Grand Est, FRANCE, le 28 avril 2 023, les Cerastes.
De : Sébastien KENNEL

Cerastes cerastes / Vipère à cornes commune
Source d’origine : Matthieu Berroneau (Cerastes cerastes)

Bonjour, c’est Sébastien.

Voulez connaître ou en savoir plus sur les Cerastes ?
Vous souhaitez participer à la conservation de ce genre ?
Ou bien encore vous vous demandez par quelle espèce commencer ?

Si votre réponse est oui à au moins une de ces questions, alors vous devez lire cet article maintenant. Je suis Sébastien KENNEL est, je suis là pour vous aider à atteindre vos objectifs, parce que vous le méritez.

Qu’est-ce qu’un Cerastes ?

Il s’agit d’un serpent qui fait partie de la classe des reptiles comme vous le savez déjà, mais encore ? C’est un serpent qui fait partie de la famille des Viperidae (vipéridés). C’est la même famille que les Trimeresurus, les Bothrops, les Crotalus, etc.

Plus précisément, les Cerastes sont des Viperinae. Il s’agit en fait de vrai vipère comme les Atheris, les Vipera ou bien encore les Pseudocerastes. La différence vient du fait que les Viperinae ne possèdent pas de fossettes thermosensibles. Or que les Crotalinae en possèdent.

Les fossettes thermosensibles servent à détecter les proies qui sont endotherme (à sang chaud), comme les rongeurs et les oiseaux. De leur côté, les Cerastes sont des animaux ectothermes (à sang variable). C’est le cas aussi des autres serpents et reptiles (lézards, tortues et crocodiles). Ça signifie qu’ils produisent pas ou peu de chaleur et donc que leur chaleur corporelle va dépendre de leur environnement.

Les Cerastes possèdent des crochets à l’avant qui sont flexibles, ce qui se dit solénoglyphe. C’est le cas de tous les Viperidae. Les Elapidae (élapidés) ont des crochets qui sont fixes à l’avant, dit protéroglyphe. Les Naja, les Ophiophagus, les Dendroaspis entre autres font partie des Elapidae. Que ce soit Viperidae ou les Elapidae, les crochets ont toujours un canal laissant s’écouler le venin.

Ce qui n’est pas le cas de tous les Colubridae. En effet, des genres comme l’Heterodon n’ont pas ce canal, en revanche, c’est bien le cas du genre Dispholidus.

L’étymologie des Cerastes

Le nom Cerastes par du grec ancien pour Κεράστης (kerástês) où la signification est « à corne ». Autrement dit « serpent à corne ».

La taxonomie des Cerastes

Comme pour beaucoup de serpents, le genre Cerastes était d’abord dans le genre Coluber. À cette époque, en 1 758, il y avait seulement la connaissance de deux Cerastes. C’est Carl von Linné (Linnaeus) qui en est l’auteur. Linnaeus était un Suédois né le 23 mai 1 707 à Råshult. Et il est mort le 10 janvier 1 778 à Hammarby. Il avait pour activité la biologie, la botanique et la zoologie.

En 1 768, il y a eu le déplacement d’une des deux espèces. Dans le genre Aspis par Josephus Nicolaus Laurenti. Laurenti était un Autrichien qui avait pour passion la biologie, la zoologie et l’herpétologie. Il est né à Vienne le 4 décembre 1 735. Et il est mort le 17 février 1 805 à Vienne.

Puis François Marie Daudin, en 1 803 déplaça de nouveau l’espèce et la mise dans le genre Vipera. Daudin avait entre autres pour activité la zoologie, l’ornithologie et l’herpétologie. Il s’agissait d’un Français qui est né le 29 août 1 776 à Paris. Et il est mort le 30 novembre 1 803 à Paris.

Ensuite, il est survenu le genre Gonyechis, en 1 842 par Leopold Fitzinger. Fitzinger était un Autrichien, né le 13 avril 1 802 à Vienne. Et il est mort le 20 septembre 1 884 à Hietzing. Il avait pas mal d’activité entre la mammalogie, la nature, la zoologie, l’herpétologie et le botaniste.

Finalement, le genre Cerastes fut apparu en 1 896 par George Albert Boulenger. Boulenger était un Belgo-britannique qui aimait la zoologie et la botanique. Il est né le 19 octobre 1 858 à Bruxelles, Belgique. Et il est mort le 23 novembre 1 937 à Saint-Malo, France.

Les 4 espèces de Cerastes

Lors de l’écriture de ces lignes, il y avait la reconnaissance de quatre espèces et deux sous-espèces. Sur ces quatre espèces, seulement trois ont des cornes et ce n’est pas forcément toujours le cas selon les espèces. Ces cornes sont en fait simplement une paire d’écailles.

Le Cerastes cerastes

C’est l’espèce la plus commune et une des deux espèces, il y avait eu la description par Linnaeus. Il existe une sous-espèce qui porte la nomination de Cerastes cerastes hoofieni. Les hauteurs sont Yehudah L. Werner et Naomi Sivan qui l’ont décrites en 1 999. L’espèce de base étant tout simplement Cerastes cerastes cerastes.

Malgré le nom de triple corne, tous les individus n’ont pas de cornes et la raison à cela reste inconnue. Certains naissent avec et d’autre non. Il s’agit d’une espèce qui est ovipare et non ovovivipare. La litière est de 8 œufs à 24 œufs.

Son aire de répartition est dans le nord de l’Afrique pour la sous-espèce nominal. Allant du Maroc en Egypte et descendant jusqu’au Mauritanie et allant jusqu’au Soudan. Et ce n’est pas tout, il est aussi présent sur la partie ouest de l’Israël. Pour ce qui est du Cerastes cerastes hoofieni, sa présence est sur la partie ouest du Yémen. Et déborde un peu sur la partie sud-ouest de l’Arabie Saoudite.

Son nom vermiculaire le plus courant est « vipère à cornes commune ». Soit « vipère à corne d’Afrique du Nord » ou « vipère à corne du Yémen », si vous voulez différencier les sous-espèces.

Il s’agit de petite espèce mesurant 50 cm en moyenne et pouvant aller jusqu’à 80 cm.

Son activité

C’est un serpent qui est actif pendant la nuit et qui fait de la chasse à cour. Concernant leur régime, il mange principalement des rongeurs désertiques, des lézards désertiques et des oiseaux. Pour ce qui est des juvéniles, il mangent principalement de petit gecko.

Son moyen de locomotion principal est assez impressionnant, il se déplace en « sidewind ». C’est-à-dire qu’il va s’appuyer sur le sol pour faire des bons sur le côté. Et laissant ainsi sur le sol une trace en S. Il fait cela pour éviter d’être trop longtemps sur le sable brûlant. Ainsi, il s’agit d’un serpent venant des régions arides.

Lorsqu’ils sentent une menace, il se met en C. Et, ils frottent leur écaille carénée, ce qui ressemble au bruit des Echis.

Cerastes cerastes / Vipère à cornes commune
Source d’origne : Matthieu Berroneau (Abdellah bouazza)

Le Cerastes vipera

Il s’agit de la seconde plus petite espèce de Cerastes avec une taille de 35 cm et jusqu’à 50 cm. Curieusement, cette espèce n’a pas de corne ! Et elle possède aussi une queue qui est noire. Ainsi, elle se reconnaît très facilement des autres Cerastes.

Son aire de répartition est assez similaire au Cerastes cerastes. En effet, elle commence du Maroc pour descendre jusqu’au bas de Mauritanie. Et part de là jusqu’au Egypte en passant sur une partie du Mali, Niger et du Tchad.

C’est la seconde espèce qu’avait décrite Linnaeus en 1 758. Ses noms vernaculaires sont Vipère d’Avicenne, Vipère de l’erg ou bien encore Vipère des sables du Sahara.

Contrairement au Cerastes cerastes, le Cerastes vipera est bien un serpent ovovivipare comme 90 % des Viperidae. La litière est d’environ 3 serpenteaux à 7 serpenteaux.

C’est un serpent qui est de nouveau actif la nuit. Sauf pendant la période plus fraîche où il peut être actif pendant la journée. Il aime les zones de desserts sablonneux et les dunes. Où il va s’enfuir dans le sable.

Pour attraper ses proies, il va se servir de sa queue noire comme un leurre. Il fait ainsi de la chasse à l’affût. Il se nourrit principalement de lézards du genre Uma et de petits mammifères comme les rongeurs.

Cerastes vipera / Vipère des sables du Sahara
Source d’origne : cowyeow (Cerastes vipera)

Le Cerastes gasperettii

Ce serpent à était décris pour la première fois en 1 967 par Alan Edward Leviton et Steven Clement Anderson. Tous deux étant des Américains, ayant pour passion l’herpétologie.

Cette fois, ce Cerastes n’a pas une aire de répartition sur le nord de l’Afrique. Il se trouve au Moyen-Orient sur quasiment tout l’Arabie Saoudite. Et sur les pays autour : Yémen, Oman, Koweït, Émirats arabes unis, Qatar, Iraq, Iran.

Il y a deux sous-espèces, l’espèce nominale Cerastes gasperettii gasperettii et l’espèce non-nominale Cerastes gasperettii mendelssohni. Cette espèce non-nominale se trouve en Jordanie et en Israël.

Comme nom vernaculaire, vous trouvez le nom de « vipère à cornes d’Arabie » ou « vipère à cornes de Gasperetti ».

C’est une vipère qui est active pendant la nuit. Vous la trouvez dans les déserts sablonneux, la végétation ou dans les semi-déserts pierreux. Elle est ovipare et pond entre 4 œufs et 20 œufs.

Sa taille fait en moyenne 45 cm à 50 cm pour un maximum de 85 cm.

Enfin, pour son alimentation, il s’agit de petits vertébrés notamment toute sorte de petits gerbilles, lorsqu’ils sont adultes. Pour les juvéniles, c’est plutôt des lézards, notamment des geckos comme les Stenodactylus et les Bunopus.

Cerastes gasperettii / Vipère à cornes d'Arabie
Source d’origne : Herpeton (Cerastes gasperettii)

Le Cerastes boehmei

Il s’agit du dernier Cerastes où il y a eu la description en 2010. Il y a eu la réalisation de cette description par Philipp Rüdiger Wagner et Thomas M. Wilms. Wagner est un Allemand qui a travaillé comme Conservateur au zoo de Allwetterzoo, Münster, Allemagne. Il est né le 29 novembre 1 973 à Hilden.

Et Wilms est né le 16 avril 1970 à Ludwigshafen am Rhein, Allemagne. Il est un ancien directeur du zoo de Allwetterzoo.

Cette espèce est extrêmement rare. Il y a eu la découverte de cette espèce en Tunisie près de la ville de Béni Khedache. Qui elle se trouve au sud-est du pays.

Elle diffère facilement des autres espèces de Cerastes par la composition de ses cornes en plusieurs écailles. Son mode de reproduction est ovovivipare et donc elle se rapproche de la Cerastes vipera pour se point. Une femelle captive a donné naissance à 5 serpenteaux.

La taille de holotype juvénile mesure 25,5 cm de long.

Il n’y a pas la connaissance de son habitat. Et il y a la suggestion qu’elle vit dans les zones sableuses. À cause de sa couleur qui est jaunâtre à sableuse.

Enfin, comme nom vernaculaire, vous pouvez donner le nom de « vipère à cornes de Böhme ». Ou bien encore « vipère à cornes de Tunisie ».

Cerastes boehmei / Vipère de Boehmei
Source d’origne : Philipp Wagner et Thomas M. Wilms (Cerastes boehmei)

Les genres proches des Cerastes

Deux genres se rapprochent vraiment des Cerastes. Sans pour autant avoir fait partie à un moment ou autre du même genre. Le premier est le genre Pseudocerastes et le second est le genre Echis. Ces trois genres ont en commun qu’ils aiment les lieux plutôt arides. Qu’ils sont terrestres et ont des écailles assez carénées.

Le genre Pseudocerastes

Le genre Pseudocerastes peut se traduire par « faux cerastes ». Cette séparation viendrait du fait que les Pseudocerastes n’aient pas de cornes.

C’est un genre qui comportement seulement trois espèces, en ce mois de Septembre 2 023. La première description concerne le Pseudocerastes persicus. C’est André Marie Constant Duméril qui l’a décrite en 1 854. Et aussi par Gabriel Bibron et Auguste Duméril. Duméril est né le 1er janvier 1 774 à Amiens, France. Et il est mort le 14 août 1 860 à Paris, France. C’était entre autres un entomologiste, un herpétologiste, un zoologiste et un ichtyologiste.

Les deux autres espèces sont le Pseudocerastes fieldi et le Pseudocerastes urarachnoides. Cette dernière à un leurre caudale vraiment particulier, en effet sa queue ressemble à une queue d’araignée. Tandis que les deux autres Pseudocerastes doivent se contenter d’une simple queue noire comme leurre.

Les trois espèces se trouvent en captivité, mais ça reste rare dans trouvé en Europe. Il faut chercher du côté asiatique Thaïlande, Chine, etc, pour en trouver plus facilement. Dans la nature, les espèces sont relativement abondantes, mais avec une déclinaison pour le Pseudocerastes persicus et le Pseudocerastes urarachnoides.

Les trois espèces se trouvent principalement au Moyen-Orient, avec l’espèce Pseudocerastes fieldi qui déborde de l’Égypte.

Concernant leur taille, le Pseudocerastes persicus fait de 70 cm à 1 m en moyenne. Et pour le Pseudocerastes urarachnoides, c’est de 60 cm à 80 cm. Enfin, pour le Pseudocerastes fieldi la taille moyenne est de 72 cm à 82 cm.

Pour les noms vernaculaires, vous trouvez le nom de « vipère de Perse » pour le Pseudocerastes persicus. Puis pour le Pseudocerastes fieldi c’est « vipère de Field » et concernant le Pseudocerastes urarachnoides, c’est « vipère à queue d’araignée ».

Pseudocerastes urarachnoides / Vipère à queue d'araignée
Source d’origne : Omid Mozaffari (Pseudocerastes urarachnoides)

Le genre Echis

C’est un genre assez connu pour être sur la défensive. Mais la réalité, c’est qu’il est terrestre d’une part, contrairement à des Atheris par exemple. Et que d’autre part son habitation est là où il y a des passages humains. En captivité, il y a eu la preuve que ce genre n’est pas aussi dangereux que vous pourriez le croire.

Ce sont des espèces que vous trouverez au nord de l’Afrique comme l’Echis leucogaster. Et aussi au Moyen-Orient comme l’Echis coloratus. Enfin, l’Echis carinatus par même du Moyen-Orient pour aller jusqu’en Inde.

L’Echis carinatus est la première espèce où il y a eu la description. C’était en 1 801 par Johann Gottlob Schneider. Schneider était entre autre un zoologiste, un entomologiste et un herpétologiste. Il est né le 18 janvier 1 750 à Collm, Allemagne. Et il est mort le 12 janvier 1 822 à Wrocław, Pologne. En ce mois de septembre 2023, il y a 12 espèces de reconnues.

Il y a la connaissance de ces espèces sous le nom français d’« échide ». Il s’agit de nouveau d’espèce relativement petite avec une taille moyenne de 30 cm à 35 cm. La plus petite espèce étant l’Echis hughesi avec une taille d’environ 20 cm. Et l’Echis megalocephalus est la plus grande espèce avec une taille moyenne de 40 cm.

Concernant leur régime alimentaire, il y a la composition de petits mammifères, de lézards, d’amphibiens. Et aussi de petits serpents, d’oiseaux et d’invertébrés (incluant les scorpions). Ainsi, c’est assez opportuniste selon les espèces d’Echis.

La reproduction et l’habitat

Pour leur mode de reproduction, ils sont ovovivipares comme c’est le cas pour 90 % des Viperidae. Ils pondent entre 2 œufs et 25 œufs selon les espèces et l’âge de la femelle reproductrice.

Enfin, pour l’habitat, vous les trouvez dans les collines et dans les vallées composées de roches et autre habitat rocheux. Et aussi dans les plaines de gravier, les buissons, autour des zones d’agricultures et des vieux bâtiments. Ainsi que dans les zones boisées sèches, les savanes arides, les déserts et un peu partout.

Echis coloratus / Échide coloré
Source d’origne : Daniel Jestrzemski (Echis coloratus)

La conservation des Cerastes

La première chose à voir pour la conservation est de vérifier le statut de chaque espèce. Pour cela, le plus simple est d’aller consulter le site de la liste rouge de l’UICN. En regardant cela, vous voyez l’indication qu’il y a trois des espèces sur quatre qui sont en Préoccupations mineure. Et qu’ils sont stables. Mais cela n’indique pas tout, il manque une espèce. Et ça ne vous dit pas ce qu’il en est avec les sous-espèces…

Le physique et le comportement des Cerastes

La dangerosité des Cerastes

Que mangent les Cerastes ?

La fiche théorique de la maintenance des Cerastes

Le substrat

Le chauffage

L’hygrométrie

L’éclairage

La reproduction des Cerastes

Quel Cerastes vous conviendrait au départ et quel est le prix ?

Le mot de la fin

Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Cerastes. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Cerastes. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).

Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.

La première chose que je vous invite à faire, c’est de vous inscrire à ma liste de contact. Cela va vous permettre de gagner de nombreux avantages et surtout du temps.

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Je vous retrouve tout de suite de l’autre côté pour la première vidéo,

– Sébastien

PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur les Cerastes.

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