Grand Est, FRANCE, le 9 octobre 2023, le Trimeresurus gunaleni.
De : Sébastien KENNEL

Trimeresurus gunaleni - Crotale de Gunalen
Source d’origne : Otto Bylen Claesson

La description du Trimeresurus gunaleni

C’est un serpent asiatique vert vif qui est arboricole et venimeux. Il se différencie assez bien du Trimeresurus sumatranus et du Trimeresurus malcolmi. Parce que ses yeux sont verts au lieu d’avoir une couleur foncée.

Comme les autres Trimeresurus, ils possèdent des fossettes sensorielles. Et elles vont lui permettre de détecter les proies endothermes (à sang chaud) dans l’obscurité. Ainsi, c’est un crotale qui fait partie de la sous-famille des Crotalinae. D’autres crotales sont les Bothrops, les Bothriechis et les Crotalus.

Ce reptile fait aussi partie de la famille des Viperidae, même si ce n’est pas une « vraie » vipère. Ainsi, il est assez proche des Atheris, des Cerastes et des Pseudocerastes.

Enfin, il y a eu sa description en 2 014. Ce sont les hommes de sciences Gernot Vogel, Patrick David et Irvan Sidik qui sont derrière cela.

La taxonomie

Comme c’est le cas de beaucoup d’espèces, il y avait déjà sa connaissance avant sa description. En effet, Sanders et al. en parlaient déjà en 2 002. À cette époque, c’était un synonyme du Trimeresurus sumatranus. Deux ans plus tard en 2 004, Sanders en parle de nouveau, toujours sous le nom de Trimeresurus sumatranus.

Enfin en 2 023, Zeeshan A. Mirza et al. proposent une refonte du genre Trimeresurus. Et celui-ci porte ainsi le nom de Trimeresurus (Parias) gunaleni. Cependant, le nom officiel n’inclut pas le sous-genre Parias, il est toujours sous le nom de Trimeresurus gunaleni.

L’aire de répartition du Trimeresurus gunaleni

C’est une espèce que vous trouvez uniquement en Indonésie sur l’île de Sumatra, sur deux zones différentes.

Aire de répartition du Trimeresurus gunaleni
Source d’origne : la liste rouge de l’IUCN

Le Trimeresurus gunaleni dans un milieu controlé

dehenk godlesshenk vous fait le plaisir de vous montrer ce reptile mangeant une souris.

Merci à lui.

PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur le Trimeresurus gunaleni.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *