Grand Est, FRANCE, le 18 janvier 2024, le Cerastes gasperettii.
De : Sébastien KENNEL

Cerastes gasperettii : Vipère à cornes d'Arabie ou Vipère à cornes de Gasperetti
Source d’origne : Priscilla Van Andel

La description du Cerastes gasperettii

C’est un espèce terricole vivant dans les milieux arides, ce que vous remarquez par ses couleurs. Il a la particularité d’avoir une paire d’écailles qui sont comme des cornes, selon les individus. C’est aussi un serpent qui a la capacité d’envenimation, ce qui fait de lui un serpent venimeux.

Puis, il s’agit d’une « vraie » vipère, faisant partie de la famille des Viperidae. En effet, les Cerastes ne possèdent pas de fossettes thermosensibles à contrario des crotales. Les fossettes thermosensibles sont la capacité de détecter les proies endothermes (à sang chaud) en pleine obscurité.

Dans la famille des Viperidae, vous retrouvez des genres comme les Atheris, les Echis et les Pseudocerastes. Et dans la sous-famille des Crotalinae (crotale), vous retrouvez les Trimeresurus, les Bothrops ou bien encore les Crotalus.

Ensuite, il y a eu sa description en 1 967. Par les hommes de science Alan Edward Leviton et John Anderson. Comme étant une sous-espèce de Cerastes cerastes sous le nom de Cerastes cerastes gasperettii.

Enfin, il existe à l’heure actuelle deux sous-espèces, l’espèce nominale C. g. gasperettii et C. g. mendelssohni.

La taxonomie

Chez cette espèce, la taxonomie a pas mal changé avec le temps. Il y a beaucoup de changement de nom et de références avec des sous-espèces ou pas.

Déjà avant sa description, il y avait des références à ce taxon. La première personne était Alexander Strauch en 1 869. Et à cette période, il l’avait nommé Vipera cerastes.

Puis, en 1 896, c’est au tour de John Anderson dans faire référence sous le nom de Cerastes cornutus.

Ensuite, c’est l’homme de science Karl Patterson Schmidt qui en 1939 renomme le taxon en Aspis cerastes.

Après, il y a Georg Haas, qui en 1 951, nomme le taxon Cerastes cerastes. À cette période, c’était, donc toujours un synonyme.

Puis après la description de l’espèce. Il y a Franz Werner qui élève le taxon au rang d’espèce, en 1 988. Sous le nom de Cerastes gasperettii.

Ensuite, en 1 994, l’homme de science Kenneth R. G. Welch ne suit pas. Et reprend le nom de la description, C. c. gasperettii.

Après, il y a Werner et al. qui reviennent en 1 999, en parlant d’une sous-espèce. Cette sous-espèce et celle qui existe encore aujourd’hui, C. g. mendelssohni.

En 2 001, Jeroen van der Kooij revient en arrière avec le nom de C. c. gasperettii.

Puis, en 2 011, Christoph Kucharzewski, revient sur la sous-espèce C. g. mendelssohni.

Ensuite, en 2 014, Roberto Sindaco et al. reviennent encore sous le nom de C. c. gasperettii.

La même année Van Stanley Bartholomew Wallach et al. reprennent simplement le nom actuel.

Puis, en 2 016, Israa Nadhim Habeeb et Nasrullah Rastegar-Pouyani continue de ne pas reconnaître l’espèce. Et reviennent sur le nom C. c. gasperettii.

Enfin, il y a en 2017, Fadhel Aabbas Rhadi qui reprend le nom actuel Cerastes gasperettii.

L’aire de répartition du Cerastes gasperettii

Ce reptile ne se trouve qu’au Moyen-orient. Vous le trouvez en Iran, en Iraq, en Israël, en Jordanie, au Koweït et à Oman. Ainsi qu’au Qatar, en Arabie Saoudite et au Yémen. Selon la carte de la liste rouge de l’IUCN.

Aire de répartition du Cerastes gasperettii
Source d’origne : la liste rouge de l’IUCN

Le Cerastes gasperettii dans un milieu naturel

Distaplia vous présente un Cerastes gasperettii dans son milieu naturel :

Merci à Distaplia.

PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur le Cerastes gasperettii.

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