Grand Est, FRANCE, le 29 janvier 2024, le Dendroaspis jamesoni.
De : Sébastien KENNEL

Dendroaspis jamesoni : Mamba vert de Jameson
Source d’origne : Wolfgang Dibiasi

La description du Dendroaspis jamesoni

C’est un serpent vert vif qui est arboricole d’origine africaine. Ainsi, il possède une queue qui est préhensile. C’est aussi un animal qui possède la caractéristique d’envenimation ce qui fait de lui un serpent venimeux.

En revanche, c’est un serpent qui ne possède pas de fossettes thermosensibles. Ainsi, il ne peut pas détecter des proies potentielles en pleine obscurité par ce biais. À la place, il possède des pupilles bien ronde qui indique qu’il voit mieux que les Crotalinae.

Puis, les Crotalinae sont une sous-famille de la famille des Viperidae. Ce sont ces reptiles qui ont des fossettes thermosensibles. Les Trimeresurus, les Bothrops ou bien encore les Crotalus font partie de cette famille.

Ensuite, concernant les Dendroaspis, ils font partie de la famille des Elapidae. Parce qu’ils possèdent des crochets fixes à l’avant de la gueule. Les Oxyuranus, les Laticauda, les Naja et l’Ophiophagus hannah font aussi partie de cette famille.

Enfin, il y a eu la description de cette espèce en 1 843 par Thomas Stewart Traill. Et à cette période, il avait le nom d’Elaps jamesoni.

Il y a la reconnaissance de deux sous-espèces encore aujourd’hui : Dendroaspis jamesoni jamesoni et Dendroaspis jamesoni kaimosae.

La taxonomie de 1 856 à 1 974

Celle-ci a pas mal évolué avec le temps. Et il est intéressant de s’y pencher, du moins si vous souhaitez en savoir un maximum sur cette espèce.

André Marie Constant Duméril est la première personne à avoir changé le nom de ce taxon en 1 856. Il portait le nom de Dendraspis angusticeps, à cette époque.

Puis, Albert Günther, 1 858 le renomma Dendraphis jamesoni. Et le changea de nouveau de nom en 1865 pour Dendraspis welwitschii.

Ensuite, en 1 885, c’est Johann Gustav Fischer qui en fait référence sous le nom de Dinophis fasciolatus.

Après, il y a Oskar Boettger qui en 1 888 en parle sous le nom de Dendraspis jamesonii.

Puis, Günther revient en 1 895 et maintient le nom de Dendraspis welwitschii.

Ensuite, c’est au tour du scientifique George Albert Boulenger d’en parler sous le nom de Dendraspis jamesonii, en 1 896. Et il en reparle, en 1 897, sous le nom de Dendraspis angusticeps.

Après, vous avez José Vicente Barbosa du Bocage qui en 1 903, le nomme Dendraspis neglectus.

Puis, c’est au tour de Karl Patterson Schmidt, en 1 923, d’en faire référence sous le nom de Dendroaspis jamesoni.

Ensuite, c’est en 1 936, qu’il y a eu la première référence de la sous-espèce non-basique, Dendroaspis jamesoni kaimosae. La description venant d’Arthur Loveridge.

Après, il y a Robert Friedrich Wilhelm Mertens qui en 1 941, fait référence à la sous-espèce de base. Sous le nom de Dendroaspis jamesonii jamesonii.

Puis, le scientifique Charles Robert Senhouse Pitman fait référence à Dendroaspis jamesoni kaimosae, en 1974.

La taxonomie de 1 991 à nos jours

Ensuite, en 1 991, il y a Donald George Broadley qui fait référence à la sous-espèce de base.

Après, c’est au tour de Maik Dobiey et al. en 2 007 d’en faire référence.

Puis, en 2019, il y a les scientifiques Mathias Behangana et al. qui en font référence sous le nom de Dendroaspis jamesonii.

Enfin, les hommes de sciences Olivier Sylvain Gérard Pauwels et Marc Colyn en parlent en 2 023. Sous le nom actuel, Dendroaspis jamesoni.

L’aire de répartition du Dendroaspis jamesoni

C’est un serpent qui ne se trouve qu’au centre de l’Afrique. Il est présent en Angola, en Burundi, au Cameroun, au Congo et en République démocratique du Congo. Ainsi qu’en Guinée-Équatoriale, au Gabon, au Ghana, en Guinée, au Kenya. Et enfin au Nigeria, au Rwanda, au Soudan du Sud, en Tanzanie, au Togo et en Ouganda. Selon la liste rouge de l’IUCN.

Aire de répartition du Dendroaspis jamesoni
Source d’origne : la liste rouge de l’IUCN

Le Dendroaspis jamesoni dans un milieu naturel

MatVanGeo vous présente un Dendroaspis jamesoni dans son milieu naturel :

Merci à MatVanGeo.

PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur le Dendroaspis jamesoni.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *