Grand Est, FRANCE, le 5 décembre 2023, le Bothrops jararaca.
De : Sébastien KENNEL

Bothrops jararaca - Trigonocéphale paresseux
Source d’origne : Edson Mizael Fernandes (LendaseLobos)

La description du Bothrops jararaca

C’est un serpent venimeux ayant différentes formes de couleurs entre un motif bleu, jaune, brun, etc. Il existe aussi une version xanthique de cette espèce. Comme les autres Bothrops, il possède deux fossettes thermosensibles. Où il y a leur placement entre ses narines et ses yeux.

Le fait qu’il possède ses fossettes thermosensibles, lui permet de détecter les proies endothermes (à sang chaud), en pleine obscurité. De plus, cela fait aussi de lui un crotale, ainsi, il fait partie de la sous-famille des Crotalinae. Au même titre que les Bothriechis, Bothrocophias ou bien encore les Trimeresurus.

Ensuite, il fait aussi partie de la famille des Viperidae, même si ce n’est pas une vraie vipère. Ainsi, il est plus ou moins proche des Atheris, des Cerastes ou bien encore des Vipera.

Puis, c’est aussi un serpent qui a eu le droit à une proposition de séparation du genre Bothrops. Parce qu’il diffère par 38 caractères mitochondriaux. Le genre proposait été Bothropoides.

Et cela, concernant aussi les espèces suivantes : Bothrops alcatraz, Bothrops diporus, Bothrops erythromelas et Bothrops insularis. Ainsi que Bothrops lutzi, Bothrops mattogrossensis, Bothrops neuwiedi, Bothrops pauloensis et Bothrops pubescen.

Enfin, il y a eu sa description en 1 824 par l’homme de science Maximilian Alexander Philipp zu Wied-Neuwied. À cette période, le nom de l’espèce était Cophias jajaraca.

La taxonomie

Celle-ci a changé un peu au cours du temps et il est intéressant de la suivre. Parce que cela vous permet de trouver plus d’information sur l’espèce.

Johann Georg Wagler est le premier scientifique à changer le nom du taxon, la même année en 1 824. Pour cela, il utilisa le nom de Bothrops leucostigma.

Puis, c’est Wied-Neuwied qui renomme de nouveau l’espèce en Cophias jararakka dans l’année de 1 825.

Ensuite, Wagler qui revient de nouveau en 1 830 et le renomme cette fois en Bothrops jararaca.

Après, il y a George Albert Boulenger qui changea de nouveau le nom de taxon. Le nom choisi à cette époque était Lachesis lanceolatus, en 1 896. Le genre Lachesis est un genre qui existe encore aujourd’hui et il correspond à de grands crotales.

Puis, en 1970, ce sont les scientifiques James Arthur Peters et Braulio Rubí Orejas-Miranda qui suive Wagler. Ainsi, ils renomment de nouveau l’espèce en Bothrops jararaca, en 1 970.

Ensuite, il y a Allyson Fenwick et al. qui nomme l’espèce avec le nom de Bothropoides jararaca, en 2 009.

Après vous avez les hommes de science Paola Carrasco et al. qui ne suivent pas Fenwick et al.. Ainsi, ils reviennent sur le nom de Bothrops jararaca.

Puis, en 2014, Van Stanley Bartholomew Wallach et al. changent encore et suivent Fenwick et al.. Ainsi, l’espèce portait de nouveau le nom de Bothropoides jararaca.

Enfin, il y a Cristiano de Campos Nogueira et al. qui poursuivent la bataille et reviennent ainsi sur le nom de Bothrops jararaca, en 2 019.

L’aire de répartition du Bothrops jararaca

C’est un reptile qui se trouve en Argentine dans la province de Misiones, au Brésil et au Paraguay. Selon la carte de la liste rouge de l’IUCN.

Aire de répartition du Bothrops jararaca
Source d’origne : la liste rouge de l’IUCN

Le Bothrops jararaca dans un milieu naturel

Vini Biólogo vous présente un Bothrops jararaca dans son milieu naturel :

Merci à Vini Biólogo.

PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur le Bothrops jararaca.

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