Grand Est, FRANCE, le 22 février 2024, le Naja melanoleuca.
De : Sébastien KENNEL

La description du Naja melanoleuca

C’est une espèce que vous trouvez en Afrique et il est terricole. En outre, comme tous les Naja, ils possèdent la capacité d’envenimation, ce qui fait de lui un serpent venimeux.

Ensuite, vous remarquerez qu’il possède des yeux ayant des pupilles bien rondes. Ce qui indique un serpent qui est plutôt diurne que nocturne. Enfin, ils ne possèdent pas la capacité de détecter les proies endothermes (à sang chaud) en pleine obscurité. Il y a la réservation de cette capacité aux crotales.

Les crotales sont scientifiquement le groupe de la sous-famille des Crotalinae. Et cette sous-famille fait partie de la famille des Viperidae. Dans cette famille, vous retrouvez les Atheris, les Trimeresurus ou bien encore les Bothrops.

Puis, concernant les Naja, ils font partie de la famille des Elapidae. Parce qu’ils possèdent des crochets fixes à l’avant de la gueule qui sont fixes. Dans cette famille, vous retrouvez des genres tels que les Laticauda, les Oxyuranus, les Dendroaspis, l’Ophiophagus hannah, etc.

Ensuite, il y a eu aussi une proposition de sous-genres pour le genre Naja. Cette proposition classa cette espèce dans le sous-genre Naja (Boulegerina). Dans ce groupe, vous retrouvez le complexe Naja melanoleuca, ainsi que les Naja semi-aquatiques et le Naja multifasciata.

Enfin, il y a eu la description de cet animal en 1 857 par l’homme de science Edward Hallowell. Et à cette époque, il portait le nom de Naja haje var. melanoleuca.

La taxonomie de 1 885 à 2 016

Chez cette espèce, il y a eu pas mal de changement dans le taxon. Et il est intéressant de la suivre pour en apprendre un maximum sur l’espèce. Reinhold Wilhelm Buchholz et Wilhelm Peters sont les premiers à avoir changé le nom du taxon. Comme un synonyme du Naja annulata en 1 876.

Puis, en 1 885, il y a Johann Gustav Fischer qui en fait référence. C’était sous le nom de Naja haje var. leucosticta.

Ensuite, c’est le scientifique Oskar Böttger, qui en 1 889 en parle sous le nom de Naja haje var. melanoleuca.

Après, vous avez Paul Matschie qui élève le taxon avec le nom de Naja melanoleuca en 1 893.

Puis, en 1 930, José Júlio Bettencourt Ferreira le renomme en Naja leucostica.

Ensuite, en 1 961, il y a Lilia Capocaccia qui faisait référence à une sous-espèce nominale. Sous le nom de Naja m. melanoleuca.

Et le scientifique Martin C. Stucki-Stirn parlait d’une sous-espèce, en 1979. C’était sous le nom de Naja m. aurata.

Puis, en 1 981, William Roy Branch ne fait pas référence à des sous-espèces, mais bien à une espèce. Où il reprend le nom actuel.

Ensuite, en 2009, il y a Van Stanley Bartholomew Wallach et al. qui propose le nom de Naja (Boulengerina) m.. Et quelques années après en 2 014, ils le renomment Boulengerina melanoleuca.

Après, vous avez Jean-françois Trape et Cellou Baldé. Qui en 2 014 font référence à deux formes différentes proches de ce taxon. Ainsi, les noms donnaient été Naja cf melanoleuca savanna et Naja cf melanoleuca forest.

Puis, en 2016, Werner Conradie et al., reviennent sur le terme de Naja (Boulengerina) m..

La taxonomie de 2 017 à nos jours

Ensuite, Trape revient au côté de Youssouph Mané en 2 017. Et ils font référence au taxon avec le terme Naja cf melanoleuca.

Après, il y a Steve Spawls et al. qui en 2 018, font référence au taxon avec le nom actuel.

Enfin, toujours en 2 018, Wolfgang Wüster et al. reprennent le nom de Naja (Boulengerina) m..

L’aire de répartition du Naja melanoleuca

C’est un reptile qui est présent uniquement en Afrique, principalement l’Afrique centrale. Vous le trouvez en Angola, au Cameroun, au Congo, en République démocratique du Congo. Ainsi qu’en Guinée-Équatoriale, au Gabon et au Nigeria.

Enfin, il est possiblement présent en Centre-Afrique, au Soudan du Sud, au Bénin et au Ghana.

Selon la liste rouge de l’IUCN.

Le Naja melanoleuca dans un milieu naturel

Herpsafari vous présente un Naja melanoleuca dans son milieu naturel :

Merci à Herpsafari.

PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur le Naja melanoleuca.