Grand Est, FRANCE, le 27 avril 2022, le Trimeresurus trigonocephalus.
De : Sébastien KENNEL

Trimeresurus trigonocephalus bleu Crotale du Sri Lanka
Source : Guenter Leitenbauer

Table des matières

La description du Trimeresurus trigonocephalus

La première fois que nous avons entendu parlé du Trimeresurus trigonocephalus se fût en 1 789. Il portait à cette époque le nom de Coluber capite-triangulatus.

La personne qui l’a décrit est Bernard Germain Étienne de Laville-sur-Illon, ancien comte de Lacépède. Il est né le 26 décembre 1 756 à Agen et mort le 6 octobre 1 825 à Épinay-sur-Seine (Seine). Outre son titre de compte, il était un homme politique français et un zoologiste.

À l’époque, le genre Coluber était un genre où il y avait énormément d’espèces. Puis avec le temps, il y a eu de la reclassification. Parce que c’était vraiment un gros fourre-tout. Il y avait même des cobras, c’est juste pour dire que nous mélangions de tout. Des couleuvres, des crotales, des vipères, des cobras, etc.

C’était la fin du XVIIIᵉ siècle, aujourd’hui le genre Coluber existe toujours et fait partie de la famille des Colubridae. Par la suite, il y a eu des déplacements, à plusieurs reprises, du Trimeresurus trigonocephalus dans de nouvelles classifications. C’est ce que vous allez maintenant découvrir.

Les taxons du Trimeresurus trigonocephalus

Pour aller plus loin dans la classification, il faut que vous suiviez ce que sont les taxons et la taxonomie. Un taxon est comme un groupe qui rassemble des êtres vivants qui se rapprochent. Autrement dit, c’est une unité taxinomique comme l’espèce, le genre, la famille, la classe, etc.

Et la taxinomie est la classification d’un groupe d’être vivant, vous pouvez vous représenter cela comme une pyramide. Tout au bas de la pyramide, vous avez le règne, ici, il s’agit du règne animale dit « Animalia ».

Plus haut dans la pyramide, vous avez l’embranchement « Chordata », puis il y a la classe « Reptilia » pour reptile. Il en vient la sous-classe « Lepidosauria » et l’ordre « Squamata » qui correspond aux reptiles à écailles.

Puis vous avez le sous-ordre « Serpentes » qui signifie comme vous vous en doutez à serpents. Et ensuite, il y a l’infra-ordre « Alethinophidia » qui contient tous les serpents qui ne sont pas aveugles.

Puis vous en venez ensuite à la famille qui est les Viperidae, donc les vipéridités. Qui sont les serpents venimeux ayant en général une base principale de venin hémotoxique et cytotoxique.

En dessous de la hiérarchie, vous avez la sous-famille « Crotalinae » pour crotalinés. Qui sont les serpents possédants des fossettes thermosensibles.

Enfin, nous avons le genre, qui est plus ou moins de nos jours Trimeresurus. Je vais, vous en reparlez plus bas, laissez-moi juste le temps de finir l’histoire de la classification. Et pour finir vous avez l’espèce « trigonocephalus ».

Maintenant, que vous savez tout ça, vous allez découvrir les taxons donnaient au fil du temps.

Les taxons des années de 1 790 à 1 820

Un an après, en 1 790, Pierre-Joseph Bonnaterre reprit le nom de Lacepède. Il retirera juste le trait union, ce qui nous donna Coluber capitetriangulatus. Pierre-Joseph Bonnaterre était un abbé et naturaliste français né vers 1 752 en Aveyron. Et il est mort le 20 septembre 1 804 à Saint-Geniez-d’Olt.

Johann August Donndorff un naturaliste allemand, né en 1 754 et mort en 1 837. Lui donna le nom de Col[uber]. Trigonocephalus, en 1 798.

Le siècle suivant en 1 801, Charles-Nicolas-Sigisbert Sonnini de Manoncourt un naturaliste français. Né le 1er février 1 751 à Lunéville et mort le 9 mai 1 812 à Paris. Avec un zoologiste français portant le nom de Pierre André Latreille. Qui est né le 29 novembre 1 762 à Brive-la-Gaillarde, Corrèze et mort le 6 février 1 833 à Paris. Tous deux, on choisit le nom de Vipera trigonocephala.

À partir de cette date, il y a eu le déplacement de l’espèce à plusieurs reprises dans des nouveaux genres.

En 1 820, Heinrich Kuhl un naturaliste et zoologiste allemand. Qui est née le 17 septembre 1 797 et mort le 14 septembre 1 821. A sélectionné le nom de Trigonocephalus nigromarginatus.

Quant à Merrem dans la même année, il changea de nouveau le genre. Et il utilisa le nom du genre de Kuhl comme espèce. Ainsi, le nom qu’il donna fut [Cophias] trigonocephalus. Blasius Merrem était un Allemand naturaliste, zoologiste, herpétologiste, ornithologiste et mathématicien. Il naquit le 4 février 1761 à Bremen, Allemagne. Et il est mort le 23 février 1 824 à l’âge de 63 ans.

Les taxons des années de 1 822 à 1 859

Puis il y a Heinrich Rudolf Schinz, qui reprend le même genre que Kuhl. Où il changea le nom de l’espèce en sagittiformis. Ce qui vous donne Trigonocephalus sagittiformis. C’était en 1 822. Schinz était un Suisse né le 30 mars 1 777 et mort le 8 mars 1 861 à Zurich. Il avait 83 ans et il était un physicien et naturaliste.

En 1 830, Johann Georg Wagler un herpétologiste et ornithologiste allemand, donna le nom de Megaera trigonocephala. Johann Georg Wagler était né le 28 mars 1 800 et il est mort le 23 août 1 832.

Note : Johann Georg Wagler est la même personne qui a donné le nom Cyanopsitta spixii. Si vous vous intéressez aussi à l’ornithologie.

Quelques années plus tard, en 1 842, John Edward Gray, donna le nom de Megaera olivacea. John Edward Gray était un zoologiste britannique. Qui est né le 12 février 1 800 à Walsall, Angleterre. Il est mort à Londres le 7 mars 1 875, il avait 75 ans.

Viennent ensuite le trio André Marie Constant Duméril, Auguste Duméril et Gabriel Bibron. Tous les trois Français et zoologistes qui ont donné le nom de Bothrops nigromarginatus, en 1 854.

Note : le genre Bothrops existe encore aujourd’hui et il concerne les crotales d’Amérique du Sud ayant un fort venin cytotoxique.

Ensuite en 1 859, Albert Karl Ludwig Gotthilf Günther choisis de l’appelé Megaera trigonocephala. Comme l’avait fait Johann Georg Wagler. Il était d’origine allemande et il naquit le 3 octobre 1 830 à Esslingen am Neckar. Et il est mort en Angleterre le 1er février 1 914 à Kew, Londres. C’était un zoologiste, herpétologiste et ichtyologiste.

Les taxons des années de 1 864 à 1 981

5 ans plus tard, Günther décide de le déplacer dans le genre Trimeresurus. Et il changea la terminaison de l’espèce pour Trimeresurus trigonocephalus. Ainsi, il s’agirait du premier à donner le nom de Trimeresurus. Nous étions en 1 864.

Nous en venons à George Albert Boulenger un zoologiste né le 19 octobre 1 858 à Bruxelles, Belgique. Et mort le 23 novembre 1 937 à Saint Malo, France. Lui le plaça dans le genre Lachesis tout en gardant le même nom d’espèce, Lachesis trigonocephalus. C’était en 1 896.

Deux ans plus tard, Oskar Boettger un zoologiste allemand, reprend le même genre et nom que Boulenger. Tout en rectifiant, visiblement, l’orthographe de celui-ci, ce qui nous donna Lachesis trigonocephala. Nous étions ainsi en 1 898. Boettger est né le 31 mars 1 844 à Frankfurt am Main, Allemagne. Et il est mort le 25 septembre 1 910, à l’âge de 66 ans.

Note : Lachesis correspond aujourd’hui à un genre de grand serpent venimeux venant de l’Amérique du Sud.

Bien plus tard, Malcolm Arthur Smith médecin et herpétologiste britannique reprend le nom de Günther. Il est né en 1 875 à New Malden et il est mort le 22 juillet 1 958 à Ascot. C’est ainsi en 1 943 que le nom de Trimeresurus trigonocephalus revient.

Il en vient ensuite les herpétologistes Alphonse Richard Hoge et Sylvia Alma Renata Wilma de Lemos Romano-Hoge. Ils ont décidé de conserver le genre précédant tout en revenant sur le nom de l’espèce d’origine. Ce qui nous donne Trimeresurus capitetriangulatus, nom donner en 1 981.

En ce qui concerne Alphonse Richard Hoge, il est né le 5 septembre 1 912 à Cacequi, Brésil. Et il est mort le 25 décembre 1 982 à São Paulo à l’âge de 70 ans. Il était d’origine belge par son père.

Les taxons des années de 1 993 à 2 021

Philippe Golay et al., reviennent de nouveau en arrière et reprennent le nom de Trimeresurus trigonocephalus, en 1 993. Golay est un Suisse de Genève qui avait travaillé pour la Fondation culturelle Elapsoïdea.

Puis les prochains scientifiques suivent de même, Welch en 1 994 et Mcdiarmid, Campbell & Touré en 1 999. En 2 000 c’est TU et al. qui reprennent le nom et Anita Malhotra & Roger S. Thorpe en 2 004.

Ensuite, il y a David Vogel et al. qui propose en 2 011 le sous-genre Craspedocephalus. Ce qui nous donne Trimeresurus (Craspedocephalus) trigonocephalus.

Nous en venons en 2 014, où Wallach et al. reprennent le sous-genre de David Vogel et al. et l’utilisent comme genre. Nous avons ainsi Craspedocephalus trigonocephalus.

Enfin Guo et al. suivent la proposition de Wallach et al. en 2018 et Mallik et al. font de même en 2021.

Note : le genre Craspedocephalus devrait regrouper les crotales venimeux venant de l’Asie du sous-continent indien à l’Asie du Sud-est.

Quand est-il de la validation du genre Craspedocephalus trigonocephalus ?

La taxonomie de The Reptile-Database reprend à l’heure actuelle le genre Craspedocephalus. En revanche, l’UICN utilise encore le terme Trimeresurus trigonocephalus et non le terme Craspedocephalus trigonocephalus.

Note : l’UICN signifie : Union internationale pour la conservation de la nature.

Du côté des gens, les personnes continuent d’utiliser le terme Trimeresurus trigonocephalus. À l’exception de quelques soigneurs avancés, qui vont utiliser le terme Craspedocephalus trigonocephalus, voir le terme Trimeresurus (Craspedocephalus) trigonocephalus.

En conclusion, le terme n’est pas encore vraiment valide et surtout, les gens ne l’utilisent pas. Ce que vous pouvez vérifier avec des programmes de statistique des mots-clés, tels que Semrush. Auquel cet article utilise Trimeresurus trigonocephalus.

Les noms français pour le Trimeresurus trigonocephalus

Rare sont les éleveurs utilisant un autre nom que le nom scientifique. Ainsi, il n’y a pas vraiment de nom français.

Pour utiliser un nom français, le plus simple est d’utiliser soit le nom scientifique, soit d’utiliser les noms anglais. Dans la partie anglophone, nous avons trois noms : le premier est Crotale du Sri Lanka. Le Sri lanka est le pays où réside ce Trimeresurus. Le deuxième est Crotale de Ceylan. Ceylan est l’ancien nom de la République socialiste démocratique du Sri Lanka.

Et le dernier nom est Crotale vert du Sri Lanka, qui fait référence à la couleur d’une de ces formes.

Concernant le nom scientifique, je vous en parlerai plus bas, laissez juste le temps d’y venir.

Enfin, il y a le nom local qui est Pala polonga.

En conclusion, le nom Crotale du Sri Lanka est le plus intéressant. Parce qu’il ne fait pas référence à l’ancien nom du pays. Et il ne cible pas non plus une forme, or qu’il y en a plusieurs…

Note : il s’agit bien d’un crotale est nom d’une vipère, les crotales possèdent des fossettes thermosensibles. Ce que les vipères n’ont pas, ainsi l’appeler Vipère du Sri Lanka est une grossière erreur.

L’apparence du Trimeresurus trigonocephalus

Les couleurs

Il y a trois couleurs ou motifs qui composent le Trimeresurus trigonocephalus. Ce qui rejoint, le Trimeresurus insularis dans la catégorie des Trimeresurus ayant plusieurs forme. Nous pouvons aussi citer le Trimeresurus purpureomaculatus, le Trimeresurus mcgregori etc.

J’ai tendance à définir cela comme « forme ». Je vous en reparlerai plus bas, des différences entre les formes, les localités et les sous-espèces. Laissez-moi juste le temps de finir les parties avant.

Le corps et la queue

Il y a des Trimeresurus trigonocephalus qui sont plutôt jaunes ou jaune-vert sur le dos. Quant à la seconde forme elle est verte et la troisième est turquoise. Cette dernière est à mon sens la plus jolie. Et malheureusement, la plupart d’entre eux sont des mâles. Il semble que ce soit difficile de trouver la couleur turquoise de sexe féminin.

Le corps possède aussi des motifs noirs en complément, principalement s’ils viennent de zone humide.

Le ventre est principalement de couleur blanc, jaunâtre, jaune verdâtre clair et peut avoir des motifs des couleurs du dos. Dans des plus rares, cas, le ventre est gris.

Il n’y a pas de ligne ventrolatéral comparé au Trimeresurus albolabris, au Trimeresurus insularis ou au Trimeresurus purpureomaculatus, par exemple…

La queue est de même couleur en partant du cloaque. Et au bout elle a la couleur d’un ver, elle fonctionne ainsi comme un leurre. Elle peut aussi être noire. En outre, la queue du Trimeresurus trigonocephalus est préhensile.

La tête

Elle suit encore une fois les couleurs du corps où il n’y a pas de ligne faciale. Les yeux ressemblent fortement à la couleur du dos de celui-ci.

Au niveau des lèvres supérieures, des lèvres inférieures ainsi que du menton, vous ne verrez pas non plus de différence. Tout trois ayant la couleur du dos de ce Trimeresurus.

La reproduction

Le Trimeresurus trigonocephalus suit un chemin classique au plus grand nombre de Trimeresurus, il est ainsi ovovivipare. Tout comme le Trimeresurus purpureomaculatus, le Trimeresurus insularis ou bien encore le Trimeresurus albolabris.

Cela signifie que contrairement aux mammifères qu’il n’y a pas de cordon médical. Et contrairement aux poules, la femelle ne pondra pas d’œufs. Sauf si la mise-bas contient des œufs non fécondaient, ce que nous nommons « slug ».

Concernant les mâles, ils ont deux hémipénis qui sont de type « 1 spinose ». Cela peut vous aider pour les différencier des autres Trimeresurus. Notamment le Trimeresurus schultzei et Trimeresurus sumatranus qui sont de type « long papillosis ». Cela pourrait être aussi utile pour Trimeresurus gunaleni et Trimeresurus malcolmi. Encore faut-il savoir quel type d’hémipénis ils ont ?

Il pourrait aussi vous être utile de connaître d’autres Trimeresurus ayant un 1 spinose. Trimeresurus gumprechti, Trimeresurus stejnegeri et Trimeresurus vogeli en font partie.

Un hémipénis se dit simplement d’un animal ayant deux pénis. La raison de ces deux pénis est simplement que ces animaux s’accouplent par le côté. Et non par-derrière ou par-devant.

Les écailles du Trimeresurus trigonocephalus

Il peut y avoir partiellement une division en deux ou pas des écailles nasales du Trimeresurus trigonocephalus. Il y a deux à trois écailles supraoculaires, trois préoculaires et deux ou trois postoculaires. Au niveau des labiales, il y a 9 écailles à 10 écailles surpralabiales et trois à quatre infralabiales.

Au niveau du ventre, nous avons 142 écailles à 160 écailles. Il n’y a pas de division concernant l’écaille anale. Et du côté des sous-caudales, il y a une division, il y a 53 écailles à 69 écailles sous-caudales. Sur le dos, au milieu, il y a 17 rangées à 19 rangées d’écailles qui peuvent être carénées ou non. Enfin, la majorité des écailles qui couvrent la tête sont petites et lisses.

L’aire de répartition du Trimeresurus trigonocephalus

Ce Trimeresurus se trouve sur la seule île du Sri Lanka. Il s’agit d’un pays qui se situe au sud de l’Inde, dans l’océan indien.

Aire de répartition du Trimeresurus trigonocephalus
Source d’origne : la liste rouge de l’IUCN

Le Trimeresurus trigonocephalus dans un milieu contrôlé

Yannick Herping vous montre un Trimeresurus trigonocephalus qui se régale d’un souriceau, dans un milieu contrôlé :

Merci à lui.

L’habitat du Trimeresurus trigonocephalus

Vous le verrez à des altitudes de 153 mètres à 1 800 mètres au-dessus de la mer. Ainsi, vous ne l’apercevrez pas sur les hautes collines. Vous ne le trouverez pas non plus dans les zones arides.

En revanche, vous le trouverez dans les trois autres zones climatiques. Qui sont les forêts : tels que les forêts tropicales, les forêts pluvieuses et les forêts de montagne. La seconde zone est les prairies et la troisième les plantations. Comme vous l’avez compris plus haut, il préfère les zones étant humide.

Dans les plantations il se trouve plus rarement que dans les deux autres zones. Ces plantations sont les plantations de thé, de café, de cacao et de cardamome.

Note : la cardamome est une épice faite à base de graine. Il vient des genres Elettaria et Amomum de la famille des Zingiberaceae. Cette famille est celle du gingembre. Cela a un goût plutôt poivré et citronné, sans pour autant être fort.

Nous pouvons à la limite citer une quatrième zone, c’est celle des habitations humaines. Sauf que c’est extrêmement rare qu’il s’y trouve.

L’indication de la localité type est « l’île S.-Eustache », c’est-à-dire le Sri Lanka.

Note : la localité type indique où a été le prélèvement du premier spécimen d’une espèce, afin de la décrire.

L’étymologie du Trimeresurus trigonocephalus

Vous avez ici trois mots de latinisation grec pour « trigonocephalus ». Le premier est « tri » qui signifie simplement trois. Le second est « gono » qui vient de « gonio » qui veut dire « angle ». Et le troisième est « cephalus » pour « kephalos » et signifiant « tête ». À partir de là, vous en arrivez à la traduction de « tête triangulaire ».

Il y avait eu l’utilisation de ce mot comme genre. Comme vous l’avez vue plus haut dans l’histoire de la taxonomie. Dick Visser indique qu’il y avait l’utilisation de ce nom comme genre pour pratiquement tous les crotales à cette époque. Il annonce que nous devons pardonner à son auteur, pour avoir été si indescriptible. Compte tenu du peu d’espèces connues de ce groupe à cette époque.

Afin de vous éviter de vous faire remonter plus haut, il s’agirait d‘Heinrich Kuhl vers l’année 1 820.

Note : de plus, si vous avez déjà lu les articles concernant le Trimeresurus purpureomaculatus. Et le Trimeresurus insularis, vous avez appris que la tête triangulaire correspondaient aux femelles. Les mâles ayant une tête en forme d’œuf. Et donc qu’il est aussi possible que ce soit le cas du Trimeresurus trigonocephalus, sans l’affirmer.

Le comportement du Trimeresurus trigonocephalus

C’est un serpent principalement arboricole qui aime être sur les branches des arbres et sur les arbustes. Il apprécie aussi d’être sur des petits buissons. Tôt, le matin, il se placera au sommet de l’arbre pour récolter un maximum des rayons du soleil.

Il faut savoir que les serpents sont des animaux à son froid, c’est-à-dire qu’ils ne régulent pas la chaleur. Leur chaleur dépend de leur environnement. C’est pour cela qu’ils se mettent en plein soleil aux heures où il ne fait pas trop chaud.

Le Trimeresurus trigonocephalus descend des hauteurs lorsqu’il recherche de la nourriture, quand il n’en trouve pas dans les hauteurs. Ce reptile est carnivore à tendance opportuniste. Auquel il mangera des oiseaux, des amphibiens, des lézards et des petits mammifères à l’âge adulte. Lorsqu’ils sont jeunes, ils peuvent aussi manger des insectes.

C’est une espèce qui a tendance à être actifs pendant la journée. Et durant les mois chaud, il lui arrive aussi de se déplacer pendant la nuit. Il est ainsi principalement diurne et peu nocturne.

Ses moyens de défense

Le Trimeresurus trigonocephalus aime se cacher dans les feuillages denses. C’est un serpent qui est généralement calme, ainsi, il se classe comme espèce pour débuter dans les serpents venimeux. À côté de Trimeresurus albolabris, Trimeresurus venustus ou Trimeresurus macrops… Toutefois, il peu très bien frapper rapidement, si quelqu’un le surprend ou le dérange. Ce qui est tout à fait normal qu’il se défende.

S’il se sent menacé, il va soulever son corps et le rétracter, puis il va frapper. Il peut aussi vibrer sa queue, s’il se sent troublé, de la même manière que la font les Crotalus. Sauf que vous n’allez pas l’entendre, parce qu’il n’y a pas de cascabelle. Ce qui le reproche plus des Lampropeltis, ils remuent la queue et vous ne l’entendez pas. Enfin, il ne va pas siffler.

Les sous-espèces et les localités du Trimeresurus trigonocephalus

Pour faire court, il n’y a pas de sous-espèces ni de localité concernant le Trimeresurus trigonocephalus.

Maintenant, qu’est-ce qu’une sous-espèce ? Il s’agit d’un animal qui n’a pas le rang d’espèce. Ainsi, il y a un rattachement de celle-ci à une espèce. C’est les scientifiques qui décident cela. Quand ils trouvent que la sous-espèce n’a pas assez de différence pour être une espèce. Souvent, il regarde l’ADN ou les écailles pour déterminer par exemple si les deux viennent du même ancêtre. Très rarement, ils regardent sur les couleurs.

Quant à la localité, ce sont les éleveurs qui mettent cela en place. Pour se prévenir des éventuelles changement dans l’avenir. Et ces localités sont des aires de répartitions différentes. Avec souvent des motifs et des couleurs qui ne sont pas les mêmes.

Et vous allez peut-être maintenant vous dire, mais le Trimeresurus trigonocephalus, il a plusieurs couleurs, et même des motifs différents. Oui, c’est vrai, sauf qu’ils sont sur la même aire de répartition. Auquel nous ne pouvons pas les déclarer comme des localités. Il pourrait en revanche devenir des sous-espèces.

Dans ce cas moi, j’aime les appeler « forme », de votre côté, c’est à vous de voir.

Le but des localités, et même des formes et d’éviter toutes hybridations ou inter-grades futurs. Dans le cas des Trimeresurus trigonocephalus, il y a une exception. Et vous allez la découvrir juste plus loin dans la section suivante.

Les morphs, les hybridations et les formes du Trimeresurus trigonocephalus

Les morphs

Avant de parler des hybridations et de revenir sur les formes, vous allez découvrir ce qu’est une morph. Peut-être que cela vous aies déjà familier par d’autres synonymes… En effet selon les classes, le nom est différent. Par exemple chez les Aves (oiseaux) vous entendrez plutôt parler de « mutation ». Et chez les insectes, il y a le nom de « phase ».

Quant à l’état français, ils utilisent un autre nom pour décrire les morphs, il s’agit de « variété ».

Une morph pour faire simple est un défaut génétique qui modifie la pigmentation d’un animal. C’est-à-dire ses couleurs et ses motifs. L’amélanisme est le défaut génétique le plus courant. Pour les passionner, il porte plutôt le nom d’albinos. Enfin, il y a aussi le synonyme « tyrosinase » qui s’abrège en « T- ». Dans d’autres classes, comme chez les oiseaux et les amphibiens, le nom courant est « lutino ».

L’amélanisme

L’amélanisme est l’opposée du mélanisme. Dans le cas de l’amélanisme, il y a diminution de la mélanine à quasiment zéro, voir zéro. Ce qui rend l’animal beaucoup plus clair. Dans le cas d’un Trimeresurus trigonocephalmus qui est plutôt vert, cela devrait donner en théorie un animal qui deviendrait jaune. Les yeux étant aussi affectés, il change aussi de couleur, généralement, il deviennent rouges.

Au sens inverse le mélanisme augmente la mélanine ce qui rend l’animal beaucoup plus foncé qu’il est à l’origine. Pouvant devenir noir selon les cas.

Entre cette diminution et cette augmentation, il y a un donc la couleur standard. Qui correspondant donc à du 100 %. L’amélanisme est proche de 0 %, voir un peu plus et le 200 % correspond au mélanisme. Et avec cela, vous pouvez avoir une diminution qui est seulement partielle. C’est-à-dire qu’au lieu d’avoir une diminution de 100 %, il y aurait une diminution de 50 %. Qui correspond à la morph Pastel en langage courant.

En langage scientifique, nous parlons d’Hypo-melanistic ou d’Hypo-mélanique. L’inverse peut aussi se faire, une augmentation de seulement 50 % pour arriver à environ 150 %. Un des noms courant dans les animaux est Olive. Scientifiquement, nous parlons d’Hyper-melanistic soit en français Hyper-mélanique.

La mélanine correspond à la couleur dit noir. Il y a deux autres couleurs que vous allez voir maintenant.

L’axanthisme

Il existe un autre défaut génétique qui est le Caramel en langage courant. Le terme Axanthic est celui du langage scientifique. Celui-ci va diminuer une autre couleur de l’animal à zéro. En combinant celle-ci avec l’amélanisme nous parlerons dans ce cas d’albinos T+ au lieu de T-. L’opposer se dit Xanthic.

Concernant la diminution partielle nous avons tout simplement le terme Hypo-xanthique et pour l’augmentation partielle, c’est le terme Hyper-xanthique.

La modification de cette pigmentation se dit jaune.

L’anérythrisme

Il s’agit du troisième défaut qui diminue la pigmentation d’une couleur, ici, il s’agit de la couleur rouge. Chez les éleveurs de serpents, ils utilisent l’abréviation Anéry en langage courant. L’érythrisme qui est le gêne affecter à bien entendu un opposé à l’anérythrisme qui est l’Érythrique. Sa diminution partielle se nomme Hypo-érythrique et son renforcement partiel se dit Hyper-érythrique.

Le leucistisme

Enfin, la suppression totale des pigmentations donne un animal qui est blanc. Il n’y a pas d’affectation des yeux, leur nom est Leucisme, Leucistisme ou Leucistic. Nous parlons de Piebald si le serpent n’a pas de pigmentations sur des zones de son corps. Le leucisme affectant la totalité du corps. Enfin certains éleveurs nomme cette morph Lucy.

Sur ce point, nous allons nous arrêter sur les morphs. Parce qu’à l’heure actuelle, il n’y a pas encore de morph concernant le Trimeresurus trigonocephalus. Auquel il n’y a pas de raison de parler des combinaisons.

Les hybridations

Cela n’est pas à confondre avec les morphs. Vous n’avez pas à faire ici à des défauts génétiques changeant l’apparence d’une même espèce. Il s’agit de croisement entre deux animaux.

Vous avez sûrement déjà entendu parler du Mulet qui est un croisement entre un âne et une jument. Ou de son inverse un Bardot qui est le croisement avec un cheval et une ânesse. C’est ce que nous appelons des hybrides.

Les hybrides sont souvent stériles, dues à leur trop grande différence génétique. Si demain vous tenter l’expérience d’accoupler un Trimeresurus trigonocephalus avec un Trimeresurus schultzei. Il y a de grandes chances pour qu’il soit stérile. En effet, c’est certes le même genre, en revanche, il faut prendre en compte que le premier est ovovivipare. Or que le dernier est ovipare.

Une telle expérience aurait plus de chance de marcher avec un Trimeresurus trigonocephalus accouplé avec un Trimeresurus sumatranus, par exemple. Il n’y a pas de garantie cependant, que les jeunes seront fertiles.

Dans le cas où ils seraient fertiles, vous êtes en train de créer une nouvelle race. Ils se nomment F1 pour la première génération, puis F2 et ainsi de suite. Il est à noter que dans le secteur des reptiles les soigneurs voient mal l’hybridation. Tous comme dans celui des oiseaux. Enfin, il est bon de le savoir avant de prendre une décision pour se lancer, dans une telle expérience.

Dans le cas de l’accouplement d’une sous-espèce avec l’espèce de base, nous parlerons d’inter-grade à la place. Il en va de même pour les localités et les formes. Autrement dit, c’est toujours mal vu. Et le point positif, c’est qu’il y a beaucoup plus de chance que les juvéniles sont fertiles.

Les formes

Nous en revenons à l’histoire des formes. Comme vous venez de le voir, mélanger les formes signifie que vous faites de l’inter-grade. Et les soigneurs voient mal ceci. Maintenant, il s’agit de forme et non de localité ou d’une sous-espèce. Auquel il s’accouple de toute manière dans la nature.

Le cas du Trimeresurus trigonocephalus est une exception à laquelle il y a une tolérance sur l’inter-grade de celui-ci. En effet le problème, c’est qu’il est visiblement très difficile de trouver des formes bleues qui sont des femelles. Ce n’est pas le cas avec d’autres Trimeresurus, comme le Trimeresurus purpureomaculatus ou le Trimeresurus insularis.

Et la question que vous vous posez sûrement, c’est : qu’est-ce qui va sortir, selon mes accouplements ?

Je n’ai pas la réponse à cette question. Ce que je peux dire, c’est qu’il vaut mieux deux parents de même forme. Si vous voulez plutôt des juvéniles jaunes-verts, alors procurez-vous deux parents qui sont jaunes-verts. Idem pour les verts.

Concernant les bleus, il est sûrement préférable de partir sur des verts, étant plus foncés. Que de partir sur des jaunes-verts. Cela reste de la théorie, je n’ai pas d’informations claires, au moment où j’ai créé cet article.

Bien entendu, vous pouvez contacter des éleveurs qui ont déjà eu des juvéniles et voir ce qu’ils vous disent. Il est aussi intéressant de voir les parents des juvéniles que vous achetez. Si les deux parents sont de la même forme, vous avez plus de chance de ressortir cette forme. Cela va sous le sens.

Les dimorphismes sexuels du Trimeresurus trigonocephalus

Concernant ce serpent, il n’y a pas moyen de le sexer par la bande ventrolatéral. Et de toute manière, cette méthode n’est pas sûre à 100 % concernant une partie des Trimeresurus.

Concernant la méthode de la tête triangulaire pour les femelles, je ne garantit pas que cela marche. Pour le Trimeresurus trigonocephalus. Les mâles ayant dans ce cas une tête ovale, comme un œuf. En revanche, c’est très efficace avec le Trimeresurus insularis, le Trimeresurus albolabris et le Trimeresurus purpureomaculatus, par exemple.

Il n’est pas non plus certain que la méthode du cloaque fonctionne. Elle fonctionne bien avec les trois Trimeresurus citées précédemment, à voir pour le Trimeresurus trigonocephalus. En revanche, la taille plus grande et la corpulence plus grosse des femelles adultes s’appliquent bien.

Note : pour en savoir plus sur ces méthodes, vous pouvez lire la section des dimorphismes sexuels sur le Trimeresurus insularis. Et celle sur le Trimeresurus purpureomaculatus.

Les formes bleues n’indiquent pas qu’il s’agit forcément d’un mâle. Il y a aussi visiblement des femelles bleues, elles sont seulement plus rares.

Sexer les juvéniles

Donc vous vous dites sûrement : comment je fais pour sexer mes juvéniles ?

Et la réponse est de la même manière que vous sexez des couleuvres, des boas, des pythons, etc. Vous faites l’inversion des hémipénis ou vous utilisez les sondes pour sonder.

Afin de vous protéger lors du sondage, il faut vous munir de tube PVC. Dans lequel le serpent va rentrer. Pour plus de sécurité, vous pouvez utiliser un bouchon dessus et être à deux au lieu d’être tout seul. Bien entendu, vous verrez tout cela avec vos formateurs lorsque vous ferez vos heures de formations.

Enfin, il est aussi possible d’effectuer un test sanguin ou une radiophotographie qui est plus sûr. Autant pour votre sécurité que pour le sexe du serpent. Dick Visser dit qu’il faut sexer plusieurs fois le même individu pour s’assurer que ce soit juste. Dick Visser est un spécialiste des crotales asiatiques, dont les Trimeresurus.

La biologie du Trimeresurus trigonocephalus

Il s’agit d’un Trimeresurus, relativement facile et non-agressif, sauf si vous le dérangez. Il s’adapte à tout type d’environnement, ainsi, il est aussi intéressant pour débuter qu’un Trimeresurus albolabris ou Trimeresurus macrops.

Ce serpent mange un peu de tout, même si son régime de base est des amphibiens, suivis de lézards. Il peut descendre des arbres à la recherche d’autres proies, notamment des rongeurs. Ce qui ravira les soigneurs, peut-être vous aussi.

Il possède une queue qui est préhensile, qui lui permet de se tenir bien dans les arbres. En outre, sa queue à une deuxième faculté, qui est celle de créer un leurre. Elle permet ainsi d’attraper des oiseaux et des chauves-souris. Certes, ce n’est pas la queue d’araignée d’un Pseudocerastes urarachnoides, mais ça marche quand même.

En outre, il peut aussi manger des œufs et les juvéniles peuvent manger des insectes dans certains cas.

Concernant la taille, la femelle fait environ 70 cm à 80 cm et jusqu’à 130 cm. Et pour la taille des mâles, c’est dû 60 cm à 75 cm. Enfin, il s’agit d’un serpent qui est nocturne.

La maturité sexuelle

Nous savons aujourd’hui que de déterminer la maturité sexuelle à partir de l’âge n’est pas la meilleure méthode. Et qu’il vaut mieux déterminer la maturité sexuelle à partir de sa taille ou de son poids.

Maintenant, nous ne connaissons pas le poids du Trimeresurus trigonocephalus. Et encore moins le poids qu’il doit avoir pour être en âge de se reproduire. En revanche, nous connaissons la taille moyenne de l’âge adulte et nous n’avons pas la taille de la maturité sexuelle. Auquel nous pouvons partir sur un autre Trimeresurus pour être au plus proche.

Le Trimeresurus stejnegeri atteint sa maturité sexuelle à environ 37 cm en partant du museau au cloaque. C’est-à-dire sans la queue. Pour le Trimeresurus albolabris nous avons plus d’informations. La maturité sexuelle du mâle est de 41 cm. Et elle est de 46 cm pour la femelle, toujours du museau au cloaque. La femelle cherche à se reproduire quand elle atteint 52 cm environ.

À partir de là, nous pouvons donc faire un calcul mathématique. Pour avoir une idée de la taille de la maturité sexuelle des Trimeresurus trigonocephalus. Pour la femelle, si nous partons du Trimeresurus albolabris nous obtenons la taille de 54 cm. Et la taille où elle rechercherait à se reproduire serai de 74,36 cm. La base du calcul s’est faite à partir de la taille maximum des deux Trimeresurus.

La reproduction

Les Trimeresurus trigonocephalus sont comme les Trimeresurus insularis ou les Trimeresurus purpureomaculatus, ils sont ainsi ovovivipares. L’ovoviviparité diffère de la viviparité et de l’oviparité.

Le cas de l’oviparité est celui de la majorité des crocodiliens. Il y a une courte gestation suivie d’une ponte œufs auxquels les jeunes vont évoluer à l’intérieur. Ce même principe s’applique pour des Trimeresurus comme le Trimeresurus mcgregori, le Trimeresurus hageni ou bien encore le Trimeresurus schultzei.

La viviparité est le principe des mammifères, ce qui inclus l’être humain. La gestation n’est pas indépendante, il y a un ou plusieurs fétus liés à des cordons médicaux.

Enfin l’ovoviviparité qui concerne le Trimeresurus trigonocephalus sont des œufs qui incube à l’intérieur de la femelle. Il n’y a pas de cordons médicaux, ils sont indépendants. Lors de la mise-bas, il pourrait y avoir ainsi des juvéniles et aussi des œufs infertiles. Nous parlons de « Slug » pour les œufs non fécondées.

De l’accouplement à la naissance

À la saison sèche, vous pouvez déplacer le mâle chez la femelle, afin de les accoupler. Si tout se passe bien, environ 6 mois après vous devriez avoir des jeunes serpenteaux. Les serpenteaux des Trimeresurus trigonocephalus mesurent environ 20 cm à 25 cm lors de la naissance. Vous pouvez compter sur une porter de 5 juvéniles à 15 juvéniles et jusqu’à 25 juvéniles au maximum.

Pensez à avoir un substrat où ils pourront s’enfouir dedans, parce qu’ils chercheront à se protéger. Ils seront ainsi plus agressifs que les parents. De plus, ils sont dès le départ venimeux et ils ne contrôlent pas leur venin. Auquel vous devez faire bien attention.

Une fois née, il faudra les séparer de la mère. Et les placer dans un nouvel espace de vie ayant des moyens de se percher. Il faut bien que vous reteniez qu’ils sont arboricoles, et ce, dès le départ. Enfin, l’idéal est de les placer tout de suite chacun dans un propre espace de vie.

Les risques d’avoir un Trimeresurus trigonocephalus

Le venin

Avant d’avoir un premier Trimeresurus trigonocephalus, il faut s’intéresser au risque que vous prenez. De quoi est composer son venin ?

Selon le fichier Living Hazards Database, le venin du Trimeresurus trigonocephalus serait principalement hémotoxique.

Les symptômes reporter sur des envenimations humaines sont des douleurs locales et un gonflement qui disparaît après quelques jours. Les morsures et les envenimations sont courantes chez les travailleurs qui sont dans les plantations. Et le rapport de morsures est seulement de quelques uns et qui se sont avérées fatales pour l’humain.

La prévention

Le venin des vipéridés est moins dangereux en général que les élépidés, cependant, vous pouvez quand même y passer !

Cela déprendra de comment votre organisme gérera la situation et de vous. Si votre état d’esprit est fort, vous avez plus de chance de vous en sortir. Vous avez sûrement déjà entendu parler des gens qui ont pris des placebos ? Ces placebos donnés par des médecins qui ont permis de sauver la vie de la personne. Parce qu’elle croit au médicament miracle.

Faire du sport et éviter l’alcool et le tabac augmente vos chances d’être meilleure forme physique. De même manger équilibré et sainement aussi. Et si vous êtes en meilleure forme physique, vous avez plus de chance de vous en sortir.

La comparaison des venins

Il est aussi intéressant et important de faire des comparaisons entre les différents serpents. Parce qu’en effet ça permet de pouvoir juger des risque que vous prenez. De plus, ça permet aussi de réaliser qu’il y a des venins de Viperidae qui sont très dangereux. Et qui sont même plus dangereux que certains élapidés.

Il n’est pas toujours facile de trouver la Dose létale médiane du serpent pour la comparer à d’autres. Ainsi, nous partons du site Clinical Toxinology Resources qui permet d’avoir un baromètre de la dangerosité du serpent. Dans le cas du Trimeresurus trigonocephalus, sa dangerosité serait à hauteur de 2,5 sur 6.

Ce qui est plus bas que le Trimeresurus insularis et le Trimeresurus albolabris qui sont à 3,5. Et c’est plus haut que le Trimeresurus schultzei, Trimeresurus mcgregori et le Trimeresurus purpureomaculatus qui sont à 2. Quant au Trimeresurus venustus, il est du même niveau que le Trimeresurus trigonocephalus.

En-dehors du genre Trimeresurus, un autre genre qui vous intéresse sûrement sont les Atheris. Tous les Atheris de la base de Clinical Toxinology Resources sont du même niveau que le Trimeresurus trigonocephalus, soit 2,5. Intéressant, non ?

Concernant les élapidés, nous pouvons noter qu’un Laticauda laticaudata ne serai pas plus dangereux que le Trimeresurus trigonocephalus. D’ailleurs dans ce genre il y a même des Laticauda moins dangereux comme par exemple le Laticauda crockeri. Ce n’est qu’une comparaison, bien entendu. L’Ophiophagus hannah, le Dendroaspis polylepis et les Oxyuranus sont bien en tête des serpents les plus dangereux.

Note : la dose létale médiane, indique la quantité de venin nécessaire pour tuer 50 % d’un type de proie. En général, ces tests se font à partir de rongeurs.

L’agressivité

En-dehors du venin, il est aussi important que vous prenez en compte l’agressivité. Ou simplement la défensive des serpents que vous convoitez. Certains sont plus peureux et n’attaquent pas et d’autre, c’est l’inverse.

En ce qui concerne les majorités des Trimeresurus, ils ne sont pas très agressifs. Sauf exception, telle que : Trimeresurus purpureomaculatus, Trimeresurus mcgregori, Trimeresurus flavomaculatus et Trimeresurus fucatus.

Ainsi, vous savez, comme déjà écrit plus haut, que le Trimeresurus trigonocephalus est peu agressif. En revanche, il n’est pas du même niveau qu’un Laticauda. Le Laticauda étant réputé pour ne pas mordre en dehors de l’eau. La réputation des Bungarus, en dehors de leur venin est de ne pas non plus être agressif.

En sens inverse la réputation des Echis est d’être très agressif et vraiment dangereux. Auquel, il vaudrai mieux pas que vous débutez avec cela. Et que vous préférez attendre d’avoir une certaine expérience avant de vous lancer, si cela vous intéresse.

Le Trimeresurus trigonocephalus reste cependant un bon candidat pour débuter au côté de la majorité des Atheris. Le Laticauda est difficile à maintenir, il s’agit d’un serpent à moitié terrestre et à moitié eau de mer. Quant au Bungarus, ils ont quand même un venin extrêmement dangereux et ils sont plutôt ophiophage.

Note : ophiophage signifie que l’animal mange des serpents.

Enfin, il faut prendre en compte quand général les mâles sont plus difficile à nourrir. Et aussi qu’ils sont plus agressifs que les femelles. De plus, tout dépend du caractère du serpent en lui-même.

Les sérums

Les sérums ou les anti-venins sont un moyen de vous soigner en cas de morsure. Cependant, cela peut aussi faire l’inverse si vous êtes allergique ou autre. Ce n’est pas forcément un moyen sûr, un produit miracle en cas de morsure avec envenimation. De plusieurs des fois, il vous faut plusieurs ampoules pour arriver à vous soigner.

Maintenant, il n’existe pas forcément de sérum pour l’espèce que vous convoitez. Dans le cas du Trimeresurus trigonocephalus, il n’y a pas de sérum, selon le site de Clinical Toxinology Resources. En revanche, il existe des sérums pour le Trimeresurus albolabris et le Trimeresurus purpureomaculatus. Ses sérums pourraient éventuellement marcher pour le Trimeresurus trigonocephalus.

Enfin, ses sérums sont très chers. Si vous êtes en France, vous pouvez à la place de vous procurez vos propres sérums adhérer à la BSA. La BSA est la Banque des Sérums Antivenimeux de France. Il y a cependant des conditions, notamment qu’ils n’acceptent pas les personnes faisant de l’hybridation de serpents venimeux.

Les morsures

Entre eux

Vous faites peut-être partie des gens qui se posent la question : que se passe-t-il, s’il se mordre entre eux ?

Cette question n’est pas si simple à répondre. Selon une expérience de Dick Visser avec des Trimeresurus purpureomaculatus. Il semble qu’ils y ait une humanisation contre leur propre venin. Dans une autre expérience par Yannick berthoud, il explique qu’un de ses serpents venimeux a mordu à un autre. Et que celui-ci en est mort.

Dans le cas des Trimeresurus trigonocephalus c’est une bonne question dont je ne peux vous donner la réponse actuellement. Cependant, une autre expérience de Yannick berthoud révèle que le Trimeresurus trigonocephalus est cannibale. Un de ses Trimeresurus trigonocephalus a avalé un autre qui était plus petit. Yannick berthoud a vérifié cela en faisant une radiographie du serpent.

L’évaluation de la gravité d’une envenimation

Un autre point qui vous intéresse sûrement, c’est : que se passe-t-il si vous vous faites mordre ?

Selon Harry P. et De Haro L. (2002), il y a trois grades d’envenimation plus 1 qui correspond à la morsure sèche. En voici le tableau :

GradeEnvenimationSymptômes cliniques
0Morsure sèche – Il y a des traces de crochets au niveau de la morsure,
– et il n’y a pas d’œdème ou de réaction locale.
1Mineur – Il y a un œdème local,
– et il y a une absence de signe généraux.
2Modéré – Il y a un œdème régional du membre et/ou des symptômes généraux modérés. Comme de l’hypotension modérée, des malaises, des vomissements, des douleurs abdominales et des diarrhées.
3Sévère – Il y a un œdème extensif atteignant le tronc et/ou des symptômes généraux qui sont sévères. Comme de l’hypotension prolongée, des chocs, des réactions anaphylactoïdes et des atteintes viscérales.
Source : Harry P. et De Haro L. (2002)

Si vous voulez en savoir plus sur les envenimations, il y a des livres comme : La fonction venimeuse.

Les statuts de conservation du Trimeresurus trigonocephalus

La Convention de Washington

Il s’agit d’un accord intergouvernemental, dont il y a eu la signature de quasiment le monde entier. C’était le 3 mars 1 973 à Washington, D.C., États-Unis. Il a pris effet le 1er juillet 1 975. Le 9 mars 2 020, il y avait 183 signatures. L’objectif de cet accord est de réguler le commerce des animaux et des végétaux entre pays. Son autre nom est CITES.

La CITES est l’abréviation de Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. Elle classe les animaux en trois annexes écrit en chiffres romain.

Les annexes

L’annexe I indique que l’animal ou le végétal est une espèce menacée d’extinction dans la nature. Auquel il ne peut y avoir de transfert d’un pays à un autre dans le but d’en faire du commerce. Dans les autres cas, quand il s’agit par exemple de recherche scientifique, c’est possible. Il faudra alors ainsi obtenir un permis d’importation et un permis d’exportation ou d’un certificat de réexportation.

Pour ce qui est de l’annexe II, il s’agit des espèces dont la probabilité de menace est possible dans l’avenir. Auquel, il est envisageable de faire des transferts d’un pays à un autre. Pour peu que vous ayez un permis d’exportation ou un certificat de réexportation.

Enfin, il y a eu des annexions d’espèces suite à la demande d’une partie qui correspond à l’annexe III. Et qui a donc besoin des autres parties pour éviter le commerce illégal.

L’ajout, la suppression ou la modification ne peut se faire seulement avec l’accord de chaque partie. Cela concerne les Annexes I et II. Pour ce qui est de l’annexe III, c’est la partie qui en a fait la demande qui le gère.

La Convention de Berne

Il s’agit de l’équivalent Européen de la CITES avec quelques modifications. Elle s’appelle en forme longue Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe. Quelques pays en dehors de l’Europe ont fait une ratification : le Maroc, la Tunisie, le Sénégal et le Burkina Faso. Bien sûr, il y a aussi la Guyane française. La Russie est le seul pays à moitié européen qui n’en fait pas partie.

Contrairement à la CITES, il y a quatre annexes et ils les ont nommés A, B, C et D. La signature a eu lieu à Berne en Suisse, le 19 septembre 1 979. Et le 1er juin 1 982 elle est rentré en vigueur.

L’annexe A est l’équivalent de l’annexe I de la CITES avec quelques espèces supplémentaires.

Pour l’annexe B, il s’agit de l’équivalent de l’annexe II de la CITES avec quelques espèces supplémentaires. Qui fait partie de l’Annexe I et de l’Annexe III. Avec cela, il y a aussi quelques espèces non-CITES, dites envahissantes.

En ce qui concerne l’annexe C, elle correspond tout simplement au reste de l’annexe III de la CITES.

Enfin l’annexe D, porte sur des espèces non-CITES que les membres souhaitent suivre. Parce qu’ils estiment que les volumes d’importations sont à surveiller. C’est le cas par exemple des Pseudocerastes spp., à l’exception du Pseudocerastes urarachnoides qui est en annexe II/B.

Maintenant, certains animaux et végétaux ne sont pas sur la liste. Auquel, nous sommes libres de les passer d’un pays à un autre. À partir du moment où les deux pays l’autorisent, c’est le cas du Trimeresurus trigonocephalus et des autres Trimeresurus. Cependant la législation du Sri Lanka interdit aujourd’hui toutes sortes de commerce de reptiles sauvages.

L’UICN

Il s’agit d’une organisation qui a pour objectif de protéger la faune et la flore. Sans pour autant avoir un grand pouvoir. Il n’en tient donc qu’à votre bonne conscience. L’UICN est l’acronyme de Union internationale pour la conservation de la nature. Elle possède une liste rouge qui répertorie les animaux et les végétaux selon un classement.

Voici un tableau du classement par ordre d’extinction à non évaluée :

Nom anglaisNom françaisAbrévation anglaise
ExtinctÉteintEX
Extinct in the WildÉteint à l’état sauvageEW
Critically EndangeredEn danger critiqueCR
EndangeredEn dangerEN
VulnerableVulnérableVU
Near ThreatenedQuasi menacéeNT
Least ConcernPréoccupation mineureLC
Data DeficientDonnées insuffisantesDD
Not EvaluatedNon évaluéeNE

Le classement du Trimeresurus trigonocephalus est de Préoccupation mineure. Il n’y a donc pas de danger d’extinction dans l’immédiat. De l’autre côté, ça n’en vaut vraiment pas la peine d’en exporter. En effet, il y en a déjà assez dans les élevages. Dont ils ont moins de maladies et se maintiennent bien plus facilement.

D’autre Trimeresurus comme Trimeresurus buniana ou Trimeresurus fasciatus sont en danger. Il vaut mieux ne pas les importer à moins de vouloir contribuer à les faire reproduire. Le Trimeresurus labialis est carrément en danger critique d’extinction !

Enfin, l’UICN possède aussi une seconde liste, dite « liste verte ». Cette liste verte met en valeur les zones protégées qui travaille bien. Béatrice Chataigner en parle dans une vidéo sur Youtube.

La captivité des Trimeresurus trigonocephalus

Les révélations de Dick Visser

Il commence par expliquer que la propagation des Trimeresurus trigonocephalus n’est pas un problème. Comme illustré par le fait que des spécimens élevés en captivité sont disponibles. Bien qu’ils ont un certain prix. Le bénéfice de cela et que les maladies et les autres problèmes de santé sont très rare. Concernant cette espèce en captivité.

Ses premières notes

Dick Visser ne se rappelle plus exactement de comment il en a obtenu. Cependant le 02 mars 1 978, il commença à prendre des notes pour cinq Trimeresurus trigonocephalus nouvellement acquis.

Il a identifié les trois premiers comme : « petit, marques en vague », « petit, marques claires (jaune) » et « moyen, marqués ». Pour les deux derniers, il les a nommés : « moyen, pas de marque » et « grand ».

Le spécimen de taille moyenne, marqué a mué une semaine après qu’il l’eût obtenu, avec une exuvie mesurant 50 cm. Cela révélait 16 rangés d’écailles dorsales, 141 écailles ventrales, 92 écailles à 98 écailles sous-caudales et 9 écailles sous-labiales. Ces écrits lui ont permis de vérifier que ces serpents étaient bien des Trimeresurus trigonocephalus.

Note : vous voyez la bonne pratique de Dick Visser. Parce qu’en effet, les scientifiques se basent principalement sur les écailles pour déterminer des espèces et non sur des couleurs.

Il avait remarqué quelque chose d’étrange, alors qu’il comptait les sous-caudales et a fait un dessin. Comptant les ventraux nons divisés de la tête, le total était de 141 écailles. Après lequel suivait une écaille ventrale divisée et deux de plus sur les deux côtés des écailles de l’anus. Apparemment, il n’avait jamais vu cela avant sur d’autres serpents.

La serre de l’arrière-cour

Il utilisait un terrarium pour loger les serpents dans sa serre, placé dans l’arrière-cour. Laquelle lui permettait de prévenir les températures qui baissaient trop bas. Durant les périodes froides. Et pour les protégeaient contre toute surchauffe, pendant les jours chauds de l’été. Il gardait les portes et les fenêtres ouvertes.

Le 14 avril 1 978 Dick Visser n’était pas à la maison. Et quand il a contrôlé ses serpents le jour suivant. Le thermomètre minimum et maximum de la serre avaient enregistré un pharamineux 42 °C, le jour, précédant. Les cinq Trimeresurus trigonocephalus n’avaient pas survécu à cette grillade et d’autres serpents non plus.

Note : ce point qu’il dit est vraiment important à retenir. D’ailleurs, il révèle une autre catastrophe sur sa serre. Dans son histoire sur les Trimeresurus purpureomaculatus. Je vous invite à consulter ma traduction.

Le bâton de capture avec un nœud coulant

À cette époque, Dick Visser utilisait encore un bâton de capture avec un nœud coulant pour nourrir ces animaux. Cela marchait très bien avec les Boiga dendrophila par exemple et donc il a aussi utilisé cela pour ses Trimeresurus. Cette méthode n’était pas réellement pratique, comme le nœud coulant se coinçait souvent derrière une branche avec la proie. Laquelle menait parfois les serpents à la mâcher.

Quand il pouvait y avoir éventuellement le décrochement du nœud coulant avec beaucoup de lutte. Le serpent lâchait aussi des fois la proie et perdait tout intérêt pour celle-ci.

Note : aujourd’hui, vous allez plutôt utiliser une pince à serpent. Ce qu’il raconte, c’était à l’époque où il n’y en avait pas.

Baton de capture avec un noeud coulant et pince à serpent
Bâton de capture avec un nœud coulant à gauche et pince à serpent à droite

Les nouveaux Trimeresurus trigonocephalus

Le 22 août 1 978, il a eu deux autres Trimeresurus trigonocephalus en remplacement. Ils étaient en forme et il les avait gardés pendant des années dans sa collection. L’expérience l’a rendu plus sage, il avait empêché les températures de monter au-dessus de 30 °C à tout temps. Il a découvert par la suite que les deux spécimens étaient des femelles.

Et il n’était pas capable de trouver pour eux l’approbation d’un mâle. Simplement parce qu’une année, après qu’il eût obtenu ces serpents, il ne les avait plus jamais revus en offre. Inutile de dire, qu’il n’a pas réussi à les faire reproduire à l’époque.

Jamais deux sans trois !

C’était seulement le 27 septembre 2 002 qu’il a pu encore une fois acheté une jeune paire. À un éleveur allemand pour 750 €. Il était sur la lune avec cela comme il était extrêmement beau. Le mâle était d’une forme bleu-vert et la femelle d’une forme jaunâtre vert, un vrai festin pour les yeux.

La suite est l’histoire de la femelle, qui n’a pas eu une heureuse fin, cependant :

Le 27 septembre 2 002 – contrairement au mâle, le serpent est très inactif. Et reste caché parmi les feuilles d’une plante. Cela depuis son relâchement dans son terrarium. Il y a séparation entre elle et le mâle.

Puis le 11 octobre 2 022 – Dick Visser a offert une petite souris rose d’une pince, la veille. Frappant le serpent une fois était assez pour qu’il frappe et s’accroche. Le dévorement de la proie fut normal.

Les beaux jours

À la date du 20 octobre 2 022 – le serpent se plaçait au même endroit chaque nuit. Durant le jour, il se cachait dans le Ficus pumila, juste au-dessus du sol du terrarium. À la nuit, elle se déplaçait à la branche la plus élevée dans le terrarium. Dick Visser avait offert une souris rose décongelée à la pince. Il la frappait deux fois pour que cela suffise pour qu’elle frappe et mâche la proie.

Il y avait eu un second repas offert une demi-heure plus tard et le crotale l’avait dévoré aussi.

Ficus pumila variegata
Ficus pumila variegata

Plus tard le 02 novembre 2002 – le serpent avait reçu une souris rose décongelée et l’avait mangé sans aucun problème.

Le 15 novembre 2002 – il y avait eu le transfert du serpent dans un grand terrarium. Le terrarium faisait 50 x 50 x 65. Il se montrait de lui-même à chaque fois que les lumières s’éteignent.

Dick Visser à ce moment-là donna une souris crépue de la pince, l’acceptation fut immédiate. Puis il y a eu une vaine tentative d’avaler la proie par-derrière. Une heure plus tard. Il y avait encore les membres intérieurs de la souris qui pendaient de la bouche du serpent.

La triste fin

Puis à la date du 25 novembre 2002 – le serpent était clairement malade ! Il ne se couchait plus à sa place habituelle. À la place, il se déplaçait sans relâche dans le terrarium. Il bâillait et se secouait la tête comme si quelque chose l’irritait. Dick Visser a pensé que cela venait peut-être du courant d’air du ventilateur qui a dû lui causer un rhume ?

Dick Visser finit par décider de contrôler la bouche du serpent. Et il a trouvé que sa bouche était un peu visqueuse. Il décide alors de regarder pour un remède.

Puis le 26 novembre 2002 – il y avait la maintenance de l’humidité de l’entrée d’air du terrarium à 80 %. Sur le sol du terrarium, le serpent se couchait constamment et il ne semblait pas bien. À 16 h – Dick Visser a trouvé le serpent mort dans sa zone aquatique. 34,6 cm. La cause de la mort est probablement la déglutition d’une proie qui était trop grande qui a causé des dommages.

Note : je pense que les 34,6 cm sont la taille du serpent à sa mort. Il n’y a pas d’indication dans l’histoire.

Les proies trop grasses

Dick Visser admet qu’il a perdu un Atheris nitschei dans un accident similaire. Dans tout son enthousiasme, ce spécimen avait reçu une proie qui était trop large et il est également mort ensuite. Les deux fois, il n’avait pas anticipé que la proie était trop dodue.

Il pensait que le serpent ne commencerait jamais à consumer une proie qui était trop corpulente pour qu’il l’avale. Et s’il y avait un problème dans le processus, il devrait juste la régurgiter. Ce n’est pas arrivé dans les deux cas. Et il a perdu deux magnifiques et plutôt chers spécimens pour un pauvre jugement.

Dans les deux cas, il y avait un étirement excessif de la peau au niveau de la zone de l’estomac. Avec une fine peau remplis de sang. Et il y avait un espace entre chaque écaille d’environ deux fois la largeur d’une écaille.  

Atheris nitschei
Source : PaulAtheris nitschei

La persévérance de Dick Visser

Plus tard à la date du 02 juillet 2 003, il a acheté une nouvelle paire de Trimeresurus trigonocephalus. Au même éleveur d’où il avait eu ceux de 2 002. Il lui avait assuré que ces spécimens venaient d’une paire différente. Et que ses deux premiers n’avaient aucune relation avec ce présent. Cette nouvelle femelle était bien meilleure et elle s’est même reproduite plus d’une fois par ses soins.

La suite est une sélection des notes qu’il avait prise :

Le 11 octobre 2003 (pendant la nuit) – le serpent perchait sur une branche était dans une posture en S. Dick Visser avait offert une souris rose de la pince. Le serpent la frappait immédiatement et la dévorée tête la première.

Puis le 26 octobre 2003 – il avait lâché une souris sauteuse vivante dans le terrarium à 17:50 h. Le serpent n’avait pas bougé et il dévorera la proie à 22:00 h. C’est la première proie vivante que cet animal avait attrapée.

Plus tard le 27 octobre 2003 – le serpent avait seulement sa tête sur son lieu de repos habituelle. Pendant que sur les branches, il y avait le reste du corps couchait.

L’observation du serpent

Le 06 novembre 2003 – la veille, le serpent avait mué en une fois. La longueur de l’exuvie était de 38 cm.

Le 04 décembre 2003 – il avait relâché une souris sauteuse dans le terrarium. Cela avait pris plus d’une demi-heure avant que le serpent ne la prenne. Il semblerait que le reptile ne remarquât pas la proie par les vibrations, l’odeur ou la chaleur corporelle. Seulement par la vue.

L’année suivante le 14 janvier 2004 (pendant la nuit) – Dick Visser avait relâché une souris sauteuse dans le terrarium. Le serpent déplace sa tête alors que la souris s’éloigne. Environ trois heures plus tard, le serpent est toujours en même endroit avec la souris courant encore. Il l’a consumé plus tard, le matin suivant.

Un mois plus tard le 07 février 2004 – il avait relâché une souris sauteuse dans le terrarium. Et la proie n’intéressait pas le serpent. Dick Visser avait retiré la proie du terrarium deux jours plus tard.

Les régurgitations du serpent

Quelque temps après le 11 mars 2004 – depuis la régurgitation de son dernier repas (il y a environ 10 jours.). Le serpent avait utilisé une autre retraite. La régurgitation avait eu lieu, il y a environ 6 semaines après avoir consumé la proie. Cette soirée, il a reçu une souris âgée de deux semaines. Le serpent a frappé immédiatement et la consommée tête la première.

Puis le 31 mars 2004 – le serpent à attrapé une petite souris sauteuse sur le sol du terrarium. Et il l’avait mangé.

À la date du 15 avril 2004 – le serpent avait régurgité son dernier repas. Se pourrait-il qu’il y a quelque chose à voir avec la pilosité de la proie ?

Un mois plus tard le 14 mai 2004 – les morceaux de mue indique que le serpent devait avoir mué. Dans les deux dernières semaines. La veille, il avait consumé une petite souris sauteuse. Il n’y avait pas d’observation.

Le 31 mai 2004 – le serpent se tenait dans une posture en S depuis son lieu de nuit habituel. Il lâcha une grande souris sauteuse dans le terrarium. Plus tard, il y a eu le dévorement de la proie par le serpent (sans observation).

Puis le 02 juillet 2004 – le serpent a dévoré une souris relativement énorme, presque adulte. Il y avait eu le relâchement de la proie dans le terrarium. Le serpent l’avait avalé en 15 minutes et l’a dévoré tête la première. Dick Visser n’a pas fait plus d’observation.

La taille du serpent

À la date due 09 août 2004 – le serpent avait mué en une fois. La longueur de l’exuvie était de 57 cm.

Deux jours plus tard, soit le 11 août 2004 – le serpent a mangé une grande souris sauteuse vivante. C’était la veille et la souris était extrêmement agressive !

Les notes suivantes donnent une indication de la future croissance du spécimen. La base est sur les événements de mue :

19/11/2004, 62 cm08/08/2005, 94 cm06/10/2006, 103 cm
18/02/2005, 80 cm11/11/2005, 102 cm08/01/2007, 105 cm
24/05/2005, 83 cm29/01/2006, 103 cm15/07/2007, 105 cm

Après cela, la croissance s’est apparemment arrêtée. Parce que toutes les exuvies suivantes mesuraient environ 105 cm.

L’accouplement des serpents

Pour voir ce qu’il pourrait se passer, il a placé le mâle avec la femelle en octobre 2005. Il pensait que les serpents de leur âge se rencontreraient aussi dans la nature. Et qu’ils déterminaient par eux même si oui ou non. Il les a laissés à eux-mêmes et il a retiré le mâle plus tard le jour suivant. Dick Visser n’avait pas vu les serpents être ensemble. L’année suivante, cette femelle avait produit six œufs infertiles.

Note : il semble qu’il fasse référence à octobre 2004.

En décembre de la même année (2005), il avait placé le mâle de nouveau avec la femelle. Et il la laissait là pendant une semaine. Dick Visser a été témoin d’un heureux événement durant ce temps. Et les serpents dépensaient beaucoup de temps au même endroit. Ce qui était aussi le cas durant le jour.

Il a encore une fois solliciter un rendez-vous en janvier 2006, lequel a abouti comme résultat à un nouvel accouplement. Après deux semaines, il a retiré le mâle.

Le 18 août 2006, la femelle a donné naissance à trois juvéniles suivis de trois œufs infertiles.

Le second accouplement

Le décembre suivant et pour trois semaines en février, le mâle était de nouveau permit à visiter la femelle. Et il y avait eu une copulation à plusieurs reprises.

Il s’est avéré très utile d’avoir un terrarium spacieux. Le mâle pouvant ainsi se retirait à un endroit qui lui est propre. Après avoir fait ce qu’il était censé faire. Pendant que la femelle restait à sa place. Ainsi, les deux serpents ne s’irritaient pas, et même, ils pouvaient ne pas se voir.

De cette façon, Dick Visser pouvait même nourrir la femelle (Au bout d’un bâton, il avait offert une souris adulte.). Durant la rencontre du mois de février, alors que le mâle restait inconscient. Le mâle refusait toute nourriture durant cette période. Et il n’a repris l’alimentation qu’une semaine après qu’il est retourné dans son terrarium.

La femelle avait produit une litière de 14 juvéniles en bonne santé et de bonne taille. Il y avait 7 mâles, 7 femelles et pas un seul œufs infertiles. C’était au début de septembre de l’année 2007.

Avec ses spécimens qui étaient verts. Dick Visser en avait automatiquement conclu qu’ils étaient originaires d’une zone plus haute et plus humide. Et donc qu’il fallait une température pas trop chaude pour les maintenir. Il a toujours fait attention que les températures en été ne dépassaient pas les 30 °C. Pendant qu’elles pouvaient descendre facilement de 6 °C à 8 °C sans causer de dommages.

La préparation à la reproduction

Il y a une émulation de la saison des pluies à travers une brumisation fréquente et aléatoire. Elle commence à la fin du mois de mai jusqu’au mois d’octobre. Avoir un brumisateur en marche durant le matin serait une bonne idée.

Les Viperidae qui se ressemblent

Il y a trois portraits différents de Viperidae de différents continents qui se ressemble très bien. Ce qui signifie que le motif de couleur peut se développer indépendamment. Presque de la même manière à différents endroits qui ne se chevauchent pas.

Le Bothriechis nigroviridis venant de l’Amérique du Sud … L’Atheris nitschei venant de l’Afrique et le Trimeresurus trigonocephalus du Sri Lanka.

Note : cette section se trouvait en plein milieu de l’histoire ! Je vous les déplaçais à la fin, parce qu’elle n’a pas de rapport direct avec l’histoire.

Bothriechis nigroviridis
Source : Cyn Vargas Nature PhotoBothriechis nigroviridis

Les notes de Dick Visser

Le Trimeresurus trigonocephalus est sûrement l’un des plus beaux crotales asiatique. Avec une richesse d’intérêt dans leur genre. Premièrement, ils peuvent atteindre des proportions considérables. Avec des femelles de plus de 1,20 mètre de longueur ne faisant pas d’exception. Les juvéniles sont très gros en comparaison, ce qui rend l’alimentation plus facile.

Chez les mâles la couleur du dos est plus bleu que vert. Ce qui permet souvent de dire les sexes dès la naissance.

Leur caractère presque « placide » est un résultat de leur confiance en leur camouflage. Leur motif de couleur les rend difficiles à repérer parmi le feuillage (comp. PACHMANN 2008).

La maintenance selon Dick Visser

Beaucoup de fine (!) branches grimpantes devraient équiper un terrarium de Trimeresurus trigonocephalus. Des plantes vivantes, pour maintenir un niveau élevé d’humidité relative. Une section aquatique, un substrat de mousse et des cachettes, par exemple, une paroi arrière. Il n’y a pas besoin de point chaud.

Les dimensions du terrarium devraient être en faveur de la hauteur plutôt que de la longueur ou de la profondeur. Les spécimens que Dick Visser avait logés, étaient dans un terrarium d’une hauteur de 130 cm. Cet espace de vie n’incluait pas les unités de lumières ni le substrat. Pour la longueur est la profondeur, il y avait une disponibilité de 80 cm x 60 cm.

L’estimation des températures

Comme nous supposons que les serpents proviennent d’une zone entre 600 mètres et 1 800 mètres en altitude. Nous regardons pour une moyenne. Nous pouvons nous attendre au climat suivant : janvier est le mois le plus froid, avec les températures déjà dites. Après cela, les températures augmentent graduellement jusqu’à la période la plus chaude qui se passe fin mai.

Note : la température la plus basse en janvier est de 21 °C. Et la moyenne est de 26 °C, selon le graphique de son livre. Pour la température la plus chaude, c’est dû 32 °C. Elle se passe en avril et non en mai selon le graphique.

Après lequel commence la mousson d’été. Ensuite, les températures restent relativement hautes jusqu’en octobre. Puis diminuer au niveau du mois de janvier.

Note : toujours selon son graphique, nous avons une température moyenne de 28 °C en avril jusqu’en juillet. Puis au mois d’août la température moyenne est de 27 °C jusqu’en octobre. La moyenne du mois de novembre est de 26 °C et de 25 °C pour le mois de décembre. Enfin, février est à 26 °C comme le mois de janvier et mars à 27 °C.

Les saisons des pluies

La première « saison des pluies » commence au milieu ou à la fin du mois de mai. Et dure environ jusqu’en octobre. Ensuite, les précipitations diminuent. Après cela, un autre mois assez humide est novembre. La troisième période de pluie est en janvier et en février et la dernière est en avril.

Il est très difficile de déterminer quand une saison des pluies viendra, parce qu’il y a deux facteurs d’influences. Il s’agit du Golfe du Bengale et de l’Océan Indien. Bien sûr, la même vieille question revient à ce stade. De quelle origine sont mes animaux ? Puisque c’est un mystère pour presque chaque fois, concernant les spécimens venant du Sri Lanka, nous ne pouvons rien faire.

En revanche, nous pouvons varier entre les deux climats. Le fait qu’il y a la reproduction de cette espèce à plusieurs reprises dans les collections par d’elle-même. Autant les collections européennes qu’américaines.

Pour en savoir plus sur les histoires de Dick Visser, je vous invite à vous procurer son livre : Asian Pitvipers.

Les conseils de Gernot Vogel

Gernot Vogel est un herpétologie qui passe en revue les genres avec de nombreux spécimens. Qui se trouvant dans le monde entier. Il a créé plusieurs livres d’images sur les serpents avec des indications sur leur maintenance en captivité. Et dans son livre Venomous Snakes of Asia, il y a des indications sur le Trimeresurus trigonocephalus.

Il dit les choses suivantes : le Trimeresurus trigonocephalus est arboricole, nocturne et ovovivipare. Son agressivité est de 1 sur une échelle de 3. Il n’a pas besoin d’hivernation et s’adapte à tous les biotopes. Il est un carnivore opportuniste et enfin, il a besoin d’un espace de vie XL. L’espace de vie XL correspond à dû 0,75 x 0,5 x 1,0 x longueur du corps du serpent.

Si vous voulez plus de deux serpents par espace de vie, rajouter 20 % pour chaque spécimen.

En conclusion, vous pouvez dire que l’avis de Gernot Vogel met en avant que ce Trimeresurus est intéressant pour débuter.

Le maintien d’un inconnu

Et ce n’est pas tout, afin de vous laisser un maximum d’informations sur le maintien des Trimeresurus trigonocephalus. Je vais vous laisser les notes d’un inconnu provenant du forum La passion des reptiles. Apparemment, son pseudo était « Atheris » et il s’agit d’un Suisse. Voilà ce qu’il dit avec une adaptation bien plus facile à lire et pour vous :

Sa description du Trimeresurus trigonocephalus

Le Trimeresurus trigonocephalus, c’est un des plus gros Trimeresurus, il est de la famille des Viperidae. Et de la sous-famille des crotalinés (car ils possèdent des fossettes thermo-sensibles). Sa taille adulte est de 100 cm à 130 cm pour les femelles. Les 130 cm sont rares et le plus souvent la taille comprise entre 100 cm et 110 cm. Et elle est de 60 cm à 70 cm pour les mâles qui sont beaucoup plus fin. Comme tous les Trimeresurus.

Ils viennent du Sri Lanka ou ils vivent dans les montagnes en altitude jusqu’à 2 000 mètres. C’est une espèce strictement arboricole (certains Trimeresurus aiment aussi être au sol.). Depuis assez peu de temps, en captivité, il y a la reproduction de ses Trimeresurus. Et ces reproductions sont assez dure. Du coup, ça reste une espèce assez chère. Leurs couleurs sont d’un superbe vert-bleu. Les mâles sont plus bleus que les femelles.

Ils possèdent deux noms en français le Fer de lance du Sri Lanka, et la Vipère du Ceylan. Ils font partis des plus beaux serpents au monde à ses yeux.

Note : ce texte date du 5 novembre 2010. Appeler un Trimeresurus « vipère » est clairement une erreur, comme vous le savez. Le nom « Fer de lance » peut créer une confusion avec le genre Bothrops. Qui lui vient d’Amérique du Sud et non de l’Asie.

Sa maintenance du Trimeresurus trigonocephalus

Il maintenait son couple dans un terrarium de 80 cm x 60 cm x 80 cm. C’était au moment où il avait écrit ce texte. Les Trimeresurus trigonocephalus ont besoin de divers perchoirs à diverses températures, comme beaucoup d’arboricoles.

Les températures sont pour les aires de repos les plus hautes. Sous les lampes entre 28 °C et 30 °C la journée. Et descendant jusqu’à 25 °C pour celles du bas. Il avait observé, qu’ils se perchaient souvent aux points les plus hauts au moment les plus chauds de la journée. Il est important que les températures descendent bien la nuit. Parce que c’est une espèce qui vit en altitude, donc à 21 °C à 22 °C pendant la nuit.

Vous savez sûrement que les températures sont hautes et qu’il y a beaucoup d’humidité dans le pays du Sri Lanka. Par conséquent, il est nécessaire d’avoir une hygromètrie élevée dans le terrarium. Le substrat est donc une couche d’argile expansée au fond qui retient l’eau et d’une couche de tourbe au-dessus. Ainsi que des vaporisations tous les soirs afin que les bêtes puissent boire et que l’humidité augmente la nuit.

Ce sont des serpents nocturnes qui sont léthargiques la journée et qui refuse souvent de manger de jour. Et les mâles se nourrissent épisodiquement (comme beaucoup de Trimeresurus). Il faut faire attention à leurs détentes qui sont assez impressionnantes.

Le venin, l’éclairage, l’hygrométrie…

Leur venin est aussi assez efficace pour des Trimeresurus, c’est un venin hémotoxique qui peut provoquer des nécroses. Et il faut faire attention, car il n’y a pas de sérums pour ces bijoux. Ils se nourrissent principalement dans la nature de grenouilles et d’oiseaux. Les jeunes sont une catastrophe à démarrer et ils peuvent mettre beaucoup de temps avant de se nourrir seuls.

La durée d’éclairage est de 10 h/j de décembre à février. Et de 12 h à 14 h/j le reste de l’année. Il n’y a pas de descente des températures tout au long de l’année. Et l’augmentation de l’hygrométrie (qui correspond à la mousson) est un sujet difficile. Car cela dépend de quel côté du pays, ils se trouvent. Vous l’effectuez soit en mai et en octobre, soit en novembre et décembre (C’est comme ça qu’il le fait.).

Et il les maintient ensemble toute l’année. Il les sépare juste un mois (le mois de janvier.). Cela stimule le mâle pour les accouplements. Les siens ont 4 ans et il espère réussir sa première reproduction cette année.

Note : pour rappel, c’était à la date du 5 novembre 2010.

Son mot de la fin

Il dit que vous devez bien réfléchir avant de vous lancer avec ces petites merveilles qui sont délicates. En plus au niveau des risques, ce ne sont pas les meilleures pour débuter dans les venimeux. Et cette question n’a ni queue, ni tête, car le venimeux idéale pour débuter : ben, il n’y en a pas. Mais il faut privilégier les espèces petites et peu toxiques, ceci est son unique conseil.

Autrement, comme il l’a déjà dit, il n’encourage personne à ce type de maintenance. Il espère qu’il vous a éclairé un peu plus quant à leurs maintiens.

Le prix des Trimeresurus trigonocephalus

Dick Visser vous a déjà donné une idée du prix que vous pourriez mettre. Il avait dit dans son histoire qu’il avait payée une jeune paire de Trimeresurus trigonocephalus pour 750 €. C’était à la date du 27 septembre 2 002. À cette époque, c’était bien plus rare d’en trouver. Et souvent, c’était du WC ou du CF, voir du LTC et non du NC.

Les abrévations

Peut-être que vous ne savez pas encore à quoi correspond les abréviations citées dans le paragraphe précédent. Ce sont ceux que vous allez découvrir dans ce paragraphe avant d’aller plus loin.

Le WC signifie Wild Caught qui se traduit en français par « Sauvage attrapé ». Il s’agit donc d’espèce prisent dans la nature. Sans qu’il n’y eût une ferme d’élevage derrière ni de soin.

Ensuite, pour le CF, c’est très similaire. À la différence : que les parents, qui sont sauvages, proviennent d’enclos. Puis il y a la collecte des juvéniles pour les envoyer vers le pays de destinations. Très souvent, la ferme se trouve dans le pays d’origine. Et il n’a pas encore eu de traitement sur les spécimens collectés. L’abréviation signifie Captive Farmed, souvent traduit en français par « Ferme d’élevage ».

Pour le LTC, il s’agit de Long term Captive. Ainsi, ces serpents ont déjà été dans un espace de vie chez un soigneur. L’avantage, c’est qu’ils y ont eu déjà un traitement contre les maladies et autres. Littéralement, la traduction est « Captif à long terme ». Sous ce terme il n’y a pas d’indication de la durée en captivité…

Enfin, le NC pour Né en captivité, indique les espèces nées chez des éleveurs. Ils ont l’avantage d’être moins sujet aux parasites, au stress et aux maladies. Cela diminue aussi le marché illégal des animaux qui est en troisième position dans le marché noir.

Comme point négatif, nous pouvons citer les problèmes de consanguinité. Notamment si nous ne faisons pas un suivi de la descendance. Le terme anglais est CB ou Captive bred.

Retour sur les prix

Pour en revenir à la somme qu’à donner Dick Visser. C’était il y a 20 ans en rapport à cet article. C’était une jeune paire et c’était sûrement du WC ou du CF. Ainsi, le prix a peut-être changé entre temps. En outre, il y a eu peut-être une remise vu qu’il en a pris deux. C’était de jeunes et donc ils sont souvent moins chers que les adultes. Et vu qu’il devait être sauvage, cela a dû aussi coûter moins cher pour cela.

Maintenant, pour le prix d’aujourd’hui, ça dépend de ce que vous voulez donner. Et de l’autre, de l’offre et de la demande.

Pour avoir une meilleure idée, vous pouvez aller à des bourses, par exemple. Et vous pouvez aussi regarder et demander sur des réseaux sociaux, des forums et sur les marchés en ligne.

Il y a deux marchés en ligne à ma connaissance sur les reptiles. Le premier est Enimalia, dont l’utilisation est moindre. Et le second est Terraristik. Il y a bien plus de personnes qui l’utilisent, parce qu’il est plus spécifique aux terrariophiles.

Sur Terraristik au moment de la création de cet article, il y avait 5 annonces de vente. Dont deux personnes ont mis un prix. Le premier indique 240 € pour un de 2016. Et la seconde personne parle de 125 € pour les mâles. De 100 € pour les femelles et de 200 € pour la paire. Ils seraient de 2020.

Trimeresurus trigonocephalus annonces terraristik
Source : Terraristik

En conclusion

Le Trimeresurus trigonocephalus est assez facilement trouvable en NC. Et il a bien baissé de prix à rapport l’époque où Dick Visser avait acheté sa paire. Les mâles bleus étant vendu visiblement un peu plus chère, c’est sans surprise.

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PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur le Trimeresurus trigonocephalus.

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