Grand Est, FRANCE, le 17 septembre 2023, le Bothrops asper.
De : Sébastien KENNEL
La description du Bothrops asper
C’est un serpent qui fait partie de la famille des Viperidae (vipéridés). Comme c’est le cas pour les Atheris, les Cerastes ou bien encore les Pseudocerastes. Plus précisement c’est un Crotalinae (crotalinés), en effet celui-ci possèdent des fossettes thermosensibles.
Celui-ci se rapprochent des Trimeresurus d’où le nom « fer de lance » pour les deux genres. D’autres Crotalinae sont les Bothriechis ou bien encore les Crotalus.
Il y a eu la description de cette espèce pour la première fois par Samuel Walton Garman, en 1 883. À cette époque, il avait pour nom Trigonocephalus asper.
Garman était un américain qui avait pour passion la zoologiste, l’ichtyologiste et l’herpétologiste. Enfin, il est né 5 juin 1 843, Comté d’Indiana. Et il est mort le 30 septembre 1 927, Plymouth.
La taxonomie
Au fil du temps le nom qui désigne ce crotale à changé à plusieurs reprises. Il est ainsi intéressant de les connaître si vous voulez en apprendre un maximum.
À l’origine, en 1 868, l’espèce avait pour nom Trigonocephalus xanthogrammus. C’est le scientifique Edward Drinker Cope qui lui donna ce nom et malheuresement celui-ci n’avait pas eu l’acceptation.
Cope était un américain de Philadelphie qui est né le 28 juillet 1 840. Et il est mort le 12 avril 1 897. Enfin, il avait comme occupation la botanie, l’exploration, l’herpétologiste et zoologie.
Ensuite, vous avez F. Müller, en 1 885, qui déplaça l’espèce comme une sous-espèce du Bothrops atrox. Ainsi, il avait maintenant le nom de Bothrops atrox septentrionalis.
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L’aire de répartition du Bothrops asper
Ce crotale se trouve principalement en Amérique centrale. Ainsi vous le trouvez au Bélize, au Costa Rica, au Guatemala, en Honduras. Mais aussi au Nicaragua, au Panama, au Pérou et au Venezuela. Enfin, il est aussi présent au Mexique, en Colombie et en Équateur. Selon la carte de la liste rouge de l’IUCN.
Le Bothrops asper dans un milieu naturel
Instituto Clodomiro Picado vous présente un Bothrops asper dans son milieu naturel :
Merci à l’Instituto Clodomiro Picado.
PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur le Bothrops asper.