Grand Est, FRANCE, le 7 décembre 2023, le Bothrops mattogrossensis.
De : Sébastien KENNEL

La description du Bothrops mattogrossensis

Il s’agit d’un Bothrops avec des nuances de couleur brune, beige et orange. Il possède aussi une queue qui est d’une couleur différente ce qui agit comme un leurre pour attraper ses proies. De plus, il possède une fossette thermosensible entre chaque narine et chaque œil.

Ensuite, il s’agit d’un serpent venimeux et plus précisément d’un crotale qui fait partie de la sous-famille des Crotalinae. Ce qui le range à côté de genres tels que les Bothriechis, les Bothrocophias ou bien encore les Trimeresurus.

Puis, il y a aussi son classement dans la famille des Viperidae, même si ce n’est pas une « vraie » vipère. Ainsi, il est plus ou moins proche des Atheris, des Cerastes ou bien encore des Vipera.

En outre, ce serpent a eu aussi le droit d’avoir une proposition de séparation du genre Bothrops. Qui a donné lieu au genre Bothropoides. Parce qu’il diffère par 38 caractères mitochondriaux, comme d’autres espèces du genre.

Les autres espèces étant Bothrops alcatraz, Bothrops diporus, Bothrops erythromelas et Bothrops insularis. Ainsi que Bothrops jararaca, Bothrops lutzi, Bothrops neuwiedi, Bothrops pauloensis et Bothrops pubescen.

Enfin, il y a eu sa description en 1 925 par l’homme de science Afrânio Pompílio Gastos do Amaral. À cette période, c’était une sous-espèce du Bothrops neuwiedi et il avait pour nom Bothrops neuwiedi mattogrossensis.

La taxonomie

Celle-ci a un peu de changement avec le temps. Avec notamment le soulèvement du taxon en espèce à une période. Et la proposition de séparation du genre Bothrops. Le taxon reste cependant une sous-espèce au départ. Avec Amaral qui la renomme, en 1 927, sous le nom de Bothrops neuwiedi boliviana.

Puis, des années plus tard en 1 966, c’est Alphonse Richard Hoge quio renomme l’espèce légèrement pour Bothrops neuwiedi bolivianus.

Ensuite, en 1970, les scientifiques James A. Peters et Braulio Rubí Orejas-Miranda renomment de nouveau l’espèce. Pour cela, ils reviennent sur le nom de Bothrops neuwiedi mattogrossensis.

Après, vous avez les hommes de sciences Gerardo C. Leynaud et Enrique Hugo Bucher qui repartent sur le nom de Bothrops neuwiedi bolivianus. C’était en 1 999.

Puis, il y a Jonathan Atwood Campbell et William Wylly Lamar qui élevé le taxon au rang d’espèce. Pour cela, ils utilisent le nom de Bothrops mattogrossensis, en 2 004 .

Ensuite, en 2 009, Allyson Fenwick et al. proposent une séparation de l’espèce ainsi que d’autres. Ainsi, l’espèce prit le nom de Bothropoides mattogrossensis.

Après, il y a Paola A. Carrasco et al. qui ne suivent pas et reviennent sur le nom de Bothrops mattogrossensis, en 2 012.

Puis, vous avez Van Stanley Bartholomew Wallach et al. qui en 2 014 décident de suivre Fenwick et al.. Ainsi, le taxon reprit le nom de Bothropoides mattogrossensis.

Enfin, Cristiano de Campos Nogueira et al. changent de nouveau pour revenir sur Bothrops mattogrossensis, en 2 019.

L’aire de répartition du Bothrops mattogrossensis

C’est un reptile qui se trouve en Argentine dans la province de Salta, en Bolivie et au Brésil. Ainsi, qu’au Paraguay et au Pérou. Selon la liste rouge de l’IUCN.

Le Bothrops mattogrossensis dans un milieu naturel

BANAKON PRODUCTIONS vous présente un Bothrops mattogrossensis dans son milieu naturel :

Merci à BANAKON PRODUCTIONS.

PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur le Bothrops mattogrossensis.