Grand Est, FRANCE, le 9 février 2 023, les Morelia.
De : Sébastien KENNEL

Morelia spilota cheynei
Source d’origne : Matt Summerville (Morelia spilota cheynei)

Bonjour, c’est Sébastien.

Vous vous intéressez aux serpents arboricoles ?
Vous aimez les serpents qui ne sont pas rapides pour se déplacer ?
Enfin, vous cherchez à connaître ou à mieux connaître les Morelia ?

Si vous répondez oui à une ou plusieurs de ces questions alors vous devez lire cet article. Parce que sinon vous allez manquer des informations cruciaux et vous perdrez du temps bêtement.

Qu’est-ce qu’un Morelia ?

Il s’agit d’un serpent, mais encore ? Il fait partie de la famille des Pythonidae (Pythonidés). Famille qui comprend aussi les genres Simalia, Python, Malayopython, Aspidites, etc. Et comme tous les Pythonidae, ils n’ont pas la capacité d’envenimation. En revanche, ils ont d’autres capacités que vous allez découvrir tout en long de cet article.

Le premier étant le fait qu’ils possèdent des fossettes thermosensibles comme tous les crotales (Trimeresurus, Bothrops, Bothriechis, Crotalus, etc.). Et il y a le placement de ces fossettes thermosensibles qui ne sont pas au même endroit que les Crotalinae.

En effet, chez les crotales, il y a le placement des fossettes entre les narines et les yeux. Or que chez les Morelia il y a les fossettes sur les lèvres inférieures tous comme pour les Corallus.

Ces fossettes thermosensibles leur permettent de détecter les proies homéothermes (à sangs chauds). Ce qui est très utile pour eux, parce qu’il s’agit de serpents nocturnes. Et comme pour tous les serpents, de leur côté, ils sont des animaux poïkilothermes (à sangs variables). Ce qui signifie qu’ils régulent leur température à partir de l’environnement.

La denture est aglyphe, c’est-à-dire sans crochets. Et pleurodonte, ce qui signifie qu’il y aura un remplacement des dents perdues, comme pour les requins.

Dans ce genre, il y a deux clades qui sont le Morelia viridis et le Morelia spilota. Un clade d’espèces est un groupe d’espèces qui contient l’espèce souche dont descendent tous les membres.

L’étymologie des Morelia

Malgré les recherches, je n’ai pas réussi à vous trouver des informations concrètent sur le sujet.

Néanmoins, celui-ci pourrait provenir du latin voulant dire « morale » ou « moralité ».

La taxonomie des Morelia

C’est en 1 804 qu’il y a eu la première espèce décrite sous le nom de Coluber spilotus. Et correspond aujourd’hui à Morelia spilota. C’est Bernard Germain de Lacépède qui l’a décrite. Lacépède était entre autre un zoologiste français né le 26 décembre 1 756 à Agen. Et il est mort le 6 octobre 1 825 à Épinay-sur-Seine.

Le genre Coluber était à cette époque un gigantesque four tout. Or qu’aujourd’hui, il correspond un genre de couleuvre qui compose plus qu’une seule espèce le Coluber constrictor.

Puis, en 1 820, il y a l’apparition du genre Python. Et il y a eu la nomination du Morelia spilota comme Python punctatus par Blasius Merrem. Merrem ayant comme occupation la naturologie et la zoologie était un Allemand né le 4 février 1 761 à Brême. Et il est mort le 23 février 1 824. Le genre Python existe toujours et il comporte des espèces très connues comme le Python regius.

C’est seulement en 1 842 que le genre Morelia a pu faire son apparition par John Edward Gray. Gray était un zoologiste Britannique né le 12 février 1 800 à Walsall. Et mort le 7 mars 1 875 à Londres.

À partir de là, il y a une bataille entre le fait de placer les espèces dans le genre Python. Ou dans le genre Morelia.

Les taxons de 1878 et plus

Puis, c’est en 1 878 qu’il y a eu la première proposition du genre Chondropython. Qui concerne le clade des Morelia viridis. C’est Henri Émile Sauvage, un Français, qui fait la proposition. Sauvage était entre autre un herpétologiste né le 22 septembre 1 842 à Boulogne-sur-Mer. Et il est mort le 3 janvier 1 917 à Boulogne-sur-Mer. Là aussi, c’est devenu une bataille entre le genre Morelia et le genre Chondropython jusqu’en 2014 !

Enfin, en 1 985, il y a eu le genre Montypythonoides de proposé par Meredith J. Smith et M. Plane. Ce qui a été invalidité pour revenir sur le genre Morelia.

Les 6 espèces de Morelia

Sur les 6 espèces de Morelia deux font partie du clade Morelia viridis, la seconde espèce étant les Morelia azurea. Leur séparation vient de la cordillère centrale qui se trouve dans leur aire de répartition. Et les 4 autres font partie du clade Morelia spilota.

Comme tous les pythonidés les Morelia sont ovipares. C’est-à-dire qu’ils vont pondre des œufs. Avec la différence qu’ils sont mous, contrairement aux oiseaux. Et non-gélatineux contrairement aux amphibiens.

Vous allez maintenant découvrir les 6 espèces.

Le Morelia viridis

Il était le plus courant en captivité avant sa séparation avec le Morelia azurea. Il comporte plusieurs localités dont les plus connues sont Aru, Merauke et Cap York. Et il ne comporte pas à l’heure actuelle de sous-espèces. Notez que la localité de Cap York est très difficile à trouver. Dû à la fermeture commerciale de l’Australie.

Vous le trouvez ainsi en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et dans l’état du Queensland, Australie.

C’est un serpent arboricole au vrai sens du terme. Qui fait une taille d’environ 1,20 mètre et jusqu’à 2 mètres selon l’Atlas de la terrariophilie Volume 1. Dans The book of snakes, ils indiquent plutôt une taille d’1 mètre à 1,5 mètre. Il s’agit d’une espèce nocturne qui bougera seulement quand il fait bien noir.

Son habitation est les forêts pluviales, les forêts de mousson et les plantations d’huile de palme.

Puis, pour son nom français, vous avez à l’origine Python vert et Python vert arboricole. Ces noms, aujourd’hui, sont à proscrire parce qu’il y a eu une séparation en deux espèces. Aujourd’hui, il est préférable d’ajouter l’adjectif « du sud », pour bien préciser qu’il s’agit d’un Morelia viridis. Et non d’un Morelia azurea. Ainsi, le nom Python vert du sud est clair est précis et ceux même s’il faut préférer le nom scientifique.

La personne qui l’a décrit était Hermann Schlegel en 1 872. Schlegel était entre autres un ornithologiste et un herpétologiste. Il est né le 10 juin 1 804 à Altenbourg, Saint-Empire romain germanique. Et il est mort le 17 janvier 1 884 à Leyde, Royaume des Pays-Bas.

Morelia viridis
Source d’origne : Ralf Κλενγελ (Morelia viridis)

Les morphs

Plusieurs morphs existent chez les Morelia viridis, certaines sont vraiment rares et d’autres sont douteuses. Des doutes qui sont aussi pour certaines localités… Avant tout, il est bon de savoir que les juvéniles sont à la base avec une couleur jaune. Ou rouge selon les localités. Et qu’après il y a un changement de couleur qui les transforme en une couleur verte.

Les morphs douteuses, me concernant, sont ceux que nous appelons High yellow, High blue (Blue line), High white, High black. En effet, ces morphs indiquent juste que les sujets ont plus d’une de ces couleurs. Que ce soit le jaune, le bleu, le blanc ou le noir. La morph Calico est aussi à mon sens douteuse…

La seule morph qui est pour moi valide et non fixer serait l’albinos. Qui est d’une couleur jaune et blanc avec une langue rose. Ainsi que l’axanthique qui est d’une couleur bleu et blanc.

Morelia viridis albinos jaune axantique bleu mélanistique partiel noir (Rico Walter et la ferme tropicale)
Source d’origne : Rico Walter (albinos et high black) et La ferme tropicale (axantique)

Le Morelia azurea

Tout comme pour le Morelia viridis vous le trouverez en Indonésie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Concernant l’Australie, il n’est pas présent.

Le Morelia azurea concerne toutes les anciennes localités du Morelia viridis se trouvant au nord de la cordillère centrale. Ainsi, qu’une partie au sud. De même que la province de la Papouasie occidentale et des îles de Raja Ampat. Ainsi, par exemple, la localité Kofiau n’est plus un Morelia viridis, mais un Morelia azurea.

De plus, le Morelia azurea reconnaît des anciennes localités. Notamment le Biak, le Sorong et la Jayapura, comme étant des sous-espèces. L’espèce nominale, Morelia azurea azurea, correspond à l’ancienne localité Biak. Pour les localités de Sorong et Kofiau, il s’agit maintenant de Morelia azurea pulcher. Et le Jayapura est maintenant Morelia azurea utaraensis.

Carte des pythons verts (Morelia viridis / Morelia azurea)
Carte des pythons verts (Morelia viridis / Morelia azurea)

La taille est similaire au Morelia viridis dépendant de la sous-espèce ou localité. Allant ainsi de 1,20 mètre à 2 mètres. Le M. a. azurea serait le plus grand et le plus sur la défensive. Concernant mes M. a. pulcher, ils ont plutôt tendance à se cacher la tête. Que de vouloir être sur la défensive…

Adolf Bernhard Meyer était la première personne à en faire une description, en 1 874. Et ce n’est qu’en 2 019 qu’il y a eu finalement la validation par Daniel J. D. Natusch et al.. Meyer était entre autres un zoologiste et un ethnologiste Allemand. Il est né le 11 octobre 1 840 à Hambourg. Et il est mort le 5 février 1 911 à Berlin.

Ses noms vernaculaires et son habitation

Puis, pour les noms français, vous pouvez utiliser le nom de Python vert du nord. Ou bien encore de Python vert arboricole du nord.

Pour l’habitation, vous le retrouvez dans les forêts de mousson, les forêts pluviales et les chants de plantation de palme. Que ce soit dans les arbres, les buissons, etc. Et même au sol. Contrairement à ce que se dit, c’est un serpent qui se déplace, mais seulement quand il fait vraiment noir.

Morelia azurea pulcher
Source d’origne : Romain Seignez (Morelia azurea pulcher)

Le Morelia carinata

C’est un serpent que vous trouverez en Australie au nord-ouest de l’état de l’Australie-Occidentale. Plus précisément, vous le trouvez dans la région de Kimberley. Au niveau des côtes de la mer de Timor.

Bien qu’il vient d’Australie, ce serpent reste relativement trouvable en captivité pour les particuliers. En effet, les quelques spécimens dont il y a eu la capture dans la nature. Avant la fermeture de l’Australie, ont eu une très bonne reproduction en captivité. Néanmoins, il faut quand même faire attention à la consanguinité des sujets.

Il est intéressant de noter que la fermeture de l’Australie aux transactions commerciales de la faune. Date de la même période que la CITES, soit de 1 975. Or, il y a eu la description de ce serpent pour la première fois en 1 981. Soit 6 ans plus tard. C’est Lawrence A. Smith qui en est l’auteur. Smith est un herpétologiste australien n’est en 1 944.

Ce serpent n’a actuellement aucune sous-espèce et se nomme en français Python à écailles rugueuses ou Python à écaillure carénée.

Concernant sa taille, il peut grandir jusqu’à 2 mètres. C’est un serpent qui est semi-arboricole contrairement aux Pythons verts qui eux sont vraiment arboricoles. Vous le trouvez dans les vallées rocheuses montant et descendant sur les petits arbres et les buissons. Il est crépusculaire et peu sur la défensive.

Morelia carinata
Source d’origne : Jordan mulder (Morelia carinata)

Le Morelia bredli

Il s’agit d’un autre python que vous trouvez uniquement en Australie. Celui-ci se trouve cette fois dans le Territoire du Nord dans la région d’Alice Springs. Autrement dit, ce serpent se trouve au centre de l’Australie.

Ce Morelia fait une taille d’environ 2 mètres à l’âge adulte et jusqu’à 2,5 mètres pour certaines femelles. Il est aussi plus facile à trouver en captivité que Morelia carinata. Puis, il est relativement docile et peu sur la défensive.

Son habitat est les montagnes de zones arides. Comme pour les autres descendant du Morelia spilota il est semi-arboricole.

Pour les noms français, vous retrouvez le nom de Python tapis de Bredl ou simplement Python de Bredl.

Ensuite, il n’y a pas de sous-espèces le concernant. Et il y a eu sa description en 1 981 par Graeme Francis Gow. Gow était australien et un expert en serpent qui est mort le 12 août 2 005.

Morelia bredli
Source d’origne : Gary vas (Morelia bredli)

Le Morelia imbricata

C’est le serpent le moins connu du genre. Il s’agissait d’abord d’une sous-espèce du genre Morelia spilota, décrite en 1 981 par Lawrence A. Smith. Il y a eu finalement la reconnaissance au rang d’espèce en 2 006 par Allen Eddy Greer. Greer est un herpétologiste et un botaniste australien.

Son aire de répartition concerne uniquement l’Australie. Vous le trouvez dans l’état de l’Australie-Occidentale et dans l’état de l’Australie-Méridionale. Dans les deux états, il est présent dans la partie sud.

Il s’agit du Morelia le plus rare en captivité. En effet, en dehors des zoos australiens, il semble ne pas être présent. Comme nom vernaculaire, vous avez le terme Python tapis du sud-ouest.

Puis, concernant son habitat, il est près des zones côtières, des terrains boisées, des landes et des zones semi-arides. Vous pouvez l’apercevoir près des Eucalyptus, des Banksia, dans les herbes ou sur les petits arbustes. Là aussi, il s’agit d’un serpent semi-arboricole.

Enfin, à propos de sa taille, il ferait une taille qui va jusqu’à 2,3 mètres. Le poids serait de 1,1 kg en moyenne pour les mâles et jusqu’à 4 fois plus pour les femelles.

Morelia imbricata
Source d’origne : Gary Stephenson (Morelia imbricata)

Le Morelia spilota

C’est le deuxième Morelia le plus connu en captivité après les Morelia viridis. Il est principalement présent en Australie dans tous les états et les territoires à l’exception de la Tasmanie. En-dehors de l’Australie, vous le trouvez aussi en Indonésie dans la province de Papouasie et aux îles Salomon. Ainsi que sur les îles du nord de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Le Morelia spilota est une espèce qui comporte 6 sous-espèces, en 2 023. Vous avez ainsi le M. s. cheynei, le M. s. harrisoni, le M. s. mcdowelli et le M. s. metcalfei. Ainsi que le M. s. variegata et le Morelia s. spilota qui est le plus recherché.

La taille des individus varie selon les sous-espèces. Le plus grand étant le M. s. mcdowelli avec une taille de 2,7 mètres à 3 mètres. Le plus petit étant le M. s. variegata avec une taille de 1,2 mètre à 1,8 mètre.

Le nom vernaculaire le plus commun étant Python tapis. Certaines sous-espèces ont aussi leur propre nom, comme pour le Morelia spilota spilota qui souvent nommé Python diamant. Et le Morelia spilota cheynei nommé Python tapis des jungles.

C’est Bernard Germain de Lacépède qui l’a décrit en 1 804. Où il y a eu déjà la révélation plus haute.

Enfin, concernant son habitat, vous le trouvez dans les forêts tropicales humides et les terrains boisées secs. Ainsi que les terrains boisés de savane, les affleurements rocheux et les environnements urbains. 

Morelia spilota spilota
Source d’origne : Aaron Hillier (Morelia spilota spilota)

Les hybridations des Morelia

L’hybridation est le fait d’accoupler deux espèces différentes, ce qui est à différencier des défauts génétiques. Il y a des hybridations naturelles, comme il y a des hybridations captives. Et il y a aussi des inter-grades qui correspondent à des hybridations entre sous-espèces. Enfin, vous trouvez aussi les cross qui sont des hybridations de localité.

Chez les Morelia, il a des hybridations naturelles entre le Morelia viridis et le Morelia spilota cheynei. Et aussi entre le Morelia spilota et le Liasis mackloti. Ainsi que le Morelia spilota et le Simalia amethistina.

Les hybridations captives

Il y a souvent une mauvaise perception des hybridations captives dans la terrariophilie. Et pourtant, ces mêmes personnes possèdent souvent des chats domestiques ou des chiens domestiques. Qu’ils s’agissent de races ou de bâtards, il en reste pas moins des hybridations ! Et donc il y a une forme d’hypocrisie là-dessus.

De l’autre côté, les hybridations peuvent causer de sérieux problèmes à la conservation des espèces naturelles. Lorsque l’animal hybridé ne se différencie pas d’apparence. Seulement au niveau de la génération suivante et encore… Cela devient donc un sérieux problème pour la conservation des espèces naturelles.

Ce genre d’hybride ne devrait pas se retrouver sur le marché. Et il devrait y avoir le retirement de ces races (et de ces bâtards), s’ils devaient entrer dans le marché.

Morelia spilota mcdowelli x Morelia viridis

Le cas d’hybridation captive de Morelia spilota mcdowelli x Morelia viridis nommé Carpondro n’est pas un problème. En effet, l’apparence de celui-ci est très différente des Morelia spilota mcdowelli et des Morelia viridis. Il est donc facile de les reconnaître. Ainsi, il n’y a pas de risque d’accoupler un hybride avec une espèce pure sans le savoir.

Néanmoins, la priorité devrait être sur la conservation des souches naturelles et non sur des hybridations captives. Il en va de même pour le mix Morelia spilota mcdowelli « jaguar » x Morelia viridis nommé Jagpondro. Mise à part cela, nous voulons bien accorder que des fois, c’est joli comme résultat.

Morelia spilota mcdowelli x Morelia viridis - Carpondro à gauche et Jagpondro à droite
Source d’origne : Billy Hunt (Morelia spilota mcdowelli x Morelia viridis – Carpondro à gauche et Jagpondro à droite)

Morelia viridis x Morelia azurea

Les cas de Morelia viridis est un vrai problème pour la conservation de cette espèce. De base, rien ne garantit qu’un Morelia viridis étiqueté comme venant d’une localité X est vraiment juste. À moins de le chercher soi-même. Parce qu’en effet certaines de ces localités, ne pourront pas se voir d’apparence.

Le fait de voir différents éleveurs faire des cross de Morelia viridis rend la conservation presque impossible des souches pures. À moins de repartir sur des espèces sauvages. Autant pour la femelle que pour le mâle, parce qu’ici ce n’est pas juste un problème de consanguinité. Il en va de même pour le Morelia azurea.

D’ailleurs, les mix, par exemple entre Biak et Aru sont aujourd’hui plus que de simple cross. En effet, ce sont maintenant des hybridations pures est simple. Étant donné que la localité Biak est maintenant un Morelia azurea azurea. D’où l’intérêt de ne pas faire des cross, même s’ils se ressemblent. Parce que c’est justement cela qui va devenir un calvaire pour les conservateurs de la nature.

Pour ce qui concerne le mix Biak x Sorong, c’est devenu un intergrade. Parce que vous avez bien la sous-espèce Morelia azurea azurea et la sous-espèce Morelia azurea pulcher.

Enfin, pour Kofiau x Sorong, ça reste du cross. Qu’il ne faut pas non plus faire, dû à la difficulté de les reconnaître.

Une espèce éteinte

Parmi toutes les espèces de serpent du genre Morelia, il existait une septième espèce. Où il y a eu la nomination de Morelia riversleighensis. Il y a aussi sa connaissance sous les noms de Morelia antiqua, Morelia antiquus ou Montypythonoides riversleighensis.

Elle a pour taxon sœur le Morelia spilota. C’est Meredith J. Smith et M. Plane qui l’ont décrite en 1 985. Les fossiles trouvaient daterai de l’aire du miocène et de l’aire d’oligocène. La localité étant en Australie sur des terres calcaires. Plus précisément, il y a eu leurs trouvailles dans le Territoire du Nord sur le site Small Hills. Et dans l’état du Queensland sur le site Henk’s Hollow.

Les genres proches des Morelia

Il y a plusieurs genres qui sont proches des Morelia. Soit parce que ce sont des anciennes espèces du genre, ce qui est le cas notamment des Simalia. Soit parce qu’ils ont des comportements et des apparences similaires, ce qui est est le cas des Corallus. Notamment les Corallus batesii et Corallus caninus qui ont une comparaison avec les pythons verts.

D’autres sont aussi proches, mais avec une connaissance moindre, comme les Leiopython, les Liasis et les Bothrochilus.

Leiopython albertisii, Liasis olivaceus barroni et Bothrochilus boa juvénile.
Source d’origne : Gary Stephenson (Leiopython albertisii), Mark Sanders (Liasis olivaceus barroni) et Naomi Scott (Bothrochilus boa juvénile)

Vous allez maintenant, en apprendre un peu plus sur les Simalia et les Corallus.

Le genre Simalia

C’est un genre que vous trouvez en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Australie. Trois d’entre eux se trouvent dans l’archipel des Moluques (Indonésie). Le Simalia clastolepis est sur l’île de Céram. Le Simalia tracyae est sur les îles de Bacan, Tidore, Morotai et Halmahera. Et pour le Simalia nauta il est sur les îles de Tanimbar.

Puis pour le Simalia boeleni, il est sur toute la cordillère centrale de l’Indonésie et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Quant au Simalia amethistina, il est présent en Indonésie dans la province de Papouasie. Et sur les îles Aru, Kai, Seram Laut Watebela et Misool. Ainsi qu’en Papouasie-Nouvelle-Guinée sur l’Archipel Bismarck et sur le continent même.

Enfin, le Simalia kinghorni se trouve en Australie au nord de l’état du Queensland.

La taille change selon l’espèce, le plus grand étant le Simalia kinghorni allant jusqu’à 5,65 m. Et le plus petit serait le Simalia nauta faisant une moyenne de 1,5 mètre à 2 mètres.

C’est le Simalia amethistina qui a été le premier décrit en 1 801 par Johann Gottlob Schneider. Schneider était entre autre un zoologistre et hépertologiste né à Collm, Allemagne le 18 janvier 1 750. Et mort à Wrocław (Vratislavie), Pologne le 12 janvier 1 822.

Pour l’étymologie, cela pourrait venir du latin pour « similitudes ». Qui ferait donc référence aux similitudes avec le genre Morelia.

L’alimentation

Enfin, pour leur régime, Mark O’Shea indique que le Simalia amethistina mange des mammifères et des oiseaux. Ainsi que des lézards, quand ils sont juvéniles. Concernant le Simalia boeleni, il dit que c’est pauvrement connu et indique qu’il mange des mammifères et probablement des oiseaux.

D’ailleurs, il y a tellement un manque de connaissances dans la maintenance du Simalia boeleni. Par les éleveurs qu’il se vend encore aujourd’hui très cher, à plusieurs milliers… dû à la demande. Et la difficulté d’en avoir parce que celui étant dans les montagnes.

Simalia boeleni
Source d’origne : Yvonne Spidergirl (Simalia boeleni)

Le genre Corallus

Il y a souvent la comparaison aux pythons verts vis-à-vis des Corallus caninus et Corallus batesii. En effet, ces espèces ont des points communs. Comme le fait qu’ils sont tous les 4 arboricoles et nocturnes. Ils sont aussi majoritairement de couleur verte et ils sont des fossettes thermosensibles.

Ils sont faciles à différencier de plusieurs manières. D’une part, les Corallus ont des fossettes thermosensibles sur les lèvres supérieures. Ce qui n’est pas le cas des pythons verts. Les Corallus n’ont pas de bleu contrairement aux Morelia. Enfin, les motifs blancs chez les Corralus sont bien plus grands.

Pour différencier le Corallus caninus du Corallus batesii, il y a là aussi plusieurs manières. D’une part, les Corallus batesii auraient tous une ligne blanche le long du dos. Ce qui ne saurait pas le cas des Corallus caninus. Les Corallus caninus sont bien plus petit que les Corallus batesii. Et les écailles sont différentes, notamment sur la tête, entres les deux espèces.

Les 9 Corallus proviennent tous d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale selon les espèces. Or que les Morelia viennent tous de l’Océanie.

Leur description

Le Corallus batesii et le Corallus hortulanus sont les deux première espèce, où il y a eu une description. C’est Carl Linnaeus qui les a faites, en 1 758. Linnaeus était entre autre un zoologiste et naturaliste Suédois né à Råshult le 23 mai 1 707. Et mort à Hammarby le 10 janvier 1 778.

Ensuite, concernant leur taille, le Corallus blombergi et le Corallus cropanii seraient les plus petits. Avec une taille moyenne 1,25 mètre. Et le plus grand est le Corallus batesii avec une taille maximum 2,7 mètres. Or que le Corallus caninus n’en fait que 1,8 mètre.

Les Corallus sont ovovivipares contrairement au Morelia qui sont ovipares. C’est-à-dire qu’il y a une mise-bas des juvéniles avec de possibles œufs non fécondés.

L’étymologie Corallus se traduirait visiblement par « coralle » et non par « corail » du latin. Pour mettre en avant des serpents dangereux, ce qui n’est pas le cas. En effet, ces serpents n’ont pas de capacité d’envenimation et sont trop petits pour qu’il vous soit vraiment dangereux. Néanmoins, ils ont quand même des dents.

Enfin, pour leur régime alimentaire, ils mangeant principalement des mammifères et des lézards. Ainsi que des oiseaux selon les espèces.

Corallus batesii
Source d’origne : Jim Wetherall (Corallus batesii)

La conservation des Morelia

Dans les annexes de la CITES, il y a l’inscription du genre Morelia. Plus précisément dans l’annexe II de celle-ci. Et ils ont aussi calqué dans la CITES de l’Union européenne dans l’annexe B. Ça signifie que si vous êtes dans l’Union européenne, il va falloir les marquer, généralement avec une puce. Et si vous êtes en France, il vous faut en plus les inscrire à l’i-fap. L’i-fap, c’est l’identification de la faune protégée.

Les transactions dans l’Union européenne ne requière pas de Permis CITES d’importation ni de Permis CITES d’exportation. Néanmoins, il vous ai possible de demander un Certificat intra-communautaire (CIC) (K) pour prouver l’origine licite. Lors de votre achat d’un spécimen dans l’Union européenne.

Dans le cas où ce serait en dehors de l’Union européenne. Il vous faudra au minimum un Permis d’exportation (E), c’est le pays exportateur qui va vous le fournir. Et possiblement un Permis d’importation (I) que vous demandez à votre pays, avant le Permis d’exportation (E).

En-dehors de la CITES, vous pouvez avoir des contraintes supplémentaires selon le pays exportateur et le pays importateur. Qu’il faudra aussi prendre en compte. Ce qui peut s’avérer embêtant, mais de l’autre côté, il s’agit aussi de pouvoir conserver les animaux, notamment in-situ.

De votre côté, que pouvez-vous faire ?

Avoir un ou plusieurs serpents comme passion est une chose. Et cela n’empêche pas de participer à un minimum à la conservation. Et ceux même si officiellement, vous ne pouvez avoir un statut officiel de conservateur, selon votre pays. Par exemple, en France, il y a la donation de l’habilitation de conservateur seulement à des zoos. Tout comme pour la pédagogie.

Pourtant, leur code est Z pour parc zoologique dans la CITES et non un code d’élevage en captivité B.

Premièrement ce que vous pouvez faire, c’est de créer une association. Qui correspond à un établissement d’élevage professionnel ou non-professionnel sans présentation au public. Ou alors créer une société qui sera donc un établissements fixes de présentation au public. Autrement dit le fameux parc zoologique.

À défaut, il faudra penser à déclarer vos revenus de votre passion dans la case autres revenus dans votre imposition. Si vous n’aimez pas cela, sachez que vous pouvez aussi opter pour faire des échanges. À ce moment-là, vous n’avez pas gagné d’argent et donc pas d’impôt.

En effet, participer à la conservation ex-situ signifie en premier lieu reproduire les sujets. Afin de créer un filet de sécurité.

Les registres généalogiques

Maintenant, les choses restent bien plus compliquées, en fait. Parce qu’une part, il faut être sûr des sujets, il ne faut pas qu’il s’agît d’hybridation. Par exemple, un Morelia azurea pulcher aura toujours la queue noire et une ligne bleue sur le dos. Il est aussi plus petit que le Morelia azurea azurea. Et ils n’ont pas non plus visiblement de bleu sur la gueule. Contrairement à des Morelia viridis de la localité Aru.

Enfin, tous les juvéniles sont jaune, ils ne sont jamais rouges. C’est une des choses à s’assurer, qu’ils s’agissent bien d’une souche pure, pas d’une hybridation ou d’une autre (sous-)espèce.

Le second point est donc de s’assurer de la provenance et aussi de la descendance, d’où l’intérêt des registres généalogiques. Cela permet, d’éviter de vous retrouver avec des souches pleines de consanguinités et d’hybridations.

Ainsi, il vaut mieux payer plus cher et vous procurez un sujet suivi et vérifier. Vous pouvez partir d’un registre généalogique existant ou créer le vôtre. Si vous le souhaitez, vous pouvez postuler pour participer aux registres généalogiques du Conservatoire de KENNEL. Qui sera bientôt disponible pour le Morelia azurea pulcher et d’autres espèces.

L’autre chose que vous pouvez faire pour la conservation des espèces de Morelia. Et de reverser une partie de vos revenues à des organismes de conservation in-situ.

Le physique et le comportement des Morelia

Les couleurs changent notamment selon les clades. Les pythons verts sont principalement verts sur le dos et la tête. Avec des motifs et des points blancs et bleus ainsi que parfois du noir. Or que sur le ventre, ils sont d’un jaune clair. Et la queue est parfois noire. Concernant le clade Morelia spilota, ils ont des couleurs plutôt terrestres. Comme le brun, le noir, le jaune, le beige, l’orange et le blanc.

Ce qui est normal pour se fondre dans l’environnement, le clade Morelia viridis étant arboricole. Or que le clade Morelia spilota est plutôt semi-arboricole.

Les yeux sont elliptiques pour tous les Morelia à la base. Avec certains qui pourraient les avoir rondes à la manière des chats. Ils sont tous nocturnes. La couleur des iris des yeux change selon les espèces. Pour la majorité, ils sont jaunes avec certains qui ont les iris des yeux bleus.

Concernant leur taille, le plus petit serai le Morelia viridis avec une taille moyenne entre 1 mètre et 1,5 mètre. Et le plus grand serait le Morelia imbricata avec une taille allant de 2 mètres et jusqu’à 4 mètres.

Certains chasses à l’affût notamment les pythons verts. Pour cela, ils peuvent se placer sur le tronc à la verticale. Ainsi, il convient de placer des perches verticales et pas uniquement des perches horizontale dans l’espace de vie.

Selon les espèces, ils sont plutôt très calmes et quand vous les dérangez, ils vont enfouir leur tête. Puis, si vous les touchez, ils vont commencer à souffler. Autrement dit, ils sont loin d’être sur la défensif, en comparaison à d’autres espèces. C’est le cas par exemple des Morelia azurea pulcher.

Que mangent les Morelia ?

Ce sont des serpents mangeant principalement des mammifères. Et à l’occasion des oiseaux, mais pas en tant que plats principaux. Ce qu’ils pensaient à l’époque, notamment pour les pythons verts.

Lorsqu’ils sont juvéniles, il préfère manger des lézards. Chez les pythons verts, ce sont des Bellatorias frerei qu’ils mangent principalement, autrement dit des scinques. Et à l’occasion des geckos.

Les Bellatorias frerei font des litières entre 1 juvénile et 7 juvéniles, ce qui n’est pas beaucoup. Il vous sera peut-être préférable de partir en complément sur des Trachylepis quinquetaeniata. Qui sont plus prolifique de l’ordre de 10 œufs à 30 œufs par litière.

Les pythons verts et visiblement les autres Morelia ne mangent pas les amphibiens. C’est d’ailleurs aussi le cas des Corallus caninus et Corallus batesii.

La fiche théorique de la maintenance des Morelia

Pour déterminer la taille de l’espace de vie, la première chose à faire attention est la taille de votre serpent. Ensuite, il y a son comportement et le nombre de spécimens dans l’espace de vie prévu. Disons que vous partez d’un python vert de 1,5 mètre. Il a pour comportement d’être arboricole au vrai sens du terme et il plutôt passif pendant la journée.

La nuit, il devient légèrement actif, cherchant un endroit pour sa chasse à l’affût ou faire ses besoins. Ainsi, il n’y a pas besoin d’exagérer sur la taille de longueur et de la largeur de l’installation. En revanche, il faut faire attention à la hauteur de l’espace de vie.

Le moyen le plus simple est de partir sur la norme suisse, que vous êtes suisse ou non. Celle-ci va indiquer que la longueur doit être égale à la longueur du serpent au minimum. Que la largeur fait la moitié de la longueur du serpent. Et que la hauteur fait les ¾ de la longueur du serpent pour les serpents (semi-)arboricole.

Donc, pour un python vert de 1,5 mètre, la taille de l’installation fait 1,5 × 0,75 × 1,15 m.

Puis, pour déterminer le substrat, cela dépendra de son environnement naturel. Voyez les photos de l’espèce en question sur des sites comme iNaturalist ou flickr. Cela vous donnera une idée de quoi utilisé. Pour un python vert, il ne faut pas que l’environnement soit trop sec. De l’autre côté, il ne doit pas non plus être humide. Attention aux nombreuses personnes faisant des espaces de vie « bioactive » extrêmement humide !

La température, l’hygrométrie et la luminosité

Il s’agit du même principe que pour le substrat. Dans quel environnement l’espèce vie ? Il existe aujourd’hui des sites qui vous donnent les températures et l’hygrométrie. Des lieux d’où viennent les espèces, dont les Morelia, consultez-les. Puis, cherchez à déterminer quel est le micro-climat de l’espèce. En regardant les photos naturelles puis adaptez les valeurs en conséquence.

Pour les pythons verts, il ne faut pas dépasser les 28 °C. Et pour l’hygrométrie cherchez à rester entre 50 % et 70 %. Ou alors mettez une très bonne ventilation avec des petits ventilateurs. Sachez, que parmi les trois principales causes de décès chez les pythons verts il y a la température trop chaude. Et les deux autres sont l’hygrométrie trop haute et l’obésité.

Pour la luminosité, le principe est le même. Les Morelia étant plutôt nocturnes, vous n’allez pas mettre un Kelvin de 6 500 K ou plus. Cherchez plutôt à être entre 3 000 K à 4 000 K pendant 10 h à 12 h. Vous verrez que dès que la lumière s’éteint, ils vont commencer à être actif.

La reproduction des Morelia

Les Morelia sont des espèces venant pour la majorité de climat équatorial et de climat tropical. Et n’étant pas dans les hautes montagnes, vous savez que vous n’avez pas besoin de faire d’hivernation ou d’hibernation. Vérifiez quand même chaque espèce au cas par cas et d’où vient votre sujet.

Ainsi, le facteur qui jouera le plus pour les faire reproduire est la diminution de la nourriture. Et non de la température. Avec des exceptions notamment pour le Morelia spilota spilota (Python diamant). Qui a la particularité d’associer la chaleur à la lumière.

Selon les espèces, ils se reproduisent mieux en étant ensemble toute l’année, c’est le cas par exemple des pythons verts.

L’espèce est ovipare, ce qui signifie que la femelle va pondre des œufs. Que vous pourriez lui laisser ou incuber vous-même. Les juvéniles, qui vont sortir, vont vouloir manger des lézards. Auxquels cas, vous pouvez donner les scinques déjà parlé plus haut Bellatorias frerei et Trachylepis quinquetaeniata.

Et compléter avec des lézards prolifiques étant parthénogénétiques comme les Lepidodactylus lugubris et les Cnemidophorus lemniscatus. Enfin, des caméléons arboricoles comme le Trioceros melleri sont assez prolifiques. Mais en contrepartie l’incubation peut-être vraiment très longue selon les espèces.

Quel Morelia vous conviendrait au départ ?

N’importe quel Morelia pourrai vous convenir au départ. Cela dépend avant tout de vous. Lequel vous plaît le plus ? Avez-vous envie d’avoir un grand Morelia ou plutôt un petit ? Voulez-vous qu’ils soient plus simples à maintenir et à reproduire ou non ? Quel prix vous êtes prêt à mettre pour l’avoir ?

Toutes ces questions vous donnent la réponse vers lequel vous tournez.

Pour vous les procurer cela reste relativement simple. Ils existent plusieurs marché en ligne comme Terraristik, Enimalia ou bien encore Morphmarket. Attention néanmoins à respecter les lois de votre pays sous peine de lourdes sanctions. Parce que faciliter ne dit pas forcément que c’est autorisé sans obtention de permis.

Le mot de la fin

Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Morelia. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Morelia. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).

Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.

La première chose que je vous invite à faire, c’est de vous inscrire à ma liste de contact. Cela va vous permettre de gagner de nombreux avantages et surtout du temps.

En vous inscrivant gratuitement :

Je vous retrouve tout de suite de l’autre côté pour la première vidéo,

– Sébastien

PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur les Morelia.

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