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Grand Est, FRANCE, le 13 janvier 2 023, les Laticauda.
De : Sébastien KENNEL

Laticauda colubrina
Source d’origne : Mark Rosenstein (Laticauda colubrina)

Bonjour, c’est Sébastien.

Avez-vous un intérêt pour les serpents marins ?
Avez-vous un intérêt pour les serpents venimeux ?
Souhaitez-vous connaître ou en savoir plus sur le genre Laticauda ?

Si vous répondez oui à au moins une de ces questions, alors vous devriez lire cet article. Parce qu’il renferme les informations que vous souhaitez.

Qu’est-ce qu’un Laticauda ?

Un Laticauda est un genre de serpent qui est semi-aquatique. Avec comme première particularité qu’il est marin et non d’eau douce. Il fait partie de la famille des Elapidae (Élapidés). Comme les cobras (Naja, Ophiophagus…), les taïpans (Oxyuranus), les mambas (Dendroaspis) ou bien encore les bongares (Bungarus).

Il fait aussi partie de la sous-famille des Laticaudinae (Laticaudinés). En 2 023, il est tout seule dans cette sous-famille. En effet, c’est le seul élapidé qui est semi-aquatique d’eau marine. Les autres sont soit terrestres, semi-aquatiques d’eau douce, soit aquatiques d’eau marine. La sous-famille des aquatiques étant les Hydrophiinae (Hydrophinés) dont le Serpent marin noir et jaune (Hydrophis platurus) en fait parti.

Comme tous les élapidés, il a possède des crochets protéroglyphes. Ce qui veut dire qu’il y a le placement des crochets à l’avant de la gueule. Et qu’ils ne sont pas flexibles contrairement à des vipéridés comme les Atheris, Trimeresurus, Bothrops, Pseudocerastes, etc.

La denture en elle-même est comme pour tous les serpents pleurodontes. Ce qui veut dire que quand ils perdent un crochet celui-ci va se remplacer par un autre. D’ailleurs celui-ci est souvent déjà présent juste derrière celui qui est actif.

Contrairement aux crotales comme les Cerastes, ils ne possèdent pas de fossettes thermosensibles entre les narines et les yeux. De même, ils n’en possèdent pas non plus au niveau des lèvres inférieures. Comme c’est le cas chez les Corallus ou les Morelia.

En revanche, les Laticauda possèdent bien un vendre adapté au sol terrestre. Et en même temps, ils ont une queue en forme de palme pour nager dans les eaux marines. Ils sont ainsi amphibies.

L’étymologie des Laticauda

Il y a la composition de deux mots latins dans le nom scientifique Laticauda. Vous avez le mot « lati » qui veux dire « large ». Et vous avez le mot « caud » qui se traduit en français par « queue ». Ce qui vous donne comme signification Serpent à queue large en référence à sa queue palmée.

La taxonomie des Laticauda

Comme beaucoup d’espèce de serpent, les espèces de Laticauda était d’abord dans le genre Coluber. À cette époque, il y avait la considération d’une seule espèce. Sa nomination était Coluber laticaudatus qui correspond en 2 023 au Laticauda laticaudata. C’est Carl Linnaeus, un biologiste et zoologiste suédois qui l’a décrite en 1 758.

Le genre Coluber existe encore aujourd’hui et fait partie de la famille des colubridés. Ce genre compose des serpents que vous trouvez en Amérique.

Le genre Laticauda est apparu pour la première fois en 1 768 par Josephi Nicolai Laurenti. Laurenti était un autrichien d’origine italienne, naturaliste et zoologiste. Il est né le 4 décembre 1 735 à Vienne. Et il est mort le 17 février 1 805 à Vienne. Enfin, il avait donné pour nom Laticauda scutata pour le Laticauda laticaudata.

Ensuite, vous avez le genre Anguis, décrit par Bernard Germain Étienne de Laville-sur-Illon, compte de Lacépède. C’est en 1 790 que Lacépède avait décrit le Laticauda colubrina comme Anguis Platura. Lacépède était entre autres un zoologiste et herpétologiste. Il est né le 26 décembre 1 756 à Agen, France. Et il est mort le 6 octobre 1 825 à Épinay-sur-Seine, France.

Le genre Anguis existe encore aujourd’hui, mais ne concerne plus les serpents. Il fait partie des sauriens et les espèces européennes se nomment « Orvet ». Il s’agit de lézards sans pattes.

Puis en 1 799, il y a eu l’apparition du genre Hydrus. Cette fois encore, cela concerne le Laticauda colubrina qui avait pour nom Hydrus Colubrinus. C’est Johann Gottlob Theaenus Schneider qui l’a décrite. Schneider était un herpétologiste et naturaliste. Il est né le 18 janvier 1 750 à Wermsdorf, Allemagne. Et il est mort le 12 janvier 1 822 à Vratislavie, Pologne.

Les taxons de 1 801 à aujourd’hui

En 1 801, c’est le genre Platurus qui fit son apparition par Pierre-André Latreille. L’espèce se nommant Platurus fasciatus pour le Laticauda colubrina. Latreille est né le 29 novembre 1 762 à Brive-la-Gaillarde. Et il est mort le 6 février 1 833 à Paris. C’était un zoologiste.

Ensuite, vous avez le genre Hydrophis qui est survenu en 1 837 par Hermann Schlegel. Il y a eu l’utilisation du nom Hydrophis colubrina pour le Laticauda colubrina. Schlegel était entre autres un ornithologiste et un herpétologiste. Il est né le 10 juin 1 804 à Altenbourg, Saint-Empire romain germanique. Et il est mort le 17 janvier 1 884 à Leyde, Royaume des Pays-Bas.

Le genre Hydrophis existe toujours et correspond à des serpents marins de la famille des élapidés. Et font ainsi partie de la sous-famille des hydrophinés.

Enfin, le genre Pseudolaticauda est le dernier en date, datant de 1 984. Son auteur Vladimir Yemelyanovich Kharin proposé de séparer les Laticauda semifasciata et Laticauda schistorhyncha. À cause de leur aire de répartition différente. Kharin était un spécialiste des serpents de mer né le 3 novembre 1 957 à Vladivostok, Russie. Et il est mort le 20 mai 2 013 à Vladivostok, Russie.

Les 5 Laticauda les plus connues

Maintenant, que vous avez fait le tour de la taxonomie. Cela vous intéressera sûrement de connaître les 5 Laticauda les plus connues. Parce que c’est avec eux qu’il vaudrait mieux commencer. Même si ici qu’importe le Laticauda, c’est du niveau avancé. Cela requiert de bonnes connaissances en terrariophilie et aussi en aquariophilie marine.

De plus, certains Laticauda ont un régime particulier. Dont vous pourriez difficilement faire de la reproduction à l’heure actuelle, par manque de connaissances. Donc le coûte de maintien serait vraiment élever pour ces serpents. Néanmoins, plusieurs informations nous disent qu’au final, il serait plutôt opportuniste. Ce que vous verrez plus loin, laissez-moi juste le temps d’y venir.

Maintenant il en reste pas moins que ce genre est vraiment fascinent et unique. Et que nous devrions tout faire pour les sauvegarder. À l’heure actuelle, aucune des espèces n’est en danger. Et c’est la bonne nouvelle de pouvoir l’étudier et faire un filet de sécurité ex situ. Temps qu’il en est temps. Parce qu’il faut savoir que les pays asiatiques comme le Japon les mangent !

Le Laticauda colubrina

Il s’agit d’un des Laticauda qui a la plus grande aire de répartition. Vous les trouvez en général sur les plages et les eaux côtières. Qui concernent les pays suivants : l’Inde, le Bangladesh, la Birmanie, la Thaïlande, le Cambodge, le Vietnam et la Malaisie. Ainsi que l’Indonésie, les Philippines, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon.

Et aussi le Vanuatu, les Fidji, le Samoa, le Palaos, le Timor-Leste, l’Australie et Taïwan. C’est selon la liste rouge de l’UICN.

Sa taille moyenne est de 90 cm et pouvant aller jusqu’à 2 mètres, selon les dires de Clinical Toxinology Resources. Du côté de The book of snakes, il parle d’1 mètre à 1,4 mètre et rarement 1,65 mètre.

Concernant son habitat, vous le trouvez sur les îles rocheuses et les îles coralliennes. Ainsi que sur les récifs coralliens et les enchevêtrements de mangroves.

En 2023, il n’existe plus de sous-espèces pour le Laticauda colubrina. Parce qu’il y a eu leur élévation au rang d’espèce.

Pour les noms vernaculaires, vous trouvez des noms comme Serpent tricot rayé à lèvres jaunes ou Serpent tricot rayé jaune. Ou bien encore Plature couleuvrin.

D’apparence, ils sont gris avec un annelage de noir sur le dos. Et ils ont une queue palmé noire. Leur tête est jaune et noire avec une langue rose. Il y a le placement des narines sur le côté et non sur le dessus. Or, que c’est le cas des espèces marines. Le ventre est de même couleur que le dos avec de longues écailles comme pour les espèces terrestres.

Laticauda colubrina
Source d’origne : Harry Ward-Smith (Laticauda colubrina)

Le Laticauda laticaudata

Il est celui qui a l’aire de répartition la grande. D’ailleurs, il est présent en Nouvelle-Calédonie, soit en France contrairement au Laticauda colubrina. Les autres pays où il est présent sont comme pour le Laticauda colubrina. L’Inde, le Bangladesh, la Birmanie, la Thaïlande, le Cambodge, le Vietnam et la Malaisie.

Ainsi que l’Indonésie, les Philippines, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon. Et aussi le Vanuatu, les Fidji, le Samoa, le Palaos, le Timor-Leste, l’Australie et Taïwan. En outre, il est aussi présent en Chine et au Japon ce qui n’est pas le cas du Laticauda colubrina.

Son habitat est les îles coralliennes, les récifs coralliens et les mangroves. Pour sa taille, il est plus petit que le Laticauda colubrina. Avec une taille moyenne de 70 cm et jusqu’à 118 cm.

En français, vous pouvez les appeler Serpent tricot rayé à bandes bleues ou Serpent tricot rayé bleu. Ou bien encore Serpent tricot rayé commun ou Plature à bandes.

À l’heure actuelle, mise à part l’espèce de base Laticauda laticaudata laticaudata. Il existe une autre sous-espèce connue sous le nom de Laticauda laticaudata affinis.

Très ressemblant au Laticauda colubrina il a un motif d’anneaux noir. Avec un accouplement cette fois d’anneaux bleus au lieu de gris. La queue est principalement noire et la tête est jaune et noire.

Laticauda laticaudata
Source d’origne : Jinn Hua (Laticauda laticaudata)

Le Laticauda crockeri

Celui-ci a une aire de répartition qui est toute petite. En effet, il se trouve uniquement dans le lac Te-Nggano sur l’île Rennell se trouvant sur l’archipel Salomon en Océanie.

Ainsi, il s’agit d’un Laticauda qui ne vit pas en eaux marines. Il s’agit d’un Laticauda qui vit en eaux saumâtres, autrement dit une eau légèrement salée. Il est à noter au passage que l’Hydrophis semperi est aussi une espèce qui vit en eaux saumâtres. Ainsi que l’Hydrophis sibauensis.

Dans les écrits, il y a l’indication qu’il n’y a jamais eue la vision de celui-ci sur terre. Or, que c’est le cas des autres Laticauda. Pourtant des photos sur iNaturalist indique le contraire. Il serait intéressant de voir les écailles du ventre…

La taille moyenne indiquée par Clinical Toxinology Resources est de 50 cm pour un maximum de 82 cm. Et The Reptile Database indique une taille de 61,5 cm pour les mâles et 79,5 cm pour les femelles.

Cette espèce vivant uniquement dans lac Te-Nggano, il n’y a donc pas de sous-espèce.

Pour les noms vernaculaires, vous pouvez utiliser Serpent tricot rayé de Crocker. Ou bien encore Serpent tricot rayé du lac Te-Nggano ou Serpent tricot rayé des îles Salomon. Et aussi Plature du Lac Te-Nggano.

Son apparence, à l’exception du motif, change beaucoup à rapport les deux précédentes. De couleur brune avec des anneaux brun foncé sur le dos devenant gris sur les flancs, représente son apparence. La tête est brune et sa langue est d’un brun-rouge. Enfin, une couleur brun foncé représente sa queue.

Laticauda crockeri
Source d’origne : jqrichmond (Laticauda crockeri)

Le Laticauda saintgironsi

Il s’agit du second Laticauda que vous pouvez trouver dans l’archipel de la Nouvelle-Calédonie. C’est d’ailleurs le seul territoire où vous pouvez le voir dans la nature. À quelques cas isolés qui se trouveraient en Nouvelle-Zélande, sur les îles Carolines du Palaos et en Inde.

Pour son habitat, vous le trouvez dans les récifs coralliens, les fonds meubles et les herbiers. Sur terre, il est présent sous les rochers et dans les trous de rochers. Ainsi, que dans les infrastructures, la végétation de rivage et dans les arbres.

Selon l’Harold G. Cogger et Harold F. Heatwole, la taille moyenne du Laticauda saintgironsi est d’environ 77 cm pour les mâles. Et d’environ 95 cm pour les femelles. Avec un poids de 157 g pour les mâles et de 248 g pour les femelles. Du côté de Clinical Toxinology Resources vous retrouvez une taille moyenne de 65 cm et jusqu’à 1,20 mètre.

D’apparence, il a des similitudes avec le Laticauda colubrina et le Laticauda laticaudata. En effet, vous retrouvez une tête qui est jaune-orange sombre et noir. Avec une queue principalement noire avec le bout jaune-orange. L’annelage est de nouveau noire avec cette fois une liaison qui est d’un jaune-orange. Le ventre est de couleur crème et la langue est d’un rose sombre.

Puis comme nom français, il y a l’appellation de Serpent tricot rayé calédonien. Ou bien encore de Serpent tricot rayé de Saint-Girons.

Enfin, il n’y a pas de sous-espèce pour ce serpent.

Laticauda semifasciata
Source d’origne : Dave Irving (Laticauda saintgironsi)

Le Laticauda semifasciata

C’est un Laticauda qui vit plus au nord que d’autre à une exception près. Vous le trouverez ainsi : au sud-est de la Chine incluant la région d’Hong-Kong et Taïwan. Il est aussi présent au sud du Japon dans la région d’Okinawa. Puis, vous le trouvez aussi tout autour des Philippines.

Ainsi que sur les petites îles de Damar, de Teun, de Nila et de Serua. Ces îles se trouvent dans l’archipel des Moluques en Indonésie.

Il y a eu la description du Laticauda semifasciata pour la première fois en 1 837. C’est Caspar Georg Carl Reinwardt. Reinwardt était entre autres un botaniste et physicien. Il est né le 3 juin 1 773 à Lüttringhausen, Allemagne. Et il est mort le 6 mars 1 854 à Leyde, Pays-Bas.

À une époque, précisément en 1 994, l’espèce Laticauda schistorhyncha était devenu une sous-espèce du Laticauda semifasciata. Avant qu’il n’y ait eu de nouveau son élévation au rang d’espèce.

Puis, pour le nom français, vous avez le terme de Serpent tricot rayé asiatique. Ou bien encore Serpent tricot rayé de Chine ou Plature semi-annelé.

Ensuite, pour son apparence, il est d’un annelage de gris-noir avec du turquoise claire. De même que la queue aussi est d’un gris-noir avec du turquoise claire. Puis pour la tête, elle est plutôt gris-brun avec du turquoise claire. Enfin, pour le ventre, il est plutôt beige voir crémeux et la langue est rose.

Sa taille et son habitat

Hans Breuer et Christopher William expliquent que le serpent peut atteindre une taille de 170 cm. Et dans le document de The Living Hazards Database, il parle d’une taille de 80 cm à 1,5 m. Avec une taille maximale de plus de 2 mètres.

Enfin, pour son habitat, vous le trouvez près des récifs coralliens. Et des zones rocheuses le long de la côte de la mer.

Laticauda laticaudata
Source d’origne : Skink Chen (Laticauda semifasciata)

La liste complète des Laticauda

En janvier 2 023, il y a plus de 5 espèces de Laticauda. Il y en a 8 selon The Reptile Database. Vous retrouvez la liste complète ci-dessous. Avec les noms scientifiques, les noms vernaculaires, les auteurs des taxons et les possibles changements de genres futurs voir sous-genres.

Voici la liste des 8 espèces de Laticauda :
EspèceNom françaisAuteur du taxonGenre proposé
Laticauda colubrinaSerpent tricot rayé à lèvres jaunes,
Serpent tricot rayé jaune ou
Plature couleuvrin
Johann Gottlob Theaenus Schneider, 1799 
Laticauda crockeriSerpent tricot rayé de Crocker,
Serpent tricot rayé du lac Te-Nggano,
Serpent tricot rayé des îles Salomon ou
Plature du Lac Te-Nggano
Joseph Richard Slevin, 1934 
Laticauda frontalisSerpent tricot rayé nain ou
Serpent tricot rayé frontal
Charles Walter De Vis, 1905 
Laticauda guineaiSerpent tricot rayé de Papouasie-Nouvelle-Guinée ou
Serpent tricot rayé papou
Harold F. Heatwole,
Stephen D. Busack et
Harold Cogger, 2005
 
Laticauda laticaudataSerpent tricot rayé à bandes bleues,
Serpent tricot rayé bleu,
Serpent tricot rayé commun ou
Plature à bandes
Carl Linnaeus, 1758 
Laticauda saintgironsiSerpent tricot rayé calédonien ou
Serpent tricot rayé de Saint-Girons
Harold Cogger et
Harold F. Heatwole, 2006
 
Laticauda schistorhynchaSerpent tricot rayé de NuieAlbert Günther, 1874Pseudolaticauda
Laticauda semifasciataSerpent tricot rayé asiatique,
Serpent tricot rayé de Chine ou
Plature semi-annelé
Caspar Georg Carl Reinwardt, 1837Pseudolaticauda

Les genres proches des Laticauda

Les Laticauda sont des espèces vraiment uniques en leur genre. Vous ne trouverez pas d’autres serpents qui sont semi-aquatiques d’eau marine. De plus, qui mangent des Muraenidae (Murènes). Néanmoins, il y a des fois la comparaison à des Hydrophis et à des Bungarus. Vous pourriez aussi les comparer à des Thamnophis.

En effet, les Thamnophis sont semi-aquatiques selon les espèces. Et de plus, ils forment des boules d’accouplement entre eux, lors de la saison de reproduction, comme pour les Laticauda. Sur les Thamnophis, vous retrouvez plus d’information sur l’article qui lui correspond. Auquel cas, je ne vous en dis pas plus ici.

Le genre Hydrophis

Ce sont des serpents marins qui font partie de la même famille que les Laticauda. Et certaines espèces ont des anneaux tout comme les Laticauda. Il y a par exemple l’Hydrophis spiralis, l’Hydrophis coggeri et l’Hydrophis major. Ce qui les rend ainsi plus difficiles à distinguer, surtout que les deux genres ont une queue palmée.

Néanmoins, vous pouvez le faire facilement deux manières. D’une part, les Laticauda ont des narines latérales. Or que les Hydrophis ont les narines sur le dessus de la tête. Et la deuxième manière, c’est sur leur ventre. En effet, les Laticauda ont de larges écailles comme les serpents terrestres. Or, que ce n’est pas le cas des Hydrophis.

Les Hydrophis sont un large groupe de 50 espèces début 2 023. C’est l’Hydrophis platurus qui fut le premier décris en 1 766, par Linnaeus. Et la dernière description est pour l’Hydrophis donaldi, en 2012.

L’étymologie part de deux mots du grec ancien : ὕδωρ (hudôr) pour « eau » et ὄφις (óphis) pour « serpent ». Autrement dit « serpent d’eau ». Quant au nom vermiculaire français, c’est souvent Serpent marin ou Serpent marin venimeux.

L’aire de répartition peut être plus ou moins grande selon les espèces. Pour l’Hydrophis platurus vous le trouvez sur les côtes. Sur pas moins de deux océans : l’Océan pacifique et l’Océan indien. Les côtes concernées sont l’Océanie, l’Asie, le Moyen-orient, l’Afrique et l’Amérique centrale.

Puis pour leur taille, elle va en moyenne de 0,45 mètre à 1,70 mètre et jusqu’à 2,50 mètres. Le plus grand étant l’Hydrophis elegans et le plus petit est l’Hydrophis inornatus.

Leur régime

Enfin, le régime change selon les espèces. Vous avez des poissons minces et des anguilles pour l’Hydrophis elegans. Des gobies pour les adultes et des crevettes pour les juvéniles pour l’Hydrophis peronii. Et des petits poissons pélagiques (habitants en surface) pour l’Hydrophis platurus.

Hydrophis spiralis (Serpent marin jaune)
Source d’origne : Keith DP Wilson (Hydrophis spiralis)

Le genre Bungarus

Il s’agit d’un autre genre, où il y a la comparaison avec le genre Laticauda. Les anglophones ont tendance à les appeler Krait et pour les Laticauda Sea krait. Mise à part les noms, selon les espèces, ils peuvent se ressembler par leur motif annelé. C’est le cas par exemple du Bungarus fasciatus et du Bungarus candidus.

Il sont tout aussi facile à distinguer, en effet les Bungarus ne sont pas des serpents marins. Auquel cas, ils n’ont pas de queue palmée. Ce qui est le cas de tous les Laticauda.

En janvier 2023, il y a 16 espèces de reconnues. Il y a eu la reconnaissance du dernier taxon en 2021, qui est le Bungarus suzhenae. Il s’agit simplement d’une élévation du Bungarus multicinctus. Et il y a eu la première description des Bungarus par Linnaeus, en 1 758. Sous le nom de Bungarus candidus.

L’étymologie du Bungarus viendrait de la langue Télougou, une langue vers le sud-est de l’Inde. Qui correspond à baṅgāru qui signifie « en or, doré, d’or ». Sûrement en rapport à l’apparence du Bungarus fasciatus.

Puis, pour leur aire de répartition elle se situe au Laos, au Vietnam, en Birmanie, en Chine et à Bhoutan. Ainsi qu’au Népal, en Inde, au Bangladesh et en Thaïlande. Et encore en Malaisie, au Cambodge, au Sri Lanka, à Taïwan, au Pakistan et en Afghanistan, selon les espèces.

Ensuite, concernant leur taille, la plus petite espèce est le Bungarus lividus. Avec une taille moyenne de 65 cm à 1,10 mètre. Et la plus grande espèce est le Bungarus fasciatus avec une taille moyenne de moyenne 1,20 mètre jusqu’à 2,25 mètres.

Leur régime

Enfin, pour le régime, cela dépend de chaque espèce. Pour le Bungarus fasciatus vous pouvez donner d’autres serpents et des lézards. Ainsi que des petits mammifères, des grenouilles, des poissons (Incluant les anguilles.). Pour d’autres comme le Bungarus caeruleus ça saura uniquement d’autres serpents incluant sa propre espèce.

Pour terminer, lors de ma visite chez VenomWorld, il avait des Bungarus candidus. Et comme VenomWorld ne nourrit qu’aux souris, vous savez que vous pouvez faire de même pour cette espèce.

Bungarus fasciatus (Bongare fascié ou Bongare jaune et noir)
Source d’origne : Inglourious reptiles (Bungarus fasciatus)

La conservation des Laticauda

Si vous voulez continuer à avoir des animaux, il faut aussi penser à la conservation. Si vous ne reproduisez pas les animaux, ils vont finir par disparaître. Le genre Laticauda n’est pas une exception, surtout qu’en Asie ils les mangent !

Laticauda semifasciata
Source d’origne : Shawn Miller (Laticauda semifasciata)

Vous faites partie des personnes qui s’intéressent aux animaux. Or que 90 % des gens ne s’y intéressent pas et les tues indirectement. Faire reproduire les animaux, c’est aider à la conservation. Parce que demain, peut-être vous seriez le seul ou un des seules qui a cette espèce en élevage. C’est déjà arrivé pour d’autres animaux comme le Cyanopsitta spixii (Ara de spix).

À l’heure actuelle, la majorité des Laticauda sont en Préoccupation mineure ou Quasi menacé selon la liste rouge de l’UICN. Mais cela ne dit pas ce qui va en être demain. Et il y en a déjà qui ont la situation de Vulnérable.

Aujourd’hui, il est encore temps de voir comment les élever en captivité, sans risque d’extinction proche. De plus, la CITES internationale et la CITES européenne ne listent pas les Laticauda dans leurs annexes. Les CITES régissent les transactions commerciales.

Ce qui signifie que les transactions sont libres de ce côté. C’est plutôt une bonne nouvelle dans un sens. De l’autre côté, ce n’est pas le seul barrage à la conservation ex-situ.

En effet, il y a aussi les lois du pays exportateur et du pays importateur.

En France

Il y a la considération des Laticauda comme des espèces dangereuses. En effet, ils font partie des élapidées. Sur l’Arrêté du 8 octobre 2018, ils sont ainsi dans la colonne (c). Ce qui signifie qu’il y a plusieurs contrainte pour les obtenir. Dont un Certificat de Capacité non-professionnel au minimum à l’heure actuelle. Ce qui peut changer dans un avenir proche.

En effet la Loi n° 2021-1539 du 30 novembre 2021 indique une nouvelle liste. Et cette liste mentionnée à l’Article 14 dit : « Parmi les animaux d’espèces non domestiques, seuls les animaux relevant d’espèces dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de l’environnement peuvent être détenus comme animaux de compagnie ou dans le cadre d’élevages d’agrément. ».

Ce qui touche bien les éleveurs étant capacitaire non-professionnel. D’ailleurs, la proposition faite par le Ministre de l’environnement à la réunion du 16 novembre 2 022. Était purement et simplement d’exclure les animaux de la colonne (c) 1 et plus ! Dont font partie les Laticauda. Bien entendu, il y a eu un refus par les organismes tels que La ferme tropicale, VenomWorld, la BSA, etc.

La fédération ProNaturA faisait aussi partie de la visioconférence. Auquel cas, je vous invite à les soutenir parce qu’ils défendent vos intérêts. Demain, il peut très bien y avoir une interdiction pour les particuliers lorsque l’arrêté tombera. De plus, il y a la révision de la liste tous les 3 ans ! Et seule l’abrogation peu rechanger la donne, donc soutenez la fédération ProNaturA.

En Belgique (Wallonie)

Les choses sont différentes. Il y a une liste dite « Liste positive » qui vous dit les espèces libres de détentions. Et les espèces sous agréments. À l’heure actuelle, les Laticauda ne sont pas sur la Liste positive. Ainsi, il vous faut un permis B et agrément pour les avoir et participer à leur conservation.

En Suisse

Il faut regarder l’Ordonnance sur la protection des animaux (OPAn). Qui vous dit à l’article 89 en h, qu’il vous faut une autorisation pour la détention des serpents venimeux. Sauf ceux listés par l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). Là aussi, il faudra donc un agrément.

Au Quebec

Il faut que vous consultiez la Liste des reptiles pour l’application du Règlement sur les animaux en captivité. Il y a l’indication comme nécessitant un permis (Pro.) pour tous les Laticauda sur la liste. C’est la MFFP (Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs) qui remet ce permis.

Les Laticauda de la Nouvelle-Calédonie

En Nouvelle-Calédonie, il y a trois Laticauda. Il s’agit de Laticauda saintgironsi, Laticauda laticaudata et Laticauda frontalis. Il est en droit de se poser la question si les lois sont les mêmes ? Que pour la France, la Guayane, etc ? Et la réponse et non. En Nouvelle-Calédonie, ils ont leurs propres lois et arrêtés. Ainsi, il n’y a pas forcément l’interdiction du prélèvement des espèces sauvages, dont les Laticauda.

De plus, les juridictions sont différentes selon les trois provinces. Ces provinces sont : la Province Nord, la Province Sud et la Province des îles Loyauté. Ainsi, si vous voulez voir pour en importer, vous devez vous renseigner si c’est possible. Et comment faire selon la province. De la même manière que pour d’autres pays tels que la Chine, l’Indonésie, etc.

Le registre généalogique

Mise à part la reproduction en elle-même d’au moins un spécimen sauvage (code W) ou de ranch (code R). Ou bien encore d’un établissement de conservation. Il vous faut aussi créer ou participer à des registres généalogiques (studbook). Sans cela, vous n’allez pas savoir où vous allez et vous risquez fort d’avoir des souches de consanguinité. Qui ne seront pas viable pour la conservation.

Le physique et le comportement des Laticauda

Tous les Laticauda sans exception ont un motif d’annelage. Qui est souvent noir où il y a l’accouplement avec une autre couleur, gris, bleu, jaune, brun… Ils ont tous une queue palmée et des narines placées à l’avant de la gueule sur les côtés. Et non sur le dessus comme c’est le cas des serpents marins. Les pupilles sont rondes avec un comportement cathéméral (actif le jour comme de nuit selon les saisons).

Le corps est légèrement vertical. Et le ventre à des écailles larges pour ramper sur la terre. Ils sont ainsi aquatiques, terrestres et aussi arboricoles ! Le Laticauda crockeri, comme vous l’avez vue, est d’eau saumâtre au lieu d’être d’eau marine. Et des doutes subsistent sur le fait qu’il va sur terre.

La taille est différente selon les espèces. Le Laticauda colubrina est le plus grand avec une taille moyenne de 90 cm et jusqu’à 2 mètres. Et le plus petit étant le Laticauda crockeri qui fait une taille moyenne de 50 cm et jusqu’à 82 cm.

La plupart du temps, ils sont dans l’eau, et cela, parce qu’il chasse dans l’eau. Et des fois, il y a des accouplements dans l’eau. Pour le reste, ils sont terrestres, pour digérer, se chauffer, se reposer, boire, muer, déposer les œufs, etc. 

La capacité d’envenimation des Laticauda

Les Laticauda n’ont pas de crochets flexibles. Comme c’est le cas des Trimeresurus, des Atheris, des Pseudocerastes ou bien encore des Bothrops, comme déjà révéler plus haut. Ils ont donc des crochets fixe à l’avant, contrairement Dispholidus typus qui les a en arrière. Comme pour les Naja, l’Ophiophagus hannah, les Dendroaspis ou bien encore les Oxyuranus.

Il y a une canalisation des crochets ce qui laisse s’écouler du venin. Ce qui n’est pas le cas des dentures opistodontes comme pour les Heterodon ou les Thamnophis.

Le venin des Laticauda est principalement neurotoxique comme la majorité des élapidés. Néanmoins, il n’y a pas la considération des Laticauda, comme aussi dangereux que d’autres. En effet, ces serpents ne sont pas agressifs autant sur terre que dans l’eau. Les seuls cas de morsures viendraient de pêcheurs qui les attrapent dans leurs filets.

Source d’origne : inconnue (Luc Fougeirol avec un Laticauda laticaudata)

Que mangent les Laticauda ?

Selon les espèces de Laticauda, le régime va changer. Pour 90 % d’entre eux, le régime va être principalement des Anguilliformes. La raison serait que les autres poissons sont trop rapides pour que les Laticauda les attrapent. Auquel cas les Laticauda cherchent leurs proies dans les crevasses sous-marines et les grottes sous-marines. Là où il y a souvent des murènes et autres poissons du genre.

Maintenant, certains Laticauda auraient tout de même la capacité d’attraper d’autres poissons, ce qui est le cas du Laticauda semifasciata. Il mangerait des Emmelichthyidae, Acanthuridae (Poisson-chirurgien, Poisson-licorne…) et Pomacentridae (Poisson-clown…) à l’âge adulte. Et des Mugilidae (Mulet, muge…) quand ils sont juvéniles.

Concernant le Laticauda crockeri, il mange principalement des Eleotris fusca.

Il y a aussi l’indication par une société d’aquariophilie qui dit que les Laticauda mangeraient aussi des crustacés…

Maintenant, la question est comment faire en captivité pour les nourrir ?

En effet, les murènes ne sont pas très courantes en captivité et les connaissances sont minimes pour les faire reproduire. Et le prix à l’achat de Gymnothorax ou d’autres murènes sauvage est cher.

Si vous partez de Laticauda semifasciata vous savez que vous pouvez les nourrir avec des Amphiprion ocellaris (Poisson-clown commun). C’est comme un équivalent des souris domestiques. En effet, ces poissons se reproduisent facilement et en grande quantité. Il y aurait environ 500 œufs par ponte !

De plus, ils sont hermaphrodites. Dans le cas ici, c’est le mâle dominant d’un groupe qui se transforme en femelle. Attention bien sûr à ne pas avoir plus de deux dans un aquarium. Parce qu’il y en aura bien qu’un seul qui se transforme en femelle.

Pour les autres espèces, il est possible qu’ils mangent les Amphiprion ocellaris. Rappelez-vous qu’au départ, je vous ai dit que les Laticauda ne mangent pas certains poissons à cause de leurs rapidités. Ce qui ne veut pas dire que les Laticauda ne sont pas opportunistes. En effet concernant le Laticauda colubrina, il y a l’indication qu’il mange des poissons morts occasionnellement.

Cette bonne nouvelle provient du livre Snakes of Australia de Scott & Tyese Eipper. Il est possible que cela s’étende à d’autres Laticauda. Attention, il y a eu une étude sur le Laticauda saintgironsi. Où il n’y a rien qui montre qu’ils mangeraient occasionnellement des Pomacentridae. Tout de même, cela reste à tester en captivité. De la même manière que pour des terrestres qui mangent finalement d’autres proies en captivités.

La fiche théorique de la maintenance des Laticauda

Il s’agit d’un des genres de serpent ayant un défi élevé pour sa maintenance en captivité. Néanmoins faire les choses par étape devrait permettre de pouvoir les maintenir en captivité dans des bonnes conditions. Cela requiert en fait des connaissances en serpent venimeux et en poissons marins. Si vous avez l’acquisition de ces deux compétences, vous devrez être en mesure de pouvoir maintenir ce genre de serpent.

Il y a des fois la recherche de ce genre de serpent chez les aquariophilies. Et de mon point de vue, ce n’est pas une bonne idée de vouloir maintenir des Laticauda comme des Hydrophis. Comme vous l’avez vue, c’est un serpent semi-marin et de plus, il ne fait que manger dans l’eau marine. Ainsi, je pense que, comme pour les Thamnophis semi-aquatiques, c’est une grande erreur de les vouloir dans l’eau uniquement.

D’ailleurs, il tiendrait sûrement mieux uniquement dans une zone terrestre, mais cela leur priveraient d’un comportement naturel non-négligeable. Ainsi, l’espace de vie devrait être d’un tiers de plus au moins en longueur.

La taille de l’espace de vie

La méthode suisse indique que la longueur doit être au minimum de la taille du serpent. Et que pour la largeur, c’est la moitié de sa taille. Enfin, pour la hauteur, cela devrait les ¾ étant donné qu’il est semi-arboricole. Et donc un tiers de plus pour sa longueur.

Si vous partez d’un Laticauda colubrina qui fait 90 cm. Vous allez vous retrouver à faire terrarium de 120 cm de longueur sur 45 cm de largeur. Et une hauteur de 68 cm de hauteur.

Le tiers de plus correspond à la zone d’un petit bac ou d’un petit bassin d’eau marine. Pourquoi plutôt ce choix, que de mettre carrément un aquarium dans le terrarium ? La raison n’est pas de faire un terrarium qui serait plus grand. Mais simplement le fait que vous avez lu que les Laticauda avaient des problèmes pour attraper les poissons. Dans un petit bac, c’est beaucoup plus facile pour eux.

Cette proposition reste néanmoins théorique. Il est possible qu’au final, il se révélera meilleur d’avoir un aquarium dans le terrarium, c’est à vous de tester. Selon les informations que vous avez sous la main.

La boisson

L’eau de boisson ne peut être celle du bac marin. En effet, les Laticauda mangent certes des poissons marins et autres. Cependant, ils boivent de l’eau douce. Il est donc important qu’il y ait le placement d’une coupelle d’eau douce, de préférence une eau osmosée.

Le substrat

Pour le substrat, il vaut mieux partir sur un substrat qui supporte l’humidité. Parce que forcément de l’eau du bassin va se verser dans la partie terrestre. De plus, il y a souvent l’immergement des Laticauda en partie dans l’eau quand ils se reposent. En effet, ils vont dans les creux des roches qui composent des fois des flaques d’eau.

Il y a sûrement la complication de la réalisation du système de roches, sauf si vous dédiez une pièce. Maintenant, si vous pouvez et le souhaitez, c’est mieux. Parce qu’ainsi, vous vous rapprochez d’un comportement naturel.

À défaut des substrats classiques de mélanges de fibre de coco, de tourbe, d’écorces, etc devraient faire l’affaire. Attention, la fibre (humus) de coco, uniquement, ne fonctionne pas. Malgré les dires qui disent que c’est imputrescible. Il en reste pas moins que vous allez vite vous retrouvez avec une couche blanche. Qui sont des champignons microscopiques qui fleurissent !

La température, l’hygrométrie et la luminosité

La température et l’hygrométrie dépendent du climat d’où viennent les Laticauda importés. Pour trouver ces températures voyez des sites comme Climate-data. Ce site est intéressant parce qu’il permet de cibler directement une commune. Ce qui vous rapproche des valeurs cherchées.

Ensuite, voyez aussi les photos de Laticauda sur des sites comme iNaturalist, flickr, etc. Cela va vous donner une idée de son micro-climat et vous permettre de réadapter des choses. Dont la température et l’hygrométrie avant même d’avoir le premier Laticauda. Notez, ici qu’il faut aussi prendre en compte la température de l’eau du bac. Et pas uniquement celle de l’air de l’espace de vie.

Il en va de même pour la luminosité. Si un Laticauda se promène en journée, vous savez que vous pouvez mettre un kelvin plus haut. Que s’il n’est pas sorti en journée. Vous devez aussi faire attention au rendu des couleurs de l’espace de vie. Du moins si vous voulez augmenter vos chances de réussite et son bien-être.

La reproduction des Laticauda

Réussir simplement à maintenir des Laticauda en captivité semble une mission impossible à l’heure actuelle. Alors faire la reproduction semble encore moins faisable sur le moment.

Cependant, il est intéressant de commencer à noter le plus tôt possible son comportement à ce niveau dans la nature. Parce que cela va forcément aider une fois la réussite de sa maintenance en captivité.

Chez les Laticauda, il y peu y avoir la prise en compte d’un dimorphisme sexuel de taille. Les femelles étant plus grandes. Maintenant, il est peut-être préférable d’en profiter. En même que vous passez chez le vétérinaire pour les soins d’antiparasitaires et d’antibiotiques. De les faire sexer en même temps, pour être sûr.

Pour les Laticauda, la reproduction peut se faire dans l’eau comme sur terre. Il en sera à vous de tester ce qui marche le mieux en captivité.

De plus, il est à noter que tout comme les Thamnophis. Les Laticauda se rassemblent en boules d’accouplement pendant la saison des amours. Ainsi, il vaut mieux avoir plusieurs mâles pour augmenter les chances de réussite et non plusieurs femelles !

Ensuite, il y aura la posent des œufs sur terre et non dans l’eau. Ainsi pensez à préparer une boîte de ponte.

Quel Laticauda vous conviendrait au départ ?

Avec toutes les informations que vous avez récoltées. Vous devriez déjà avoir une idée duquel est le plus simple à maintenir. Qui pourrait donc vous convenir au départ. Maintenant, il y a aussi d’autres facteurs comme le coût et la possibilité d’importation. Et aussi la taille du Laticauda et son apparence.

À l’heure actuelle, les Laticauda ne se trouvent pas sur les marchés en ligne, tels que Terraristik, Enimalia et Morphmarket… C’est vraiment à vous d’aller sur le terrain et de les faire importer avec tout ce que cela engendre. Comme le passage chez le vétérinaire dans le pays pour avoir le certificat, etc.

Parce que oui, même s’il n’y a pas de papier CITES pour des Laticauda. Il y a d’autres papiers à faire pour leur passage dans votre pays. Si vous êtes dans l’Union européenne, il y aura les réglementations à ce niveau. Puis dans votre pays Belgique, France, etc. En France pour connaître les démarches, vous pouvez contacter la DDPP de votre département.

De plus, pour l’importation en avion, vous devez respecter les normes IATA, pour les caisses de transport.

Il fut un temps, où j’avais une source pour importer des Laticauda colubrina par un intermédiaire. Le prix était de 200 $ pièce. Cette source est tombée à l’eau depuis que l’Angleterre à quitter l’Union européenne. Mais cela donne une idée du prix de base de l’animal, sans les autres coûts.

Si vous cherchez, il est possible que vous trouviez d’autres intermédiaires. Si vous n’avez pas envie de faire toutes les démarches vous-mêmes.

Le mot de la fin

Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Laticauda. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Laticauda. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).

Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.

La première chose que je vous invite à faire, c’est de vous inscrire à ma liste de contact. Cela va vous permettre de gagner de nombreux avantages et surtout du temps.

En vous inscrivant gratuitement :

Je vous retrouve tout de suite de l’autre côté pour la première vidéo,

– Sébastien

PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur les Laticauda.

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