Grand Est, FRANCE, le 21 novembre 2023, le Bothrops bilineatus.
De : Sébastien KENNEL
La description du Bothrops bilineatus
C’est un serpent vert vif arboricole venant d’Amérique du Sud. Il possède une queue qui est préhensile et de plus le bout de celle-ci est de couleur différente. Ce qui lui sert comme leurre. En outre, il a la capacité d’envenimation ce qui fait de lui un serpent venimeux.
De plus, il possèdent deux fosses entre chacune de ses narines et ses yeux. Ce qui lui permet de détecter les proies endothermes (à sang chaud) en pleine obscurité. Ainsi, il s’agit d’un crotale qui fait donc partie de la sous-famille des Crotalinae. Dans cette sous-famille, vous trouvez aussi les Bothriechis, les Bothrocophias ou bien encore les Trimeresurus.
Il fait aussi partie de la famille des Viperidae, même si ce n’est pas une vraie vipère. Ainsi, il est plus ou moins proche des Atheris, des Cerastes, des Vipera, etc.
Ensuite, il y avait eu une proposition de séparation de cette espèce du genre Bothrops. C’est Wilhelm Peters qui proposa de déplacer l’espèce sous le genre Bothriopsis, parce qu’il est pleinement arboricole. Enfin, les autres espèces concernées sont Bothrops chloromelas, Bothrops medusa, Bothrops oligolepis, Bothrops pulcher, Bothrops taeniatus et Bothrops punctatus.
Mise à part cela, cette espèce se coupe en deux sous-espèces : Bothrops bilineatus bilineatus et Bothrops bilineatus smaragdinus.
Enfin, il y a eu sa description en 1 821 par Maximilian Alexander Philipp zu Wied-Neuwied. Et à cette période, il avait le nom de Cophias bilineatus.
La taxonomie de 1 861 à 1 994
C’est une espèce où il y a eu pas mal de changement taxonomique dans le temps. Avec notamment une bataille entre scientifiques pour le choix du genre Bothrops ou du genre Bothriopsis.
André Marie Constant Duméril et al. sont les premières personnes à proposer un changement en 1 854. À cette époque, ils avaient proposé le nom de Lachesis bilineatus. Le terme Lachesis est un genre qui existe encore aujourd’hui. Mais il correspond de nos jours à de grands serpents venant aussi de l’Amérique du Sud.
Puis, en 1 861, Wilhelm Carl Hartwich Peters a proposé de déplacer l’espèce. Le genre choisi est Bothriopsis pour rassembler tous les anciens Bothrops pleinement arboricoles. Ainsi, le taxon avait reçu le nom de Bothriopsis bilineatus.
Ensuite, en 1 870, c’est l’homme de science Edward Drinker Cope qui propose un nouveau classement du taxon. En le nommant Trigonocephalus (Bothrops) arboreus.
Après, il y a Alphonse Richard Hoge qui est la première personne à le placer dans le genre Bothrops. Et il en va de même pour séparation de l’espèce en deux sous-espèces, qui sont toujours valident aujourd’hui. C’était en 1966 sous le nom de Bothrops bilineatus.
Puis, vous avez les scientifiques James Arthur Peters et Braulio Rubí Orejas-Miranda qui ont proposé de déplacer l’espèce. Et pour cela, il décide de revenir sur le nom de Bothriopsis bilineatus, en 1 970.
Ensuite, c’est l’homme de science William Edward Duellman qui décide de revenir sur le nom de Bothrops bilineatus, en 1978.
Après, il y a Shane M. Welch qui en 1 994, revient sur le nom de Bothriopsis. Tout en changeant la terminaison de l’espèce pour Bothriopsis bilineata.
La taxonomie de 1 999 à nos jours
Puis, la bataille continue entre les deux genres jusqu’en 1 999. En effet, en 1 999, le scientifique Christopher L. Parkinson décide de placer l’espèce comme étant un synonyme de l’espèce Bothriopsis taeniata.
Enfin, la bataille reprend entre les noms de Bothriopsis bilineata et Bothrops bilineatus jusqu’à nos jours.
L’aire de répartition du Bothrops bilineatus
C’est un reptile que vous trouvez sur deux aires de répartition différente au nord de l’Amérique du Sud.
La première zone est à l’est du Brésil et la seconde comporte plusieurs pays du nord-ouest. Les pays sont le Brésil, la Bolivie et le Pérou. Ainsi que l’Équateur, la Colombie, le Venezuela, la Guyana, le Suriname et la Guyane.
Le Bothrops bilineatus dans un milieu naturel
Raulophis vous présente un Bothrops bilineatus dans son milieu naturel :
Merci à Raulophis.
PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur le Bothrops bilineatus.