Grand Est, FRANCE, le 9 septembre 2023, le serpent domestique.
De : Sébastien KENNEL

Lampropeltis elapsoides / Serpent roi écarlate
Source d’origne : Nick Scobel (Lampropeltis elapsoides)

Un serpent domestique, ça existe vraiment ?

Non, il n’y a pas de « serpent domestique » à leur actuelle. En effet, il n’y a pas eu de mise à jour de l’arrêté qui concerne les animaux domestiques. Et ceux depuis le 11 août 2006 !

Le bon terme à utiliser est plutôt un « serpent de compagnie ».

Un serpent domestique de race, ça existe vraiment ?

À l’heure actuelle, il n’y a pas vraiment de race à proprement parler. Un animal dit de race vient souvent d’hybridation entre espèces. Où il y a de nouveau des accouplement ensemble, qui au fil du temps deviennent des races par sélection. Pour finir par créer une race après plusieurs générations. Ceci ne se fait pas avec les serpents.

Le bon terme à utilisé serait plutôt une « espèce » de serpent. Ou un « genre » de serpent pour citer le groupe parent au-dessus. Les genres peuvent être : les Morelia, les Python, les Thamnophis, les Lampropeltis, les Pantherophis, les Boa, etc.

Un petit serpent de compagnie, ça existe ?

Alors, pour cette question, la réponse est oui. Il existe des petits serpents. Mais encore faut-il savoir ce que vous voyez comme petit serpent ?

Par exemple, le genre Storeria fait une taille de 25 cm à 35 cm. Le genre Pantherophis fait une taille d’environ 130 cm environ, tout comme les Lampropeltis et les Thamnophis. Les Morelia en revanche sont déjà un peu plus grand de l’ordre de 1,60 cm environ.

Que mange un serpent domestique ?

Dans 90 % des cas, les serpents de compagnie vont manger des rongeurs. Souvent, il s’agit de souris communes (Mus musculus) ou de rats bruns (Rattus norvegicus).

Certaines espèces de serpents peuvent cependant avoir une alimentation particulaire comme c’est le cas par exemple des Dasypeltis.

Quel serpent de compagnie est affectueux ?

Il ne faut pas visualiser les serpents comme des chats et encore moins comme des chiens. Certes, ils comprendront assez rapidement que vous n’êtes pas un prédateur. Et sortiront de leur cachette à partir de ce moment. De même qu’ils viendront devant le terrarium lorsqu’ils ont faim, selon les espèces. Et même que vous pouvez remarquer leur plaisir lorsque vous leur apportez un élément de décor, qu’il avait besoin. Mais les choses s’arrêteront à ce niveau.

Quel est le temps de vie d’un serpent domestique ?

Un serpent vivre en moyenne 15 ans à 20 ans et peut vivre jusqu’à 30 ans.

Combien coûte un serpent de compagnie, c’est quoi son prix ?

Le prix du serpent va dépendre de sa rareté est de la demande. Vous pouvez trouver des serpents à environ 30 € comme certaines mutations du genre Pantherophis guttatus. Et vous pouvez aussi trouver des serpents se vendant aux alentour de 9 000 € comme les Simalia boeleni.

Existe-t-il un serpent domestique bleu ?

Il n’y a pas vraiment de serpent qui est majoritairement bleu. À l’exception de la forme bleue du Trimeresurus insularis qui est un crotale. Chez les Morelia viridis il existe la mutation axanthique, mais celle-ci est très rare et donc très coûteuse. Si vous voulez un serpent bleu, peut-être, il vaut mieux se tourner vers un Thamnophis. Comme le Thamnophis sirtalis pickeringii ou le Thamnophis sirtalis similis.

Existe-t-il un serpent domestique noir ?

Oui, cela existe, il en existe même plusieurs. Mais attention à certaines espèces, il peu y avoir une réglementation pour une raison ou une autre. Par exemple, il y a l’interdiction de posséder des Lampropeltis nigra et Lampropeltis getula nigritus dans l’Union européenne. Sauf pour raison scientifique et la présentation au public. Donc n’en ramenez pas de la Suisse, de l’Angleterre ou autres.

Maintenant d’autres sont libre de détention, c’est le cas par exemple du Thrasops occidentalis, Thrasops jacksonii, Pantherophis obsoletus, Drymarchon couperi.

Existe-t-il un serpent domestique blanc ?

Oui, il existe au moins un serpent qui est blanc. Il s’agit de la forme blanche du Trimeresurus mcgregori, mais celui est dangereux, il s’agit d’un crotale.

Si vous voulez vraiment un serpent blanc. Il faut se tourner sur les espèces où il existe la mutation leucistique « lucy ». Cela existe par exemple chez le Python regius et la Pantherophis obsoletus.

PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur l’histoire du serpent domestique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *