Grand Est, FRANCE, le 6 décembre 2023, le Bothrops lutzi.
De : Sébastien KENNEL
La description du Bothrops lutzi
Il s’agit d’un serpent qui est plutôt terrestre avec la capacité d’envenimation. Ce qui fait de lui un serpent venimeux comme c’est le cas de tous les Bothrops. Il possède aussi la capacité de détecter les proies endotherme (à sang chaud) en pleine obscurité.
C’est grâce à ses fossettes thermosensibles qu’il peut détecter ses proies et cette caractéristique fait de lui un crotale. Ainsi, il fait partie de la sous-famille des Crotalinae, comme les genres Bothriechis, Bothrocophias ou bien encore Trimeresurus.
De plus, il fait aussi partie de la famille des Viperidae, même si ce n’est pas une vraie « vipère ». Ce qui le rend plus ou moins proche des Atheris, des Cerastes ou bien encore des Vipera.
Ensuite, il fait aussi des Bothrops qui ont eu le droit à une proposition de séparation du genre Bothrops. Parce qu’il diffèrent par 38 caractères mitochondriaux. Le nouveau genre proposait été Bothropoides.
Puis, pour les autres espèces concernaient, il s’agit de Bothrops alcatraz, Bothrops diporus, Bothrops erythromelas et Bothrops insularis. Ainsi que Bothrops jararaca, Bothrops mattogrossensis, Bothrops neuwiedi, Bothrops pauloensis et Bothrops pubescen.
Enfin, il y a eu sa description par l’homme de science Alípio de Miranda-Ribeiro en 1 915. Et à cette période, il avait pour nom Lachesis lutzi. Le genre Lachesis est un genre qui existe encore aujourd’hui, il correspond à de grands crotales.
La taxonomie
Sur ce taxon, la taxonomie a pas mal changé. En effet, il y a eu la déclaration, par période, comme une sous-espèce d’une autre espèce de Bothrops. Et aussi, il y a eu la proposition de séparation déjà parlé plus haut.
C’est Afrânio Pompílio Gastos do Amaral qui est le premier scientifique à changer son nom, en 1 923. En cette période, le nom était Bothrops iglesiasi.
Puis, deux ans après, en 1 925, il déplaça le taxon comme une sous-espèce du Bothrops neuwiedi. Et parla en fait de deux sous-espèces qui portaient les noms de Bothrops neuwiedi bahiensis et Bothrops neuwiedi piauhyensis.
Ensuite, en 1 929, il indiqua plus qu’une sous-espèce sous le nom de Bothrops neuwiedi lutzi.
Après, il y a Alphonse Richard Hoge qui conserva la sous-espèce Bothrops neuwiedi lutzi, en 1 966. De même que la sous-espèce Bothrops neuwiedi piauhyensis.
Puis, James Arthur Peters et Braulio Rubí Orejas-Miranda conserve uniquement le nom de Bothrops neuwiedi lutzi, en 1 970.
Ensuite, en 1 994, l’homme de science Kenneth R. G. Welch revient sur le nom de Bothrops iglesiasi.
Après, vous avez Jonathan A. Campbell et William W. Lamar qui change le nom pour Bothrops lutzi en 2 004.
Puis, il y a Allyson Fenwick et al., en 2 009, qui renomment l’espèce en Bothropoides lutzi.
Ensuite, le scientifique Mario Ribeiro de Moura qui ne suit pas en 2013. Et revient sur le nom de Bothrops lutzi.
Après, c’est Van Stanley Bartholomew Wallach et al. qui préfèrent suivre Fenwick et al.. Avec le nom de Bothropoides lutzi en 2 014.
Enfin, il y a Cristiano de Campos Nogueira et al. qui en 2 019 vont rechanger pour le nom de Bothrops lutzi.
L’aire de répartition du Bothrops lutzi
C’est un reptile qui est présent uniquement au nord-est du Brésil. Selon la carte de la liste rouge de l’IUCN.
Le Bothrops lutzi dans un milieu naturel
Biólogo Henrique o Biólogo das Cobras vous présente un Bothrops lutzi dans son milieu naturel :
Merci à Biólogo Henrique o Biólogo das Cobras.
PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur le Bothrops lutzi.