtant en captivité ils sont plutôt calme, entre guillemet bien sûr.
J’en ai fait ma propre expérience et je confirme. Les Naja sont beaucoup plus sur la défensif, outre le fait qu’ils sont beaucoup plus grand et lourd. Sur la défensive, il y avait les Ophiophagus hannah que j’ai vu à VenomWorld, plus que les petits vipéridés. Que ce soient les Cerastes, les Bothriechis, les Bothrops, les Trimeresurus, etc.
Enfin, il vous sera bon de savoir qu’en captivité les Ophiophagus hannah sont des fois manipuler à la main. Ce qui n’est clairement pas le cas des Dendroaspis ou des Dispholidus typus…
Le venin
La quantité moyenne de venin sec extraite est de 421 milligrammes selon A. J. Broad et al (1 979). Et de 350 milligrammes à 500 milligrammes selon Sherman A. Minton (1 974). Enfin du côté de P. Gopalakrishnakone et L. M. Chou, la quantité serait de 101,9 milligrammes. Ce dernier ne collant pas avec les deux précédents.
La Dose létale mortelle (DL50) serai de 1,80 milligramme par kilogramme par voie sous-cutané à partir de souris. Selon Broad et al (1 979). Ce qui rend son venin extrêmement toxique. En comparaison le venin des Naja kaouthia et de 0,47 mg/kg. Et de 0,29 mg/kg pour les Naja naja. Comprenez bien que plus le DL50 est bas est plus c’est virulent. De l’autre côté, il faut prendre en compte la quantité injectée.
Il y a la composition de neurotoxines postsynaptiques, affectant le système nerveux et de cardiotoxine primaire qui affecte le cœur. Selon Clinical toxinology resources.
Les effets
Pour Clinical toxinology resources se faire mordre à un très haut risque létale. Et il y a plus de 80 % de chance qu’il y a envenimation s’il vous mort. S’il n’y a pas de traitement suite à une morsure. Le risque de mort est de 50 % à 60 %.
Les effets locaux marquants sont de la douleur, un fort gonflement et une nécrose. Pour les effets généraux, il peut y avoir des maux de tête, des nausées et des vomissements. En outre, cela provoque aussi des douleurs abdominales, de la diarrhée, des étourdissements, un collapsus ou des convulsions.
La neurotoxine peut provoquer une paralysie flasque modérée à sévère. Et la cardiotoxine provoquerai une bradycardie et non une tachycardie. Parce qu’il s’agirait d’une cardiotoxine à trois doigts, contrairement à d’autres cardiotoxines d’élapidés.
Vous noterez qu’une bradycardie signifie en langage courant un battement du cœur plus lent que la normale. Or que la tachycardie indique son opposé, un cœur qui bat plus vite que la normale.
Les traitements
Étant donné que l’envenimation peut provoquer à la fois des lésions tissulaires locales et des effets systémiques. Principalement une paralysie flasque. Il y a deux traitements à réaliser en même temps.
D’une part, il faut prendre soin des plaies et contrôler l’infection secondaire. Et deuxièmement, il faut surveiller la paralysie flasque. Si une paralysie sévère est présente, avec insuffisance respiratoire, alors le patient nécessite une intubation et une ventilation.
Les anti-venins
Toujours selon Clinical toxinology resources, il y aurait quatre anti-venins, un en Thaïlande, un en Vietnam et deux en Inde. L’achat de ces anti-venins ne pourront pas être, selon votre pays. En effet, en France, notamment, il y a l’Arrêté du 25 mars 2 004.
Cet arrêté dit que « Les sérums antivenimeux adaptés au traitement des envenimations doivent se trouver en quantité suffisante à la disposition des médecins en charge des blessés dans des délais compatibles avec la qualité de cette prise en charge médicale. ».
Ainsi, il y a eu la création de l’association BSA pour Banque des Sérums Antivenimeux pour palier au problème.
Maintenant, il y a eu par la suite le Décret du 15 juin 2 004. Qui dit qu’il doit y avoir une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) ou une Autorisations temporaires d’utilisation (ATU) délivrées par l’AFSSAPS. L’AFSSAPS signifie Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.
Ceci cause un problème en France. Parce qu’il n’y aurait aucun fabriquant asiatiques qui veux bien remplir les papiers. De ce fait, il n’y a pas d’anti-venins asiatiques en France. Vous pouvez trouver directement l’information sur la page Facebook de VenomWorld.
Donc, faites attention, il n’y a pas de sérums asiatiques en France. Maintenant, les sérums ne sont pas des produits miracles. Et peuvent très bien aussi faire l’inverse selon comment votre corps va réagir.
La conservation de l’Ophiophagus hannah
Afin de conserver les espèces, il y a une convention international dit CITES. Qui signifie Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. Il y a la composition de trois annexes : I, II et III. Les animaux qui sont sur aucune dès ces listes n’ont pas de soumission pour une autorisation au niveau international.
De plus, il peut y avoir la soumission à un niveau plus bas. Si vous êtes dans l’Union-européenne, il y a la Convention de Berne qui inclut aussi d’autres pays européens. Comme la Suisse et quatre pays d’Afrique. Cette convention reprend la CITES. Et elle applique des restrictions supplémentaires. Avec cette fois quatre annexes : A, B, C et D. Ainsi, il faut vérifier les deux pour savoir ce qu’il en est.
Dans le cas de l’Ophiophagus hannah, il y a son classement en annexe II. À ce jour (24/10/2022), sur la Checklist of CITES Species. Et il y a le classement en annexe II/B sur la CITES de la Convention de Berne. Ce qui signifie qu’il faut un permis pour exporter cette espèce vers un pays X. En revanche, il n’y a pas besoin de permis d’importation.
Une consultation de ces échanges est possible. Comme vous l’avez vue plus haut sur le site de la Base de Données sur le Commerce CITES. Maintenant pour les pays qui ont ratifié la Convention de Berne. Il n’est pas non plus nécessaire d’obtenir un permis pour l’exportation.
Les restrictions des pays d’importation
Enfin, le pays même d’importation peut mettre en place des restrictions supplémentaires. Ce qui est le cas en France, en Belgique et dans beaucoup d’autres pays.
Ainsi, en France, il y a l’Arrêté du 8 octobre 2018. Qui indiquent les espèces qui sont en libre de détention ou non. L’Ophiophagus hannah fait partie des élapidés comme indiqué sur la taxonomie de reptile-database. Et de ce fait, il y a le placement de celui-ci en colonne (c) de cet arrêté.
Ce qui signifie qu’il vous faut un Certificat de capacité (CDC). Ainsi qu’une Autorisation préfectorale d’ouverture (APO) de 1ère catégorie pour pouvoir détenir des Ophiophagus hannah. La raison est qu’il y a la considération de l’espèce comme dangereuses, voyez l’Arrêté du 21 novembre 1997.
Si vous êtes belge de la région de Wallonie, il faut consulter la liste positive. Si l’animal n’est pas dans la liste, ce qui est le cas de l’Ophiophagus hannah. Il vous faut obtenir un agrément, en outre, il vous faut aussi un permis d’environnement.
Les restrictions des pays exportateurs
Enfin, chaque pays exportateur à ses restrictions et vous devez les connaître. Si vous voulez importer une ou plusieurs espèces comme l’Ophiophagus hannah.
Par exemple en Inde, il y a le Wild Life (Protection) Act, 1972. Cet acte de protection de la vie sauvage datant de 1 972 indique plusieurs niveaux de restriction nommée Schedule (Annexe). L’Ophiophagus hannah fait partie de l’annexe II qui correspond à une assurance d’une protection absolue.
L’UICN
Il s’agit d’un organisme et non une loi. Ainsi, vous n’avez pas l’obligation de la suivre. Elle reste cependant très utile lorsque vous voulez participer à la conservation de la faune et de la flore. Parce que la CITES, actuellement en 2 022, n’inclut pas forcément toutes les espèces qui devraient y être.
Sur leur liste rouge, il y a le classement de l’Ophiophagus hannah comme Vulnérable. Avec une tendance descendante (en 2022). Dans la section Conservation Actions, il y a les informations pour aider à la conservation, si cela vous intéresse.
En captivité, vous pouvez faire un suivi avec d’autres éleveurs et créer un Registre généalogique (Studbook en anglais). Parce que cette espèce étant Vulnérable. De plus, l’état est différent selon les localités.
La captivité de l’Ophiophagus hannah
Vous en êtes arrivé à la partie qu’il ne faut pas négliger. Si vous voulez un jour avoir des Ophiophagus hannah. En effet, de mauvaises conditions de maintenance ne vous permettront pas de les maintenir longtemps. Et d’aider à la conservation de l’espèce ex-situ (en captivité) et encore moins in-situ (dans la nature).
Selon Gernot Vogel
Dans son livre Venomous Snakes of Asia, Gernot Vogel indique plusieurs informations pour la maintenance de l’Ophiophagus hannah. Il explique que pour la taille de l’espace de vie. Qu’il faudrait utiliser la formule : longueur du serpent × 1,5 × 0,75 × 0,75.
L’espace de vie devrait avoir une partie aquatique parce qu’il est semi-aquatique. Note : en réalité, il parcourt souvent de longues distances dans l’eau. Il n’est pas directement comme le genre Laticauda.
Ce serpent s’adapte à tout type d’environnement, selon lui. En outre, il indique que l’Ophiophagus hannah est nocturne. Et il n’y a pas besoin d’hibernation pour les faire reproduire. Puis, il indique qu’il est ovipare, ce qui signifie que la femelle pond des œufs. Le comportement est ni placide ni agressif, il est entre les deux plutôt actif.
Son régime est ophiophage, donc il mange principalement d’autres serpents. Enfin, il indique que cette espèce est plutôt pour des éleveurs ayant déjà une très bonne expérience.
La maintenance chez VenomWorld
En août 2 022, j’ai pu avoir la chance de visiter la structure de VenomWorld. Où il y avait des Ophiophagus hannah, dont de la localité de Chine.
Il y a le placement des grands spécimens dans des terrariums de type Herptek genre des HTB180. Dedans, il y a une cachette et du substrat de type écorce.
Ophiophagus hannah dans son terrarium chez VenomWorld
Ce jour-là, j’avais malheureusement des problèmes d’oreilles auxquelles je n’ai pas pu attendre grand-chose. Cependant, j’ai pu entendre à un moment, parce que j’étais tout proche. Qu’ils les nourrissaient avec des rongeurs qu’ils mettaient dans une gamelle.
Puis, ils ont justifié cela en parlant d’une autre personne. C’est un débat auquel je ne voudrais pas trop rentrer. Les histoires avec des morceaux de serpents contenant de souris à l’intérieur. Afin de lui imposer une nourriture qui n’est à la base pas la sienne.
Puis, ce qu’il y a de certains ce qu’ils avaient un Ophiophagus hannah. Qu’ils souhaitent replacer ailleurs nommé « Monsieur », c’est le seul serpent qui a reçu un nom dans leur structure.
En outre, ils ont aussi réussi à obtenir des jeunes Ophiophagus hannah malgré les conditions minimales. Sachez quand même que VenomWorld est une société qui extraite du venin pour sauver des vies, c’est donc d’utilité publique.
Ainsi, leur objectif n’est pas le bien-être animal. Et malgré cela, comme indiqué plus haut, ils ont quand même des serpenteaux. Ceux qui signifient que les serpents maintenus se sentent bien, et ce, malgré la perception que nous pourrions avoir !
Ophiophagus hannah en dehors de son terrarium chez VenomWorld
D’autres personnes francophones
En France, il y a au moins une autre personne qui possède un Ophiophagus hannah. Cette personne, j’en ai déjà fait référence plus haute, il s’agit de Philippe GILLET. Il possède une association nommée INF’FAUNE. Vous le retrouvez quelques fois dans des interviews en vidéo et autres. Dans certaines de ces vidéos, vous pouvez apercevoir son Ophiophagus hannah dans le salon !
Enfin, il y a un Suisse francophone qui se nomme Christian Derwey. Qui a au moins un Ophiophagus hannah, dont j’ai entendu dire qu’il avait effectué une formation en Thaïlande. Son site se nomme SNAKE breeder.
Évidemment, si vous cherchez plus d’information, vous pouvez contacter ces personnes et cette structure.
La fiche théorique
Pour maintenir un animal que ce soit un Ophiophagus hannah ou toutes autres, il faut bien connaître celui-ci. Nous avons vu que celui-ci faisait environ 5 mètres pour les mâles et 3 mètres environ pour les femelles. Cela vous donne une base de la taille du terrarium.
Ainsi, personnellement, je suis la règle Suisse qui dit que la longueur doit être à la taille du serpent. Que la largeur doit être de la moitié et que la hauteur doit être aussi la moitié pour les non (semi-)arboricoles.
Avec cela, vous savez qu’il est semi-aquatique. Ainsi, vous pouvez mettre un bassin et faire une longueur plus grand de l’ordre d’un tiers de plus par exemple. Si vous avez opté pour un bassin alors le substrat devra être compatible avec l’humidité, comme l’écorce de coco.
De plus, l’Ophiophagus hannah est en fait semi-arboricole, ce qui signifie que la hauteur minimale devient les ¾ de la longueur du serpent. Ainsi, il peut y avoir le placement de grosses branches, pour qu’il puisse monter ou descendre.
Le chauffage
Vue la taille du terrarium le plus simple et de ne plus opter pour des points chauds. Mais plutôt pour un radiateur qui chauffera l’espace de vie voir la pièce s’il y a d’autres animaux. Toujours régler avec un thermostat.
Les températures dépendront de sa localité. Par exemple, si celui-ci vient de Sintang (commune d’Indonésie). Vous pouvez aller chercher les températures qu’il y a dans cette commune, sur des sites comme climate-data.org.
Une fois le serpent mis dans son terrarium observer bien son comportement. Cela vous donnera des indications sur les réglages à faire.
Voyez aussi des photos sur des sites comme iNaturalist. Cela vous donnera une meilleure idée de son habitat et de son micro-climat.
L’hygrométrie et l’air
Tout comme pour les températures, vous pouvez trouver les pourcentages d’humidités en regardant sur le site de climate-data.org. Cela ne va pas vous donner une idée précise parce qu’il faut prendre en compte son micro-climat. Cependant, cela donne une bonne idée de la chose.
Si l’hygrométrie que vous cherchez à avoir est très haute. Dans ce cas, il faut impérativement chercher à ventiler l’espace de vie. En effet, votre serpent se trouve dans un endroit confiné. S’il n’y a pas un renouvellement de l’air correctement et que l’hygrométrie est très haute. Votre serpent va attraper des maladies et va en mourir. Surtout si l’air est très chaud.
L’éclairage
Celui-ci n’est pas forcément nécessaire si le serpent a accès à la lumière du jour. Si ce n’est pas le cas, il faut un éclairage artificiel. Là aussi, il est bon de chercher son micro-habitat pour savoir s’il est plutôt dans la lumière ou non. De plus, comme nous l’avons vu, il est plutôt diurne, quoi que Gernot Vogel dit l’inverse. Est-ce que cette différence d’avis est liée aux localités ?
En partant sur le fait qu’il est diurne. L’éclairage recherché serait de 4 500 K à 6 500 K. Avec un indice des rendus des couleurs de 90 minimums. Pour la luminosité compter 8 000 lux au sol de l’espace de vie.
Si vous partez du fait qu’il est plutôt nocturne. Vous pouvez partir sur les valeurs suivantes 3 000 K à 4 000 K. Et de 1 500 lux à 2 200 lux pour la luminosité au sol.
Les UV-A et les UV-B ne sont pas nécessaires. Parce que ce serpent mange des vertébrés qui contiennent déjà tout le nécessaire.
La nourriture
L’Ophiophagus hannah à comme vous l’avez lu plus haut à un régime particulier dans la nature. Composer principalement de serpents. Et vous avez aussi lu que chez VenomWorld, il leur donnait simplement des souris dans une gamelle.
Personnellement, je préfère opter pour un régime naturel et c’est ce que je vous conseille. Parce qu’il parait qu’il y a eu des rapports de mort par calcification. Autrement dit, des morts à cause de surdose de calcium comme l’hypercalcémie.
Il existe des serpents qui sont plutôt prolifiques. Comme les Boaedon et les Coelognathus qui ce reproduisant plusieurs fois dans l’année. Ils sont de bons candidats à côté d’autres serpents. Pour une bonne diversification, cherchez à partir sur au moins 5 types de serpents différents.
Si des serpents devaient manquer, sachez qu’au préalable, vous pouvez le congeler lorsque vous en avait beaucoup. À défaut, de temps en temps donner des lézards, des amphibiens ne devrait pas leur créer du tort. Voir même pour les rongeurs ou les oiseaux à condition qu’ils les prennent.
Le prix des Ophiophagus hannah
Celui-ci dépendra de plusieurs facteurs comme : la localité, la morph, l’âge et aussi de l’acheteur et du vendeur. Le prix est toujours à un accord entre deux personnes l’acheteur (vous) et le vendeur.
Pour avoir une idée du prix du marché, vous pouvez aller sur des places de marchés comme Enimalia et Terraristik. Au moment où j’ai regardé, je n’ai pas trouvé d’annonce avec des prix. Cependant, si ma mémoire est bonne, j’avais déjà vu des annonces pour plus de 1 000 € pièce. Pour des standards.
Bien sûr, vous êtes libre de contacter les annonceurs pour connaître leur prix. Enfin, j’attire votre attention. Comme vue plus haut il y a la soumission de ce serpent à un permis dans beaucoup de pays. Avant de vous procurer un tel animal, vous devez d’abord avoir votre permis.
Le mot de la fin
Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Ophiophagus hannah. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Ophiophagus hannah. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).
Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.
La première chose que je vous invite à faire, c’est de vous inscrire à ma liste de contact. Cela va vous permettre de gagner de nombreux avantages et surtout du temps.
Source d’origne : Mike Pingleton (Bothrops bilineatus smaragdinus)
Grand Est, FRANCE, le 28 octobre 2 022, les Bothrops De : Sébastien KENNEL
Bonjour, c’est Sébastien.
Est-ce que vous avez un intérêt par les serpents arboricoles ou terrestre d’Amérique du Sud ? Est-ce que vous vous demandez s’il est possible d’en avoir et par lequel commencer ? Enfin, est-ce que vous souhaitez avoir des connaissances ou approfondir vos connaissances sur les Bothrops ?
Si, vos réponses sont oui à ces questions, alors vous devriez lire cet article. Parce qu’il contient les réponses à vos questions.
La suite de cet article va vous rendre comme un expert sur le sujet. Vous serez incollable et vous pourrez impressionner vos amis ou quiconque qui le demande, par votre connaissance sur le sujet.
Qu’est-ce qu’un Bothrops ?
Il s’agit d’un serpent évidemment, mais encore ? Il fait partie de la famille des Viperidae (Vipéridés), ce qui classe ce genre à côté de nos vipères européennes. Tels que la Vipera aspis, la Vipera berus, la Vipera ammodytes etc.
Cependant, ce genre ne fait pas partie de la même sous-famille. Il fait partie de la sous-famille des Crotalinae (Crotalinés). Or que les vipères européennes sont d’une autre famille. Qui est la famille des Viperinae (Vipérinés).
Vous vous demandez sûrement quelle est la différence entre ces deux sous-familles ? Eh bien, la différence réside que dans le cas des Bothrops, ils possèdent des fossettes thermosensibles. Ce qui n’est pas le cas des vipères européenne ou bien des Atheris. Ils font partie de la même sous-famille que les Trimeresurus, Bothriechis ou bien encore les Crotalus.
Si vous avez déjà étudié ou possédez déjà des espèces comme le Corallus batesii ou le Morelia viridis. Vous savez qu’ils ont leurs fossettes thermosensibles au niveau des lèvres. Pour les Crotalinae, il y a leur emplacement entre l’œil et la narine. Voyez la photo dans l’article sur les Trimeresurus.
Ces fossettes thermosensibles permettent de détecter les proies homéothermes (à sang chaud), comme les mammifères. Ainsi, lors de nourrissage, il vous sera bon de faire attention que les proies ne sont pas froides. Or, que cela n’aurait aucune importance pour des Viperinae comme les Cerastes ou les Pseudocerastes.
Souvent, il y a l’appellation en français de « Fer de lance ». Et cela cause une confusion parce qu’il y a aussi souvent l’appellation des Trimeresurus de cette manière. De ce fait, il faut préférer un des autres noms vernaculaires que ce soit Trigonocéphale, Grage ou Jararaca. À défaut ajouter un adjectif.
Les autres capacités
Comme tous les Viperidae, sans exception, ils ont la capacité d’envenimation. Certains sont arboricoles et d’autre sont simplement terrestres. Il s’agit d’un large groupe dont vous allez découvrir la liste plus bas, laissez moi juste le temps d’y venir.
Comme ils ont la capacité d’envenimation, il y a la déclaration comme dangereux à juste titre par beaucoup de pays. Vous allez en apprendre plus juste plus bas. De même pour le type de crochet.
L’étymologie des Bothrops
Ce nom scientifique provient à l’origine du grec ancien. Deux mots le composent, le premier est βοθρίον (vothríon) qui à la signification de fossette. Et le second mot est ὄψ (óps) qui veux dire œil ou face.
Si vous regardez la tête du serpent de face. Vous voyez très bien les deux fossettes thermosensibles entre chaque œil et narine, de là le nom. Voyez la première photo de l’article, vous le voyez superbement sur ce Bothrops bilineatus ;-).
La taxonomie des Bothrops
C’est le zoologiste et herpétologiste Johann Georg Wagler, un Allemand né le 28 mars 1 800 à Nuremberg. Qui a donné le nom de Bothrops en 1 824. Wagler est mort le 23 août 1 832 à Moosach. Il y a eu la validation de ce nom par l’ICZN. Et cela reste toujours le nom actuel en 2 022.
L’ICZN, c’est la Commission internationale sur la nomenclature zoologique dit International Commission on Zoological Nomenclature.
Néanmoins, il y a eu la donation de plusieurs synonymes avec le temps. Il y a eu le nom de Bothriopsis par Wilhelm Carl Hartwich Peters en 1 861. Peters était un zoologiste allemand né le 22 avril 1 815 à Coldenbüttel. Et mort le 20 avril 1 883 à Berlin.
Puis, il y a Samuel Walton Garman qui a donné le nom de Rhinocerophis en 1 881. Garman était un naturaliste et zoologiste américain. Il est né le 5 juin 1 843 dans le Comté d’Indiana en Pennsylvanie. Sa mort est venue le 30 septembre 1 927 à l’âge de 84 ans.
Enfin, Allyson M. Fenwick et al. ont donné le nom de Bothropoides en 2 009 à certaines espèces du genre. La raison était que ces espèces diffèrent des autres crotales d’Amérique du Sud par 38 caractères mitochondriaux. Puis en 2 012 Paola A. Carrasco et al. ne valident pas se fait, est rend le genre Bothropoides comme un synonyme de Bothrops.
Les 5 Bothrops les plus courants en captivité
Il existe pas moins de 48 espèces différentes de Bothrops en 2 022, selon reptile-database. Il y a l’élevage de certaines de ces espèces en captivité et d’autre pas encore. Après une analyse des annonces sur Terraristik. Il y aurait au moins 15 espèces de Bothrops élevé en captivité en Europe. Certaines sont plus courantes et d’autres le sont moins.
Afin, d’avoir une limitation à 5 espèces, il y a un second tri réalisé. La base de ce tri est sur le plus grand nombre de recherche sur la toile. Autrement dit sur les espèces qui vous intéressent sûrement le plus.
Le Bothrops atrox
C’est clairement le Bothrops, le plus courant, d’ailleurs son nom français est Trigonocéphale commun. Il a une grande air de répartition sur pas moins de 10 pays du nord de l’Amérique du Sud. Ces pays sont la Bolivie, le Brésil, la Colombie, l’Équateur, la Guyana, la Guyane et le Pérou. Et aussi, la République de Trinité-et-Tobago, le Suriname et le Venezuela. Selon la carte de la liste rouge de l’UICN.
Il s’agit d’un serpent qui pourrait atteindre 1,98 mètre selon Phelp, 1 981. Toujours selon Phelp, il se trouverait dans les forêts et dans les plantations à la recherche de rongeurs. Du côté de Clinical Toxinology Resources la taille indiqué est plutôt de 0,80 mètre… Pour Mark O’Shea dans son livre The book of snakes, la taille indiqué est de 0,75 mètre à 1,25 mètre.
C’est un serpent ovovivipare qui peut faire une mise-bas jusqu’à 80 bébés, d’environ 30 centimètres, selon Carnley, 1 996.
Il est principalement terrestre et nocturne selon Clinical Toxinology Resources. Et il semblerait qu’il ait la capacité de nager quand il le souhaite et de monter à de faibles hauteurs. De côté de Gernot Vogel dans son livre Venomous Snakes of South America. Il indique de son côté que le serpent est plutôt terrestre et arboricole et qu’il est cathéméral. Autrement dit, il est actif de jour comme de nuit.
Concernant sa dangerosité, elle est de 4 sur 6, selon Clinical Toxinology Resources. Et de 3 sur 3 pour Gernot Vogel.
Source d’origne : Renato Gaiga (Bothrops atrox)
Le Bothrops asper
Il s’agit du second Bothrops le plus commun en captivité. Il a une aire de répartition dans la nature qui est plus haute que le Bothrops atrox. Cela commence du sud du Mexique jusqu’au nord de l’Équateur, de la Colombie et du Venezuela. Il est donc présent sur une bonne partie de l’Amérique centrale. En effet, vous le trouverez au Belize, au Costa Rica, à Honduras, au Guatemala, au Nicaragua et au Panama.
Cependant, il est à noter qu’il n’y a pas sa présence au Salvador.
Mark O’Shea indique pas mal d’information à travers son livre The book of snakes. Il s’agirait d’un serpent qui s’adapte à pas mal d’habitat, en passant des forêts tropicales vierges aux plantations dégradé. Selon lui, il est la cause de pas mal de morsure et de mort, il est très agressif et redouté. D’ailleurs, vous pouvez trouver des photos sur Internet montrant le fort taux de nécrose qui est vraiment impressionnante.
Selon O’Shea, il y a la composition d’un régime de mille-pattes et de lézards pour les juvéniles. Quant au adulte, ils mangent des mammifères et des oiseaux. Enfin, il y aurait aussi des actes de cannibalisme. Ainsi, pensez à séparer vos spécimens ou nourrissez-les bien.
La taille qu’il indique est de 1,80 mètre à 2,50 mètres. Ce qui fait de lui l’un des plus grands Bothrops. Autrefois, il était une sous-espèce du Bothrops venezuelensis.
Enfin, pour la reproduction, il est ovovivipare et la femelle fait des mise-bas de 20 nouveaux-nés à 90 nouveaux-nés.
Source d’origne : Christian Saavedra (Bothrops asper)
Le Bothrops barnetti
Il s’agit d’un petit Bothrops ayant une taille d’environ 45 centimètres selon Clinical Toxinology Resources. Son aire de répartition se situe seulement à deux pays de l’Amérique du Sud. Dans le sud-est de l’Équateur et dans le nord-est du Pérou. C’est selon la carte de la liste rouge de l’UICN.
Il s’agirait d’un Bothrops qui est terrestre et principalement nocturne selon Clinical Toxinology Resources. Il y a la confirmation dans le livre Venomous Snakes of South America. Cependant Gernot Vogel indique que la taille serait de 140 cm ce qui est une grande différence. Et dans le document The Living Hazards Database. Vous pourrez retrouver une taille moyenne de 50 cm à 80 cm pour un maximum de 140 cm.
De plus, il indique une défensive de 3 sur 3. Or que Clinical Toxinology Resources parle d’une dangerosité de 2,5 sur 6.
Son habitat est près des courants et des ruisseaux dans les broussailles arides du désert. C’est selon The Living Hazards Database. Il y a la confirmation par Clinical Toxinology Resources qui indique aussi des savanes boisées.
Sans affirmation, The Living Hazards Database indique que leur régime naturel serait principalement des petits mammifères et des oiseaux. Et peut-être aussi des lézards et des grenouilles. Il n’y a aucune indication donnée par Gernot Vogel à ce propos. Si vous cherchez plus d’information peut-être vous en trouverez sur ResearchGate.
Gernot Vogel indique que l’espèce est ovovivipare or que The Living Hazards Database ne l’affirme pas pour autant. Il n’y a pas d’indication du nombre de nouveau-nés par litière sous ces références.
Source d’origne : Santiago Bullard Cunliffe (Bothrops barnetti)
Le Bothrops erythromelas
L’aire de répartition de celui-ci est petite, se situant sur une petite partie du nord-est du Brésil. Il a une taille moyenne de 40 cm à 50 cm pour une taille maximum de 85 cm. C’est selon le document de The Living Hazards Database. Clinical Toxinology Resources parle de 40 cm pour un maximum de 85 cm.
Il aimerait les forêts épineuses arides ou semi-arides ainsi que les zones rocheuses ouvertes. Enfin, il y a eu la visualisation de celui-ci dans les marges des rivières. C’est selon The Living Hazards Database avec des informations similaires sur Clinical Toxinology Resources.
Gernot Vogel indique qu’il s’agit d’un serpent terrestre et arboricole. Ce que confirme Clinical Toxinology Resources en précisant qu’il est principalement terrestre avec de possible monté sur des végétations base.
Puis, pour son régime, il y aurait la composition de mammifères, de lézards et d’anoures, selon Gernot Vogel. Du côté de Clinical Toxinology Resources, il indique qu’il mange principalement des rongeurs et des lézards.
Enfin, pour sa stratégie de reproduction, elle serait ovovivipare selon Gernot Vogel.
Source d’origne : HGHjim (Bothrops erythromelas)
Le Bothrops pictus
Pour ce dernier du top 5, il se trouvera dans l’ouest du Pérou. Au niveau des côtes sans les extrémités nord et sud. Voyez la carte de la liste rouge de l’UICN.
Il s’agit d’un petit Bothrops d’une taille de 35 cm pour un maximum de 60 cm selon Clinical Toxinology Resources. The Living Hazards Database indique de son côté moins de 60 cm.
Son habitat est les collines arides et semi-arides et les vallées de rivière. Ainsi que, la Cordillère des Andes inférieurs et sèches et les régions rocheuses et sèches. Enfin, il est aussi présent dans les arbres légumineux et broussailleux dispersés. Selon The Living Hazards Database. Ils indiquent aussi l’élévation de 500 mètres au-dessus de la mer à moins de 2 300 mètres.
Il serait ovovivipare selon Gernot Vogel et probablement selon The Living Hazards Database. La taille de la litière est inconnue.
Concernant sa diète, The Living Hazards Database indique qu’il mange principalement des petits rongeurs. Ainsi que des oiseaux nichant au sol et d’autre petits animaux disponible. Or que Gernot Vogel indique des lézards !
Vous en venez à sa dangerosité qui est de 2,5 sur 6 pour Clinical Toxinology Resources. Et de 3 sur 3 pour Gernot Vogel.
Source d’origne : Santiago Bullard Cunliffe (Bothrops pictus)
Un Bothrops hermaphrodite
Parmi tous les Bothrops existant, il y a au moins un qui a la particularité d’être hermaphrodite. C’est-à-dire que les femelles peuvent se transformer en mâle. Ce qui n’est pas la même chose que la parthénogenèse. C’est quand la femelle n’a pas besoin d’un mâle pour se reproduire. Ce serpent, c’est le Bothrops insularis.
Selon la carte de la liste rouge de l’UICN. Il se situe sur l’île de Queimada Grande d’où son nom scientifique « insulaire ». Il y a l’élevage de ce Bothrops en captivité par l’institut Butantan. D’ailleurs il semblerai que seul l’institution Butantan à le droit d’aller sur l’île de Queimada Grande. Cependant, il y a la vente de ce Bothrops dans le marché noir. À des prix pouvant aller jusqu’à 10 000 $, selon les rumeurs.
Mark O’Shea indique que le Bothrops insularis aurait une taille de 70 cm à 120 cm. Son habitat est les forêts de broussailles rocheuses. Il est principalement terrestre et aussi arboricole. Ce crotale mange les oiseaux passereaux, les mille-pattes et aussi l’espèce de serpent Dipsas albifrons.
C’est un serpent ovovivipare est aurait des litières de 2 nouveaux-nés à 10 nouveaux-nés. Il serait le serpent le plus venimeux d’Amérique, toujours selon Mark O’Shea sans pour autant indiqué le DL50 de celui-ci. Le DL50, c’est la dose létale médiane. Autrement dit une unité de mesure indiquant la quantité nécessaire pour tuer 50 % d’un groupe d’étude.
Enfin, il y aurait seulement 5 000 spécimens sur cette petite île de 43 hectares ! Et il y a un programme de surveillance, sur cette île depuis 2019 selon l’UICN. Ainsi, l’espèce est en danger critique d’extinction, à cette période de 2 022.
Source d’origne : Omar Neto (Bothrops insularis)
Deux Bothrops principalement arboricoles
Mise à part le magnifique Bothrops insularis. Il y a deux autres Bothrops qui sont vraiment jolies à mon sens. Ainsi, je souhaitais vous en faire part. Parce qu’il a de grandes chances que ça vous plaira aussi. De plus, la bonne nouvelle, c’est que ce sont deux Bothrops se trouve en captivité. Il y en a même dans l’Union européenne, la France incluse et de manière légale.
Enfin, comparé aux précédents, ils sont principalement arboricoles.
Le Bothrops bilineatus
Il s’agit d’un Bothrops qui a une couleur verte sur le dos avec un ventre jaune. Il y a deux sous-espèces en 2 022. Et il semble que la différence vienne des sombres rayures verticales sur les écailles supralabiales. Elles ne seraient pas présentes chez le Bothrops bilineatus smaragdinus. De plus, cette sous-espèce n’aurait pas de taches brunes ou brun rougeâtre sur le dos, uniquement des points noires.
Cette espèce se trouve dans deux localités différentes. La plus petite ne contient que la sous-espèce Bothrops bilineatus bilineatus. Se situant dans la forêt atlantique au Brésil.
Mise à part la forêt atlantique, vous la trouverez en Colombie, au Venezuela et en Guyana. Mais aussi, au Suriname, en Guyane et au nord-est du Brésil.
Quant au Bothrops bilineatussmaragdinus, il se trouve en Colombie et au sud du Venezuela. Et aussi au nord-ouest du Brésil, en Équateur, au Pérou et en Bolivie.
Vous trouverez cette espèce dans les forêts tropicales de plaines. Recherchant des grenouilles, des lézards, des oiseaux et des petits mammifère, selon Mark O’Shea. Il est principalement arboricole et il avait même eu le placement de celui-ci dans le genre Bothriopsis pour cela. À plusieurs reprises avec 5 autres Bothrops.
Leur queue est un leurre que ce soit pour les juvéniles ou pour les adultes. Ce Bothropsfait une taille d’environ 70 cm à 100 cm, toujours selon Mark O’Shea. Gernot Vogel indique qu’il est nocturne.
Concernant la litière elle fait de 4 nouveaux-nés à 16 nouveaux-nés, il est ovovivipare.
Il faisait aussi partie du genre Bothriopsis, autrement dit, il s’agit du second Bothrops qui est principalement arboricole. Il y a ma connaissance deux formes différentes. Une qui est d’un bleu clair et de l’autre qui est jaune, tous deux avec un mouchetage noire. Des photos de ces formes se trouvent dans le livre Venomous Snakes of South America.
Selon, l’UICN, il est sur une petite aire de répartition. Qui se trouve au centre du Pérou sur la Cordillère centrale. Son habitat est les forêts sèches aux forêts pluvieuses, ainsi que les plantes vivantes. Il mangerait des grenouilles, des oiseaux et des rongeurs. C’est un serpent qui est actif pendant la nuit et qui est ovovivipare, selon Gernot Vogel.
Pour sa dangerosité, il y a l’indication de 3 sur 3 pour Gernot Vogel. Et sur Clinical Toxinology Resources, il n’y a pas d’information.
Son étymologie vient du grec ancien. Où il y a la composition de deux mots « χλωρός » (khlôros) qui signifie « vert » ou d’un « jaune verdâtre ». Et « μέλας » (mélas) pour « noir ». Cela vient de sa livrée de la forme jaune.
J’ai pu découvrir cette espèce grâce à VenomWorld. D’abord à travers internet puis en allant chez eux lors d’une formation. Et ils ont expliqué que cette espèce causée des problèmes de reproduction en captivité. En effet, un seul sexe sortait des litières. De ce fait, elle ne se trouve pas facilement en captivité.
Ainsi, il vaut mieux laisser cette espèce aux personnes qui font des recherches, pour trouver comment avoir les deux sexes. Qui est sûrement liée à la température.
Ces dernières années, il y a eu bon nombre de changement dans la taxonomie. C’est-à-dire des sous-espèces qui ont était élever en rang d’espèce ou inversement. Et aussi, il y a des nouvelles espèces découvertes, souvent sur des îles ou des montagnes.
Et vous allez maintenant découvrir les trois dernières espèces déclarés en 2 022. Une date de 2 021 et les deux autres de 2 022.
Le Bothrops germanoi
Il a eu sa découverte sur l’île de Moela en 2 022. Il diffère sur 22 points à rapport le Bothrops jararaca. Comme une SVL chez les adultes 51 cm à 63 cm. 196 à 204 écailles ventrales chez les femelles et 190 à 202 écailles ventrales chez les mâles. 51 à 60 écailles sous-caudales chez les femelles et 58 à 66 écailles chez les mâles. Trois intercanthals antérieurs… Selon Fausto E. Barbo et al..
Sur la côte de la municipalité de Guarujá, il y a le territoire côtier de l’île de Moela. Elle est actuellement sous la concession de la marine brésilienne. Qui gèrent le site ainsi que le Phare de Moela à travers la Capitainerie des Ports de São Paulo (CPSP). Le nom vient de son apparence géographique ressemblant à un gésier de poulet.
Enfin, pour le nom du Bothrops germanoi, il est en l’honneur de Valdir J. Germano. Germano est un scientifique qui a plus de 30 ans de dévouement à la collection herpétologique de l’Institue Butantan. Butantan est une institue brésilienne qui extrait du venin de serpents. Et qui aide à la conservation des serpents venimeux brésiliens.
Sur la montagne de Pico do Jabre il y a eu la découverte de ce nouveau Bothrops. Dans une enclave de forêt humide se trouvant dans l’écorégion de Caatinga.Caatinga se trouve dans l’état de Paraíba, au nord-est du Brésil. L’épithète spécifique jabrensis est un nom en référence à la localité type. Où il y a eu la trouvaille de la nouvelle espèce.
Enfin, il diffère sur 22 points à rapport le Bothrops jararaca. Comme une taille adulte plus petite. Un dos principalement grisâtre et (ou) brunâtre. Un ventre blanchâtre ou gris clair. Des bandes postorbitaires brunâtres et étroites, avec une fine bordure blanche. Huit supralabiales… Selon Fausto E. Barbo et al..
Contrairement aux deux précédents, celui-ci n’est pas une nouvelle espèce. Il était en fait un synonyme de l’espèce Bothrops brazili. En 2 020 les scientifiques Francisco Dal Vechio et al. parlait de clade du nord et de clade du sud. En 2 021, ces mêmes scientifiques avaient décidé de déclarer le Bothrops brazili du nord. Comme une nouvelle espèce le Bothrops oligobalius.
Dal Vechio et al. donne un diagnostique de 15 points. Dont voici les 5 premiers : une espèce au corps robuste, ayant une SVL de 25 cm à 80 cm environ. Une queue courte, de 3,5 cm à 11 cm. 23 écailles dorsales à 27 écailles dorsales sur le premier tiers du corps. 23 écailles dorsales à 25 écailles dorsales au milieu du corps. Et 18 écailles dorsales à 21 écailles dorsales sur le dernier tiers du corps.
Le nom scientifique dérive de deux mots grec « oligos » (peu) et « balios » (tacheté, pommelé). Ce nom fait référence au plus petit nombre de marques trapézoïdales latérales sur le corps comparé au Bothrops brazili.
Source d’origne : William W. Lamar (Bothrops oligobalius)
Confusion, le Bothrops lanceolatus
Vous pourriez croire qu’il y a la recherche de ce Bothrops et qu’il se trouve facilement en captivité. En fait, ce n’est pas le cas. Un laboratoire a eu l’idée d’utiliser le nom de cette espèce pour son médicament de quoi avoir la confusion !
Maintenant, si vous cherchez vraiment des informations sur cette espèce en voici quelques-unes. C’est un Bothrops que vous trouverez sur l’île de la Martinique. Il y a eu l’extinction sur une partie de cette aire de répartition. Et l’UICN la déclaré comme étant en danger le 23 juillet 2 015.
La taille moyenne est de 1,5 mètre à 2 mètres et jusqu’à 3 mètres. Il aime les forêts humides tropicales, les forêts tropicales mouillées et aussi les coteaux rocheux. L’élévation serait de 1 300 mètres au-dessus de la mer.
Concernant son comportement, il est principalement nocturne. Il est terrestre et semi-arboricole montant jusqu’à 20 mètres. Il est très sur la défensive (4 sur 6 pour Clinical Toxinology Resources) et ovovivipare.
Enfin, les proies que mange le Bothrops lanceolatus sont les petits mammifères, les oiseaux, les lézards et possiblement les grenouilles. Selon The Living Hazards Database.
Source d’origne : HGHjim (Bothrops lanceolatus)
Les sous-genres du genre Bothrops
À l’heure actuelle en 2 022, il n’y a pas de sous-genre pour les Bothrops. Malgré le fait qu’il y a pas mal de travail à faire encore dans ce genre. Il y a pas moins de 48 espèces existantes. Avec des différences pouvant justifier des sous-genres voir une séparation.
Pour revenir en arrière, vous avez vu que les Bothrops bilineatus et Bothrops chloromelas avait une tentative de séparation. Par Wilhelm Peters, sous le nom de Bothriopsis. Du fait qu’ils soient principalement arboricoles, plutôt que terrestre. Les quatre autres espèces sont B. medusa, B. oligolepis, B. pulcher et B. taeniata.
Remarque : il y avait aussi eu le classement du B. punctatus comme Bothriopsis, mais pas à la même période. C’est Kenneth R. G. Welch qui en est l’auteur, en 1 994.
Puis, vous avez aussi vu, le genre Bothropoides. Qui aurait pu ou qui pourrai devenir dans l’avenir un sous-genre. Dont les 10 espèces concernées sont : B. alcatraz, B. diporus, B. erythromelas, B. insularis et B. jararaca. Ainsi que B. lutzi, B. mattogrossensis, B. neuwiedi, B. pauloensis et B. pubescen.
Enfin, il y a eu la proposition de Rhinocerophis qui pourraient par la suite être un sous-genre. En voici la liste des 6 espèces : R. alternatus, R. ammodytoides, R. cotiara, R. fonsecai, R. itapetiningae, R. jonathani.
Laliste complète desBothrops
Maintenant, que vous avez fait un tour des espèces les plus courantes, des nouvelles espèces, etc. Vous souhaitez sûrement connaître, la liste complète des 48 espèces vivantes et connues en 2022. Avec leur nom scientifique, leurs noms français, les auteurs du taxon et les possibles sous-genres/nouveaux genres.
Voici la liste des 48 espèces de Bothrops :
Espèce
Nom français
Auteur du taxon
Sous-genre / Nouveau genre
B. alcatraz
Trigonocéphale d’Alcatraz
Otavio A. V. Marques, Marcio Martins et Ivan Sazima, 2002
Bothropoides
B. alternatus
Trigonocéphale croisée
André Marie Constant Duméril, Gabriel Bibron et Auguste Duméril, 1854
Fausto E. Barbo, Felipe G. Grazziotin, Gentil A. Pereira-Filho, Marco A. Freitas, Stephenson H.F. Abrantes et Marcelo N. de C. Kokubum, 2022
Bothrops
B. jararaca
Trigonocéphale paresseux
Prince Maximilian of Wied-Neuwied, 1824
Bothropoides
B. jararacussu
Trigonocéphale doré
João Baptista de Lacerda, 1884
Bothrops
B. jonathani
Trigonocéphale de Jonathan
Michael Brown Harvey, 1994
Rhinocerophis
B. lanceolatus
Trigonocéphale de la Martinique
Pierre Joseph Bonnaterre, 1790
Bothrops
B. leucurus
Trigonocéphale à queue blanche ou T. de Bahia
Johann Georg Wagler, 1824
Bothrops
B. lutzi
Trigonocéphale de Cerrado ou T. de Lutz
Alípio de Miranda-Ribeiro, 1915
Bothropoides
B. marajoensis
Trigonocéphale de Marajó
Alphonse Richard Hoge, 1966
Bothrops
B. marmoratus
Trigonocéphale marbré
Vinícius Xavier da Silva et Miguel Trefaut Urbano Rodrigues, 2008
Bothrops
B. mattogrossensis
Trigonocéphale du Mato Grosso
Afrânio Pompílio Gastos do Amaral, 1925
Bothropoides
B. medusa
Trigonocéphale de la méduse ou T. de la forêt du Venezuela
Richard Sternfeld, 1920
Bothriopsis
B. monsignifer
Trigonocéphale des volcans ou T. de Santa Cruz
Juan Timms, Juan C. Chaparro, Pablo J. Venegas, David Salazar-Valenzuela, Gustavo Scrocchi, Jairo Cuevas, Gerardo Leynaud et Paola A. Carrasco, 2019
Bothrops
B. moojeni
Trigonocéphale de Moojen
Alphonse Richard Hoge, 1966
Bothrops
B. muriciensis
Trigonocéphale de Alagoas ou T. de Murici
Hebert Ferrarezzi et Elisa Maria Xavier-Freire, 2001
Bothrops
B. neuwiedi
Trigonocéphale de Neuwied
Johann Georg Wagler, 1824
Bothropoides
B. oligobalius
Trigonocéphale aux petites tâches
Francisco Dal Vechio, Ivan Prates, Felipe G. Grazziotin, Roberta Graboski et Miguel Trefaut Rodrigues, 2021
Bothrops
B. oligolepis
Trigonocéphale de la forêt péruvienne
Franz Werner, 1901
Bothriopsis
B. osbornei
Trigonocéphale de l’Équateur ou T. d’Osborne
Antonio Freire Lascano, 1991
Bothrops
B. otavioi
Trigonocéphale de Vitória ou T. d’Otavio
Fausto E. Barbo, Felipe G. Grazziotin, Ivan Sazima, Marcio Martins et Ricardo J. Sawaya, 2012
Bothrops
B. pauloensis
Trigonocéphale à queue osseuse
Afrânio Pompílio Gastos do Amaral, 1925
Bothropoides
B. pictus
Trigonocéphale du désert
Johann Jakob von Tschudi, 1845
Bothrops
B. pirajai
Trigonocéphale de Piraja
Afrânio Pompílio Gastos do Amaral, 1923
Bothrops
B. pubescens
Trigonocéphale de l’Uruguay
Edward Drinker Cope, 1870
Bothropoides
B. pulcher
Trigonocéphale des Andes ou T. de la Cordillère des Andes
Wilhelm Peters, 1862
Bothriopsis
B. punctatus
Trigonocéphale chocolat
Juan Carlos García, 1896
Bothrops
B. sanctaecrucis
Trigonocéphale bolivien
Alphonse Richard Hoge, 1966
Bothrops
B. sazimai
Trigonocéphale de l’île Franceses
Fausto E. Barbo, Felipe G. Grazziotin, Antonio P. Almeida, Hussam Zaher, João Luiz Grazziotin, Rodrigo B. Gusmão, José Mário G. Ferrarini et Ricardo J. Sawaya, 2016
Bothrops
B. sonene
Trigonocéphale moucheté des forêts
Paola A. Carrasco, Felipe G. Grazziotin, Roy Santa Cruz-Farfán, Claudia Koch, José Antonio Ochoa, Gustavo J. Scrocchi, Gerardo C. Leynaud, Juan C. Chaparro, 2019
Bothrops
B. taeniatus
Trigonocéphale à bandes
Johann Georg Wagler, 1824
Bothriopsis
B. venezuelensis
Trigonocéphale du Venezuela
Fernando Sandner-montilla, 1952
Bothrops
Les anciennes espèces de Bothrops
Il y a eu le retravaillaient de ce genre à plusieurs reprises. Et dans certains cas, il y a eu l’acceptation par la communauté des scientifiques. De ce fait, il y a eu des nouveaux genres créés. Les plus connus sont le genre Bothriechis, le genre Lachesis et le genre Protobothrops.
Le genre Bothriechis
Il y a eu l’apparition de ce genre en 1 954 par Edward Harrison Taylor. Un herpétologiste américain née le 23 avril 1 889 à Maysville dans l’état du Missouri. Et il est mort le 16 juin 1 978. La séparation a eu lieu avec le Bothriechis supraciliaris qui était autrefois une sous-espèce du Bothriechis schlegelli.
En 2 022, il y a 11 espèces et il n’existe plus de sous-espèces. Elles proviennent principalement d’Amérique centrale. Et aussi de l’extrême sud du Mexique (Pour le B. bicolor et le B. rowleyi.). Ainsi que, de Colombie et de l’Équateur (Pour le B. schlegelii.). Les 11 espèces sont principalement arboricoles, fins et ils ont une longueur moyenne de 45 cm à 60 cm.
L’arbre phylogénétique des Bothriechis
En 2013, Josiah H. Townsend et al. ont crées un arbre phylogénétique, ce qui pourrait bien vous intéressez. En effet, plus les espèces sont proches et plus la maintenance et le comportement sont similaires sont l’être totalement.
Ainsi, l’espèce B. schlegelli et B. supraciliaris sont proches. Comme vous l’avez déjà lu plus haut. Et cette étude faite une différence entre deux localités pour le B. schlegelli. La localité de base serait celle venant de l’Équateur. Et l’autre celle qui vient du Costa Rica, d’Honduras et du Nicaragua. Auquel il ne faut pas les mettre ensemble à moins de vouloir faire du croissement.
Puis, notez aussi que B. schlegelli à plusieurs couleurs qui ne sont pas forcément lié à une localité !
Ensuite, vous avez un autre clade qui est le B. nigroviridis avec le B. lateris et le B. guifarroi. Enfin, il y a le clade B. bicolor qui contient l’espèce B. aurifer et l’espèce B. rowleyi.
Enfin, l’espèce B. marchi et l’espèce B. thalassinus sont seules.
Vous avez remarqué qu’il y a eu l’indication de seulement 10 espèces sur les 11 espèces. C’est parce qu’il y a eu la reconnaissance du B. nubestris plus tard, en 2 016. Avant, il était un synonyme du B. nigroviridis.
Source d’origine : Scott Beazley (Bothriechis schlegelii)
Le genre Lachesis
Il s’agit de grands serpents faisant une taille de 1,40 mètre à 2 mètres en moyenne. Ce n’est pas aussi grand que l’Ophiophagus hannah. Mais Mais quand même, c’est bien plus grand que les autres vipéridés comme les Trimeresurus, les Atheris etc.
Ce genre est apparu en 1 766 par Carl Linnaeus, un biologiste et zoologistique suédois. Qui est né le 23 mai 1 707 à Råshult et mort le 10 janvier 1 778 à Hammarby. Il y avait eu d’abord le classement de ses espèces dans le genre Crotalus. Puis cela à changer à plusieurs reprises. Les espèces étaient déjà dans le genre Lachesis en 1 803. Puis cela à changer pour être dans le genre Bothrops en 1 824.
Et ce n’est quand 1 946 qu’il est resté dans le genre Lachesis.
Il y a quatre espèces, dont le Lachesis muta possède une sous-espèce. La sous-espèce de base se trouve dans le nord de l’Amérique du Sud incluant la Guyane. Et la sous-espèce Lachesis muta rhombeata dans la forêt atlantique. Au niveau de la côte nord-ouest du Brésil.
Quant au Lachesis acrochorda, il se trouve dans le nord de l’Équateur et de la Colombie. Et aussi dans le sud du Panama. Il était un synonyme du Lachesis stenophrys. Vous en venez au Lachesis stenophrys qui a pour aire de répartition le Panama, le Costa Rica et le Nicaragua. Enfin, pour le Lachesis melanocephala, il se trouve au Costa Rica.
Ces serpents ont la réputation de faire partie des serpents venimeux les plus dangereux du monde. Avec pour nom « Maître de la brousse ». En France, Rémi KSAS (VenomWorld) est un fan de ce genre, possédant plusieurs espèces du genre…
En 1 861, Edward Hallowell avait déclaré l’espèce Protobothrops flavoviridis comme faisant partie du genre Bothrops. Edward Hallowell était un zoologiste américain né le 14 septembre 1 808 et mort le 20 février 1 860. Pourtant, ce genre ne se trouve pas sur le continent américain, mais en Asie. D’ailleurs, les scientifiques se battent et quelques fois, il y a la considération de ces espèces comme des Trimeresurus.
Vous les trouverez notamment au Japon, au Vietnam, au Laos, en Chine et à Taïwan. Mais aussi en Birmanie, au Bangladesh et au Népal.
Le prefixe « proto » viendrait du grec pour « prôtos » et il a la signification d’antérieur. Autrement dit ces espèces seraient plus anciennes que celle du genre Bothrops.
Le nombre d’espèces de Protobothrops en 2 022, selon la taxonomie de The Reptile Database, est de 15 espèces différentes. Dont, certaines ont des sous-espèces (Protobothrops flavoviridis et Protobothrops jerdonii).
Quelques-unes de ces espèces se trouvent en captivité dans l’Union européenne. Dont certaines sont en danger (Protobothrops mangshanensis), avec malheureusement aucun système de conservation mise en place. Comme un Registre généalogique (Studbook) etc.
La connaissance de ce genre est rare, pourtant, ils restent proches des Bothrops. C’est en 2 012 que Paola A. Carrasco et al. déplacèrent 6 espèces du genre Bothrops dans ce genre. Parce qu’après leurs analyses, il y avait plusieurs différences. Il y a eu l’acceptation de ce nouveau genre, contrairement aux propositions de Bothriopsis, Bothropoides et Rhinocerophis.
Vous retrouverez ces espèces dans le nord de l’Amérique du Sud, selon la liste rouge de l’UICN. La répartition étant l’Équateur, la Colombie, le Pérou et au nord de la Bolivie. Ainsi, qu’au nord-est du Brésil et à l’extrême sud du Venezuela.
Les 6 espèces sont : B. andianus, B. campbelli, B. colombianus, B. hyoprora, B. microphthalmus et B. myersi.
Plus tard en 2019, il y a l’ajout du Bothrocophias lojanus par Breno Hamdan et al.. Celui-ci se trouvant en Équateur.
Enfin, à l’heure actuelle, il n’y a aucune sous-espèce. Et ce genre ne se trouverait pas sur le moment en captivité dans l’Union européenne.
Source d’origine : James Christensen (Bothrocophias campbelli juvénile)
Ainsi, aucune loi internationale et loi de l’Union européenne ne protègent ces espèces. En revanche, il peut y avoir des lois et des zones protégées dans les pays même. Et des actions de conservation.
Un moyen simple de savoir ce qu’il en est, est de regarder sur la liste rouge de l’UICN. Il y a une section « Conservation Actions ». Par exemple, il y a une zone de protection pour le Bothrops muriciensis. En revanche, il n’y a aucune autre action de conservation.
Dans le cas du Bothrops insularis déjà parler plus haut. Il est sur une zone de protection. Et de plus, il y a des actions de conservation, notamment en captivité par la société Butantan.
Si vous vous souciez de la conservation des animaux. Dans ce cas, il est bon de regarder son statut sur la liste rouge de l’UICN. S’il y a l’indication d’un statut vulnérable ou moins, il vaut mieux le laisser et prendre un autre. Sauf, bien sûr si vous participez à la conservation, avec un élevage suivi par un registre généalogique. Et des partenariats pour les réintroduire dans la nature.
Le physique et le comportement des Bothrops
La taille diffère selon les espèces de Bothrops, le plus petit serait Bothrops itapetiningae pour une taille de 30 cm. Suivi de près par le Bothrops alcatraz et le Bothrops pictus d’une taille de 35 cm environ. Le plus grand est le Bothrops asper pour une taille, 1,20 mètre et jusqu’à 2,50 mètres. Suivi par le Bothrops lanceolatus et le Bothrops leucurus d’une taille de 1,10 mètre jusqu’à 2 mètres.
Comme les autres vipéridés, ils ont les pupilles noires et elliptiques. Dans 90 % des cas, ils sont nocturnes avec des exceptions. Comme le B. asper et le B. atrox qui sont cathémérals (actif de jour comme de nuit). Ainsi que le B. brazili, le B. jonathani, le B. medusa, le B. muriciensis, B. taeniastus et le B. venezuelensis. Quant au Bothrops insularis il serait diurne.
Ils seraient tous ovovivipares dont ils n’ont pas besoin d’hibernation pour 99 % d’entre eux. En revanche, la saison des pluies peut jouer selon les espèces. L’hibernation est possible pour le Bothrops alternatus, mais pas obligatoire. Il y a la recommandation pour le Bothrops diporus,
Il y a souvent l’indication d’un comportement agressif dû, en fait à leur méthode de chasse. En effet, les Bothrops terrestres chassent à l’affût pour dans 90 % des cas.
La majorité est terrestre avec quelques-uns qui sont semi-arboricoles et six qui sont arboricoles. Que vous avez déjà lu dans la section « sous-genres » juste au-dessus.
Le biotope
Il est pour 90 % des cas des forêts sèches à humides avec des plantes vivantes. Ou alors le biotope est des savanes humides. Voyez le livre : Venomous Snakes of South America, pour plus d’informations. Il y a quelques exceptions qui préfèrent les savanes sèches et les prairies, telles que : B. barnetii, B. jonathani. Puis, il y aussi ceux qui préfère les deux type de savanes comme le B. lutzi.
Ensuite, vous avez le B. pictus qui aime les zones arides et les savanes sèches. Et le B. roedingeri qui aime les zones arides et les forêts sèches à humides.
Enfin, il n’y a pas vraiment de dimorphisme sexuel visible pour cette espèce.
Les venins des Bothrops
La composition des venins peut changer selon les espèces, néanmoins cela reste souvent proche dans le même genre. Dans le cas des Bothrops, les deux les plus étudiés sont le Bothrops atrox et le Bothrops asper. Les deux indiquent qu’ils sont myotoxiques, procoagulants et hémorragiques.
En revanche, pour ce qui est de la néphrotoxine et de la nécrotoxine cela change. Dans le cas du Bothrops atrox, c’est possiblement présent. Or que dans le cas du Bothrops asper la néphrotoxine n’est probablement pas présente et la nécrotoxine est présente.
De plus, le procoagulants n’est pas le même. Dans le cas du Bothrops atrox, c’est des convertisseurs de prothrombine. Or que dans le cas du Bothrops asper, c’est des fibrinogénases. Selon Clinical Toxinology Resources.
La myotoxicité est une toxine qui s’attaque au muscle. La procoagulation indique une augmentation de la coagulation. Et l’hémorragie signifie l’écoulement du sang en dehors d’un vaisseau sanguin.
Enfin, la néphrotoxine est une toxine qui s’attaque aux reins. Et la nécrotoxine est une toxine qui s’attaque aux tissus vivants.
Il existe divers antivenins pour ces espèces. Cependant, selon le pays où vous êtes, vous n’aurez pas le droit légalement de les acheter vous-même. Ce qui est le cas en France d’où la création de la BSA pour Banque des Sérums Antivenimeux.
Que mangent les Bothrops ?
90 % des Bothrops sont opportunistes et mange ainsi de tout. Des grenouilles, des lézards, des oiseaux, des rongeurs et aussi d’autres serpents. Ainsi, selon les espèces de Bothrops, vous ne pourrez pas les mettre ensemble. Parce qu’il y a un risque de cannibalisme surtout s’ils n’ont pas la même taille.
Il y a quelques exceptions qui ont un régime particulier. Comme le B. insularis qui mange que des oiseaux et d’autres serpents. Parce que sur son île, il n’y a pas de rongeurs. Le B. alcatraz, B. lojanus, B. lutzi et B. pictus qui mange des lézards. Quant au B. otavioi, il ne mange que des grenouilles. Enfin, le B. sazimai ne manque que des lézards et d’autres serpents.
De plus, il faut que vous prenez en compte que certains juvéniles ne prendront peut-être pas des rongeurs. Parce que ce n’est pas leur régime à cet âge-là. Souvent, les jeunes serpents mangent des lézards et des grenouilles.
La fiche théorique de la maintenance des Bothrops
Pour maintenir un Bothrops ou toute autres espèce d’ailleurs, la première chose à chercher est sa taille adulte. Parce qu’il y a la corrélation avec l’espace de vie minimum qu’il a besoin. Prenez par exemple un Bothrops bilineatus, sa taille moyenne est de 65 cm environ. Auquel, vous pourriez par exemple partir sur la méthode suisse.
La méthode suisse dit que la longueur de l’espace de vie doit être de la longueur du serpent au minimum. La moitié pour la profondeur et la hauteur, si non (semi-)arboricole. Le Bothrops bilineatus étant arboricole, vous devez opter pour une hauteur des ¾ de la longueur du serpent. Cela donne une taille de 65 x 35 x 50.
Ensuite, vous devez faire attention à son biotope et chercher à vous en rapprocher un minimum. Pour les Bothrops, vous avez les trois types de biotope utilisé en captivité. Celui qui est sec, celui qui est humide et celui qui est désertique.
Pour les espèces venant de milieu sec, vous pouvez partir sur des substrats comme des copeaux de bois dépoussiérés. Concernant les espèces de milieu humide. Vous pouvez partir par exemple sur un substrat de fibre de coco ou d’écorce de coco ou de tourbe blonde. Qui peut-être mélanger avec de la sphaigne fraîche ou de la mousse. Puis, en première couche, il doit y avoir un drainage comme des billes d’argiles.
Enfin, pour l’espace de vie désertique, vous pouvez mettre comme substrat du sable fin.
Les besoins de chauffage, d’hygrométrie…
La température dépend de son micro-climat. Des sites comme Climate-datavous permet de faire des recherches sur les températures des différentes communes. Et des sites comme iNaturalist vont vous permettre de voir à travers les photos le micro-climat de l’espèce. À partir de là, vous pouvez estimer les dégrées nécessaires.
Pour l’hygrométrie, c’est le même principe. Et pour les espèces qui ont besoin de plus de 70 % d’hygrométrie. Ils ont besoin d’un renouvellement de l’air, parce que sinon ils vont vite tomber malade. Pour cela, vous pouvez utiliser des petits ventilateurs comme ceux dans les ordinateurs.
Pour l’éclairage, il vaut mieux que cela ne soit pas trop lumineux pour les Bothrops nocturnes. Un Kelvin entre 3 000 K à 4 000 K. Et de 1 500 lux à 2 200 lux pour la luminosité au sol. Pour les espèces cathéméral ou diurne un Kelvin entre 4 500 K à 6 500 K. Avec un indice des rendus des couleurs de 90 minimums. Pour la luminosité compter 8 000 lux au sol de l’espace de vie.
La durée d’éclairage est de 12 h pour 90 % des Bothrops.
Comme vous l’avez vu, les Bothrops mangent des vertébrés. Auquel, il n’y a pas besoin d’ultra-violet.
La reproduction des Bothrops
Les Bothrops sont tous sans exception ovovivipare, à laquelle la femelle fait des mise-bas. Il n’y a pas la connaissance de la maturité sexuelle. Elle est sûrement vers les 2 ans à 3 ans selon les espèces. En fait, il faut faire surtout attention à sa taille et à son poids. Pour déterminer si le sujet est prêt pour la reproduction.
L’ovulation peut-être vérifié avec un scanner à ultrasons vétérinaire de 7,5 MHz (mégahertz) minimum. Ce qui permet de savoir quand la femelle est prête.
Les mâles sont souvent de meilleurs reproducteurs s’ils sont plus petit et fin que la femelle. Ainsi, il est bon de moins les nourrir.
L’hibernation n’est pas un facteur de reproduction pour 99 % des Bothrops. En revanche, il peut y avoir d’autres facteurs selon les espèces. Comme une période où il y a moins de nourriture, une période pluviale, une période avec moins de lumière, etc. Voyez si vous trouvez de la documentation supplémentaire selon des sites comme Researchgate.
La litière change aussi selon les espèces, pour le Bothrops bilineatus compter 4 nouveaux-nés à 16 nouveaux-nés. Or, qu’il y en a 25 nouveaux-nés à 70 nouveaux-nés pour le Bothrops asper. Selon la documentation de The Living Hazards Database.
QuelBothrops vous conviendrait au départ ?
Cela dépend de plusieurs facteurs et notamment de vous ? Je pourrais vous dire lequel j’aime, mais cela ne sera pas forcément celui qui vous convient.
Comme vous l’avez vu, il y a des petits Bothrops de moins de 1 mètre. Et des Bothrops de plus de 2 mètres. Il y a des Bothrops principalement terrestres, d’autre semi-arboricole et aussi des arboricoles. Certains ont aussi un régime particulier, un biotope particulier ou bien encore sont plus sur la défensive ou inversement.
Enfin, il y a bien sûr le prix que vous êtes prêt à mettre. Évidemment, les plus rares et recherchés coûte plus cher que ceux qui sont communs et peu demandés. Vous pouvez regarder les disponibilités sur des marchés en ligne comme Terraristik et Enimalia. Attention, cependant à la législation de votre pays. Soyez en règle avant de vous procurer ses animaux sous peine de lourde sanction.
Le mot de la fin
Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Bothrops. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Bothrops. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).
Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.
La première chose que je vous invite à faire, c’est de vous inscrire à ma liste de contact. Cela va vous permettre de gagner de nombreux avantages et surtout du temps.
Source d’origne : Markus Oulehla (Naja Samarensis)
Grand Est, FRANCE, le 26 juillet 2 022, les Naja De : Sébastien KENNEL
Bonjour, c’est Sébastien.
Voulez-vous connaître bien les Naja ? Pensez-vous qu’il est de votre devoir de contribuer à la conservation des Naja ? Rêvez-vous d’avoir un ou plusieurs Naja ?
Si vous répondez oui, à au moins une de ces questions, alors vous devriez lire cet article jusqu’au bout. Je suis Sébastien KENNEL est, je suis là pour vous aider à atteindre vos rêves.
Qu’est-ce qu’un Naja ?
Cette première question est intéressante parce que souvent, nous pensons que Naja est égale au nom vernaculaire Cobra. Or qu’en réalité les Naja sont seulement une partie des espèces que nous appelons Cobra. Les anglophones parlent aussi de « vrai cobra » pour désigner ce genre. Plus loin, vous allez découvrir d’autres genres qui sont aussi des cobras, laissez-moi juste le temps d’y venir.
Les Naja sont des serpents faisant partie de la famille des élapidés, Elapidae. C’est la même famille que les Oxyuranus (Taïpan), les Laticauda (Tricot rayé), les Dendroapsis (Mamba), les Micrurus (Serpent corail)…
Et comme tous les élapidés, ils ont la capacité d’envenimation. En revanche, ils n’ont pas la capacité de monter dans les arbres. Ainsi, ils sont terrestres. Dont, un est fouisseur et trois autres sont semi-aquatiques, vous allez les découvrir plus loin.
Tous ces serpents proviennent de l’Asie et de l’Afrique. Certains sont plus ou moins connus étant vénérés par des monuments et des objets. Prenez Jafar dans Aladin le bout de son sceptre est une tête de Naja avec un capucon. En effet, au Moyen-Orient, il y a le Naja arabica.
De l’autre côté, il y a aussi la détestation et l’exploitation de ces serpents. En Inde, vous avez des personnes qui font de la flûte pour les captiver. En effet, comme vous devez sûrement déjà le savoir, les serpents sont sourds. Ce sont les mouvements de la personne qui les fait agir. Et cette exploitation fait venir les touristes. Il n’y a aucun but de conservation là-dedans. Et même souvent, ils leur arrachent les crochets ce qui les tue !
J’espère que vous avez la conscience tranquille, si ce n’était pas le cas. Parce qu’en effet, en faisant de la captivité vous faites une bonne action, contrairement à ces gens. Surtout si vous les faites reproduire afin de maintenir un filet de sécurité.
L’étymologie des Naja
Le nom « naja » proviendrai d’une latinisation du mot sanscrit « नाग » (nāgá), lequel voudrait dire « cobra ». Selon John Ray et Engelbert Kaempfer, ce terme désigne des serpents mythiques ou viennent des taxons Naia ou Naja. Ces taxons seraient eux-mêmes un emprunt par des Flamands à un dialecte srilankais selon Robert Knox. C’est un mot apparenté au proto-germanique *slangô, *snakô ( « serpent » ).
Du côté de Manfred Mayrhofer, il dit que c’est « non crédible ». Que le terme vienne de : * snēk-a-, Proto-IE : * (s) nēg-o-, terme germanique. Et qu’il viendrait plutôt du sanskrit « nagna » qui voudrait dire « glabre » ou « nu ».
Pour compléter le mot « cobra » en portugais signifie « serpent », ainsi, il ne correspond pas directement aux Naja et autres cobras.
L’évolution des Naja en Afrique
Il est très intéressant de comprendre l’origine des Naja que vous connaissez aujourd’hui. Pendant, longtemps, il n’y avait que quatre espèces de Naja en Afrique. Les deux premières espèces étaient : le Naja haje (Cobra égyptien) et le Naja nigricollis (Cobra cracheur à cou noir). Les deux dernières sont : le Naja nivea (Cobra du Cap) et le Naja melanoleuca (Cobra des forêts).
À côté de cela, il y a eu la disparition de deux autres genres. Où il y a eu leur ralliement au genre Naja. Il s’agissait du genre des cobras d’eau et du genre des cobras fouisseur. Ces espèces, vous allez les découvrir plus en profondeur plus loin dans l’article.
Ces changements ont eux lieu suite à une analyse ADN. Et ainsi, il y a eu la création de complexe d’espèce et de clade d’espèce. Le complexe est un groupe d’espèce qui descend du même ancêtre. Et le clade est un groupe d’espèce qui contient l’espèce souche dont descendent tous les membres.
Concernant le Naja nivea il n’y a pas eu à l’époque de complexe ni de glade. En revanche le Naja haje est devenu un complexe de cinq espèces. Quatre viennent d’Afrique, il s’agit : du N. haje, du N. annulifera, du N. anchietae et du N. senegalensis. Le cinquième est le N. arabica.
Pour ce qui concerne le Naja melanoleuca, il avait aussi été couper en cinq. Qui forme le complexe des N. guineensis, N. melanoleuca, N. peroescobari, N. savannula et N. subfulva. Le Naja melanoleuca forme aussi un clade avec les cobras d’eau et le cobra fouisseur. En outre, il y a la reconnaissance de l’espèce Naja subfulva et l’espèce Naja melanoleuca seulement par l’ADN !
Les cobras cracheurs africains
Enfin, le dernier clade est celui des cobras cracheurs africains. Il y a eu la considération de ces serpents de 1 843 jusqu’à 1 968. Comme une seule est même espèce. Cette espèce était le Naja nigricollis. Toutes les autres espèces étaient soit des sous-espèces soit des formes.
Quand il y a eu la division, la composition était de 7 espèces. Ces espèces sont : N. ashei, N. katiensis, N. mossambica, N. nigricincta, N. nigricollis, N. nubiae et N. pallida.
En 2022, l’espèce Naja nigricincta a une sous-espèce le Naja nigricincta woodi qui a une couleur plutôt noire. Or, qu’il y a une coloration zébrée pour l’espace de base Naja nigricincta nigricincta. Il se peut qu’au moment où vous lisez cet article que les choses ont changé entre temps.
La taxonomie avant le genre Naja
Pour compléter, vous allez découvrir la taxonomie avant le genre Naja. La taxonomie est importante parce que c’est ce qui nous permet de classer les animaux dans un arbre. Et d’y voir donc plus clair. Lorsque vous ferez votre permis, vous allez devoir indiquer la taxonomie des espèces que vous voulez avoir.
En outre, des informations sur d’anciens écrits sont trouvables en connaissant l’ancienne taxonomie. Parce que le genre décrit ici n’a pas toujours été « naja ».
Cependant, il n’y a pas beaucoup de changement concernant ce genre. À l’origine, toutes les espèces étaient dans le genre Coluber. C’est Carl Linnaeus qui les a déclarées ainsi en 1 758. Dix après ils avaient leur propre genre en 1 768 par Josephus Nicolaus Laurenti sous le nom de Naja.
Les espèces qui existaient sous le nom de Coluber étaient : Coluber haje, Coluber naja et Coluber niveus. Certains scientifiques les avaient aussi classées dans le genre Cerastes et dans le genre Vipera. Vous remarquez qu’à cette époque, il n’y avait pas la reconnaissance du Naja nigricollis ni du Naja melanoleuca. Il n’y avait que trois espèces au total.
Les cinq Naja les plus courants en captivité
Si vous comptez élever des Naja dans l’avenir, il est bien de savoir lesquels sont les plus courants. En effets, les plus courants en général sont les plus simples. Parce que souvent, ils sont moins sur la défensive (agressive) que d’autres. Ils mangent plus facilement et ils se reproduisent aussi plus couramment. Enfin, il est fort possible qu’il y a eu déjà la création de plusieurs mutations.
Le Naja kaouthia
Il est clairement le plus courant en captivité deux fois plus que ceux qui suivent derrière lui. Son nom français est « Cobra à monocle », parce que derrière son cou, il a un dessin comme un monocle. Ce serpent se trouve en Asie comme en Thaïlande, en Inde, en Malaisie…
C’est un cobra qui peut aller jusqu’à 2,30 mètres, en moyenne 1,60 mètre. Il a un comportement plus ou moins sur la défense est, il est plutôt nocturne. Il s’adapte à tout type de terrain et il n’a rien contre d’avoir un petit bassin pour se baigner.
Comme tous les Naja, il est terrestre et pond des œufs. Pour le faire reproduire, il n’est pas nécessaire de faire une hibernation. Cependant, vous pouvez en faire une petite d’un mois si vous le voulez.
C’est le Naja où il y a le plus de mutations existantes. Vous retrouvez ainsi le Leucistique (Lucy), l’Albinos, le Blizzard, l’Orange pastel etle Sunset. Et aussi le Pastel, l’Hypo, le Phantom, le Supersun, le Granit, le Suphan, etc. En outre, en Thaillande, il existe aussi la mutation Léopard. Qui ne se trouve visiblement pas encore en Europe au moment où j’ai fait cet article.
Si vous voulez voir ce serpent en parc animalier en France. Il y en a par exemple au parc Planet-exotica et au parc Padipark.
Source d’origine : Olaf schal (Naja kaouthia Leucistique en haut à gauche. Orange pastel en haut à droite. Albinos (sans Suphan) en bas à gauche. Et Albinos T+ en bas à droite.)
Le Naja naja
C’est un autre cobra asiatique. C’est aussi le plus ancien comme vous l’avez découvert plus haut sous le nom de Coluber naja. Il est aussi celui dont la capture se fait pour attirer les touristes. En français, il se nomme souvent « serpent à lunettes » ou « cobra indien ».
Le nom « serpent à lunettes » vient tout simplement du dessin qu’il possède derrière son cou. Et « cobra indien » parce qu’il se trouve en Inde. Vous le trouverez aussi au Sri Lanka, au Pakistan, au Bangladesh, au Népal et au Bhoutan. Possible en Afghanistan.
Tous comme le Naja kaouthia, il est terrestre, nocturne et ovipare. Son type d’environnement est identique, il peut y avoir ainsi la maintenance d’un type de biotope quelconque. Avec une préférence pour un contexte un peu humide.
Sa défensive reste aussi proche de celui du Naja kaouthia. En journée, il est plutôt calme et la nuit, il peut se mettre en posture défensive. En se soulevant, étirant son cou comme un capuchon et sifflant très fort.
C’est un Naja qui mange de tout ainsi, vous pouvez lui donner des classiques rongeurs. Et aussi des amphibiens, des squamates, des poissons, des oiseaux, etc. De même, que d’autres serpents, dont ceux de sa propre espèce. De ce fait, il vous faudra préférer la séparation à la cohabitation.
Sa taille peut aller jusqu’à 2,20 mètres pour une moyenne entre 1 mètre et 1,50 mètre.
Source d’origine : mM (Naja naja)
Le Naja siamensis
Comme les deux cobras précédents, le Naja siamensis vient d’Asie. Il a cependant une aire de répartition différente. Ainsi, celui-ci ne se trouve pas en Inde. Vous le trouverez au Cambodge, au Laos en Thaïlande et au Viêt Nam. Et possiblement dans l’est de Myanmar (ex-Birmanie).
Contrairement au Naja naja et au Naja kaouthia, il n’a pas de symbole derrière son cou. Ainsi, la confusion avec le Naja kaouthia est simple à résoudre. Pour la confusion avec le Naja atra (Cobra de Chine). Il faut bien regarder les motifs des deux spécimens ainsi que leurs écailles.
En outre, il est aussi plus petit que le Naja kaouthia et le Naja naja. En revanche, sa taille est très similaire au Naja atra. Il fait une taille de 1,60 mètre maximum en captivité. Un peu moins dans la nature, où l’estimation sa taille est d’1,20 mètre maximum. La taille se situe entre 0,90 mètre et 1,60 mètre.
Il y a l’usage de deux noms francophones. Le premier étant le « cobra cracheur d’Indochine » et le second est le « cobra cracheur indochinois ». En effet, en Asie, il y a aussi des Naja qui crache du venin pour se défendre. Il se dit cependant qu’il ne cracherait pas avec la même précision que ce venant d’Afrique. Le crachat serait moins précis.
Pour le comportement, c’est très identique aux deux précédents. Il s’adapte à tout environnement avec une préférence pour un lieu un peu humide. Il est nocturne, ovipare et terrestre. La défensive est plus ou moins et il est un carnivore opportuniste, auquel vous pouvez donner de tout. Attention, là aussi cannibale.
Source d’origine : HGHjim (Naja siamensis)
Le Naja annulifera
Comme son nom scientifique le suggère, il s’agit d’un cobra qui a des motifs d’anneaux de couleur noire et jaune. Le nom vernaculaire francophone le plus courant suit ce même principe en l’appelant « cobra annelé ». Le second étant « cobra à museau ».
Ce cobra fait partie du complexe des cobras égyptiens et vient donc d’Afrique. Vous le trouverez en Afrique du Sud, au Botswana, au Malawi et au Mozambique. En outre, il se trouve aussi en Namibie, au Swaziland, en Zambie et au Zimbabwe.
Il est relativement grand avec une moyenne allant de 1,20 mètre à 1,80 mètre et pouvant aller jusqu’à 2,50 mètres.
Comme les précédents cobras, il est terrestre, nocturne et ovipare. En revanche, sa défensive (ou son agressivité) est plus haute. Donc, faites bien attention. Quoi que, qu’importe le cobra vous devez faire extrêmement attention, vous n’avez pas le droit à l’erreur.
L’hibernation est possible et pas forcément nécessaire selon Gernot Vogel dans son livre Venomous Snakes of Africa.
Le nombre d’œufs serait de 8 œufs à 33 œufs. Il y aurait la ponte en début d’été. Et les juvéniles sortie de l’œuf ferai entre 22 cm et 34 cm de longueur selon Johan Marais. Son livre est A Complete Guide to the Snakes of Southern Africa.
Concernant son alimentation, c’est un Naja qui mange plutôt des amphibiens, des serpents et des œufs. Attention, là aussi cannibalisme possible, séparez vos spécimens. Son serpent (ou mets) préféré étant le Bitis arietans, ce qui indique une immunité contre certains venins.
Et pour son environnement, ce sont les zones de savanes humides ou de savanes sèches. Ou alors des prairies ou des terrains boisées. Ainsi, pour celui-ci, il n’est pas nécessaire placer un bassin.
Source d’origine : Richard Rebmann (Naja annulifera)
Le Naja pallida
C’est un des cobras cracheurs que vous avez déjà découvert plus haut. Ainsi, il vient d’Afrique. C’est aussi à mon sens l’un des plus beaux cobras au côté du Naja samarensis. Il est principalement d’une couleur rouge qui diffère selon sa localité. Dans 90 % de son aire de répartition, il sera de couleur rouge brique. Et dans des régions comme au pays du Kenya, il sera rouge vif.
Au niveau de son cou, il y a un anneau de couleur noir. Peut-être que cela effraie plus ses prédateurs lorsqu’il fait son capuchon.
Outre le Kenya, vous le retrouvez aussi au Djibouti, en Egypte, en Erythrée, en Éthiopie et en Somalie. Il se trouve aussi au Soudan, en Tanzanie et au Tchad. Enfin, sa présence est incertaine au Niger.
Le Naja pallida fait partie des cobras de longueur intermédiaire avec une taille moyenne de 0,70 mètre à 1,20 mètre. Et jusqu’à 2,30 mètres. En français, le nom commun est tout simplement « cobra cracheur rouge ». Son étymologie « pallida » vient du latin « pallidus » qui veut dire « pâle » ou « jaunâtre ». Vous pourriez vous demander, mais d’où ils ont cherché ça ?
Sa défensive est relativement base vis-à-vis des autres cobras et il est opportuniste. Ce qui fait de lui l’un des meilleurs pour débuter avec le genre. Par opportuniste, nous disons bien qu’il mange de tout incluant sa propre espèce, des œufs et des poissons.
Il est cathéméral ce qui veut dire qu’il peut être actif le jour comme la nuit, selon les périodes.
C’est un serpent qu’il vous faut hiberner pour le faire reproduire. La quantité d’œufs par litière va de 6 œufs à 21 œufs.
Comme les autres Naja, il est terrestre. Et son environnement est sec, comme les prairies et les savanes sèches et les desserts.
Source d’origine : karakurt (Naja pallida)
Des Naja qui crachent
Vous avez déjà vue plus haut dans la sous-section « Les cobras cracheurs africains ». Les 7 cracheurs suivants : N. ashei, N. katiensis, N. mossambica, N. nigricincta, N. nigricollis, N. nubiae et N. pallida.
Vous avez aussi appris que le Naja siamensis crache, or qu’il vient d’Asie. Il est donc légitime de se poser la question s’il y en a d’autres qui crachent. Et la réponse est oui. Il existe d’autres cobras cracheur venant d’Asie. Entre autres, il y a : N. mandalayensis, N. samarensis, N. philippinensis, N. sputatrix et N. sumatrana.
Les autres en théorie ne devraient pas cracher. Cependant, Patrik Flandroit raconte sur son site son expérience avec le Naja atra. Qui lui aurait envoyé du venin après sa posture défensive.
En conclusion, qu’importe le Naja, il vaut mieux porter une visière de protection transparente, vous ne savez jamais. Ayez aussi à votre porter une poire et un écarteur palpébral. Précisez cela, sur l’étiquette de l’espace de vie de vos cobras.
Source d’origine : HGHjim (Naja nigricollis)
Des Naja semi-aquatiques
Il est très intéressant de savoir qu’il y a trois espèces de Naja qui sont clairement semi-aquatique, voire aquatique. Une est très récente et les deux autres espèces sont plus anciennes. À l’époque, ces cobras d’eaux étaient dans un genre à part il s’agissait du genre Boulengerina. C’est en 2 007 que Wolfgang Wüster et al. ont décidé de reclasser les deux espèces dans le genre Naja.
En effet suite à une analyse ADN, il s’est avéré qu’il partagea le même ancêtre que le Naja melanoleuca. En outre, le Naja annulata dit « cobra d’eau » possède une sous-espèce nommée Naja annulata stormsi. Dont le nom vernaculaire est « cobra d’eau douce ». Le nom « cobra d’eau annelé » correspond à l’espèce de base Naja annulata annulata.
Pour la seconde espèce, Naja christyi, il n’y a pas de sous-espèce, en tout cas en 2 022. Cependant, l’espèce connue est de couleur rouge. Et il y a une note pour une de couleur jaune. Se trouvant dans le livre Venomous Snakes of Africa sous le nom de Boulengerina sp.. Plus loin, vous allez en savoir plus la dessus dans la section : Les nouveaux Naja.
Source d’origine : Markus Oulehla (Naja annulata)
La maintenance
Pour les maintenir, il faudra impérativement se tourner vers un espace de vie de type aquaterrarium. En-tout-cas avec un grand bassin.
À l’exception de leurs couleurs, motifs et localité, ces deux espèces diffèrent aussi en taille. Le Naja annulata fait une taille d’environ 1,40 mètre à 2,20 mètres pour un maximum de 2,50 mètres. Or que le Naja christyi fait une taille moyenne de 1,10 mètre et jusqu’à 1,40 mètre.
Pour le reste, ils sont pareils. Leurs alimentations principales sont les poissons et les grenouilles et occasionnellement des lézards et des rongeurs. Ils sont très peu agressifs, cathéméral et ovipare. Il n’y a pas besoin de faire d’hibernation pour les faire reproduire.
Source d’origine : Markus Oulehla (Aquaterrarium d’un Naja annulata)
Un Naja fouisseur
Outre les Naja qui sont semi-aquatiques, il est bon de savoir qu’il y en a aussi un qui est fouisseur. Ceserpent est le Naja multifasciata. Autrefois, il y avait le classement de celui-ci dans le genre Paranaja. Là aussi, c’est Wolfgang Wüster et al. qui l’ont déplacé pour les mêmes raisons que les cobras d’eaux. La même année en 2 007.
Il y a deux sous-espèces à côté de l’espèce de base, Naja multifasciata multifasciata. Vous avez le Naja multifasciata anomala et Naja multifasciata duttoni.
En français, vous pouvez simplement l’appeler cobra fouisseur ou alors vous pouvez reprendre le terme anglais « cobra aux multiples anneaux ». Cependant, il est bon de savoir que d’apparence, il a plutôt irisé de noir. Avec des taches de couleur crème sur chaque écaille.
C’est le Naja le plus petit avec une taille maximum de 0,80 mètre. Il est peu sur la défensive. Sa diète est inconnue, nous pensons qu’il mange des lézards et d’autres serpents. Il est sûrement aussi plutôt diurne que nocturne.
Comme les autres Naja, il est ovipare. Dont il n’y aurait pas besoin d’hibernation pour le faire reproduire.
Son environnement est plutôt les forêts sèches à humides, les savanes sèches et les terrains boisés.
Fait intéressant et important à savoir pour votre sécurité. Il ne fait pas de coiffe (de capuchon) lorsqu’il est sur la défensive.
Source d’origine : Bakuba (Naja multifasciata)
Les nouveaux Naja
Les derniers taxons de Naja apparu au moment où j’ai cet article sont le Naja guineensis et le Naja savannula. Ils datent de 2 018. Et le Naja nana qui date de 2 020.
Aucune de ces espèces n’est vraiment nouvelle. Il s’agit simplement d’espèces qui faisaient déjà partie d’une autre espèce. Sans pour autant avoir une vraie reconnaissance.
Le cobra annelé d’Afrique de l’Ouest
En 2 014, il y avait déjà des références sous le nom de Naja sp. 1 cf. melanoleuca (yellow banded dorsum) et sous le nom de Naja sp. 1 cf. melanoleuca (banded savanna form) pour le Naja savannula.
L’abrévation « sp » signifie espèce est vient du latin. Et l’abrévation « cf » qui vient aussi du latin pour « confer » vous dit de vous documenter sur d’autres références. C’est Jean-françois Trape & Cellou Baldé qui en sont les hauteurs.
Le premier nom “yellow banded dorsum” à pour signification « dos à bandes jaunes ». Et le deuxième, “banded savanna form”, « forme annelée de la savane ».
Puis, en 2018, Jean-françois Trape, Don Broadley, Laurent Chirio et Wolfgang Wüster ont décidés de l’élever en tant qu’espèce.
Il a donc sûrement un comportement et des besoins similaires au Naja melanoleuca.
Source d’origine : inconnue (Naja savannula)
Le cobra noir des forêts
De même pour le Naja guineensis, il y avait déjà des références en 2 014. Les noms étaient Naja sp. 2 cf. melanoleuca (blackish dorsum) et Naja sp. 2 cf. melanoleuca (forest form). Là aussi, c’est Jean-françois Trape & Cellou Baldé qui en sont les hauteurs.
Ici, le premier nom “blackish dorsum” à la signification de « dos noirâtre ». Et le second “forest form” de « forme de la forêt ».
Vous en venez à 2018, où il a eu son élévation en tant qu’espèce. Par les mêmes auteurs que celui du Naja savannula. Outre que le scientifique Ivan Ineich faisait aussi partie de la course.
Enfin, pour sa maintenance, voyez celle du Naja melanoleuca, cela devrai être très similaire.
Source d’origine : mlanguy (Naja guineensis)
Le cobra semi-aquatique nain
Le dernier en date est donc le Naja nana. Où il y a eu son élévation en tant qu’espèce en 2 020. Vous retrouvez ici de nouveaux le scientifique Jean-françois Trape ainsi que Marcel Collet.
Contrairement aux deux précédentes, il ne descend pas du Naja melanoleuca, mais du Naja christyi. C’est Gernot Vogel et Maik Dobiey qui en ont parlé en 2 007 dans leur livre Venomous Snakes of Africa. Sous le nom de Boulengerina sp., comme déjà parlé, plus haut.
De ce fait, sa maintenance est sûrement très similaire au Naja christyi.
Il y a eu la collecte de l’holotype et de paratypes dans le lac de la province de Maï-Ndombe. La province de Maï-Ndombe se trouve en République Démocratique du Congo.
Remarque : un holotype est le premier spécimen collecté pour en faire une description. Et les paratypes ceux citées dans la description sans être l’holotype.
Au cours du temps, il y a eu l’exclusion de certaines espèces du genre Naja. Deux sont vraiment à connaître. Le premier étant le fameux Cobra royal, Ophiophagus hannah et le second est le Ringhal, Hemachatus haemachatus.
L’Ophiophagus hannah
C’est le scientifique Theodore Edward Cantor qui l’a décris pour la première fois. En 1 836 sous le nom d’Hamadryas hannah. Puis celui-ci est passé par différents genres dont le genre Naja. La première fois qu’il a eu le classement comme Ophiophagus hannah était en 1 945 par Charles Mitchill Bogert. Il explique qu’après-analyse-génétique que celui-ci est plus proche des Dendroaspis (Les mambas) que des Naja !
Cependant, il y a eu seulement vraiment l’acceptation du terme Ophiophagus hannah en 1 994 par Kenneth R.G. Welch est les scientifiques suivants. Mise, à part qu’il y a eu son déplacement dans le genre Dendraspis par Paulus Deraniyagala, en 1 960. Il est intéressant de noter, qu’il avait aussi la proposition de pas moins de huit sous-espèces.
Cependant, il n’y a pas eu l’acceptation et nous continuons d’utiliser les localités pour les différencier. Comme la localité de Chine, de Thaïlande, d’Indonésie, de Malaisie, d’Inde, etc.
En apparence, il est facile de les différencier des autres. Parce qu’en fait il est beaucoup plus grand que les autres cobras. En fait sa taille moyenne est de 3 mètres pour les femelles et de 5 mètres pour les mâles.
Son comportement
Son régime alimentaire est différent, mangeant principalement d’autres serpents pouvant à l’occasion manger d’autres proies. Il aime les endroits plutôt humides et s’adapte à tout type d’endroit. Il est nocturne et sa défensive est moyenne. Malgré sa haute dangerosité, des personnes le tiennent à la main. Ce que vous ne pourriez faire avec un Dendroaspis polylepis (Mamba noir).
C’est un cobra qui ne crache pas de venin. Cependant, quand il est dans sa posture défensive, il peut avancer de cette manière. Ce qui n’est pas le cas des autres cobras.
Comme les Naja, il est ovipare, est, protège ça couvait. À la différence, qu’il va plus loin en créant un nid. Ce qui est unique pour des serpents. Pour le faire reproduire, il n’y a pas besoin de faire une hibernation.
Ce cobra a eu sa description pour la première fois par Bernard Germain Étienne de Laville-sur-Illon, ancien comte de Lacépède. C’était en 1 789 sous le nom de Vipere haemachate. Il y a eu le rejet du nom et c’est Pierre-Joseph Bonnaterre qui le décrit de nouveau en 1 790. Sous le nom de Coluber haemachates, cette fois il y a eu la validation du nom.
Il changea plusieurs fois de genres et était du genre Naja de 1 826 à 1 854. Ce n’est quand 1 936 qu’il y a eu la fixation et la maintenance du nom actuel, Hemachatus haemachatus. C’est Leonhard Stejneger qui est à l’origine de ce nom, Hemachatus haemachatus. En revanche, le genre, Hemachatus, vient de John Fleming et date d’il y a 1 822.
Son habitat et son comportement
Contrairement à l’Ophiophagus hannah, celui-ci vient d’Afrique. L’Hemachatus haemachatus est présent en Afrique du Sud, au Lesotho, au Swaziland et au Zimbabwe.
Ce serpent est relativement petit avec une taille moyenne de 90 cm à 110 cm et jusqu’à 150 cm. Il s’agit d’un cobra cracheur qui diffère des Naja, par le fait qu’il possède des écailles carénées ou striées. Or, que ceux des Naja sont lisses. De plus, il est ovovivipare or que les Naja sont tous ovipare. Ce qui signifie que la femelle fera une mise-bas avec des juvéniles et des possibles œufs non fécondés.
Comme les Naja, il est terrestre. Son biotope peut-être des déserts, des savanes sèches ou humides, des terrains boisées ou des prairies.
Il est nocturne et mange de tout, comme les rongeurs, les oiseaux, les amphibiens, etc. Son agressivité est plus ou moins haute avec plusieurs stades. Comme 90 % des serpents sa première réaction est de fuir. La seconde est de faire le mort et la troisième et donc de cracher du venin.
Pour le faire reproduire, il faudra le faire hiberner.
Source d’origine : Theo Busschau (Hemachatus haemachatus)
Les faux cobras et les faux Naja
Au début de l’article, vous avez appris qu’il y avait la considération des Naja comme des vrais cobras. Et donc la question qui se pose est : qu’elles sont les faux cobras ?
Les faux cobras possèdent aussi un autre nom qui est le cobra des arbres, il s’agit du genre Pseudohaje. Le mot « pseudo » à la signification de « faux » et « haje » fait référence aux Naja africains.
Donc, la grande différence est que ces cobras sont arboricoles contrairement aux Naja. En outre, ils sont diurnes et très sur la défensive. Leurs environnements sont des forêts sèches à humides, des savanes sèches à humides, des prairies et des terrains boisés.
Comme les Naja, ils sont ovipares. Et vous n’avez pas besoin de les faire hiberner pour les faire reproduire.
Leur alimentation est principalement des grenouilles et aussi des poissons et des petits mammifères.
Remarque : s’ils mangent bien des poissons, c’est qu’ils sont sûrement partiellement terrestres et aquatiques…
La taille moyenne est de 1,50 mètre à 2 mètres pour le Pseudohaje goldii. Et elle est de 1,6 mètre à 2,10 mètres pour le Pseudohaje nigra. Ces deux espèces viennent d’Afrique.
Source d’origine : Stephen Spawls (Pseudohaje goldii)
Les faux Naja
Enfin, il existe aussi un genre nommé Pseudonaja dont les espèces se trouvent en Océanie. Ces serpents ressemblent beaucoup aux Naja avec certaines différentes. Notamment le fait qu’ils ne font pas de capuchon, d’où le nom faux Naja.
Remarque : ces serpents ne sont pas du tout à prendre à la légère. Le Pseudonaja textilis (serpent brun) est le deuxième serpent le plus venimeux au monde.
Source d’origine : Thomas Frisby (Pseudonaja textillis)
Les espèces éteintes de Naja
Il y a quatre espèces qui vivaient à la strate d’âges du miocène, selon le site de fossilworks.
La première espèce est le Naja antiqua. Espèce où il y a eu la trouvaille de deux fossiles au Maroc, plus précisément Bèni Mellal. C’est le scientifique Jean-Claude Rage, qui l’a décrit en 1 976.
Puis, il y a eu la description de la seconde espèce par Zbigniew Szyndlar, en 1 985. Il y a eu la nomination de celui-ci en Naja iberica et il vivait autrefois en Espagne ! À Algora, il y a eu la trouvaille du fossile.
Vous en venez à la troisième espèce qui est le Naja austriaca. Il y a eu la description de celle-ci par F. Bachmayer et Zbigniew Szyndlar en 1 987. Comme le nom scientifique le dit il s’agit d’une espèce trouvée en Autriche. Le fossile se trouvais dans la ville de Kohfidisch.
Enfin, je vous ai gardé le meilleur pour la fin, il s’agit du Naja romani. Cette espèce se trouvait un peu partout en Europe. Il y a eu la découverte de neuf fossiles. Deux en Autriche, un en Allemagne, un en Grèce, un en Hongrie, un en Ukraine et trois en France ! C’est Robert Julien Hoffstetter qui en a fait la description en 1 939.
Il y a eu la donation du nom scientifique « romani » en l’honneur de Frédéric Roman. L’holotype vient de France à La Grive-Saint Alban.
Pour plus d’information sur le Naja antiqua, voyez le pdf Les Squamates du Miocène de Beni Mellal, Maroc. Et la référence Ophidian fauna (Reptilia, Serpentes) from the uppermost Miocene of Algora (Spain) pour la Naja iberica.
Les sous-genres des Naja
Comme pour le genre Trimeresurus, le genre Naja a eu le droit à une proposition de sous-genres. C’est Van Wallach et al. qui l’ont proposé en 2 009. C’était dans la référence In praise of subgenera: taxonomic status of cobras of the genus Naja Laurenti (Serpentes: Elapidae).
Il y a eu la proposition de quatre sous-genres : Naja, Afronaja, Boulengerina et Uraeus.
En fait, la base de ces propositions de sous-genres est : le clade et les complexes. Ceux que vous avait déjà vue plus haut. En effet, le sous-genre Afronaja correspond au complexe des cobras cracheurs d’Afrique. Boulengerina au clade des cobras des forêts, des cobras d’eaux et du cobra fouisseur. Le sous-genre Uraeus reprend le complexe des cobras égyptiens et ajoute le cobra du Cap (Naja nivea).
Enfin, le sous-genre Naja, reprend tous les cobras asiatiques.
Pour finir, il n’y a pas eu l’acceptation de ces propositions, du moins pas par tous les scientifiques. En-tout-cas, pas au moment où il y a eu l’écriture de cet article en 2022.
Laliste complète desNaja
Il est temps de vous laissez découvrir l’intégralité du genre Naja. Avec les noms scientifiques, des noms en français et les auteurs des taxons et les sous-genres.
Voici la liste des 37 espèces de Naja (dont 4 éteints)
Espèce
Nom français
Auteur du taxon
Sous-genre
N. anchietae
Cobra d’Anchieta
José V. Barbosa du Bocage, 1879
Uraeus
N. annulata
Cobra d’eau
Wilhelm Peters et Reinhold W. Buchholz, 1876
Boulengerina
N. annulifera
Cobra muselé, Cobra à museau ou Cobra égyptien annelé
Wilhelm Peters, 1854
Uraeus
N. antiqua
Cobra marocain ou Cobra du Maroc
Jean-Claude Rage, 1976
N/A (Éteint)
N. arabica
Cobra arabe ou Cobra d’Arabie
Giuseppe Scortecci, 1932
Uraeus
N. ashei
Cobra cracheur d’Ashe ou Cobra cracheur géant
Wolfgang Wüster et Don Broadley, 2007
Afronaja
N. atra
Cobra chinois ou Cobra de Chine
Theodore Cantor, 1842
Naja
N. austriaca
Cobra autrichien, Cobra d’Autricheou Cobra de Kohfidisch
F. Bachmayer et Zbigniew Szyndlar, 1 987
N/A (Éteint)
N. christyi
Cobra d’eau du Congo ou Cobra d’eau de Christy
George A. Boulenger, 1904
Boulengerina
N. guineensis
Cobra noir des forêts
Don Broadley, Jean-françois Trape, Laurent Chirio, Ivan Ineich et Wolfgang Wüster, 2018
Cobra indien, Cobra à lunettes ou Serpent à lunettes
Carl Linnaeus, 1758
Naja
N. nana
Cobra d’eau nain
Marcel Collet et Jean-françois Trape, 2020
Boulengerina
N. nigricincta
Cobra cracheur zébré, Cobra zébré ou Cobra cracheur annelé de l’Ouest
Charles M. Bogert, 1940
Afronaja
N. nigricollis
Cobra cracheur à cou noir
Johan Reinhardt, 1843
Afronaja
N. nivea
Cobra du Cap
Carl Linnaeus, 1758
Uraeus
N. nubiae
Cobra cracheur nubien
Wolfgang Wüster et Don Broadley, 2003
Afronaja
N. oxiana
Cobra de la Caspienne, Cobra d’Asie centrale, Cobra d’Amou-Daria ou Cobra russe
Karl Eichwald, 1831
Naja
N. pallida
Cobra cracheur rouge
George A. Boulenger, 1896
Afronaja
N. peroescobari
Cobra noir de São Tomé
Luis M. P. Ceríaco, Mariana P. Marques, Andreas Schmitz et Aaron M. Bauer, 2017
Boulengerina
N. philippinensis
Cobra des Philippines
Edward H. Taylor, 1922
Naja
N. romani
Cobra européen, Cobra d’Europe, Cobra français ou Cobra de France
Robert J. Hoffstetter, 1939
N/A (Éteint)
N. sagittifera
Cobra d’Andaman, Cobra cracheur d’Andaman ou Cobra de l’île d’Andaman
Frank Wall, 1913
Naja
N. samarensis
Cobra du sud des Philippines, Cobra de Samar, Cobra de l’île de Samar, Cobra Visayan ou Cobra de Peters
Wilhelm Peters, 1861
Naja
N. savannula
Cobra annelé de l’Afrique de l’Ouest
Don Broadley, Jean-françois Trape, Laurent Chirio et Wolfgang Wüster, 2018
Boulengerina
N. senegalensis
Cobra sénégalais ou Cobra du Sénégal
Jean-françois Trape, Laurent Chirio et Wolfgang Wüster, 2009
Uraeus
N. siamensis
Cobra cracheur d’Indochine ou Cobra cracheur indochinois
Josephus N. Laurenti, 1768
Naja
N. sputatrix
Cobra cracheur indonésien
Friedrich Boie, 1827
Naja
N. subfulva
Cobra brun des forêts
Raymond F. L. Laurent, 1955
Boulengerina
N. sumatrana
Cobra cracheur équatorial
Johannes P. Müller, 1887
Naja
La conservation des Naja
Je suis la première personne qui souhaite vous aidez dans vos rêves de posséder des Naja et plus. Et pour que vous puissiez commencer et continuer cette passion, il faut prendre en compte l’état actuel des choses.
D’une part, il est intéressant de savoir qu’il existe une liste rouge. Qui indique l’état des animaux dans le monde, dont les Naja. L’UICN a créé cette liste rouge. L’acronyme UICN, signifie Union internationale pour la conservation de la nature.
L’UICN n’ont aucun droit légal, cependant, vous pouvez la consulter. Afin de savoir si l’espèce qui vous intéresse est en danger ou non dans la nature. En captivité, il n’y a pas directement de liste rouge. Cependant, vous pouvez utiliser les marchés en ligne pour voir ce qu’il en est. Je vous en reparlerai plus bas, laissez moi juste le temps d’y venir.
Ainsi, si l’espèce qui vous intéresse est en danger. Que vous êtes débutant, ne comptez pas la faire reproduire ou autres actions de conservation. Dans ce cas, préférez prendre un autre Naja.
Les réglementations
En outre, il y a le classement du genre Naja dans la CITES, ils sont tous en annexe II/B. Ce qui signifie qu’il doit y avoir un marquage de chaque serpent. D’une autre part, les échanges peuvent se faire sans permis tant que c’est dans l’Union européenne ainsi qu’en Suisse. En-dehors ça, il faut obtenir un permis d’exportation.
Enfin, il faut aussi prendre en compte la réglementation de votre pays. En France, vous devez obtenir un Certificat de Capacité et une Autorisation d’ouverture d’établissement. Concernant les espèces souhaitaient, ici le genre Naja.
En Belgique dans le Wallons, vous devez obtenir un permis B. À Bruxelles, le permis est nécessaire au-delà de 6 serpents. En Suisse, aussi, vous devez obtenir un permis, voyez avec votre canton.
Le physique et le comportement des Naja
Les Naja ont une taille qui différa selon les espèces en moyenne, ils font 1,60 mètre. Le plus petit étant le Naja multifasciata d’une taille maximum de 0,80 mètre. Et les plus grands les Naja ashei, Naja melanoleuca et Naja subfulva font une taille maximum de 2,70 mètres.
Leurs pupilles sont rondes comme des couleuvres.
Ce sont des serpents qui sont à 90 % terrestre. À l’exception, comme vous l’avez vue plus haut des cobras d’eaux et du cobra fouisseur. Certains sont diurnes, d’autres sont nocturnes et enfin d’autres sont cathéméraux (soit les deux).
Ils sont tous ovipares sans exception dont certains ont besoin d’une hibernation et d’autres pas.
Comme vous l’avez vu, certains crachent du venin avec plus ou moins de précision dépendant de leur denture. En théorie, ils pourraient tous cracher. Et ceux qui serait le moins susceptible de le faire sont le Naja naja et le Naja oxiana.
Lorsqu’ils sont sur la défensive, ils se redressent et écartent leur cou. Ce qui crée une coiffe ou un capuchon bien connu. Leurs agressivités dépendent de chaque espèce. Ainsi le Naja nubiae est plutôt calme, or que le Naja nigricollis serai plutôt au sens inverse. Bien sûr, cela dépendra du cas par cas. Vous pouvez avoir la chance de tomber sur un qui reste calme, or que sa réputation dit le contraire.
Enfin, pour l’environnement, cela dépend, certains s’adaptent à tout type d’environnement comme le Naja nivea. Et d’autres requirent des biotopes plus restreint, comme Naja nigricincta qui requiert un environnement plutôt désertique. D’autres ont besoin plutôt d’un environnement humide comme le Naja kaouthia.
Il n’y a pas vraiment de dimorphisme sexuel visible pour cette espèce.
Les venins des Naja
Celui-ci est différent dans sa composition selon l’espèce. Pour 90 % des cas, ils sont principalement neurotoxiques. Ce qui signifie que cela cause des paralysies, dont la paralysie du cœur, pouvant aller jusqu’à la mort. Auquel une thérapie d’immobilisation utilisant un tampon de pression locale. Et une respiration artificielle est nécessaire pour le trajet à l’hôpital.
Pour les Naja du sous-genre, Afronaja soit les Naja du complexe des cobras cracheurs africains. Ils sont aussi fortement cytotoxiques ce qui détruit les cellules du corps. Et cette destruction de cellules va provoquer des nécroses locales à long terme qui sont vraiment hideuses.
Ces serpents injectent une forte dose de venin contrairement à d’autres serpents venimeux. La DL50, Dose létale médiane, est différente selon les espèces.
Note : la Dose létale médiane indique la quantité de venin nécessaire pour tuer 50 % d’une proie. Souvent, sur des rongeurs, il y a l’exécution de ces tests.
En se basant sur plusieurs scientifiques différents, vous pouvez voir lesquels ont la DL50 la plus mortelle. En voici un tableau du top 10 par voie sous-cutanée (injection sous la peau) :
Rang
Espèce
DL50 par voie sous-cutanée
1
N. oxiana
0.10 mg/kg
2
N. philippinensis
0.14 mg/kg
3
N. samarensis
0.21 mg/kg
4
N. melanoleuca
0.225 mg/kg
5
N. siamensis
0.25 mg/kg
6
N. atra
0.28 mg/kg
7
N. naja
0.29 mg/kg
8
N. nivea
0.37 mg/kg
9
N. kaouthia
0.47 mg/kg
10
N. sumatrana
0.60 mg/kg
Top des espèces de Naja les plus venimeux
Note : comprenez bien que plus la dose est basse est plus c’est dangereux. De l’autre côté comporte la DL50 du Naja, il vaut mieux que vous vous ne faites pas mordre. À vous de faire vraiment très attention.
Que mangent les Naja ?
Ben, c’est très simple, vous pouvez faire comme 90 % des éleveurs. Et donner simplement des rats et des souris. Et après vous allez vous faire critiquer ou attaquer par les extrémistes pour votre façon de faire. Ce que j’en dis, ne faites pas attention à ces gens et ce même s’ils ont 20 ans derrière eux. Parce que même si vous faites autrement, vous allez quand même vous faire critiquer ou attaquer !
Maintenant, une alimentation diversifiée pour leur bonne santé est préférable. Ces serpents sont pour 90 % des cas omnivores et vous pouvez donc donner un peu de tout. Que ce soient des rongeurs, des oiseaux, des amphibiens, des lézards, des invertébrés et des poissons. En outre, ils mangeant aussi d’autres serpents donc cannibale pour 90 % d’entre eux. Et ils mangeant même toutes sortes d’œufs.
Attention, quand même à certains qui ont une spécialisation pour un type de proie. Pour 90 %, ce sont certes des rongeurs. Cependant, pour d’autres, comme les cobras d’eaux, ce sont plutôt des poissons.
Pour les juvéniles, il vaut mieux préférer leur donner le bon type de proie. Que de les forcer à manger des rongeurs. En général, ça marche mieux avec des lézards ou des amphibiens.
La maintenance des Naja
Cela commence par leur espace de vie. Pour déterminer leur espace de vie, vous devez vérifier leur taille et leur type de comportement. Dans le cas des Naja. Vous pouvez classer les serpents en quatre catégories :
pour ceux qui ont une taille maximum d’un mètre. Vous pouvez partir sur des terrariums de 60 x 45 x 45 cm,
pour ceux qui sont entre un mètre et deux mètres. Vous pouvez partir sur des terrariums de 90 x 45 x 45 cm,
pour ceux qui font plus de deux mètres. Vous pouvez partir sur des terrariums de 120 x 60 x 50 cm,
enfin, la dernière catégorie est celle où vous rajouter une zone d’eau en plus…
Pour les espaces de milieux secs, comme le Naja pallida. Vous pouvez partir sur des substrats comme des copeaux de bois dépoussiérés. Ou de la fibre de coco ou de l’écorce de coco.
Concernant les espaces de milieux humides comme le Naja annulata. Vous pouvez partir sur de la fibre de coco ou de l’écorce de coco sur une partie. Et de l’autre partie de la tourbe blonde. Il peut aussi y avoir de la mousse et de la sphaigne fraîche. Sous cette composition, il y a des billes d’argiles pour le drainage.
Les besoins de chauffage, d’hygrométrie…
Pour le chauffage, vous pouvez partir sur des tapis chauffants. Où leur placement est sous l’espace de vie ou sur le côté, parce que les Naja sont terrestres.
Les températures peuvent être de 30 °C à 32 °C au point chaud. Et 25 °C à 29 °C au point froid. Pendant la journée et en dehors de la période froide. Concernant les températures de nuit celle-ci sont d’environ 20 °C à 22 °C.
S’ils ont un bassin la température peut-être de 24 °C à 28 °C. Pour cela utilisé un combiné chauffage-thermostat pour aquarium.
Concernant l’hygrométrie, cela dépendra si l’espace de Naja vient plutôt d’un endroit sec ou humide. Pour ceux qui viennent des endroits secs, une hygromètrie de 35 % à 50 % est suffisante en général. Pour ceux qui viennent des endroits plutôt humides, l’hygrométrie tournera plutôt vers 50 % à 70 %. Au-delà, pensez à mettre un système de ventilation avec par exemple les petits ventilateurs d’ordinateurs.
Il a eu la preuve qu’une hygrométrie trop haute provoque des maladies, s’il n’y a pas une ventilation correcte. Pour la lumière, celle du jour est suffisante à défaut, une lumière artificielle de 12 heures est bonne.
Les ultra-violets ne sont pas nécessaires pour ce genre, parce qu’ils mangent tout ce qu’ils ont besoin. À l’exception, des cobras d’eaux qui peuvent manquer de vitamine B1. Pour ces Naja piscivores pensaient à rajouter quelques gouttes de cette vitamine B1 sur les poissons, si nécessaire.
La reproduction des Naja
L’âge de la maturité sexuelle des Naja peut commencer vers les 2 ans, s’il y a souvent des nourrissages. Ce qui n’est pas forcément la meilleure chose à faire. Il vaut mieux attendre les 3 ans voir 4 ans pour les femelles. Et un peu moins pour les mâles.
Pour les faire reproduire, il faut pour 90 % d’entre eux une période d’hibernation. C’est-à-dire que vous allez ne plus les nourrir. Pendant un temps laps de temps d’un mois à deux mois. Qu’il n’y aura plus d’eau à disposition et qu’ils seront dans l’obscurité totale pendant cette période.
La gestation est d’environ deux mois. La quantité d’œufs est d’environ 15 œufs pour le Naja pallida. Jusqu’à 8 œufs pour leNaja samarensis. De 8 œufs à 20 œufs pour le Naja nigricollis. Et de 8 œufs à 45 œufs pour le Naja kaouthia.
La température de l’incubateur est de 28 °C à 30 °C environ pour 90 % des Naja. Et au bout de 60 jours à 70 jours environ, les jeunes sortiront.
Une fois qu’ils ont fait leur première mue, il faudra trouver la bonne nourriture. Et pour ceux qui sont vraiment difficiles, vous devrez faire un choix. Soit vous les gaver soit vous les laissez sans aller et vous pourriez alors les donner à des serpents ophiophages.
QuelNaja vous conviendrait au départ ?
Vous arrivez à la fin de cet article. Et la question que vous vous demandez sûrement, c’est par lequel commencer ? Et c’est une question à laquelle je ne peux pas vous répondre tout à fait. Parce que ça dépend avant tout de votre ressenti.
Certains sont moins sur la défensive que d’autre et peuvent donc être un meilleur choix pour cela. D’autres ont besoin d’un bassin en plus, auquel il y a déjà une complication pour les maintenir. Il y a aussi le fait que 10 % environ ne sont pas aussi opportunistes que d’autres. Et qu’ils ne mangent donc pas de tout.
Le prix du Naja peut jouer même si, ici, la vente est souvent peu cher. Vous pouvez vous renseigner sur des sites en ligne comme Terraristik ou Enimalia. Pour 90 % des cas, le solde des Naja se situe entre 100 € et 150 €. Attention, les Ophiophagus hannah tourneront plus vers les 1 000 €. Et ce n’est vraiment pas le cobra avec lequel il vaut mieux commencé.
Si vous cherchez des couleurs, il faudra se tourner vers le Naja kaouthia. Le prix sera différent selon les morphs, le Leucistique coûte environ 400 € et l’Albinos T+ 500 €. En revanche, le Sunglow (T- Albino) coûtera seulement 150 € en moyenne. Et 120 € environ pour le Granit Albino (T- Albino).
Le mot de la fin
Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Naja. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Naja. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).
Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.
La première chose que je vous invite à faire, c’est de vous inscrire à ma liste de contact. Cela va vous permettre de gagner de nombreux avantages et surtout du temps.
Ce fut en 1 854 que pour la première fois, nous avons entendu parler de cette vipère, Atheris squamigera. À cette époque, l’auteur lui avait donné deux noms différents le premier était Atheris squamigera squamigera. Ce qui signifie qu’elle était la sous-espèce principale. En outre, il y avait aussi le nom d’Echis squamigera.
Il y a de fortes chances pour que l’auteur eût d’abord choisi Echis squamigera. Avant de se rendre compte qu’il valait mieux la classer dans le nouveau genre Atheris. Le genre Echis existe encore aujourd’hui. Et correspond bien à des vipères africaines, sauf qu’elles sont terrestres or que les Atheris sont arboricoles, etc.
L’auteur se nomme Edward Hallowell, c’était un Américain né en 1 808 et mort le 20 février 1 860. Il était un herpétologue et un médecin.
Les taxons de l’Atheris squamigera
Comme pour toutes les espèces, il est intéressant de suivre la taxonomie, pour être certain de quoi nous parlons. En effet, comme pour les noms vernaculaires, il y a plusieurs synonymes et changement au cours du temps. Certes, en théorie, il y en a un seul de valide.
C’est en 1 859 qu’Edward Drinker Cope décida de placer cette espèce dans un autre genre. Et de la renommer en Toxicoa squamata. En même temps, il semble qu’il l’ait gardé dans le genre Atheris. En la nommant Atheris squamatus. Puis, en 1 862 Cope garda ces deux noms précédents et rajouta visiblement le nom d’Echis squamata.
Edward Drinker Cope était aussi un Américain, né aux États-Unis le 28 juillet 1 840. Et il est mort le 12 avril 1 897. Sa naissance et sa mort furent dans l’état de Pennsylvanie dans la ville de Philadelphie. Dans ses compétences, vous pouvez retrouver de la paléontologie, de la zoologie et de l’herpétologie.
Un an après, en 1 863, Albert Karl Ludwig Gotthilf Günther, utilisa aussi plusieurs noms. De quoi y voir très clair. Il plaça l’espèce dans un nouveau genre nommé Poecilostolus burtonii. Et le garda aussi dans le genre Atheris sous Atheris burtonii.
Contrairement aux scientifique précédent Günther n’était pas un Américain, il était un Britannique d’origine allemande. Il est né le 3 octobre 1 830 à Esslingen am Neckar, Allemagne. Et il est mort dans le district de Kew, Richemont sur la Tamise, Angleterre le 1er février 1 914. Il était un zoologiste et de l’herpétologiste.
Les taxons de 1 864 à 1 896
Puis un autre Allemand du nom de Wilhelm Karl Hartwich Peters, un an après, en 1 864, donna deux noms. Il conserva le nom d’Atheris squamigera donné par Hallowell et il donna aussi le nom d’Atheris polylepis. C’est selon PhilippeGolay, en 1 993, qu’il y a eu la donation du deuxième nom, Atheris polylepis.
Peters était un naturaliste et explorateur né aussi en Allemagne, le 22 avril 1 815 à Koldenbüttel, Duché de Schleswig. Et sa mort est venue le 20 avril 1 883 à Berlin.
Quelques années plus tard, vous vous retrouvez en 1 885. Et Alphonse Trémeau de Rochebrune à son tour donna deux noms différents. Le premier étant Atheris lucani et le second Atheris proximus. Rochebrune était un botaniste et zoologiste français. Il est né le 18 septembre 1 836 à Saint-Savin et mort le 23 avril 1 912 à Paris.
Plus de 10 ans après, en 1 896, George Albert Boulenger donna le nom d’Atheris squamiger. Notez bien la terminaison. Boulenger était de son côté un Belge, né le 19 octobre 1 858 à Bruxelles. Et il est mort 23 novembre 1 937 à Saint-Malo, France. Ses activités étaient la biologie et la zoologie.
Les taxons de 1 923 à 1 993
Karl Patterson Schmidt revient sur le nom d’Atheris squamigera, en 1 923. Il est à noter qu’il y aurait eu des Atheris hispida décrits dans le lot. Schmidt était un Américain né le 19 juin 1 890 à Lake Forest, Illinois. Sa mort est survenue le 26 septembre 1 957 à Chicago, Illinois. Il était un biologiste et herpétologue.
Puis, en 1940, Charles Mitchill Bogert un herpétologiste conserva le nom d’Atheris squamigera. Bogert est né aux États-Unis le 4 juin 1 908 à Mesa. Et il est mort Santa Fé le 10 avril 1 992.
Vous en venez à Raymond Ferdinand Laurent qui garda lui aussi le nom d’Atheris squamigera. Et mettra deux sous-espèces en avant Atheris squamigera squamigera et Atheris squamigera robusta. C’était en 1 956, puis il renouvela cela deux ans après en 1 958.
Raymond Ferdinand Laurent naquit le 16 mai 1 917 à Wasmes, Belgique. Puis, il perd la vie à San Miguel de Tucumán en Argentine le 3 février 2 005. C’était un zoologiste et herpétologue.
Ensuite, vous avez une série de scientifiques qui ont repris le nom de Boulenger, Atheris squamiger. Konrad Gerhardt Klemmer l’a fait en 1 963, en gardant la sous-espèce Atheris squamiger squamiger. Klemmer est un herpétologue allemand né le 25 novembre 1 930 à Frankfurt am Main.
Barry Hughes et D. H. Barry gardent eux aussi le nom d’Atheris squamiger en 1 969. Hughes est un herpétologue britannique.
Puis des années plus tard, en 1 993, PhilippeGolayet al. poursuivi avec le même nom, Atheris squamiger. En mettant en avant la sous-espèce Atheris squamiger robustus. PhilippeGolay est un herpétologiste suisse.
Les taxons de 1 994 à 2 000
Après vous avez Kenneth R.G. Welch, qui suivra aussi ce nom d’Atheris squamiger, en 1994. Kenneth est un herpétologiste et auteurs de plusieurs livres.
Jean-François Trape et Rolande Roux-Estève font de même, en 1995, ils conservent le nom d’Atheris squamiger. Trape est un Français né en 1 949. Il est un docteur en sciences naturelles, épidémiologiste et le directeur de la recherche à l’IRD. Quant à Roux-Estève, il était né en 1 921. Et il avait travaillé au Musée national d’histoire naturelle et au Laboratoire de zoologie reptiles et poissons, en 1 975.
Ensuite, vous avez Donald George Broadley, qui revient en arrière et reprend le nom d’Atheris squamigera, en 1 996. Broadley est un herpétologiste et botaniste britannique né le 29 mai 1 932 et mort le 10 mars 2 016.
Puis en 1 999, vous avez Roy W. McDiarmid, Jonathan A. Campbell et T’Shaka A. Touré qui reprennent aussi le nom d’Atheris squamigera. Roy W. McDiarmid est un zoologiste américain, spécialiste des amphibiens et des reptiles. Il travaillait en 1 999 pour l’US Geological survey, Patuxent wildlife research center. Et pour le musée national d’histoire naturelle du Washington, D.C..
Quant à Jonathan A. Campbell, c’est un herpétologue spécialiste des amphibiens et des reptiles d’Amérique centrale. Son poste en 1 998 était dans le département de la biologie à l’université du Texas, dans le comté d’Arlington. Enfin, en ce qui concerne T’Shaka A. Touré, il est un herpétologiste.
En 2 000, c’est Dwight P. Lawson et Paul C. Ustach, qui continuent avec le nom d’Atheris squamigera. Ils sont tous deux des herpétologistes américains.
Les taxons de 2 014 à 2 021
Puis en 2 014, vous avez Van Stanley Bartholomew Wallach et al. qui conserve eux aussi le nom d’Atheris squamigera. Wallach est un herpétologiste américain né en 1 947.
Après, il y a Stephen Spawls et al. qui perdure le nom d’Atheris squamigera, en 2 018. Spawls est un herpétologiste ayant passé pas moins de 39 années en Afrique.
Enfin, vous avez Bruna S.Santos et al., en 2021, qui conservent le nom avec une abréviation, Atheris cf. squamigera. Cette abréviation « cf. » vient du latin pour « confer » ou « conferatur », ces deux mots ont la signification de « comparer ». En fait les auteurs disent que vous devriez comparer avec d’autres références.
Les noms français pour l’Atheris squamigera
Souvent, le nom français est simplement Vipère des buissons. Cela est juste dans un sens et de l’autre cela porte à confusion parce qu’il existe plusieurs espèces d’Atheris. Ainsi, si vous ne voulez pas que cela soit confus, vous pouvez rajouter l’adjectif « commune ». Comme ça, vous avez le nom de « Vipère des buissons commune ». Parce qu’il s’agit de la vipère la plus commune dans la nature et en captivité.
Il est aussi possible de l’appeler « Vipère des buissons d’Hallowell ». Qui fait référence, comme vous l’avez vu, au premier scientifique qui l’a décrit. Enfin, le nom « Vipère des buissons variable » et aussi un nom utilisé pour faire référence à ses nombreuses couleurs.
Chez les Anglais qui n’aiment pas particulièrement les noms scientifiques, vous trouvez aussi le nom de « Vipère des buissons verte ». Terme que personnellement, je vous déconseille d’utiliser. Parce qu’en effet cela pourrai faire de la confusion avec des Atheris de couleur verte comme l’Atheris chlorechis. De plus l’Atheris squamigera à d’innombrables couleur, même si le vert est la base.
L’utilisation du terme crotale ne peut se faire ici. Parce qu’il n’a pas de fossettes thermosensibles, il s’agit donc d’une vraie vipère classée dans la sous-famille des Viperinae.
L’apparence de l’Athéris squamigera
Il s’agit d’une petite vipère faisant une taille moyenne de 40 cm à 45 cm et jusqu’à 80 cm maximum.
La couleur de base sur le dos est le vert ou le jaune-vert. Avec pour la plupart du temps des lignes transversales qui sont jaunes et relativement fines. Le ventre est plutôt jaune souvent avec des tâches vertes de la couleur du dos. La queue à les mêmes couleurs généralement en plus foncée plutôt turquoise. Quant à la tête, elle est de même couleur que le corps.
La tête est triangulaire, comme c’est le cas de 90 % des vipères. Elle est aussi distincte du cou. Et elle est large, plate et couverte de petites écailles fortement carénées. D’ailleurs, des écailles carénées se trouvent aussi fortement sur le dos du corps. La bouche a une très grande ouverture.
Les iris des yeux sont d’une couleur proche de la couleur du dos. Avec plus ou moins un fort mouchetage de noir. Les pupilles sont de couleurs noires et elliptiques. C’est-à-dire ressemblant aux yeux des chats pendant la nuit, mais en plus étroit. Les yeux en même temps sont plutôt petits et leurs placements sont très en avant de la tête. Elles sont latérales comme les narines.
La queue est plutôt longue. Selon Stephen Spawls et Bill Branch, elle fait 17 % à 20 % de longueur totale pour les mâles. Et 15 % à 17 % de longueur totale pour les femelles.
Les femelles sont généralement plus grandes que les mâles.
D’autres couleurs existent, vous allez en découvrir dans la section des morphs, laissez moi juste le temps d’y venir.
L’apparence des vipéreaux
Les nouveaux-nés ont une taille de 16 cm à 22 cm environ.
Tout comme les parents, leur couleur est d’un vert ou jaune-vert. Ils peuvent aussi être de couleur olive. En outre, ils possèdent des formes de V d’une couleur olive foncé sur le dos. L’annelage des juvéniles est plus fort chez eux que sur les adultes. Lorsqu’ils sont jeunes, leur bout de queue est de couleur rose ou jaune vif. Ce qui leur permet d’attirer des proies, parce que celle-ci fonctionnant comme un leurre.
Les écailles de l’Atheris squamigera
Selon Dave Mallow, David Ludwig et Göran Nilson, l’écaille rostrale n’est pas visible d’en haut. Il y a le flanquement d’une très petite écaille juste au-dessus de la rostrale. Par de très grandes écailles de chaque côté. Ensuite, il y a la séparation de l’œil et du nez par 2 écailles. Au sommet de la tête, il y a 7 écailles à 9 écailles interorbitaires. Puis, il existe 10 écailles à 18 écailles circumorbitales.
Il y a 2 (rarement 1 ou plus de 2) rangées d’écailles qui séparent les yeux des labiales. Il y a 9 supralabiales à 12 supralabiales et 9 sous-labiales à 12 sous-labiales. Parmi ces derniers, les 2 antérieurs ou 3 antérieurs touchent les mentonnières, dont il n’existe qu’une petite paire. Enfin, les écailles gulaires sont carénées.
Il y a 15 à 23 rangées d’écailles dorsales. Qui se trouve au milieu du corps et 11 écailles à 17 écailles en arrière. Il y a 152 écailles ventrales à 175 écailles ventrales et 45 sous-caudales à 67 sous-caudales non divisées.
Il est possible qu’il y ait une variation des caractères morphométriques liés à l’habitat :
Dans les forêts du sud
Dans les prairies du Nord
Nombre de rangées d’écailles dorsales au milieu du corps
17
21
Nombre d’écailles ventrales
171
168
Nombre d’écailles sous-caudales
52
58
En comparaison
Stephen Spawls et Bill Branch disent : les écailles sont carénées, en 15 à 25 rangées au milieu du corps. Les ventrales sont de 133 écailles à 175 écailles. Les sous-caudales sont de 45 écailles à 67 écailles (Les plus grands nombres sont pour les mâles.).
L’aire de répartition de l’Atheris squamigera
Il s’agit de l’Atheris qui a la plus grande aire de répartition. Vous le trouverez dans les forêts d’Afrique centrale et d’Afrique occidentale.
Ainsi, vous pourrez le trouver au Nigeria, au même endroit que l’Atheris nitschei, le Rift Albertin. Avec une altitude différente. Au Kenya dans la forêt de Kakamega. Donc, là, où se trouve l’Atheris hispida, là aussi avec une altitude différente.
Remarque : le Rift Albertin est la branche occidentale de la vallée du Grand Rift.
Il se trouve aussi en Tanzanie, dans le parc national du Rumanyika. Et dans le centre du pays de l’Ouganda, au mont Elgon, dans les forêts du Lac Victoria. Et dans les hautes altitudes localisées le long du Rift Albertin. À l’ouest de la République démocratique du Congo. Le sud de la République Centrafricaine jusqu’au sud-est du Nigeria et du sud au nord de l’Angola.
En outre, il est aussi présent au Cameroun, en République du Congo et au Gabon.
Il existe une population isolée dans le village de Watoka au Sud du Soudan. Enfin, il y en aurait aussi sur l’île continentale de Bioko.
Selon des archives historiques de cet Atheris, il aurait été aussi présent au Ghana, au Togo et en Côte d’Ivoire. Ce qui n’est visiblement plus le cas de nos jours.
L’habitat de l’Atheris squamigera
Il monterait jusqu’à 1 700 mètres au-dessus du niveau de la mer. Selon Stephen Spawls et Bill Branch et l’UICN. L’UICN est l’acronyme de l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Au Nigeria, autour du Rift Albertin, il y a l’indication comme quoi il monterait jusqu’à 1 600 mètres de hauteur. Et que l’élévation de l’Atheris nitschei serai donc à un niveau encore plus haut.
Dans la forêt du Kakamega au Kenya, il se trouve là aussi plus bas que l’Atheris hispida. Préférant aussi des buissons plus humides que l’Atheris hispida. Ces buissons ont souvent des fleurs, ils sont bas et épais.
De manière générale, ils habitent dans tous les types de forêts et dans les savanes bien boisées. Au Nigeria, ils se trouvent dans un large éventail d’habitats, qui incluent les banlieues, l’agriculture et les mangroves. Les mangroves sont forêts d’arbres marécageuses ayant les racines des arbres sortant de ses marais.
Il aime principalement les forêts plutôt pluvieuses et les bordures de ces forêts, ainsi que les marais. Vous pouvez aussi le trouver le long des haies, des taillis et des buissons après la déforestation. Ainsi que près de la rivière Gaboon.
La donation de l’emplacement de la localité type est « Près de la rivière Gaboon en Guinée ». La localité type indique l’endroit où se trouvait le premier spécimen collecté. Ce qui signifie qu’il y a eu la collecte de celui-ci pour en faire une description.
L’étymologie de l’Atheris squamigera
Vous avez déjà vu dans l’article du genre le mot Atheris, auquel nous n’allons pas y revenir. En revanche ce qui doit sûrement vous intéressez, c’est la signification de « squamigera ». Cette épithète vient du latin est à la signification de « squameux », le mot « squameux » a pour synonyme « écailleux ».
Autrement dit cela signifie : un serpent recouvert d’écailles. Faisant référence sûrement à ses écailles très carénées, parce que tout serpent étant recouvert d’écailles à la base.
Le comportement de l’Atheris squamigera
C’est un serpent principalement arboricole, se déplaçant plutôt lentement, contrairement à l’Atheris hispida. Il a ainsi une queue préhensile lui permettant de bien se maintenir sur les branches.
Pendant la journée, il est souvent à une hauteur de 6 mètres ou plus. À la nuit tomber, il va descendre. Ainsi, il est actif pendant la nuit. Enfin, la journée, il peut parfois se prélasser au soleil au sommet de la végétation dans les clairières. Comme tous les reptiles, il dépend de son environnement pour réguler son corps.
Stephen Spawls et Bill Branch précise qu’il est le plus actif entre le coucher du soleil et 2 h du matin. Et que parfois, il se trouve sur le sol.
Son comportement face aux agresseurs
Lorsque vous l’attrapez pour la première fois celui-ci est prêt à vous frapper. Il n’est pas aussi sur la défensive que l’Atheris hispida, selon les informations de Gernot Vogel. En revanche il le serai plus que l’Atheris chlorechis. Bien entendu, tout dépend du cas par cas.
Selon les dirent de Stephen Spawls et Bill Branch, il se positionne en bobines d’une forme en C. Comme les Echis. Il y a un décalage des bobines qui sont l’une contre l’autre dans des sens opposés. Produisant un son de grésillement, comme de l’eau tombant sur une plaque chauffante.
Son comportement vis-à-vis de ses proies
Quand celui-ci va vouloir chasser, il va descendre des hauteurs pour se placer en bas. Il va faire comme les Trimeresurus arboricole, il va se mettre vers le bas en étant embusqué. La tête pendante, en se tenant par sa queue préhensile attendant qu’une proie passe.
Comme 90 % des Atheris, il est assez opportuniste mangeant notamment des rongeurs, des lézards, des amphibiens, et des oiseaux. En outre, il est aussi ophiophage et cannibale, mangeant ainsi de petits serpents incluant sa propre espèce. Lorsqu’ils sont jeunes, ils préfèrent les lézards et les amphibiens comme c’est le cas de beaucoup de serpents. Et aussi les musaraignes.
Lorsqu’ils sont adultes, ils vont préférer des proies à sang chaud comme les petits mammifères et les oiseaux.
Enfin, Stephen Spawls et Bill Branch expliquent qu’il peut aussi boire dans cette position, sirotant l’eau de condensation du brouillard. Et l’eau de pluie qui descend le long de son corps.
Les sous-espèces, les synonymes et les localités de l’Atheris squamigera
Au début de cet article, vous avez vu la description et les taxons de cette espèce Atheris squamigera. Et vous avez vu que la première description de cette espèce fut en étant nommée Atheris squamigera squamigera. Ce qui signifie que l’auteur, Hallowell, avait décrit au moins deux sous-espèces.
Cette sous-espèce Atheris squamigera squamigera se trouve du Ghana au Cameroun. En République démocratique du Congo, en Ouganda, dans l’ouest du Kenya et en Angola.
Des années plus tard, en 1 956, vous avez vu que Laurent parlait d’un Atheris squamigera robusta. Ce qui signifie que ce n’était pas la même sous-espèce, que celle décrite par Hallowell.
Cette sous-espèce viendrait de la forêt de l’Ituri dans la Province orientale. Situé au nord-est de la République démocratique du Congo. La description de l’Atheris squamigera robusta et qu’il serait plus grossissant. Ayant un nombre sous-caudal inférieur et une seule rangée d’écailles entre l’œil et les labiales supérieures.
C’est en 2 000, qu’il y a eu la disparition des sous-espèces, Dwight P. Lawson et Paul C. Ustach n’en reconnaissant aucune. Ainsi, ces sous-espèces, depuis cette date ne sont plus que des synonymes de l’espèce Atheris squamigera. Parce qu’il y a bien eu l’acceptation par les autres scientifiques.
L’Atheris anisolepis
Puis cette même année, en 2 000, Lawson et Ustach ont aussi retiré la reconnaissance de l’Atheris anisolepis. Pourtant, il y avait eu l’acceptation par Donald George Broadley en 1 998 et l’élévation en tant qu’espèce. Ce qui ferait de nouveau de cette espèce un synonyme de l’Atheris squamigera. Cependant, tous les scientifiques ne sont pas d’accord sur cela.
C’est François Mocquard qui l’a décrite à l’origine, en 1 887 comme Atheris squamigera anisolepis. En même temps, il semble qu’Oskar Boettger ait décrit cette même espèce sous le nom d’Atheris laeviceps. Aujourd’hui, il y a encore la discussion de ces deux noms. Notamment par Marcel Collet et Jean-François Trape, en 2 020, pour savoir qui à la priorité. Ayant une préférence pour Atheris laeviceps.
La dernière date fut par Van Stanley Bartholomew Wallach et al., en 2 014 qui montrent bien qu’il n’y a pas eu l’acceptation des dires de Lawson et Ustach. Nommant bien l’espèce comme Atheris anisolepis.
Stephen Spawls et Bill Branch ont décidé de le considérer comme un synonyme d’Atheris squamigera. Au lieu de le nommer Atheris anisolepis ou Atheris laeviceps. C’était en 2 018, dans leur livreThe Dangerous Snakes of Africa. Leurs raisons sont que les bases sont sur de légères différences d’écaille et de couleur de ces sujets.
Et surtout que les caractères qui sont censés identifier ces sujets. Dans leurs habitats, sont souvent présents dans d’autres parties de l’Afrique où se trouve le typique Atheris squamigera.
Ainsi la bataille entre scientifiques continue pour ce sujet ou « espèce ».
Les anciens synonymes reconnus de nos jours
Contrairement à l’Atheris anisolepis, l’espèce Atheris subocularis qui fut décris en 1 888 par J. G. Fischer a finalement eu la reconnaissance. C’est depuis 2 001 qu’il y a eu la légitimation par Dwight P. Lawson, Brice P. Noonan et Paul C. Ustach. Par le passé, il y a eu la considération comme un synonyme à plusieurs reprises.
L’Atheris hispida aurait eu la considération comme un synonyme, comme déjà dit plus haut. De l’Atheris squamigera par Karl Patterson Schmidt, suite à ses descriptions de ces deux espèces.
Les localités
Les localités sont des noms donnés par des soigneurs ou plutôt par des expéditeurs. Quand il y a des différences visuelles, que l’espèce ne se trouve pas sur la même aire de répartition. Et que les scientifiques ne la reconnaissent pas comme une sous-espèce. D’où le nom de localité.
À l’heure actuelle, il n’existe pas de localités pour l’Atheris squamigera, tout comme il n’existe plus de sous-espèce. En revanche, il existe des formes et c’est ce que vous allez découvrir dans la section suivante…
Les morphs, les hybridations et les formes de l’Atheris squamigera
Le terme « morph » correspond au mot plus courant « mutation », pour l’état français, c’est « variété ». Quoi que des fois ce terme peut-être utilisé plus génétiquement pour mélanger le tout. Que ce soient les mutations, les hybridations ainsi que les formes.
Dans mes articles, quand je parle de « morph », je fais bien référence aux mutations. Autrement dit aux défauts génétiques qui changent la pigmentation et donc la couleur ou les motifs de l’espèce. Ces morphs ont donc un code génétique ou un langage qui permet de faire ressortir cette mutation. La mutation la plus courante étant l’albinisme. Qui provoquera la diminution d’une des trois pigmentations, appelées mélanine.
L’hybridation en revanche n’est pas un défaut génétique, il s’agit d’accoupler deux espèces différentes ensembles. Par exemple, vous accouplez un Atheris squamigera avec un Atheris hispida. La descendance sera ainsi une hybridation. Si vous faites cela à partir de sous-espèces ou des localités nous parlons alors d’inter-grade.
À l’heure actuelle, il n’existe pas de morph ni d’hybridation. Si vous voulez des morphs tournez-vous plutôt vers des espèces comme le Naja kaouthia. Maintenant, ils existent ce que j’aime appeler des formes. Dans le cas de l’Atheris squamigera, ils existent énormément de ces formes.
Les formes
Vous pouvez vraiment en trouver de toutes les couleurs, il y a des verts, des oranges, des rouges. Mais aussi, des bleues, des blancs, des gris, des jaunes-verts, des bruns… Enfin, il y a des noirs que les passionner recherchent énormément, et même des violets qui semble très rares.
La non-appellation de localité et de morph vient du fait. Que dans une portée, vous pouvez avoir différence couleurs et motifs. Sans pour autant que ce soit génétique ou vraiment lié à une aire de répartition. Même si tout comme pour le Trimeresurus insularis vous avez plus de chance d’avoir une certaine couleur. Selon les lieux où il se trouve.
Selon Stephen Spawls et Bill Branch, dans l’Afrique central, en particulier dans la République démocratique du Congo. Il y a la connaissance de plusieurs formes de couleur. Comme l’orange, la jaune vif, la jaune terne, la grise ardoise et la bleue-grise avec ou sans lignes. La couleur varie au sein des couvées. Par exemple, une femelle Kinshasa a donné naissance à une progéniture d’oranges, de jaunes et de verts.
Remarque : Kinshasa est la capitale et la plus grande ville de la République démocratique du Congo. De plus, il s’agit de la plus grande ville de l’Afrique.
Le mélange des formes et bien toléré dans le cas de l’Atheris squamigera, dont les couvées sont souvent multicolores. Ce n’est pas le cas pour tous les serpents. Dont le Trimeresurus insularis où il y a moyen d’avoir des portées d’une seule de ces couleurs…
Les dimorphismes sexuels de l’Atheris squamigera
Concernant l’Atheris squamigera, le dimorphisme sexuel visuel le plus visible à l’âge adulte et la différence de taille. En effet, la femelle est nettement plus grande que le mâle. Ce qui est l’inverse chez l’Atheris hispida. Le sexage des jeunes ne pourra se faire de cette manière.
Le sexage des juvéniles
Pour les sexer, il faudra d’abord commencer par attendre quelques mois, de l’ordre de 4 mois minimum. À cet âge-là, vous avez le moyen de les sexer. Soit par l’inversion des hémipenis, soit d’effectuer un sondage cloacal à l’aide de sondes pour reptiles.
Dans les deux cas, il vous faut vous munir de tube de blocage, ce qui permet de sécuriser votre manipulation. Attention quand même, il vaut mieux être deux pour toute manipulation de serpent venimeux. De plus, ces méthodes requirent un apprentissage auprès d’une personne ayant de l’expérience.
Si vous avez besoin de les sexer plus rapidement vous pouvez passer chez un vétérinaire. Pour effectuer un test sanguin ou une radiophotographie. Ce qui est d’ailleurs plus sûr.
Dans le cas où vous décideriez de les sexer par l’inversion des hémipenis ou par sondage cloacal. Il vaut mieux réaliser la procédure plusieurs fois pour être sûr que ce soit juste. Voir de laisser une autre personne le faire à son tour.
Enfin, il existe aussi la méthode du « sperm plugs », c’est-à-dire des colonnes de sperme solidifié sur l’exuvie. L’exuvie étant ce qui reste après la mue. S’il y a des colonnes de sperme solidifié, il s’agit bien d’un mal dans le cas contraire rien n’est certain.
La reproduction de l’Atheris squamigera
Comme les autres Atheris : Atheris chlorechis, Atheris nitschei, Atheris hispida etc, l’Atheris squamigera est ovovivipare. Ce qui signifie que la femelle ne pondra pas d’œufs. Elle portera juste ces œufs, jusqu’à la mise-bas. À la mise-bas, vous aurez ainsi des juvéniles et des possibles œufs infertiles nommés « Slug ».
Il n’y a pas la connaissance de la maturité sexuelle. Ce que nous savons, c’est qu’elle dépendra avant tout de la taille et de la masse. L’âge n’est pas censé être un critère fiable même si cela est plus facile à retenir. Comptez 2 ans minimum pour la femelle voir 3 ans. Et un peu moins pour les mâles, de l’ordre 1 an et demi à 2 ans.
Les accouplements se font en automne pour une mise-bas au printemps. Ainsi, la gestation est de 6 mois à 7 mois environ.
Lorsqu’elle fera sa mise-bas, vous aurez la chance de découvrir les différentes formes de juvéniles. Avec de la chance, vous aurez comme Snake breeder,Christian Derwey, une forme noire ou autre. Sans avoir à dépenser une fortune.
Les juvéniles sont en moyenne au nombre de 5 vipéreaux à 8 vipéreaux par portée.
Source d’origne : Christian Derwey
La dangerosité de l’Atheris squamigera
Cet Atheris est la seule qui aurait causé des décès, notamment en Afrique de l’Ouest. Jean-Philippe Chippaux et Kate Jackson font partie des personnes ayant dit qu’il y avait bien des morts. C’est dans leur livre Snakes of Central and Western Africa. Sans en dire plus sur ce qui c’est passé.
Selon Stephen Spawls et Bill Branch, il y a la documentation deux cas de morsure mortelle. Un vient de la République Centrafricaine et l’autre vient du Kenya. Ces documents montrent un gonflement massif et du sang incoagulable. La mort est survenue après 6 jours dans les deux cas. Une victime dans le Nigeria est tombée dans le coma, mais s’est rétablie.
De l’autre côté, il faut quand même prendre en compte. Que c’est l’espèce d’Atheris ayant la plus grande aire de répartition. C’est aussi la plus nombreuse. Et donc qu’il y a plus de risque de se faire mordre par un Atheris squamigera. Que par un Atheris hispida, par exemple. Il y a aussi la confirmation de par le site de Clinical Toxinology Resources. Plaçant tous les Atheris au même niveau de dangerosité.
L’envénimation
Toujours selon Clinical Toxinology Resources, l’envenimation, peut-être, grave et potentiellement mortelle. Les effets locaux seraient des douleurs locales, des enflures, des ecchymoses et des cloques. Il n’y aurait pas de nécrose locale.
Les effets systémiques généraux sont variables. Pouvant inclure des maux de tête, des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales (souvent intense). En outre, il y a aussi de la diarrhée, de la tachypnée, une détresse respiratoire et une hypotension. Enfin, des étourdissements, un collapsus et des convulsions.
De la coagulopathie et des hémorragies sont peu fréquent à rare. S’il y a de la coagulopathie, il y a une modération de celle-ci ou elle est sévère. Il peut y avoir des dommages rénaux qui sont peu fréquents à rare et qui viennent souvent d’effet secondaire.
En conclusion, le venin serait principalement hémotoxique (le sang) et néphrotoxique (les reins).
Les traitements
Lorsqu’il y a une morsure, il faut l’évaluer et admettre d’urgence tous les cas. Il doit y avoir une surveillance de la coagulation par période, et faire des transfusions et une thérapie si nécessaire.
L’anti-venin spécifique n’est pas disponible. Bien qu’il y a eu la démonstration que l’anti-venin du genre Echis a aidée dans certains cas.
Si vous être en France, il faut savoir qu’il y a la considération des anti-venins comme des médicaments. Et qu’à ce titre, vous ne pouvez plus, vous les procurez vous-même, depuis 2 004. Cependant, vous pouvez vous inscrire à la BSA (La Banque des Sérums Antivenimeux de France.) qui est là pour ça. Sans parler que les anti-venins sont très coûteux.
Les statuts de conservation de l’Atheris squamigera
Si vous vous souciez vraiment de la conservation des animaux. Vous prendrez toujours le temps de vérifier de ce qu’il en est de leur statut. Pour ce faire, vous pouvez utiliser les informations de l’UICN que vous avez déjà vu plus haut. Ils possèdent une liste rouge qui indique l’état de chaque espèce. Le nombre estimé actuellement dans la nature et s’ils sont en croissance ou en diminution.
Pour l’Atheris squamigera son statut est en Préoccupation mineure, sur cette liste rouge. C’est à la date 24 octobre, 2 019. De plus, elle est stable. Ça signifie que dans le moment présent, elle n’est absolument pas en danger critique d’extinction. Maintenant, c’est seulement le moment présent, rien ne dit que dans l’avenir les choses ne sont pas différente. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas de mal de s’occuper de cette espèce.
En prendre dans la nature, même pour ne pas la reproduire n’est pas un problème dans le moment présent. Sauf que cela n’est pas nécessaire pour cette espèce. En effet, au niveau de la captivité, cette espèce se reproduit très bien. Et donc il n’y a pas besoin d’en prendre dans la nature. Contrairement à l’Atheris hispida, qui s’avère plus délicat.
Le fait d’en prendre dans la nature à forcément un impact. Qui peut rendre l’espèce d’un certain statut à un autre plus grave. De plus, si ce n’est pas pour les faire reproduire cela aura un double impact sur la conservation de l’espèce. Enfin, il faut aussi prendre en compte que le coût de voyage est beaucoup plus cher. Que les animaux sont souvent en mauvais état qu’il faudra donc les soigner.
Qu’ils ne seront jamais comme ceux nés en captivité, etc. Pour cette espèce, il n’y a vraiment aucun intérêt à le faire. À l’exception du changement de sang.
La CITES
Comme vous l’auriez compris, l’UICN n’a aucun pouvoir sur le fait des transactions des animaux. Ce n’est pas une loi. Elle vous indique seulement l’état des différentes espèces. Après, c’est à vous d’en avoir bonne conscience. En revanche, la CITES est bien une loi qui régule les transactions des animaux.
La CITES est l’abréviation de Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. Elle classe les animaux en trois annexes écrit en chiffres romain. La Convention de Berne est l’équivalent Européen classant les animaux en 4 annexes. Cette fois-ci, il y a l’utilisation de l’alphabet latin de A à D.
Pour savoir si vous pouvez importer un Atheris squamigera sans régulation de ces deux lois. Il vous faudra vérifier sur chaque site le statut. Pour se faire vous aller vous rendre sur le site de la CITES française. Et aussi sur le site de la CITES américaine.
Au moment où j’ai écrit cet article l’Atheris squamigera n’est pas dans les annexes. Ce qui signifie que cette espèce est libre de transaction vis-à-vis de ces lois. En effet, il faut aussi prendre en compte les lois du pays où vous êtes. Et du pays où vous voulez exporter cette espèce. Sans leurs accords, vous ne pourrez pas l’importer chez vous.
Remarque : le fait que l’Atheris squamigera n’est pas sous CITES. Ne signifie pas pour autant que c’est le cas pour tout le genre. Dans le moment présent l’Atheris desaixi est en annexe II/B !
La captivité de l’Atheris squamigera
La fiche de théorie
Pour savoir comment maintenir un Atheris squamigera, il faut se renseigner sur son habitat, son comportement et son physique. Vous savez maintenant qu’il s’agit d’une espèce arboricole et qu’elle a une taille maximum de 80 cm. Ainsi, l’espace de vie devrait être de 80 cm minimum de longueur si vous êtes Suisse. Si vous êtes en France ou Belgique, vous pouvez faire plus petit de l’ordre de 60 cm environ.
Vu qu’il est arboricole, il faudra une bonne hauteur de préférence d’au moins 60 cm (C’est le minimum pour la Suisse.). Une largeur de 45 cm environ est suffisant (40 cm minimum pour la Suisse.). Si vous optez pour des vitres coulissantes, il faut impérativement mettre un joint de calfeutrage pour boucher l’espace. Il ne faut pas oublier qu’ils sont ovovivipares et donc que les juvéniles pourrai passer par cet espace.
Pour le substrat, vous partez sur une espèce plutôt humide. Ainsi, vous pouvez par exemple commencer par des billes d’argiles pour le drainage. Puis mettre de la fibre de coco ou de l’écorce de coco sur une partie. Et de l’autre de la tourbe blonde. Il peut aussi y avoir de la mousse ou de la sphaigne fraîche.
L’hygrométrie
Ensuite, pensez à mettre un bac plus ou moins grand selon l’hygrométrie que vous voulez avoir. Personnellement, j’ai une préférence pour rester entre 50 % d’humidité et 70 % d’humidité. Parce qu’il y a eu la reconnaissance qu’une trop grande humidité cause des maladies. Comme des problèmes pulmonaires.
De plus, si vous regardez le climat du Kakamega par exemple, sur des sites comme climate-data.org. Vous remarquez que l’hygrométrie est entre 56 % et 79 %. Bien sûr, cela n’est pas assez précis, cependant ça donne quand même une base.
Si malgré tout, vous vous voulez une hygrométrie plus haute. Comme 80 % d’hygrométrie, dans ce cas utilisez une bonne ventilation. Des petits ventilateurs d’ordinateur feront bien l’affaire.
Le chauffage
Par le haut et non par le bas, il vous faudra chauffer parce que l’espèce est arboricole. Cela peut se faire avec des tapis chauffant de hautes puissances. Ou alors ce sont des radiateurs placer sur le dessus de l’espace de vie créant ainsi une graduation de chaleur. Plus le serpent se love sur les branches du bas, plus il aura une température plus froide et inversement.
Les températures peuvent être de 27 °C à 30 °C au point chaud. Et 25 °C à 26 °C au point froid. Pendant la journée et en dehors de la période froide. Concernant les températures de nuit elles peuvent être de 19 °C à 20 °C au point froid. Et de 21 °C à 22 °C au point chaud. Comme dit plus il descend des branches et plus ça sera encore plus froid.
Pendant la saison froide la température peut-être de 14 °C à 21 °C.
Observez bien vos pensionnaires, selon leurs comportements, vous allez devoir effectuer quelques réglages.
L’éclairage
La lumière du jour suffit très bien. Si maintenant vos protégés se trouvent dans un endroit sombre auquel vous avez besoin d’éclairer. Dans ce cas une lumière artificielle de 12 jours et largement suffisant. Pendant la période froide, vous pouvez la rabaisser de 2 h.
Les UV-A et les UV-B ne sont pas nécessaires pour cet Atheris. En effet l’Atheris squamigera mange des vertébrés qui compose tout le nécessaire. De même, il n’y aura pas besoin de compléments alimentaires.
L’aménagement intérieur
Pour l’aménagement intérieur, il vous faudra placer des branches et des bâtons à différentes hauteurs. Pour qu’il puisse réguler sa température. Une à deux plantes peuvent être placées qui serviront comme cachette. Ne mettez pas trop de plantes. Parce que pour votre sécurité, il vous faut trouver la tête facilement de votre serpent.
Au sol placé un bac d’eau plus ou moins grand selon l’hygrométrie que vous souhaitez. De plus, ce bac servira aussi pour l’hydratation qu’ils puissent faire ses mues correctement.
L’avis de Gernot Vogel
Dans le livre Venomous Snakes of Africa, Gernot Vogel donne des indications sur la maintenance de l’Atheris squamigera. Ainsi, il explique que ce serpent est nocturne, qu’il est arboricole et qu’il est ovovivipare. Qu’il n’y a pas besoin de faire une hibernation pour le faire reproduire. Que son agressivité est variable allant du plus bas au plus haut.
Qu’il mange de tout et qu’il y a une maintenance et une reproduction régulières en captivité. Enfin, il préfère les endroits comme les forêts sèches à humide et les plantes vivantes. En outre, il aime aussi les terres boisées et les savanes humides.
Pour ce qui est de la taille de l’espace de vie, il indique un terrarium XL. Dans la légende XL = (0,75 x 0,5 x 1,0) x TC. TC signifie taille du corps. Cela est pour un à deux spécimens, pour chaque serpent additionnel, il faut rajouter 20 %.
L’expérience de Patrik Flandroit
Patrik Flandroit est un Belge ayant une très longue expérience derrière lui, auquel nous avons beaucoup à apprendre de lui. Il possède un site auquel il parle de ses acquis avec ses serpents venimeux. C’est une excellente source d’information et de plus gratuite ! Et donc, il parle de sa connaissance avec l’Atheris squamigera.
Deux choix s’offrent à vous, vous pouvez aller consulter son site « snakevipera-reptiles » ou vous pouvez lire mon adaptation ici. Avec mes notes.
Il commence par expliquer d’où ils viennent, d’Afrique centrale le long de l’équateur. Il explique ensuite, qu’il y a un dimorphisme naturel visuel, les mâles étants beaucoup plus petits que les femelles. La taille selon lui est de 45 cm à 70 cm, pour les plus grands, tout sexe confondu. Et que c’est rare qu’il dépasse les 60 cm.
Il en viendra ensuite sur son physique, il explique que les écailles sont fortement carénées et qu’ils existent plusieurs couleurs. Comme le vert, le vert bleuté, le gris bleuté et le gris foncé. Il y aurait aussi le noir, le jaune, l’orange, l’orange à rouge brique et l’orange parsemé d’écailles gris bleuté. Enfin, il explique aussi qu’il peut y avoir un mélange de ces couleurs.
Des Atheris squamigera gris bleutés
Il en vient par la suite sur les spécimens qu’ils possédaient au moment où il avait écrit son récit. Il s’agissaient d’un couple de couleur gris bleuté. L’espace de vie était un terrarium en verre. Il était de 50 cm de longeur, 50 cm de largeur et de 60 cm de hauteur.
Notez bien que la hauteur est toujours le plus important dans le cas d’un serpent arboricole.
Il y avait le recouvrement du fond ainsi que les parois de chaque côté. C’était avec des bouchons de chêne-liège qui avaient une couleur brun foncé.
Note : il est toujours important d’obscurcir les parois et le fond parce qu’ainsi, le serpent se sent plus en sécurité.
Puis, il rajouta des branches et des plantes artificielles pour terminer sa belle décoration.
Note : l’intérêt des branches est qu’ils peuvent monter, celui-ci étant arboricole. Et celui des plantes qui servent comme cachettes.
Ensuite, sur le sol, il avait mis de la tourbe blonde sur une épaisseur de quatre centimètres.
Note : cette tourbe blonde permet de bien garder une forte hygrométrie. Ce qui n’aurait pas marché si c’était des copeaux de bois et encore moins si c’était du sable.
La climatisation de ses Atheris
Il indique qu’il laissait de l’eau sur le sol et qu’il faisait des pulvérisations d’eau tempérée à 25 °C. Cela une fois dans la journée. Ce qui lui permettait d’avoir une hygrométrie de 70 % d’humidité à 80 % d’humidité. Au moment où il pulvérisait ou non.
Note : comme vous le comprenez, il ne va pas avoir une haute hygrométrie constante. Parce que s’il avait fait cela, il y aurait un trop grand risque de maladie. Ainsi, la pulvérisation plutôt qu’un bac d’eau trop grand permet d’avoir une hygrométrie qui augmentait temporairement.
Juste après il explique ces raisons de pourquoi il ne surcharge pas en plantes et en branches. Et ceux bien qu’ils sont arboricoles. Il dit que c’est pour sa sécurité et à mon sens, il a tout à fait raison. Ici, votre priorité devrait être votre sécurité et non le terrarium le plus joli possible.
Il révèle ensuite les températures qu’il a dans l’espace de vie. De jour, elles étaient de 27 °C et la nuit elles étaient de 20 °C à 22 °C.
Puis il révèle un point important pour la reproduction, il dit qu’il ne faisait pas d’hibernation. Il explique qu’il augmentait juste les pulvérisations par deux, juste avant la période des accouplements. Ces périodes d’accouplements se produisant en février et en mars.
Note : il faut savoir que dans les régions tropicales, il y a deux saisons. Ces périodes sont la période sèche et la période pluviale. Dans le cas des Atheris squamigera il se reproduitavec l’arrivée de la saison des pluies. Et non pendant la saison sèche, d’où l’augmentation de la pulvérisation.
Il en vient au nourrissage des adultes, il dit qu’il donnait une souris adulte par semaine.
Leurs comportements et leurs manipulations
Puis, il écrit sur le comportement de cette vipère. Il explique que ce serpent est relativement calme et qu’il n’est pas du tout sur la défensive en journée. Toutefois, lorsque le crépuscule vient, voir plus tard, il devient actif et là les choses changent. Quand il paissait devant le terrarium, ses Atheris squamigera pouvez se mettre en position de « S ». Et ils pouvaient même frapper contre les vitres.
Note : il y a deux choses à suivre ici, il s’agit d’un serpent qui est nocturne et non diurne. Et de l’autre, il ne frappe pas contre la vitre parce que son espace de vie est trop petit. Il frappe pour protéger son espace de vie ! C’est quelque chose de dur à comprendre visiblement pour les personnes autoproclamer « animaliste ». N’ayant aucune expérience dans le domaine, sans oublier la manipulation et l’hypocrisie.
Toutefois, ils faut leur accorder, que si cela se produit souvent chez vous. Il vous faudra donner un espace de vie plus grand en profondeur. Car sinon vous risquez de blesser l’animal et cela deviendrait une forme de maltraitance.
Il révèle qu’il devrait avoir la manipulation de cette vipère à l’aide de crochets de contention. Et que cette vipère, peut-être surprenante et dangereuse. Parce que si vous la gardez trop longtemps sur le crochet. Cette vipère va remonter, celui-ci est, cela pourrait devenir dangereux pour votre main. Il explique que pour parer à cette situation, vous pouvez avoir un second crochet sous la main.
Note : outre un deuxième crochet, vous avez les solutions de lâcher le crochet. Cela pourrait blesser le serpent, selon la hauteur. Où vous pouvez utiliser à la limite un gant de contention.
La reproduction
Il révèle que l’Atheris squamigera est ovovivipare et que les juvéniles naissant entre août et septembre. Et il y a de 5 nouveaux-nés à 8 nouveaux-nés en moyenne. Il indique aussi qu’il n’a jamais eu la chance de les voir s’accoupler.
Note : de nos jours, vous avez la possibilité d’utiliser des caméras. Comme les cameras de chasse qui vont filmer quand quelque chose bouge.
Ensuite, il explique qu’il séparera les jeunes seulement une fois qu’ils ont fait leur première mue. Ils les avaient placés dans de petits bacs en plastique de type Tupperwares. À l’intérieur, il y a de l’essuie-tout comme substrat et une petite branche. En outre, il y a une plante en plastique ainsi qu’un bol de l’eau. Enfin, il faisait une pulvérisation en fin de journée.
Concernant le nourrissage, il révèle que les jeunes étaient généralement assez faciles. Ils prennent très facilement les souriceaux d’un jour décongelés et présentés au bout d’une pince.
Note : les souriceaux d’un jour sont les rosés d’un gramme à deux grammes.
Pour les plus difficiles, vous pouvez les irriter avec la proie tendue. Cela peut durer quelques minutes avant que cela ne prenne et qu’il tient vraiment bien la proie dans sa gueule. Soyez patient, ça va marcher. Enfin, il dit que pour ceux auxquels cela ne marche vraiment pas qu’ils les gavés à ce moment-là.
Note : si vous voulez éviter de les gaver, pensez à la nourriture alternative : des amphibiens, des sauriens, des poissons, etc. Du moins si vous avez le temps de vous en occuper.
Faites très attention
Il révèle aussi qu’il ne faut JAMAIS mettre vos mains dans l’espace de vie de ce serpent. D’ailleurs de n’importe quels serpents venimeux. Parce que sa détente est furieuse et nette. Et cela, même si celui-ci vous pourrez totalement placide.
Note : bien sûr, c’est à vos risques et périls, ce n’est pas son problème !
La vénomisité
Patrik Flandroit termine en parlant de la vénomisité. Il explique que son venin est cytotoxique et hémotoxique. Et lorsque vous vous faites mordre, vous constaterez des nausées, des vomissements et des diarrhées. En outre, une douleur conséquente à l’endroit de la morsure et un œdème local voire même extensif. Si la morsure s’est faite au niveau des doigts, l’œdème pourra s’étendre jusqu’à l’épaule.
Puis cela crée aussi, une hémorragie locale, une thrombopénie, un aspect de fatigue et de somnolence. Enfin, des phlyctènes et une nécrose locale assez importante.
Note : personnellement, j’ai une préférence pour utiliser le mot « principalement » pour la composition du venin. Parce qu’en effet, souvent, le venin est composé d’autres toxines à plus faibles pourcentages, à vous de voir…
La toxine cytotoxique indique qu’elle s’attaque aux cellules du corps envenimé.
Le prix des Atheris squamigera
Comme vous en doutez, le prix va changer selon la couleur. Parce qu’en effet certains sont plus rares et demandez. Et donc il y a des personnes ou sociétés qui en demanderont plus selon la forme. De l’autre côté, vous pouvez tomber sur quelqu’un qui a la contrainte de vendre ou qui arrête. Et ainsi les avoir un meilleur prix, c’est des opportunités qui se présente de temps en temps.
En fait, c’est à vous de savoir combien vous êtes prêt à donner pour en avoir.
Pour avoir une idée de base, le site américain Underground Reptiles en propose de temps en temps. Vous voyez la différence de prix selon les formes. Majoritairement, ils les vendent à 399 $. Certain moins, comme le vert à 250 $ et d’autres plus comme le rouge cramoisi à 499 $.
Source : Underground Reptiles
Vous pouvez compléter votre recherche de prix en regardant sur les marchés en ligne comme Enimalia et Terraristik. Vous trouvez bon nombre d’annonces de personnes qui en vendent.
Remarque : il y a l’interdiction d’en acheter sans être en règle vis-à-vis de votre pays. Vous risquez une forte amende et la prison. Souvent, il vous faut un permis. En France, un Certificat de capacité et un Autorisation d’ouverture d’établissement sont nécessaires. Et en Belgique dans le Wallon un Permis B. Si vous êtes Suisse, il vous faut aussi un permis.
Le mot de la fin
Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Atheris squamigera. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Atheris squamigera. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).
Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.
La première chose que je vous invite à faire, c’est de vous inscrire à ma liste de contact. Cela va vous permettre de gagner de nombreux avantages et surtout du temps.