Grand Est, FRANCE, le 8 décembre 2023, le Bothrops neuwiedi.
De : Sébastien KENNEL
La description du Bothrops neuwiedi
C’est un Bothrops de couleur brun avec des tâches bruns plus foncé. Il existe une morph dit « pallid » qui est de couleur plus claire. De plus, il possède une queue qui est un leurre en ayant une couleur différente. Ensuite, c’est aussi un serpent venimeux qui possède ainsi, la capacité d’envenimation.
Enfin, il a aussi une fausse entre chaque narine et chaque œil. Ces deux faussetés thermosensibles lui permettent de détecter les proies endothermes (à sang chaud) en pleine obscurité. Ce qui fait de lui un crotale qui va donc faire partie de la sous-famille des Crotalinae.
Dans cette sous-famille, vous trouvez aussi des genres tels que les Bothriechis, les Bothrocophias ou bien encore les Trimeresurus. De plus, il fait partie aussi de la famille des Viperidae, même si ce n’est pas une « vraie » vipère. Ce qui le range plus ou moins à côté des Atheris, des Cerastes ou bien encore des Vipera.
Puis, il fait aussi partie des Bothrops qui ont eu le droit à une proposition de séparation du genre. Parce qu’il diffère par 38 caractères mitochondriaux. Ainsi, il avait été dans le genre Bothropoides dans cette proposition.
Les autres espèces de Bothrops concerné sont Bothrops alcatraz, Bothrops diporus, Bothrops erythromelas et Bothrops insularis. Ainsi que Bothrops jararaca, Bothrops mattogrossensis, Bothrops lutzi, Bothrops pauloensis et Bothrops pubescen.
Enfin, il y a eu la description de ce reptile en 1 824 par Johann Georg Wagler. À cette période, il avait déjà le nom de Bothrops neuwiedi.
La taxonomie de 1 824 à 1 994
Celle-ci a un peu bougé avec le temps. Parce qu’il y a d’une part pas mal de proposition de sous-espèces. Qui n’existe plus aujourd’hui. Et d’une autre part, il y a la proposition de séparation déjà évoqué plus haut.
La même année, en 1 824, Wagler synonyme l’espèce comme étant un Bothrops leucurus.
Puis, en 1 884, l’homme de science João Baptista de Lacerda renomme l’espèce en Bothrops urutu.
Ensuite, en 1 885, l’homme de science Johannes Peter Müller redéplace l’espèce. Cette fois comme une sous-espèce du genre Bothrops atrox pour Bothrops atrox meridionalis.
Après, il y a George Albert Boulenger qui décide de le ranger dans le genre Lachesis. Avec pour nom Lachesis neuwiedi, en 1 896. Le genre Lachesis existe encore aujourd’hui et correspond à de grands crotales.
Puis, en 1925, Afrânio Pompílio Gastos do Amaral revient sur le nom de Bothrops neuwiedi. Avec pas moins de 4 sous-espèces. Ces sous-espèces étaient B. n. goyazensis, B. n. paranaensis, B. n. neuwiedi et B. n. minasensis.
5 après, en 1930, il parla d’une autre sous-espèce sous le nom de B. n. meridionalis. Ensuite, en 1932, il parla d’une autre sous le nom de B. n. fluminensis. Et enfin, en 1937, il parla encore d’une autre sous-espèce, sous le nom de B. n. urutu.
Ensuite, en 1 966, le scientifique Alphonse Richard Hoge ne parla plus que de la sous-espèce Bothrops neuwiedi meridionalis.
Puis, en 1970, James Arthur Peters et Braulio Rubí Orejas-Miranda ne parlaient plus que de 4 sous-espèces. Les 4 sous-espèces retenues étaient B. n. meridionalis, B. n. neuwiedi, B. n. urutu et B. n. goyazensis.
Après, l’homme de science Kenneth R. G. Welch supprime les sous-espèces en 1 994. Il reste plus que l’espèce elle-même, Bothrops neuwiedi.
La taxonomie de 2 009 à nos jours
Ensuite, il y a Allyson Fenwick et al. qui en 2 009 avaient proposé la séparation de cette espèce ainsi que d’autres, au profit du nouveau genre Bothropoides. Ainsi, le nom était Bothropoides neuwiedi.
Puis, en 2 012, Paola A. Carrasco et al. ne suivent pas Fenwick et al. et reviennent sur le nom de Bothrops neuwiedi.
Après, il y a en 2 014, Van Stanley Bartholomew Wallach et al. qui eux décident de suivre Fenwick et al.. Ainsi, il y a de nouveau l’utilisation du nom de Bothropoides neuwiedi.
Enfin, en 2 019, les scientifiques Cristiano de Campos Nogueira et al. repartent sur le nom de Bothrops neuwiedi.
L’aire de répartition du Bothrops neuwiedi
C’est un reptile qui est présent en Argentine et au Brésil dans les états de São Paulo et Santa Catarina. Ainsi que les états de Paraná, Minas Gerais, Goiás, Bahia et Rio de Janeiro. Selon la liste rouge de l’IUCN.
Le Bothrops neuwiedi dans un milieu naturel
Eduardo Pucheta vous présente un Bothrops neuwiedi dans son milieu naturel :
Merci à Eduardo Pucheta.
PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur le Bothrops neuwiedi.