Grand Est, FRANCE, le 29 janvier 2023, le Laticauda colubrina.
De : Sébastien KENNEL

Laticauda colubrina
Source d’origne : Brian Mayes

La description du Laticauda colubrina

La première fois qu’il y a eu la description du Laticauda colubrina était en 1 758. Son auteur est Carl Linnaeus, dont vous le connaissez peut-être sous le nom de Carl von Linné.

Linnaeus était un Suédois né à Råshult le 23 mai 1 707. Et mort à Hammarby le 10 janvier 1 778. Ils étaient entre autres un zoologiste et un naturaliste. Le nom qu’il avait donné été Coluber laticaudatus. Cependant, il n’y a pas eu la rétention de cette description.

La première description qui a eu la rétention date de 1 799, son auteur étant Johann Gottlob Theaenus Schneider. Schneider est un autre herpétologiste et naturaliste. Il est né le 18 janvier 1 750 à Wermsdorf, Allemagne. Et il est mort le 12 janvier 1 822 à Vratislavie, Pologne. Il avait donné le nom de Hydrus Colubrinus. Un genre qui n’existe plus aujourd’hui, en 2023, contrairement à Coluber.

Une autre description en 1 790 n’a pas eu la rétention. C’est celle de Bernard Germain Étienne de Laville-sur-Illon, compte de Lacépède. Parmi ses activités, il y avait la zoologie et herpétologie. Il est né le 26 décembre 1 756 à Agen, France. Et il est mort le 6 octobre 1 825 à Épinay-sur-Seine, France. Le nom qu’il avait donné été Anguis Platura. Le genre Anguis fait partie maintenant des sauriens et plus des serpents.

Les taxons de 1 801 à 1 837

Pierre-André Latreille, en 1 801 décide de décrire le Laticauda colubrina sous un nouveau genre, le genre Platurus. Latreille est né le 29 novembre 1 762 à Brive-la-Gaillarde. Et il est mort le 6 février 1 833 à Paris. C’était entre autre un zoologiste. Enfin, le nom complet qu’il lui a donné été Platurus fasciatus.

Johann Georg Wagler en 1 830 garda le nom de genre Platurus et changea le nom d’espèce pour Platurus colubrinus. Wagler est né le 28 mars 1 800. Et il est mort le 23 août 1 832. C’était un Allemand qui avait comme activités l’herpétologie et l’ornithologie.

Puis, il y a eu la réapparition du genre Coluber en 1 836 par Lorenz Ockenfuss (Oken). Oken était un Suisse né le 1er août 1 779 à Offenbourg. Et il est mort le 11 août 1 851 à Zurich. Il était entre autres un naturaliste et biologiste. L’espèce elle-même étant nommée Coluber platycaudatus.

Plus loin, vous avez Hermann Schlegel en 1 837 qui donna le nom d’Hydrophis colubrina. Schlegel est né le 10 juin 1 804 à Altenbourg, Saint-Empire romain germanique. Et il est mort le 17 janvier 1 884 à Leyde, Royaume des Pays-Bas. C’était entre autres un ornithologiste et un herpétologiste. Le genre Hydrophis existe toujours est concerne des serpents 100 % marin.

Les taxons de 1 846 à aujourd’hui

Ensuite, Peter James Begbie en 1 846 revient sur le genre Hydrus avec le nom d’Hydrus colubrinus. Begbie était un capitaine de l’Inde oriental. Né en 1 804 et mort en 1 864.

C’est Theodore Edward Cantor en 1 847 qui est la première personne à appeler l’espèce dans le genre Laticauda. Cantor était un zoologiste et botaniste danois. Il est né en 1 809 à Copenhague et il est mort en 1 860 au Raj britannique. Le nom d’espèce était Laticauda scutata.

À cette époque, il n’y avait pas encore eu la fixation du genre. Et Johann Georg Fischer en 1 856 revient sur le genre Platurus de Latreille. Fischer était un Allemand né le 25 octobre 1 816 et mort le 4 mai 1 897. À cette période, il y a eu l’utilisation du nom de Platurus fasciatus var. colubrina. Puis de Platurus colubrinus en 1 884 et 1 888.

Ensuite, George Albert Boulenger suivi en 1 896 toujours avec le nom de Platurus colubrinus.

Finalement, Leonhard Stejneger avait choisi le nom de Laticauda colubrina en 1 907. Ce qui le reste jusqu’à aujourd’hui. Stejneger était un Américain né le 30 octobre 1 851 à Bergen, Norvège. Et il est mort le 28 février 1 943 à Washington, États-Unis.

Les noms français du Laticauda colubrina

En français, vous retrouvez plusieurs noms pour cette espèce. Entre autres, vous avez le nom de Serpent tricot rayé à lèvres jaunes ou Serpent tricot rayé jaune. Pour d’autres Cobra de mer à lèvres jaunes ou Plature couleuvrin.

Enfin, vous avez aussi le terme de Krait marin à lèvres jaunes, dont la base vient de l’anglicisme.

L’apparence du Laticauda colubrina

Il a un motif d’annelage qui est de couleur gris et noir, le long du corps, incluant le ventre. Ensuite, il a une tête de couleur jaune et noir. Les iris des yeux sont de couleur grise avec un tachement de noir et les pupilles sont rondes. La langue est fourchue comme tous les serpents et elle est de couleur rose sombre et légèrement noir.

Concernant la queue elle a une forme de palme et elle est plate et majoritairement noire. La queue en forme de palme montre un serpent marin. De l’autre côté les ventrales sont par contre large comme pour les serpents terrestres et les narines sont latérales.

La taille des mâles est d’environ 87,5 cm et pour les femelles, elle est de 142 cm. Puis, pour la taille de la queue, elle fait une taille de 13 cm pour les mâles. Et de 14,5 cm pour les femelles.

Les écailles du Laticauda colubrina

D’après Leviton 2003, les ventrales sont larges. Et font un tiers de plus de la moitié de la largeur du corps. Les narines sont latérales et il y a une séparation des nasales par des écailles internasales. Il y a 21 à 25 rangées longitudinales d’écailles imbriquées au milieu du corps. Une écaille préfrontale azygote est généralement présente. Puis, il y a une non-division de l’écaille rostrale (l’écaille du devant de la gueule).

Les écailles du corps sont au nombre de 213 écailles à 243 écailles. Les sous-caudales sont au nombre de 37 écailles à 47 écailles pour les mâles. Et pour les femelles elles sont au nombre de 29 écailles à 35 écailles.

L’aire de répartition du Laticauda colubrina

Vous retrouvez cette espèce dans l’Océan indien et dans l’Océan pacifique. Près des côtes des pays suivant : l’Inde, le Bangladesh, la Birmanie, la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam. Ainsi que la Malaisie, l’Indonésie, les Philippines, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon. Et aussi le Vanuatu, les Fidji, le Samoa, le Palaos, le Timor-Leste et Taïwan.

Il est probable qu’elle s’étende notamment en Australie, en Nouvelle-Calédonie et en Nouvelle-Zélande. C’est selon la liste rouge de l’UICN. En Australie, il est en fait déjà présent de nos jours.

Aire de répartition du Laticauda colubrina
Source d’origine : la liste rouge de l’IUCN

L’habitat du Laticauda colubrina

Deux habitats consistent au Laticauda colubrina. En effet, il s’agit d’un serpent-marin qui va aller dans l’eau marine pour chasser. En revanche pour le reste, il va aller sur terre.

Selon Snakes of Australia de Scott & Tyese Eipper, il va dans les mers peu profondes. Autour d’îlots rocheux, jusqu’à des profondeurs d’environ 60 mètres.

Du côté de Mark O’ Shea, l’habitat est les récifs coralliens, les petites îles rocheuses et les enchevêtrements de mangroves.

Le Laticauda colubrina dans la nature

Cela vous intéresse de voir le fameux Laticauda colubrina dans la nature, tout en restant derrière votre écran ? Si la réponse est oui alors vous devez voir cette vidéo d’atheris.earth.

L’étymologie du Laticauda colubrina

Pour le nom du genre Laticauda, il vient du latin, dont la composition est de deux mots. Le premier étant « lati » qui a la signification de « large ». Et le deuxième « caud », à la signification de « queue ». Ainsi, vous avez une traduction ressemblant à Serpent à large queue. Pour une référence à sa queue palmée.

Puis, pour le nom « colibrina », cela vient aussi du latin pour « colubra » qui signifie « tourner » ou « tordre ». Ici, la signification est un serpent qui se tord autour de ses proies.

Le comportement du Laticauda colubrina

Il s’agit d’un serpent qui est semi-marin et non marin comme beaucoup le pense. En effet le fait qu’ils possèdent de larges écailles ventrales et des yeux à la verticale l’indique clairement. De la même manière que sa queue palmée indique un serpent marin. En fait, il s’agit d’un serpent qui chasse en mer et qui peut s’accoupler en mer. Mais pour le reste, cela se passe sur terre.

Ainsi, il va déposer ses œufs sur terre, digérer ses proies sur terre, muer sur terre. Et aussi lézarder (se réchauffer sur terre), s’accoupler, etc.

Plus surprenant encore, en dehors qu’il est aquatique d’eau marine et terrestre en même temps. Il est aussi arboricole parce qu’il a bien eu son apparition dans des arbres. Et il y a eu la vision de celui-ci escaladant des falaises. Vous le trouvez aussi des fois dans des creux de roche à moiter dans l’eau.

Il se déplace principalement sur terre pendant la nuit et ceux sur de longues distances.

Son comportement face à l’homme est d’être très docile, il tente rarement de mordre même lorsqu’il y a manipulation. Que ce soit sur terre ou dans l’eau. Les seuls cas répertoriés seraient des pêcheurs qui les auraient attrapés dans leur filet.

L’évélation au-dessus de la mer serait de 45 mètres, selon The book of snakes.

Les proies du Laticauda colubrina

Les proies sont tout aussi surprenante que son comportement. En effet, il s’agit d’un serpent qui mange principalement des Anguilliformes tels que les Muraenidae et les Congridae. L’espèce principalement mangée étant le Gymnomuraena zebra (Murène zébrée). La raison serait qu’il ne serait pas capable d’attraper les poissons en dehors des crevasses et des grottes. Ou d’autres endroits similaire, à cause de leur rapidité.

Ce qui signifie que le Laticauda colubrina n’est pas un serpent strict sur les Anguilliformes. Il avait eu d’ailleurs le signalement qu’il mange occasionnellement des proies mortes et aussi des crustacés.

Le Gymnomuraena zebra est une espèce qui peut s’acheter dans les commerces d’aquariophilie. Cependant, le coût reste élever à environ 110 € pièce. Faire reproduire des murènes est une idée. Cependant, il y a un manque de connaissances pour se faire à l’heure d’aujourd’hui. De plus, donner des murènes vivantes est un gros risque de morsure pour le serpent. Notamment dans un petit espace de vie.

La probabilité qu’il soit opportuniste permet de tester la donation d’Amphiprion (Poisson clown). Ces poissons sont très simples à reproduire et très prolifique. En effet, ces poissons sont hermaphrodites et pondent environ 500 œufs par ponte. Il peut y avoir la donation d’autres poissons marins dans le cadre d’une diversité. Notamment des murènes marines mortes de temps à autre.

Gymnomuraena zebra (Murène zébrée)
Source d’origne : BarryFackler (Gymnomuraena zebra)

Les sous-espèces et les localités du Laticauda colubrina

À l’heure actuelle plus aucunes sous-espèces n’existent. Il n’y a pas non plus de localité. Tout d’abord, quelle est la différence entre les deux ? Les sous-espèces sont des différences qu’il y a entre une même espèce. Sans pour autant être assez différent pour les considérer comme une espèce à part entière. Il y a la désignation de ces sous-espèces par des scientifiques comme le reste des taxons.

Pour les localités, il s’agit de différence d’une même espèce basée sur une aire de répartition différente. Où il n’y a pas la reconnaissance par les scientifiques.

Maintenant, il y avait à l’époque des appellations de manière différence pour les sous-espèces. Avec le mot-clé « var » pour variation.

En-dehors de cela, vous avez aussi la considération d’espèces comme des synonymes. Avant d’avoir une validation comme une espèce à part entière. Chez le Laticauda colubrina il y avait le Laticauda frontalis. La première apparition du Laticauda frontalis date de 1 905 par Charles Walter de Vis. Puis il y a eu une validation en 2 006 par Harold G. Cogger et Harold F. Heatwole.

Le Laticauda frontalis se différencie avant tout de deux manières. D’une part par sa localisation se trouvant en Nouvelle-Calédonie et à Vanuatu. Ainsi que part sa taille plus petite que le Laticauda colubrina.

Les morphs et les hybridations du Laticauda colubrina

Avant tout, qu’elle est la différence entre les morphs et les hybridations ? Les morphs est ce que vous appelez aussi « mutation » dans d’autres secteurs comme par exemple dans l’ornithologie. Il y a l’utilisation du mot « variété » par l’état français. Enfin, il y a aussi l’utilisation de « phase » selon les secteurs.

Les morphs sont en fait un défaut génétique qui va changer la couleur ou le motif du serpent. La plus connue est la morph « albinos » dit aussi « lutino » selon les secteurs, soit l’albinisme. Trois gènes différents sont probables chez les serpents. Il y a le gène récessif, le gène à dominance incomplète et le gène à dominance complète. Un quatrième existe dans d’autres secteurs comme dans l’ornithologie qui est le gène lié au sexe.

Chez les Laticauda colubrina, il n’y a pas encore eu l’apparition de défaut génétique. Et donc il n’y a pas non plus de combinaison de défaut génétique.

Les hybridations sont une chose qui est différente. En effet, l’hybridation signifie l’accouplement de deux espèces différentes, il ne s’agit donc pas d’un défaut génétique. Si vous prenez un Laticauda colubrina et que vous l’accouplez avec un Laticauda laticaudata. Puis, que vous avez des jeunes avec, alors vous avez à ce moment-là des hybrides.

Le fait d’avoir des jeunes avec des sous-espèces donnera aussi des hybrides. Il y aura à ce moment-là, la nomination d’inter-grade. À l’heure actuelle, il n’existe pas d’hybridation dans la nature et encore moins en captivité.

Les dimorphismes sexuels du Laticauda colubrina

Chez les Laticauda colubrina adultes, il y a un dimorphisme sexuel visuel marquant. En effet, les femelles Laticauda colubrina sont bien plus grande que les mâles. Vous noterez qu’il s’agit ainsi du sens inverse de l’Ophiophagus hannah (Cobra royal).

Mise à part cela, vous pouvez sexer vos Laticauda de la même manière que pour 90 % des serpents. Il y a la connaissance de trois méthodes :

Bien entendu, ces trois méthodes sont à voir avec quelqu’un qui a déjà de l’expérience avec cela. De plus, il est à noter qu’avec les serpents venimeux, il faut aussi apprendre le tubing. C’est lorsque vous passez le serpent dans un tube afin de prévenir toutes les morsures, lors de la manipulation.

Ces méthodes ne sont pas très fiables. Et il vaut mieux le refaire plusieurs fois, au moins trois fois pour être sûr.

D’autres méthodes moins connues

Maintenant, il existe aussi, une autre méthode. Qui est le fait d’analyser l’exuvie du serpent. Si le serpent à des « Sperm plugs » (Colonnes de sperme solidifié.), alors il s’agira d’un mâle. Dans l’autre cas, rien n’est certain.

Enfin, des méthodes plus sûres sont le test sanguin et la radiophotographie. L’exécution de ces méthodes se faisant chez un vétérinaire. Pour des raisons de droits et de matériels pouvant être trop coûteux actuellement.

La reproduction du Laticauda colubrina

Selon les écrits, vous retrouverez que celui-ci à un comportement qui se rapproche du comportement des Thamnophis et d’autre serpents. En effet, lors de la saison des amours, plusieurs mâles vont se rassembler autour d’une même femelle. Ce facteur est important à prendre en compte si vous voulez augmenter vos chances de succès. Ce qui signifie qu’il vous faudra plutôt plusieurs mâles que plusieurs femelles.

Cette masse de mâles autour de la femelle durera pendant plusieurs jours. La copulation en elle-même pour le mâle qui aura gagné durera en moyenne 2 heures.

En outre, il s’accouple pendant les mois les plus chauds. Selon leur aire de répartition, c’est de septembre à décembre. Ainsi jouer sur la température est un autre facteur pour les faire se reproduire.

Les accouplements peuvent avoir lieu autant sur terre que dans la mer. Il en conviendra ainsi de tester les deux et de voir ce qui marche le mieux.

Il s’agit d’un serpent qui est ovipare, ce qui veut dire que la femelle va pondre des œufs. Ce qui vous ramène à devoir placé un nid de ponte dans votre espace de vie. Que la femelle puissent déposer ses œufs à l’intérieur et que vous pouvez ensuite les récupérer. Il en convient de noter que dans la nature elle les dépose dans une crevasse.

La litière fait entre 4 œufs et 20 œufs selon le document de Living Hazards Database. Dans Snakes of Australia, il y a l’indication de 3 œufs à 13 œufs. Les œufs feraient une taille de 4,46 – 9,92 × 2,03 – 3.11 cm. Enfin, dans The book of snakes il y a une indication de 4 œufs à 10 œufs…

Laticauda colibrina
Source d’origne : Doug Beckers

La dangerosité du Laticauda colubrina

Comme tout élapidé le Laticauda colubrina à la capacité d’envenimation, ce qui les rend automatiquement dangereux. Néanmoins, c’est une espèce qui n’est pas du tout agressive et ceux même lorsque un humain les manipule. Cela peut être dans l’eau comme sur terre. Rare sont les cas de morsure. Les seuls cas répertoriés sont des pêcheurs qui les ont attrapées dans leur filet.

Maintenant, le venin du Laticauda colubrina est vraiment dangereux et mortel pour l’homme. Il conviendra donc de ne pas jouer avec le feu comme vous pouvez le voir des fois sur Internet. Les gens qui les manipulent à la main et qui en plus les maltraitent prennent de gros risque inutile.

Néanmoins, la quantité injectée est minime en comparaison à d’autres serpents ayant un DL50 inférieur. Comme c’est le cas des Ophiophagus hannah. Le DL50 signifie Dose létale médiane. En gros, ça veut dire : combien de venin il faut pour tuer tant et tant d’un être vivant.

De l’autre côté, il y a aussi le facteur de la vitesse. Et comme tout les élapidés, il s’agit de serpent relativement rapide. Alors certes pas aussi rapide que les Dendroaspis, mais quand même.

La denture

Comme tous les serpents la denture est pleurodonte ce qui signifie que leurs dents repoussent une fois perdues. Où pour être plus juste ils ont déjà une dent de remplacement.

Les crochets en eux-mêmes sont protéroglyphes comme pour tous les élapidés. C’est-à-dire qu’il y a le placement de ces crochets à l’avant de la gueule. Ces crochets sont aussi fixes et ont un canal laissant passer le venin.

Le venin en lui-même est principalement neurotoxique et myotoxique selon les dires de Living Hazards Database. La neurotoxine est une toxine qui va s’attaquer au système nerveux. Et la myotoxine est une toxine qui va s’attaquer au muscle.

La conservation du Laticauda colubrina

En l’état, actuel, il n’y a rien de fait pour conserver cette espèce. À l’exception de deux zones marines protégées aux Philippines.

La CITES qui se charge de limiter les transactions. Afin de prévenir les extinctions d’espèces n’inclue pas dans ses annexes les Laticauda. Auquel vous êtes libres d’importer des Laticauda colubrina pour peu que les pays sortant et entrant l’autorisent.

La bonne conscience vous dira de vérifier l’état de préoccupation de l’espèce avant de vous lancer. Pour cela, il est bien de consulter la liste rouge de l’UICN. Celle-ci indique que le Laticauda colubrina est en préocupation mineure et stable. Ce qui en fait un bon candidat pour commencer l’élevage de Laticauda sans risque de participer à une extinction.

Ce qui va permettre de mieux les comprendre. Pour ensuite se concentrer sur ceux qui sont vulnérables et de les sauver ainsi de l’extinction.

Ainsi, arriver à reproduire l’espèce ex-situ est une des étapes. Qui permet de créer un filet de sécurité pour sa conservation. Néanmoins, il n’est pas suffisant. Parce qu’il faut aussi faire un suivi derrière.

Allez plus loin

Les éleveurs d’animaux domestiques font depuis pas mal de temps un suivi des animaux. En ayant créé des registres généalogiques (studbook). Les zoos ont copié ce système et aujourd’hui, c’est aux éleveurs particulier, amateur et professionnel de suivre ce principe. Devenir plus pro parce que sinon ils vont droit dans un mur. Ne sachant pas où ils se dirigent. Et de votre côté vous ne voulez pas faire partie de cela, n’est-ce pas ?

Ainsi, aujourd’hui, il est important de créer des registres généalogiques (studbook) ou de participer à des registres généalogiques existants. Et ceux même si la France a du retard. Et qu’il n’y a pas encore d’établissement spécifique à la conservation et à la recherche. Rien ne vous empêche de faire les bonnes actions. Et même de voir pour faire une proposition de loi en contactant des avocats et des députés.

Enfin, vous avez aussi la possibilité de reverser un pourcentage des gains gagné en captivité. À des organismes qui font de la conservation in-situ.

La fiche théorique du Laticauda colubrina

Maintenir des Laticauda colubrina correctement requière de connaître bien l’animal et ses besoins. Ici, vous savez qu’il s’agit d’un animal terrestre, arboricole et marin. Avec une taille de 87,5 cm en moyenne pour les mâles et 142 cm en moyenne pour les femelles. Ces informations sont importantes pour savoir la taille de l’espèce de vie nécessaire.

Si vous partez de la méthode suisse. Vous devez à ce moment-là avoir une longueur de terrarium égale à la taille du serpent. Pour la largeur, c’est la moitié de la taille du serpent. Et concernant la hauteur, ce sont les ¾ pour les serpents (semi-)arboricoles. Avec cela, la longueur devrait être plus grande pour pouvoir placer une zone aquatique.

Ainsi pour une femelle Laticauda colubrina, la taille serait de 142 cm. Plus, un tiers de plus, soit 190 cm pour la longueur. La largeur serait de 75 cm et la hauteur serait de 110 cm.

Vous pourriez faire un terrarium plus grand si votre objectif est de placer un aquarium dedans. Au lieu d’un bac marin. Cependant, les Laticauda ont du mal à attraper les poissons qui sont rapides. Ainsi mettre un grand espace marin n’est peut-être pas la bonne solution…

Pensez aussi que les Laticauda boivent de l’eau douce, ainsi, il vous faut placer un bol d’eau, qu’ils puissent s’hydrater.

Le substrat

Si vous avez opté pour un bac marin pas la peine de mettre un substrat. Et même dans le cadre d’un aquarium ce n’est pas nécessaire.

Pour la partie terrestre, il s’agit d’un serpent qui est semi-marin. Auquel cas, vous vous doutez que l’hygrométrie va être assez haute. Et donc qu’il faut partir sur un substrat qui supporte l’humidité. Ce substrat est un mélange que vous pouvez faire vous-même ou que vous pouvez acheter déjà tout fait.

L’essentiel, c’est qu’il y a tout ce qu’il faut dedans. Évitez de mettre uniquement de l’humus (la fibre) de coco. Parce qu’il y aura vite une couche blanche de champignons qui fleurissent sur le substrat. Il faut impérativement mélanger cet humus avec d’autres matières.

Notamment une matière pour le drainage comme du sable. Et de la tourbe blonde pour rendre le substrat plus acide et ainsi éviter la couche de champignons qui fleurit.

Le chauffage

Le Laticauda colubrina étant un serpent terrestre, marin et arboricole, vous pourriez partir jusqu’à 3 chauffages. Si vous voulez chauffer chaque type de comportement.

Néanmoins, deux suffisent, il n’est pas forcément nécessaire d’avoir un point chaud par le haut. À moins que vous faites une découverte. Et que celui-ci aurait un comportement similaire à des serpents qui associent la chaleur à la lumière. Comme c’est le cas des Morelia spilota spilota (Python diamant).

Chauffer la partie terrestre

Le point chaud du bas est en revanche très important. Parce que sans cela le Laticauda colubrina ne pourra pas réguler sa température interne, qui dépend de son environnement. Et s’il ne peut pas le faire, il va tomber malade. Il en va de même pour la zone aquatique, une eau trop froide est un risque de maladie pour l’animal.

Ainsi, il doit y avoir le placement d’un tapis chauffant sous le terrarium à l’extérieur. Et idéalement, il doit faire la taille de sa position au repos et non le tiers de l’espace de vie.

Pour la température, voyez des sites qui indiquent les températures des climats de la région. Où se trouve le Laticauda que vous avez. Des sites comme iNaturalist vous indique des lieux où vous pourriez les trouver. Auquel cas, vous pouvez après vérifier les températures. Regardez bien les photos pour comprendre son micro-climat et réadaptez les températures avant même de posséder le serpent.

Une fois le serpent de son espace de vie observé le et réadaptez encore une fois les températures.

Chauffer la partie aquatique

Pour chauffer la partie aquatique, vous pouvez partir sur un chauffage-thermostat pour aquarium. Contrairement aux tortues, ils ne vont pas attaquer celui-ci. Ainsi, ce n’est pas nécessaire d’en prendre un qui est spécialement pour les tortues.

Tout comme pour la température du point chaud de la partie terrestre. Il vous faudra regarder des sites qui indiquent la température de l’eau selon la région où se trouve le Laticauda.

L’hygrométrie

Les Laticauda colubrina étant des serpents semi-aquatiques, vous vous doutez bien que l’hygrométrie doive être relativement haute. Une hygrométrie de 60 % doit être un minimum, allant jusqu’à 70 %. Ce qui devrait être suffisant.

Si vous voulez des hygrométries plus haut ou que cela s’avère nécessaire. Alors il faudra penser à une bonne ventilation de l’air. Parce que sinon, le fait d’être dans un espace plus ou moins confiné et chauffé. Va faire apparaître toute sorte d’organismes qui vont s’attaquer au serpent.

L’air

Elle est indispensable à la bonne santé de vos Laticauda colubrina. En effet, la combinaison de chaleur avec une haute hygrométrie dans un petit espace. Va ramener toute sortent de maladie pour votre serpent. Pour l’éviter, il faut une bonne aération de l’air. Ainsi, lors des saisons chaudes, pensez à ouvrir les fenêtres pour renouveler l’air. Et mettez en place une VMC pour renouveler l’air en dehors des périodes chaudes.

Il doit y avoir une bonne ventilation dans l’espace de vie, surtout avec une forte hygrométrie (plus de 70 %). Pensez à placer des petits ventilateurs qui extraits l’air et qui la renouvelle. En complément de l’ouverture que vous faites quotidiennement lorsque vous changez l’eau.

L’éclairage

Il y a souvent la négligence de l’éclairage au même titre que l’hygrométrie et l’air. Pourtant, ces paramètres sont à prendre en compte pour le bon succès de votre élevage. Pour déterminer les paramètres d’éclairage, il faut de nouveau se tourner vers l’animal et son environnement. À quelle période il est actif et où ?

Selon les informations, les Laticauda seraient cathéméral et donc pourrai se déplacer de jour comme de nuit. De ce fait, vous pouvez opter pour un éclairage de journée. Le Kelvin étant à ce moment-là de 4 500 K à 6 500 K. Cela correspond à lumière moyenne (midi) à très grand soleil. Avec un indice des rendus des couleurs de 90 minimums. Pour la luminosité compter 8 000 lux au sol de l’espace de vie.

Si maintenant, vous pensez qu’il vaut mieux partir comme s’il s’agissait d’une espèce nocturne. Alors vous auriez un kelvin de 3 000 K à 4 000 K. Qui correspond au lever / au coucher de soleil. Et pour la luminosité elle est de 1 500 lux à 2 200 lux au pied du sol.

Prenez bien en compte que plus le serpent va bien et plus il y a de chance qu’il se reproduit. Et donc que vous puissiez à participer à sa conservation.

Le prix des Laticauda colubrina

Il est difficile de donner un prix pour cette espèce parce que vous ne la trouverez pas aujourd’hui en captivité. Vous pouvez le vérifier sur les marchés en ligne comme Morphmarket, Enimalia et Terraristik. Ainsi que les réseaux sociaux. Donc, c’est à vous de l’importer, auquel cas le serpent est gratuit !

Cependant, il y a tous les frais que cela va vous coûter pour l’importation. Entre les frais de transport, de douane, de soin vétérinaire, etc. Cela peu revenir assez cher. De plus, si vous le faites importer par un intermédiaire. Vous paierez les frais qu’il en demande. Personnellement, j’en avais vu à vendre pour 200 $ pièce.

Notez encore une fois qu’il n’y a pas de règlement de la part de la CITES pour cette espèce. En revanche, vous devez quand même obtenir l’autorisation du pays pour sa collecte et pour son exportation vers vous.

De même que vous devez aussi vous assurer que votre pays vous à donner l’autorisation de l’importer. Sans parler du reste. Avoir votre permis de détention comme le Certificat de capacité pour la France, etc.

Le mot de la fin

Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Laticauda colubrina. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Laticauda colubrina. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).

Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.

La première chose que je vous invite à faire, c’est de vous inscrire à ma liste de contact. Cela va vous permettre de gagner de nombreux avantages et surtout du temps.

En vous inscrivant gratuitement :

Je vous retrouve tout de suite de l’autre côté pour la première vidéo,
– Sébastien

PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur le Laticauda colubrina.

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