Grand Est, FRANCE, le 16 avril 2022, le Trimeresurus purpureomaculatus.
De : Sébastien KENNEL
La description du Trimeresurus purpureomaculatus
John Edward Gray en 1 832 à décris pour la première fois le Trimeresurus purpureomaculatus. Il est un zoologiste britannique qui est né le 12 février 1 800 à Walsall. Enfin, il est mort le 7 mars 1 875. Cette même personne a décrit d’autres espèces comme le Trimeresurus albolabris.
Les taxons du Trimeresurus purpureomaculatus
Cette espèce au fil du temps a reçu plusieurs taxons (Les taxons sont les noms donnés scientifiquement dans une hiérarchie.). De base, Gray proposait deux autres noms : Trigonocephalus purpureomaculatus et Cryptelytrops purpureomaculatus. Ce qui classa cette espèce dans trois genres différents.
Au XIXe siècle
En 1 842, Gray décida de proposer de nouveau taxons pour cette espèce. Il la classa comme : Trimesurus purpureus et Trimesurus carinatus.
Dix-huit ans plus tard, en 1 860, Edward Drinker Cope, un zoologiste américain, la nomme C[ryptelytrops]. carinatus.
L’année suivante en 1 861, Edward Blyth un zoologiste anglais, lui donna le nom de [Trimesurus] porphyraceus.
Trois ans après, Albert Karl Ludwig Gotthilf Günther un zoologiste britannique né en Allemagne, choisi le nom de Trimeresurus purpureus. Lequel se rapproche du nom actuel.
Quant à William Theobald, il reprend le nom de Gray de 1 842 : T[rimeresu,rus]. carinatus, en 1 868.
En 1 890, George Albert Boulenger, un zoologiste belge-et-britanique, reprend le nom actuel de Gray : Trimeresurus purpureomaculatus. Puis changea en 1 896 pour déplacer l’espèce dans le genre Lachesis, ce qui revient à Lachesis purpureomaculatus.
Note : Lachesis est le nom utilisé aujourd’hui pour les serpents nommés Maitre de la brousse ou Grage grands carreaux. Se situant en Amérique du Sud.
Au XXe siècle et au XXIe siècle
Malcolm Arthur Smith, un herpétologiste et physicien, revient sur le nom actuel de Trimeresurus purpureomaculatus en 1 943. Et proposa aussi le nom de Trimeresurus purpureomaculatus purpureomaculatus. Peut-être voulait-il classer les différentes formes en sous-espèces ?
En 2 004, c’est au tour de Malhotra & Thorpe, de proposer de changer l’espèce dans le genre qu’avait proposé Cope. Qui donne le nom de Cryptelytrops purpureomaculatus. Afin de trier le genre Trimeresurus qui est plus ou moins conséquent.
Note : les écailles supra-oculaires très réduites de certains des Trimeresurus font référence au genre (ou sous-genre) Cryptelytrops. L’espèce Trimeresurus purpureomaculatus en fait donc parti.
Enfin David Vogel & al. ont proposé en 2 011 de le nommé en Trimeresurus (Cryptelytrops) purpureomaculatus. Suite à la non-application des genres proposés par Malhotra & Thorpe. Dont certains éleveurs, l’applique et d’autres nons.
Les noms français pour le Trimeresurus purpureomaculatus
Nous nous référons aux noms anglais, voir aux noms scientifiques, parce que directement, il n’y a pas de noms français. Voici le nom le plus intéressant, si vous voulez utiliser un nom en bon français : le Crotale des mangroves.
Les trois autres noms intéressants sont : Crotale des rivages, Crotale à tâches violettes ou Crotale des côtes.
Personnellement, je vous déconseille d’utiliser des noms comme : Vipère des mangroves, il s’agit d’un crotale, celui-ci possédant des fossettes thermosensibles.
Note : les fossettes thermosensibles des crotales leur permettent de détecter les proies à sang chaud. C’est-à-dire les êtres vivants qui dégagent de la chaleur comme nous être humain, les rongeurs, les oiseaux, etc.
L’apparence du Trimeresurus purpureomaculatus
La tête est plus ou moins triangulaire selon le sexe. Dans l’autre cas, elle ressemble plus ou moins à un œuf. Ce que vous allez découvrir plus en détail juste plus bas.
Le corps peut-être de différentes couleurs et motif. Nous parlerons principalement de noir et aussi de rouge (voir brun) et de vert. Certains possèdent une ligne blanche ou ligne jaune le long du corps. Ce qui n’affirme pas forcément qu’il s’agit d’un mâle comparé à d’autres espèces de Trimeresurus. Ce que vous apprendrez juste en dessous.
Les iris des Trimeresurus purpureomaculatus sont généralement de couleur rouge, orange ou gris. Les pupilles sont elliptiques et verticales, à la manière des chats.
Les lèvres supérieures et inférieures, le menton et la ligne faciale sont de couleur brune. De couleur marron ou olive, ils sont aussi parfois.
La couleur de la queue ressemble aux couleurs du corps du Trimeresurus purpureomaculatus. Sauf pour la forme verte qui est rouge voir orange. Le Trimeresurus purpureomaculatus étant arboricole il a aussi une queue préhensile, qui lui permet de se ternir sur la branche.
Le ventre est plutôt de couleur blanchâtre pour la forme noire, verdâtre ou marron pour la forme rouge. Et elle est jaune-verdâtre ou verte pâle pour la forme verte. Généralement, les couleurs sont de couleurs uniformes voir avec des taches brunes.
Comme la majorité des Trimeresurus les Trimeresurus purpureomaculatus sont ovovivipares.
L’hémipénis des mâles est de type long papillose (sans épines), qui pourrai, vous aidez à les reconnaître.
La taille moyenne du Trimeresurus purpureomaculatus est de 90 cm pour les femelles et de 66,5 cm pour les mâles. Concernant la taille de la queue, elle est de 12,5 cm à 14 cm maximum.
Enfin, le corps est plutôt fin et svelte.
Les écailles du Trimeresurus purpureomaculatus
Les écailles au milieu du corps forment 25 à 27 rangées longitudinales. Concernant la lèvre supérieure, il y a 11 à 13 écailles. Dont, la première est partiellement ou complètement unie à la nasale.
La supraoculaire est très étroite et parfois divisée en 12 à 15 petites écailles entre elles. Les écailles de la tête sont petites, subégales, tuberculées ou granuleuses et les écailles temporales sont carénées.
L’aire de répartition du Trimeresurus purpureomaculatus
À Singapour, ils ont réalisé la localité type du Trimeresurus purpureomaculatus.
Ainsi, vous les trouverez à Singapour et aussi au Bangladesh, en Birmanie et en Inde dans l’État d’Assam.
En outre, il se trouve aussi en Indonésie (notamment sur l’île de Sumatra et l’île de Java.).
Et enfin en Malaisie occidentale et dans le sud de la Thaïlande.
Dans le nord de l’île de Sumatra à Medan, vous trouverez des formes vertes.
Et dans la Malaisie occidentale, vous pouvez trouver des formes rouges (dit aussi formes brunes).
Le Trimeresurus purpureomaculatus dans un milieu contrôlé
Made in the Wild vous montre un magnifique Trimeresurus purpureomaculatus dans son milieu naturel :
Merci à lui.
L’habitat du Trimeresurus purpureomaculatus
Selon Werler & Keegan (1 968), les Trimeresurus purpureomaculatus vivent dans les forêts de mangroves et de côtes. Ainsi que dans les lacs et les rivières et dans les marais très développés.
Warrell & al. (1 992) ajoute que dans les jungles de bambous se trouve fréquemment cette espèce. À des altitudes de 70 mètres à 1 000 mètres au-dessus de la mer
Du côté de UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), l’altitude maximum est de 10 mètres au-dessus ! Bizarre ;-).
L’étymologie du Trimeresurus purpureomaculatus
Deux mots composent le nom « purpureomaculatus ».
Du grec ancien la latinisation vient le premier mot « purpura », lequel signifie « violet ». Ce nom vient d’un colorant ancien, venant de la glande de la cavité de certains escargots marins.
Pour ce qui est du deuxième mot « maculus » qui vient du latin, il se traduit par « marquage » ou « traçage ».
Ainsi, vous pouvez traduire cela comme : « Serpent marqué de violet » ou bien encore « Serpent tracé de violet ».
Cela fait référence à la forme la plus courante du Trimeresurus purpureomaculatus.
Le comportement du Trimeresurus purpureomaculatus
Le Trimeresurus purpureomaculatus aura un comportement qui diffère selon qu’il est sur une branche ou sur le sol.
Celui-ci d’ailleurs est assez agressif, comparé à d’autres Trimeresurus, tels que Trimeresurus insularis ou Trimeresurus trigonocephalus. Plusieurs soigneurs, on signalait cela, le Trimeresurus purpureomaculatus ayant notamment tendance à plonger dès l’ouverture du terrarium.
Pour en revenir sur son comportement qu’il soit sur une branche ou inversement. Si celui-ci est sur une branche, il plongera vers la cible, autrement dit vers le bas, en l’attaquant par-derrière. Une fois la souris morte, il va la mâcher en cherchant la tête, une fois trouvé, il va l’engloutir.
Le point qui est intéressant, c’est quand le Trimeresurus pupureomaculatus est sur le sol. En effet, celui-ci va se redresser d’une hauteur d’environ 20 cm et va frapper la cible toujours par-derrière. Il engloutira la proie toujours en étant soulevé de ces 20 cm !
Comme les autres serpents s’il ne trouve pas la tête, il finira par avaler la proie par-derrière.
Les sous-espèces et les localités du Trimeresurus purpureomaculatus
Les sous-espèces et les localités se différencient simplement par la reconnaisse officiel des sous-espèces par les scientifiques. Or, qu’ils ne reconnaissent pas les localités.
Les localités représentent différents endroits de l’aire de répartition de l’espèce avec des différences de couleurs ou de motifs. Les éleveurs utilisent les localités pour éviter tout inter-grade futur. Parce qu’il n’est pas impossible que dans l’avenir les scientifiques reconnaissent certaines localités comme sous-espèces. Vous retrouverez l’explication du mot « inter-grade » juste plus bas.
Voir comme espèce, à laquelle nous parlerons alors d’hybridation au lieu d’inter-grade. Vous retrouverez aussi l’explication du mot « hybridation » en dessous.
Le Trimeresurus purpureomaculatus n’a pas de sous-espèces ni de localités reconnues actuellement cependant, ils existent différentes formes. Selon les personnes, ces formes se nomment différemment.
Me concernant, je vous parlerais de 4 formes :
– la plus demandée qui est de couleur noire,
– celle qui est de couleur rouge (ou brune selon les personnes),
– la moins courante en captivité qui est verte,
– et la forme blanc-jaunâtre marquée de violet qui est la forme la plus courante dans la nature. Cette dernière est celle qui est apparue en premier dans la terrariophilie.
Je n’ai pas d’information claire sur leur répartition dans la nature. Ainsi, je ne saurais vous dire si ces formes s’accouplent dans la nature.
Les morphs et les hybridations du Trimeresurus purpureomaculatus
Les morphs
Vous vous demandez sûrement ce qu’est une « morph » ? Il s’agit d’un défaut génétique qui va changer soit la couleur, soit le pattern « motif » du serpent. Celui a plusieurs autres noms tels que : mutation, variété ou phase.
Il ne faut pas mélanger « morph » et « forme ». Le terme « forme » et celui que j’ai décidé d’utiliser pour différencier les deux. Parce qu’en effet, il ne s’agit pas de la même chose sans vouloir rentrer trop dans les détails.
Aucune morphs n’existent à l’heure actuelle concernant les Trimeresurus purpureomaculatus.
Les hybridations
L’hybridation est encore quelque chose de différent, qui correspond dans ce cas à l’accouplement de deux espèces différentes. Par exemple, si vous accouplez un Trimeresurus purpureomaculatus avec un Trimeresurus albolabris vous obtenez des jeunes qui sont des hybrides. Ils pourront devenir des races après plusieurs générations.
Si vous accouplez deux sous-espèces ou deux localités différentes alors, nous parlerons d’inter-grade. Tout comme l’hybridation après plusieurs générations, vous pourrez parler de race.
La première génération se dit F1, puis F2, etc.
Retour sur les formes
Maintenant dans le cas des Trimeresurus purpureomaculatus nous avons ces fameuses formes. Et la question que vous vous posez sûrement, c’est : est-ce qu’il est bien de les mélanger ? Et quel est le résultat ?
De mon point de vue, il vaut mieux éviter de les accoupler ensemble. À moins de vouloir faire des tests scientifiques, afin de voir ce que cela donnera comme résultat.
La réalisation de ce genre de test existe déjà avec des formes vertes et des formes bleues de Trimeresurus insularis. La convoitise et la demande de la forme bleue à fini par créer cet objectif d’accouplement de ces deux formes.
Le résultat qui en était sorti est qu’ils sont sortis de couleur bleue étant juvénile. Avec le temps et le changement de mue, ces Trimeresurus insularis sont devenus de couleur verte.
Le problème, c’est que nous n’avons plus la possibilité de savoir s’il s’agit de Trimeresurus insularis de pur souche.
Ainsi, il vaut mieux éviter cela. Que ce soit pour des Trimeresurus purpureomaculatus ou d’autres espèces. Et ceux même si cela pourrait y avoir lieu dans la nature comme Trimeresurus trigonocephalus. Les formes de Trimeresurus trigonocephalus ne sont clairement pas des localités et tout de même…
Les dimorphismes sexuels du Trimeresurus purpureomaculatus
Il y a quatre méthodes pour reconnaître le sexe des Trimeresurus purpureomaculatus, selon KING OF WEKUK :
1. la forme de la tête (triangulaire ou en forme d’œuf),
2. la bande ventrolatéral (blanche ou pas),
3. la longueur sous-caudale (du cloaque au bout de la queue),
4. la couleur et la taille du corps.
La forme de la tête
La forme de la tête de la femelle Trimeresurus purpureomaculatus est triangulaire, avec une tête plus large et plus rigide. Cela peut-être observé de l’arrière de la tête jusqu’au cou. Et il y a un écart assez large entre les paupières gauches et droites.
Concernant les mâles, la tête semble être à l’opposé des femelles, leur tête ne forme pas un triangle parfait. La tête a la forme d’un ovale ou d’un œuf. Avec un diamètre de tête plus petite et plate que celles des femelles.
Cette méthode est efficace pour toutes les formes (noir, rouge, vert…) de Trimeresurus purpureomaculatus. Et de toute taille que ce soient les nouveau-nés, les juvéniles, les subadultes ou les adultes.
Pour appliquer cette méthode regardée sur le dessus de la tête de vos Trimeresurus purpureomaculatus.
La bande ventrolatéral
Comme les Trimeresurus en général, la méthode de bande ventrolatéral permet aussi de sexer les Trimeresurus purpureomaculatus. Dans le cas du Trimeresurus purpureomaculatus cela dépendra de la forme de couleurs, de la taille et de l’âge.
Concernant les formes vert et rouge
Les femelles de formes rouges qui sont des nouveaux-nés ont une ligne blanche sur le corps, comme pour les mâles. Et la ligne est très fine. Même si certaines femelles ont une ligne blanche plus épaisse… Elle n’est toujours pas aussi épaisse que celle des mâles. C’est identique pour les femelles de formes vertes.
La ligne blanche restera jusqu’au processus de transformation. Laquelle transformation de couleur commencera généralement à partir de 6 mois jusqu’à l’âge adulte. Quand le changement de couleur se produit, les lignes sur le corps semblent également changer.
Les lignes de la femelle de forme verte et de forme rouge des Trimeresurus purpureomaculatus montrent un changement de couleur. Laquelle passe d’un BLANC EXTRÊME au jaune pâle ou peut disparaître complètement.
Tandis que pour les mâles, cela ressemble à une ligne blanche claire et épaisse. Au moment du changement de couleur, la ligne sur le corps ne montre aucun changement significatif. Il affirme que du stade des nouveau-né à l’âge adulte qu’il n’y a pas de changement. Et que cela reste ferme.
Concernnant la forme noir
La majorité des femelles noires lorsqu’elles sont bébés, ont une bande blanche sur le corps, tout comme les mâles. Et il n’est pas rare qu’il y ait aussi des femelles qui n’ont pas de ligne blanche.
Alors que chez les mâles nouveaux-nés de forme noire, il semble avoir presque toujours une ligne blanche. Bien que parfois, il y ait des mâles qui n’ont pas de trait sur le corps. Ce qui est relativement rare.
Tout comme les formes vert et rouge, la forme noire subit également un changement de couleur. Sur certaines femelles de forme noire, la rayure ne montre aucun changement significatif de l’âge de naissance jusqu’à l’âge adulte. Et pour d’autres femelles de forme noire la trait blanc disparaît pendant le processus de changement de couleur.
Tandis que chez les mâles Trimeresurus purpureomaculatus de forme noir, il n’y a pas de changement significatif visible. Habituellement, si le mâle en tant que nouveau-née a une rayure blanche sur le corps, la ligne restera. Et si le mâle en tant que nouveau-née n’a pas de trait blanc sur le corps, alors elle n’apparaîtra pas. Dans les deux cas, il ne change pas entre la naissance et l’âge adulte. Le nom « Solid Black » (noir pur) est le nom donné dans ce dernier cas.
Il faut faire très attention lors de l’application de la méthode ventrolatéral sur le corps des Trimeresurus purpureomaculatus. Parce que parfois, le trait blanc sur le corps des Trimeresurus purpureomaculatus nous focalise trop et nous dupe.
Pour appliquer plus précisément la méthode ventrolatéral, nous pouvons la combiner avec la méthode de la forme de la tête.
La longueur sous-caudale
La longueur sous-caudale chez les femelles semble courte et grasse, par rapport à la longueur totale du corps. Elle ne représente que ¼ de la longueur totale du corps.
Alors que la longueur sous-caudale chez les mâles semble très longue et mince. Par rapport à la longueur totale du corps. La longueur sous-caudale du mâle est de 2/4 de la longueur totale du corps.
Cette méthode est la plus précise et la plus facile à appliquer. Cependant, elle nécessite plus d’observation. Car parfois les femelles et les mâles ont des sous-caudales qui sont presque de la même longueur. Surtout concernant les nouveau-nés.
La couleur et la taille du corps
La méthode de sexage visuel utilise la couleur et également la taille du corps des serpents. Il y a un changement de couleur du stade juvénile à adulte. Ainsi, vous pouvez appliquer cette méthode à l’âge adulte, pas avant.
Concernant la forme rouge
La forme rouge de la femelle a deux couches de couleur en général. Ces deux couches sont un mélange de rouge et de vert ou de rouge et de marron. Dans des rares cas la femelle Trimeresurus purpureomaculatus de forme rouge peut avoir une seule couche.
Elle possède aussi un motif clair sur le corps, leur taille corporelle est plus grande et plus grosse.
Tandis que les mâles ont tendance à avoir une couleur unique. Bien que certains individus puissent avoir d’autres variantes de couleur.
La taille corporelle des mâles Trimeresurus purpureomaculatus de forme rouge est plus petite et semble plus mince et plus longue.
Concernant la forme vert
Les femelles de forme verte ont tendance à n’avoir qu’une seule couleur. Et parfois elles ont également 2 couches de couleur. Elles ont aussi un motif sur le corps qui est généralement noir.
La forme verte des femelles à une la taille du corps ayant une tendance plus grosse et plus grasse. C’est aussi le cas chez la forme rouge, vu plus haut.
Alors que chez les mâles n’ont qu’une couleur et parfois les mâles n’ont pas de motif sur le corps.
Ils ont une taille corporelle qui a tendance à être plus petite, mince et plus longue.
Concernant la forme noir
Les femelles de forme noire ont tendance à avoir 2 couches de couleur. Ces deux couches sont le noir et le blanc ou le noir et le gris. Avec un motif clair et annelé. Et certains individus changent de couleur pour ne pas être noir. Ils deviennent d’un gris dominant avec des motifs noirs tout en ayant toujours le motif annelé.
Tandis que les mâles ont tendance à n’avoir qu’une seule couleur, le noir sans motif. D’autres individus ont muté en grisâtre, ce qui est très rare.
En conclusion
La méthode de la forme de la tête ainsi que de la méthode de la taille sont les plus sûrs. Les autres sont complémentaires en cas de doute.
La biologie du Trimeresurus purpureomaculatus
Les Trimeresurus pupureomaculatus sont des Trimerssurus aux mœurs plutôt arboricole ayant une queue préhensile.
Ils se nourrissent principalement d’amphibiens aux deux tiers de leur régime, suivi d’un tiers de reptiles comme les geckos. Et pour le reste, ils mangent des oiseaux et leurs œufs, des poissons et des mammifères comme les rongeurs.
Les juvéniles mangent aussi des insectes.
Lorsqu’ils ont faim, ils se mettent en posture de « S » vers le bas quand ils sont sur une branche. Or que quand ils sont sur le sol, il relève la partie avant de leur corps.
Ils sont aussi de bons nageurs auxquels vous pouvez mettre en place une zone aquatique. Cela peut-être un petit aquarium dans le terrarium.
La maturité sexuelle
Leur taille est la base de leur maturité sexuelle, tout comme les autres Trimeresurus. Cette taille est inconnue concernant les Trimeresurus purpureomaculatus.
Ainsi, vous pouvez vous baser sur la taille du Trimeresurus albolabris pour avoir une idée. Celui-ci fait une taille de 110 cm au maximum. Or que le Trimeresurus purpureomaculatus est un peu plus petit.
La taille de maturité chez Trimeresurus albolabris est de 46 cm de la taille au cloaque. Avec une recherche d’accouplement lorsqu’elle aura une taille de 52 cm environ.
Mathématiquement, ça voudrait dire que la femelle Trimeresurus purpureomaculatus devrait être mature à une taille de 38 cm. Et qu’elle cherchera à se reproduire à une taille de 43 cm.
La reproduction
La période de reproduction est pendant la saison sèche qui débute courant du mois de novembre.
La gestation dure environ 6 mois auquel la femelle effectuera sa mise-bas. Le Trimeresurus purpureomaculatus étant ovovivipare. Elle donnera naissance à environ 14 serpenteaux, avec de possibles œufs non fécondés, appelés « slugs ».
Les nouveaux-nés sont directement précocial, c’est-à-dire qu’ils sont tout de suite autonomes.
Les juvéniles chercheront immédiatement à se cacher des prédateurs et seront plus agressifs que les adultes. Il faudra les retirer de la mère est les placers dans l’espace de vie propre à chacun.
Attention les juvéniles sont d’ores est déjà venimeux lorsqu’ils sortent de la coquille. Leur venimosité est moindre et en contrepartie, il ne contrôle pas leur injection comparée aux adultes. Il vous faudra donc faire attention autant à la mère qu’aux jeunes quand vous les transférez.
Les risques d’avoir un Trimeresurus purpureomaculatus
Les valeurs
Selon Clinical Toxinology resources, le venin du Trimeresurus purpureomaculatus serait moins dangereux que celui du Trimeresurus albolabris. Ayant une note de 2 sur 6, or que le Trimeresurus albolabris à une note de 3,5 sur 6.
Il n’est pas le seul facteur à prendre en compte. Parce que même si le Trimeresurus purpureomaculatus à un venin qui est moins dangereux. Il en reste pas moins qu’il est bien plus agressif que le Trimeresurus albolabris.
Gernot Vogel dans un de ses ouvrages classe le Trimeresurus purpureomaculatus au niveau 3 sur une échelle de 3. Or, que celui-ci classe au niveau 1 le Trimeresurus albolabris. Enfin, il ne le déclare pas pour autant : pour éleveur expérimenter. Ce que vous pouvez en conclure, c’est qu’il est plutôt pour un niveau intermédiaire.
Le livre cité de Gernot Vogel est : Venomous Snakes of Asia.
Les références données par Stephen P. Mackessy sur le DL50 (Dose létale médiane) confirment cela dans son livre. Son livre indique que le venin de Trimeresurus purpureomaculatus serai deux fois moins dangereux que celui du Trimeresurus albolabris.
Le livre cité de Stephen P. Mackessy est : Handbook of Venoms and Toxins of Reptiles.
Vous retrouvez la valeur de 1,1 µg/g (microgramme par gramme) par intraveineuse pour le Trimeresurus purpureomaculatus. Or que celle du Trimeresurus albolabris est de 0,50 µg/g. Ainsi vous comprendrez que plus la valeur est basse du DL50, plus la toxicité est grande.
La base du DL50 utilisé est souvent à partir de rongeurs. Il ne s’agit pas de la dose létale médiane de l’être humain.
La prévention
Maintenant, il ne faut pas prendre pour autant cela à la légère. Parce que même s’il y a peu de chances dans mourir, vous risquez en contrepartie de perdre un membre. Comme un pouce, ce qui serait aussi dramatique. À vous de prendre vos précautions.
Concernant les sérums (ou ampoules), le site de Clinical Toxinology resources, indique qu’ils existent 3 anti-venins différents. Le deux premier proviennent de l’Inde et le dernier provient de la Thaïlande. Pour savoir ce qu’il en est en France, il faut se renseigner auprès de la BSA (Banque des Sérums Antivenimeux).
Comme tout autres Viperidae (vipéridés) les Trimeresurus purpureomaculatus possèdent deux cochets à l’avant. Qui sont flexible que nous appelons crochets solénoglyphes.
Le venin des Trimeresurus purpureomaculatus ont des propriétés procoagulantes et anticoagulantes qui provoquent notamment des hémorragies.
Les statuts de conservation du Trimeresurus purpureomaculatus
La liste rouge de l’UICN classe le Trimeresurus purpureomaculatus en Préoccupation mineure est stable. Ainsi, il est peu probable que celui-ci disparaisse dans un avenir proche.
Celui-ci n’est pas présent dans les annexes de la CITES ni dans la Convention de Berne. Vous pouvez ainsi l’importer librement pour peu que les deux pays l’autorisent, celui d’exportation et celui d’importation.
Ce qui signifie que vous n’avez pas besoin de les faire marquer avec une puce. Et pas non plus de les enregistrer à l’I-fap (Identification de la faune sauvage protégée) si vous êtes français.
L’acronyme CITES signifie : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.
Personnellement, je vous déconseille d’importer des Trimeresurus purpureomaculatus, si cela n’est pas nécessaire. Il y a plusieurs raisons à cela, notamment qu’ils sont beaucoup plus sujet à des maladies.
Vous diminuez aussi le nombre qu’il en reste dans la nature. Voir, vous le doublez si en plus vous ne les faites pas reproduire.
Et enfin, ils sont aussi souvent plus difficiles à nourrir. Notamment, si vous ne respectez pas la nourriture qu’ils sont censés manger en les forçant particulièrement à manger des rongeurs.
La captivité des Trimeresurus purpureomaculatus
Selon Dick Visser,
Il s’agit du deuxième plus courant Trimeresurus en captivité après le fameux Trimeresurus albolabris. Indiquant qu’il y a pas mal de chose à faire. Avec ces nombreuses couleurs et motifs qu’il compare à des caméléons.
Il dit que la forme qu’il a pu étudier était des versions avec des tâches violettes. Ce qui correspond à la forme blanc-jaunâtre parlée ici. Il indique aussi qu’autrefois, c’étaient les versions les plus importées de Thaïlande. Et qu’il n’a pas eu la chance de travailler avec des formes noires, brunes ou jaunes.
Note : je pense que quand il parle de brun et de jaune qu’il fait référence aux variations de formes rouges. Peut-être aussi, de deux formes qui se sont accouplées, genre la forme rouge avec la forme noire. Tout cela reste des hypothèses.
Plus loin, il explique que le Trimeresurus purpureomaculatus et le Trimeresurus albolabris reste relativement lié. Par le fait qu’ils se croisent facilement. Et donc qu’il est assez facile de créer des hybrides (Trimeresurus albolabris × Trimeresurus purpureomaculatus). Dans l’objectif de sortir de nouvelles couleurs ou motifs. Puis il explique que le concernant, il est totalement à l’opposé de ce genre de pratique.
Note : j’espère que vous aussi.
Première expérience avec un Trimeresurus purpureomaculatus
Ensuite, il commente que le Trimeresurus purpureomaculatus est un serpent des plaines et qu’il y avait peu d’informations. Un Trimeresurus kanburiensis vendu et importé de Thaïlande en 1 976 était en fait son premier Trimeresurus purpureomaculatus.
Il affirme que ce n’était pas un Trimeresurus kanburiensis. Parce que le nombre d’écailles était incorrect et aussi de sa pholidose (écaillure du reptile). Dick Visser a pu le reconnaître grâce à Taylor (1 965).
Son expérience avec les Trimeresurus purpureomaculatus est globalement positive selon lui, seul l’élevage des juvéniles lui ont causés des problèmes. Il annonce que cette espèce est facile à maintenir. Pour peu que vous l’élevez de la même manière que le Trimeresurus albolabris.
Le logement de deux Trimeresurus purpureomaculatus ensemble
Par manque de place, il loge deux Trimeresurus purpureomaculatus emsemble. Un des deux aimes se placer à un certain endroit pour se reposer. Ne se déplaçant uniquement qu’après brumisation, auquel il aime boire de son propre corps ou des feuilles.
Neuf jours plus tard, il lâche une souris noire subadulte dans le terrarium. Et le premier serpent l’attrape et la dévore immédiatement.
Deux jours plus tard, le second Trimeresurus saisit un jeune rat et le premier serpent frappa aussi cette nouvelle proie. Or que le second Trimeresurus purpureomacultus avait avalé la moitié de celui-ci. Dans le processus il y a eu la plantation d’un crochet dans la tête du second serpent. Tous les deux reptiles maintenaient la proie et il a fallu que Dick Visser utilisent des pinces pour les séparer.
Enfin, le serpent avait pu finir la proie. Tandis que l’autre immédiatement après, à reçu une souris qu’il avait saisi et avalé tout de suite. Il indique qu’aucun des deux Trimeresurus purpureomaculatus ne semblaient avoir de problème à la suite de la frappe accidentelle.
Six jours plus tard, Dick Visser donne de nouveau un rat. Sauf que cette fois-ci, il donna le rat à la pince une fois tué. La frappe a été immédiate et en moins de 5 minutes le serpent a dévoré le rat. Puis il se coucha à sa place préférée.
La mue des deux Trimeresurus purpureomaculatus
Dans les six jours suivants, il remarque que les serpents vont bientôt muer. Parce qu’ils sont aveugles. C’était dans la matinée à une température de 22 °C.
Sept jours dans le futur, le serpent avait mué et Dick Visser décida de donner une souris noire. Laquelle montait sur le serpent à plusieurs reprises. Tandis que le Trimeresurus purpureomaculatus a effleuré sa langue 4 fois. Avant de décider de frapper la proie de son endroit préféré.
Le crochet gauche a frappé en plein dans l’estomac. Alors que le crochet droit, c’est enfoncé près de l’épaule de la souris. Tête la première il dévore la souris qui a perdu la vie en 2 secondes. Un morceau de mue du dos est tombé, suite à cela le serpent semblé magnifique. Nous étions le neuf décembre 1 976 à 17 h.
Le Trimeresurus purpureomaculatus n’a pas reçus de nourriture depuis 3 mois environ. Nous sommes en date du 12 mars 1 977. La veille Dick Visser lui avait donné deux souris, dans une succession rapide, le reptile les a consommées. Le Trimeresurus purpureomaculatus avait encore une fois frapper le second serpent sur la tête. Le serpent est resté dans son endroit préféré et semblait maigre.
La peur du premier Trimeresurus purpureomaculatus
Trois semaines plus tard, sous une roche, se cachait le Trimeresurus purpureomaculatus. Il y avait une température de 14 °C environ. Ce qui semblait bizarre pour Dick Visser parce que la température de l’eau était encore à 23 °C.
Dick Visser indique que quelques jours plus tard, le terrarium embuait, le serpent, c’est montré de lui-même. Le reptile se mettant à boire de son corps et sur les feuilles.
Puis il annonce que les mouvements à l’extérieur de son terrarium le surprenaient et qu’il chercha à fuir. Tout en essayant de le faire, le Trimeresurus purpureomaculatus trouvait son endroit préféré et se plaçait à cet endroit.
Quand un petit jet d’eau touche son corps, il répond avec des mouvements étranges et avec sa tête bien droite.
Un mois dans le futur, Dick Visser ajouta des plantes dans le terrarium. Puis quand il a manipulé le serpent, ils y avaient soudainement une terrible odeur. Elle émanait d’une petite quantité de liquide venant de son cloaque. Il se demanda s’il s’agissait d’un moyen de défense. Le serpent répondra moins agressivement dans le futur parce que des plantes fournissaient une couverture.
Cette histoire des deux Trimeresurus purpureomaculatus viennent de ses notes. Qui date du 9 novembre 1 976 au 4 avril 1 977. Auquel il n’en dit pas plus, parce que cela ne serait pas vraiment utile.
Ce que Dick Visser à découvert
Il indique ensuite que le fait le plus remarquable, ce sont les deux frappes accidentelles. Ce que je confirme et je pense que vous aussi. Laquelle met en avant qu’il est impératif de toujours maintenir séparément ses serpents.
Note : surtout que l’immunisation contre leur propre venin n’est sûre que pour certains serpents venimeux. Ici, c’est le cas, cependant ça aurait pu ne pas l’être.
À ce temps là, Dick Visser à découvert toute sorte de chose intéressante. À propos des Trimeresurus purpureomaculatus, qui sont aujourd’hui communes selon lui. Il relève que cette espèce de Trimeresurus à un angle mort dans sa vision. Celui-ci se situe directement sous sa tête. Dès que la proie sort de l’angle mort du serpent, celui-ci va directement se tourner vers sa future prise.
Deuxièmement, il explique que le serpent va se comporter différemment selon qu’il est sur le sol ou en hauteur. Quand le Trimeresurus purpureomaculatus est sur le sol, il va soulever la première partie de son corps. Puis il frappe la proie dans le dos la majorité du temps.
Auquel la proie meurt rapidement et celui-ci commence à mâcher la proie pour la retourner dans le bon sens. Tête la première pour la plupart du temps. Quelques fois, il l’avale par-derrière. Et tout ce processus se passe avec le Trimeresurus purpureomaculatus étant droit d’une hauteur d’environ 20 cm.
Note : dans le cas où il serait en hauteur, il frappe vers le bas en restant agrippé à son support. Il peut s’agir d’une branche, d’un bâton ou autre.
La fin du Trimeresurus purpureomaculatus
Dick Visser en revient ensuite sur ses notes pour expliquer ce qui c’est passé avant la mort du Trimeresurus purpureomaculatus. Cela reprend à la date du 8 avril 1 978 à 19 h 30, sous une température de 26 °C. Il indique qu’à moitié sur la roche et à moitié sur les branches, le serpent se couche toujours. Il dit que les différentes « boucles » sur son corps semblant étrange, comme si le serpent était mort.
La première boucle : commence au niveau du cloaque, la queue était sur le sol dans une normale forme en S.
Sur le flanc droit, tourne la seconde boucle se situant à environ 20 cm avant le cloaque. Dans une forme en C avec le ventre bien visible.
À 20 cm de la seconde boucle se situe, cette fois-ci, à moitié pliait la troisième boucle. Elle formait un autre C sur les branches. De sorte que le coter inférieur de la forme en C touchait le sol. Alors que le reste pointe vers le haut.
Sur le dos à environ 15 cm derrière la tête, tourne-la quatrièmes et dernières boucles. Laquelle est en repos sur la branche dans une position normale.
Il dit ensuite que la section du corps, juste avant le cloaque, gonfle fortement. Et qu’elle est trois fois plus grosse que de l’autre côté de la queue. Et il pense à un excrément coincé.
La mort du Trimeresurus purpureomaculatus
Il lâcha un rat dans le terrarium et le Trimeresurus est devenu actif. Et il a frappé au mouvement, sur l’autre coté du verre. En utilisant seulement et activement les 20 premiers centimètres de son corps.
Note : ici, je pense que quand il dit que le Trimeresurus purpureomaculatus à frappé contre le verre. Dans le terrarium le lâchement du rat n’avait sûrement pas encore eu lieu. Parce qu’en effet en temps normal. Il n’y a que deux cas où le serpent va frapper contre la vitre. Quand il a faim et quand il protège son territoire.
Si cela se produit à plusieurs reprises chez vous, vous devrez le nourrir à une fréquence plus courte. Et si cela ne marche pas, il faut le déplacer dans un espace de vie plus grand.
Deux jours plus tard, nous sommes le 10 avril 1 978 à 22 h, à une température de 27 °C. Il révèle que le Trimeresurus purpureomaculatus se trouvait couché à moitié vide dans la section aquatique. Son corps étant plié dans une étrange courbe.
48 h dans le futur Dick Visser retrouve son Trimeresurus purpureomaculatus mort. Se situant à moitié dans la section aquatique, nous sommes le 12 avril 1978. L’état de la dépouille indique qu’il n’est pas mort depuis longtemps (peut-être 24 heures).
La dissection du Trimeresurus purpureomaculatus
Il révèle qu’après-dissection et conclusion que l’épaisseur de la région du cloaque a bien tuée le serpent. Qui était, en effet, causé par un encombrement d’excrément. Il explique ensuite que les excréments n’étaient pas durs. Et en conclut qu’il n’y avait pas dû y avoir de constipation !
Le Trimeresurus s’avérait être une femelle avec des œufs non-fertiles dans les ovaires. Il termine en disant qu’il a conservé le spécimen dans du formaldéhyde.
Note : Dick Visser montre des très bonnes pratiques en cherchant la cause du décès. Il peut ainsi éviter que cela se reproduise. Et en gardant le spécimen dans du formaldéhyde, il conserve l’ADN. Qui pourrait servir dans l’avenir au cas si un jour l’espèce se retrouve en danger critique, voir s’éteint.
En effet avec la science d’aujourd’hui nous nous retrouvons de plus en plus capable de cloner des êtres vivants. Ce qui pourrait réparer une partie des dégâts causés par autrui.
Une autre solution est de naturaliser les spécimens, au lieu de les envoyer à l’équarrissage.
Il en a retenu que quand un spécimen commence à adopter des étranges positions, il faudrai faire une examination soigneuse. Avant que les choses ne deviennent réellement mauvaises pour lui. Il pense que l’eau a pu être la cause des excréments qui étaient mous. Cette eau infiltrait dans l’espace de vie. Laquelle expliquerait pourquoi le Trimeresurus préférait laisser son extrémité arrière dans l’eau.
Enfin, il dit que pour lui cela reste un mystère. De la raison pour laquelle les excréments ne sont pas passés.
Le désastre de la serre extérieur
Dick Visser nous vient ensuite avec une nouvelle histoire qui lui a été dramatique, celle des juvéniles viendra plus loin. Il raconte que pendant l’hiver de 1 978 à 1 979, il lui arriva un malheur. Là où il gardait pas moins d’une centaine de serpents. C’était dans une serre à l’extérieur. Qui suite à une tempête, une branche tomba sur le dessus de la serre. Cela provoqua un grand trou !
Il révèle que suite à cela le radiateur à sauté. Les températures sont ainsi descendues à 3 °C voir 4 °C. De son côté, Dick Visser dormait profondément et n’était donc pas conscient lorsque le drame se passa.
Les deux Trimeresurus purpureomaculatus importés qu’il avait à ce moment n’ont pas survécu et faisait donc partie des nombreuses victimes. 40 % seulement ont survécu dont des Trimeresurus albolabris, des Python sebae et plusieurs serpents-ratiers.
Après cela, il indique avoir vendu le reste des serpents. Et arrêter de loger des serpents dans des serres, parce que cela n’était pas assez sécuritaire.
Note : j’espère que vous pensez aussi comme moi. Que tout ce qui est « véranda » et autres ne sont pas non plus assez sécuritaires.
Les trois nouveaux Trimeresurus purpureomaculatus
In 1 986, il indique qu’il a acheté trois nouveaux spécimens. Cette fois, aucune importation, ils viennent d’un éleveur allemand. Il y avait deux femelles adultes et un mâle. Qu’il a logé cette fois-ci de la manière suivante : une femelle est restée seule. Et la seconde, c’est retrouvé avec le mâle. Pour voir s’ils s’accouplaient au mois de décembre.
Un mois plus tard il alla prendre le mâle et le plaça chez la seconde femelle. Il dit ensuite qu’il n’a pas été témoin de l’accouplement ni avec la première femelle ni avec la seconde. Et il raconte que le mâle et la seconde femelle passaient beaucoup de temps coucher l’un sur l’autre. À l’endroit préféré de la femelle.
Pourquoi placer les mâles Trimeresurus purpureomaculatus chez les femelles ?
Dick Visser explique qu’il place les mâles chez les femelles. Parce que selon ses littératures et sa propre expérience, il avait appris cela. Il était préférable de placer le mâle dans le terrarium de la femelle, plutôt que de l’autre sens. Dans la nature, aussi, ce sont les mâles que vont rechercher les femelles. Auxquelles les femelles ont habituellement juste à attendre que les mâles viennent les trouver.
Note : personnellement, j’ai déjà lu l’inverse concernant les serpents en général. Maintenant, je suis plutôt pour le principe de Dick Visser. Notamment pour les Crotales asiatiques, à vous de voir ce que vous préférez faire.
Relâcher des femelles dans le terrarium du mâle peu en fait causer de sérieux problèmes. Il indique qu’à plus d’une occasion. Il avait vu que celui-ci ne tolère pas l’introduction de spécimens dans son territoire. Et que cela menait à des incidents de frappe. C’est le cas concernant le genre Tropidolaemus et l’espèce Trimeresurus popeiorum.
Il termine ce point en disant que les choses peuvent encore mal tourner. Cependant la meilleure chose à faire, reste de placer le mâle dans l’espace de vie de la femelle. La femelle restant ainsi dans son terrarium.
La femelle Trimeresurus purpureomaculatus non-compatible
Finalement, il révèle qu’aucune des femelles n’était gravide in 1 987. Il a ressayé l’hiver suivant et là l’une des femelles à donnée naissance à 14 nouveaux-nés. C’était en juin de l’année 1 988. L’autre femelle n’était apparemment pas gravide.
Il dit avoir remarqué que le mâle n’avait jamais cherché à avoir le contact avec la femelle. Elle n’était pas devenue gravide. Lequel se trouvait souvent dans le même emplacement que la femelle qui plus tard a donné naissance.
Il sonda la première femelle qui confirma que c’était bien une femelle. Par la suite, il décida de la vendre, parce que selon lui, elle n’était absolument pas compatible avec le mâle.
La température déterminant le sex-ratio des Trimeresurus purpureomacultus
En juin de 1 989, il dévoile que sa femelle lui à donner de nouveau 14 juvéniles. Cette fois, la portée comportait un sérieux décalage du sex-ratio. Or qu’en 1 988, il avait exactement 50 % de chaque sexe dans la litière. La composition de 1 989 était de plus de femelles que de mâles.
Pour lui, cela prouvait que la température déterminée le sexe. Dans le moment présent, elle était globalement plus constante et plus élevée que les années précédentes.
La moyenne des températures durant la seconde période de gravidité était approximativement de 28 °C. Elle descendait à 22 °C durant la nuit. Il indique que malheureusement, il n’avait aucune note de ce qu’il en était en 1 987.
Note : les températures pour déterminer le sexe sont assez classiques chez certains reptiles, comme les crocodiliens. Il y a une température médiane qui va donner un sexe-ratio de 50/50. Et au-delà ou en dessous cela va donner plutôt des femelles que des mâles et inversement. De ce qu’il en dit, vous pouvez en comprendre qu’il va vous falloir changer la température. Qu’il indique si vous voulez avoir du 50/50.
L’élevage des petits Trimeresurus purpureomaculatus
Il explique ensuite qu’élever les serpenteaux était une tâche difficile. Parce qu’il n’avait pas de petites grenouilles de disponible. Il a dû finalement les nourrir avec des têtes de petits rosés (souris roses). Cette méthode marchait seulement avec quelques jeunes.
Comme tous les mâles refusaient de se nourrir ainsi, il a finalement décidé de recourir au gavage. Dans l’objectif de les maintenir vivants. Et le résultat, c’est que trois des mâles ne sont pas allés au-delà de six mois.
Il explique que cela s’est passé bien mieux avec les femelles. Au bout de 3 à 4 sessions de gavage, elles commençaient à accepter de prendre les proies à la pince.
Note : comme vous l’aurez compris pour éviter d’avoir des problèmes de nourrissages des juvéniles et des morts. Préparez-vous à avoir la bonne nourriture. Ils existent des grenouilles qui sont très prolifique que vous pouvez élever. Et vous pouvez aussi les congeler comme pour les rongeurs. À défaut préféré les lézards aux rongeurs qui sont la seconde nourriture des Trimeresurus.
À une hauteur de 2 %, seulement, nous devrions donner des mammifères, dont les rongeurs. Concernant les oiseaux et leurs œufs, c’est au niveau de 4 %. Pour les poissons, c’est dû 4 %. Concernant les insectes, c’est à une hauteur de 5 %. Pour les reptiles, c’est du niveau de 25 %. Enfin, pour les amphibiens c’est à une hauteur 60 %. Selon ce que Dick Visser conseil.
Le comportement des jeunes Trimeresurus purpureomaculatus
Il indiqua que tous les serpenteaux étaient agressifs ou plutôt sur la défensive. Il explique ensuite qu’il apparaissait que les juvéniles dérangeait, faisaient à ce moment, comme les adultes, des odeurs malodorantes.
Dick Vesser relève ensuite que les températures des serpenteaux étaient similaires à ceux des adultes. Lesquels grandissaient très bien et que bientôt, ils ont trouvé leur chemin vers d’autres passionnées.
Pour finir, il dit qu’en 2 000, il décida de se spécialiser dans les crotales asiatiques. Et qu’il avait acheté un nouveau couple de Trimeresurus purpureomaculatus et que ces notes étaient très similaire aux précédentes.
Selon Yannick Berthoud,
La maintenance
Il maintenait ses Trimersesurus purpureomaculatus à une température de 24 °C. Ce qui correspondait à sa température ambiante de chez lui. Cette température est une moyenne qui pouvait varier de 3 °C à 4 °C de plus ou de moins. Cela n’affectant pas les Trimeresurus.
Pour voir ce qu’il en était, il suffisait de regarder si leur comportement devenait léthargique ou s’ils devenaient suractifs. Si tel était le cas alors il fallait modifier les températures.
En ce qui concerne l’hygrométrie, celle-ci était de 60 % à 80 % en moyenne. Il conseille de se documenter sur les mangroves. En effet, ce serpent vie en partie dans les mangroves. Ce qui donne une idée de comment le maintenir de façon naturelle.
Enfin, pour ce qui est de l’éclairage, Yannick Berthoud explique que la lumière était de façon naturelle. Avec comme complément une lumière reliée à un Raspberry PI. Celui-ci contrôlait les paramètres locaux et adaptait la lumière selon les besoins. Quoi que cela ne reste pas nécessaire, surfait, selon ces dires.
Note : un Raspberry PI est un nano-ordinateur mono-carte, plus simplement petit ordinateur à carte unique.
Il n’a pas précisé les tailles de terrarium utilisé dans sa réponse, auquel je lui ai demandé plus de précision. Il m’a dit qu’en Suisse la longueur du terrarium doit être d’au moins la longueur de l’animal. La moitié pour la profondeur et les ⅔ pour la hauteur. Ces indications correspondent à un serpent ou à un couple.
Le nourrissage
Concernant le nourrissage, Yannick Berthoud, suit le principe de diversification. En nourrissants les Trimeresurus purpureomaculatus avec le plus de variété possible. Il cite les amphibiens, les poissons et les souris blanches. Il précise aussi qu’il nourrit peu ses serpents.
Vous vous demandez sûrement quels types d’amphibiens et de poissons, il s’agit ?
Et la réponse qu’il m’a dite, c’est : des proies du commerce non salées.
Auquel je voudrais vous préciser que dans le cas d’autres serpents plus ou moins piscivores. Comme les Thamnophis ou les Nerodia. La consigne est de donner des poissons tels que les vairons, les guppys et les goujons entiers et non congelée.
Et d’éviter les poissons riches en thiaminase tels que les poissons rouges, les carpes, les sardines, les éperlans, etc.
En outre, il faut savoir que les poissons congelés augmentent la thiaminase (antivitamine B1) ce qui pourrait provoquer des carences.
Concernant les amphibiens, leur coloration indique ceux qu’ils valent mieux d’éviter de manière générale. Ceux dont les couleurs sont très voyantes, comme les dendrobatidés etc.. Parce que leur peau et plus ou moins toxique. Préférez les couleurs brunes ou vertes plus ou moins uniformes.
La reproduction
Concernant la reproduction, il indique ne pas avoir cherché à en faire, comme quoi ce n’est pas son objectif. Il dit cependant que sur ce qu’il a lu, entendu et observé que celle-ci serait aussi facile que d’autres Trimeresurus.
Les difficultés
Il indique que celui à un tempérament de plonger. Lorsque vous souhaiterez ouvrir le terrarium et que cela reste prévisible. Parce que celui-ci ouvre la gueule juste avant de plonger. Ça portait étant assez longue, il faut bien y faire attention.
Note : cette espèce de Trimeresurus remet en avant son comportement agressif, encore une fois. Il est donc préférable de ne pas commencer avec celle-ci. Il semble que celui-ci ne fasse pas la différence entre le nourrisage et la maintenance de son espace de vie.
La comparaison
Il compare le comportement du Trimeresurus purpureomaculatus avec celui du Trimeresurus vogeli. Qui adopte ce même comportement de plonger à l’ouverture du terrarium.
Note : ces deux espèces : Trimeresurus purpureomaculatus et Trimeresurus vogeli ne se ressemblent pas du tout en apparences. Le Trimeresurus vogeli étant de couleur verte. Sauf si vous devez le comparer à la forme verte du Trimereserus purpureomaculatus.
La venimosité
Pour ceux qu’il en ait de la venimosité, bien entendu, il en dit qu’il ne faut pas se faire mordre. Il y a peu de risque que vous en mourriez. Cependant en vous faisant mordre vous risquez grandement l’imputation de votre doigt.
Note : c’est comme les petits singes ce n’ai pas sans risque de perdre des doigts !
Le mot de la fin
Selon lui, des personnes qui auraient déjà un vécu avec les serpents est préférable pour acquérir des Trimeresurus purpureomaculatus. Avec une grande variété de serpents avant de ce lancé dans celui-ci. La raison est qu’il devient grand et démonstratif. Si vous vous faites mordre, l’envenimation est douloureuse et potentiellement problématique.
Pour ce qui est de la maintenance, Trimeresurus purpureomaculatus est tout aussi facile qu’un autre Trimeresurus selon lui.
Il conseille de plutôt commencer avec : Trimeresurus albolabris, Trimeresurus trigonocephalus, Trimeresurus venustus ou Trimeresurus macrops. Pour les non-verts : Trimeresurus puniceus ou Trimeresurus gramineus.
Au-delà de ça, il dit que c’est une superbe espèce qu’il regrette de ne plus avoir. La cause étant la famille. Enfin, il m’a souhaité de belles et sincères expériences auxquelles je vous souhaite de même si demain, vous en avez.
Selon Gernot Vogel,
Le Trimeresurus purpureomaculatus est un Trimeresurus parmi les plus agressifs. Sur son classement de 1 sur 3, Gernot Vogel l’a placé au niveau le plus haut, soit le niveau 3. Cependant, à un éleveur chevronné, la réservation n’est pas pour autant, selon ceux qu’indique Gernot Vogel. Ce qui pourrait vous rassurer dans votre choix de vous procurer celui relativement tôt.
Pour ce qui est du terrarium, il indique une taille XL. Ce qui correspond a du 0,75 x 0,5 x 1,0 x longueur du Trimeresurus purpureomaculatus. Il indique qu’il est plutôt arboricole aiment les forêts humides. Donc, il faudra une haute humidité dans le terrarium avec des plantes vivantes.
En outre, il déclare qu’il n’y a pas besoin d’hibernation pour les faire reproduire et qu’il est ovovivipare.
Enfin, Gernot Vogel indique que le Trimeresurus purpurreomaculatus est plutôt nocturne. Et qu’il a une tendance carnivore dans le sens omnivore. Auquel il ne devrait pas être difficile à nourrir qu’importe le type de proies : souris, oiseaux, reptiles, amphibiens…
Le prix des Trimeresurus purpureomaculatus
Concernant le prix cela dépendra toujours de chaque partie : vous et le vendeur. Combien êtes-vous prêt à mettre ? C’est la première question que vous devriez vous posez. En effet, les prix affichés ne sont aucunement une obligation de l’acheter à ce prix. Vous êtes libre de proposer une offre, d’ailleurs souvent, les vendeurs n’osent pas mettre de prix. Auquel cela sera bien à vous de proposer ou de demander.
Maintenant, le prix changera forcément selon l’apparence de celui-ci et de son âge. En effet, les spécimens plus âgés seront en général plus chers. Vous pensez peut-être que c’est lié au fait qu’ils sont plus proches de l’âge de se reproduire ? Ou en âge de se reproduire ? Sauf que la raison pour la plupart du temps est simplement que l’éleveur a fait les frais de maintenance. Ce qui justifie le prix de celui-ci.
Pour leur apparence, c’est simplement lié à l’offre et à la demande. Il paraît évident que la forme verte sera moins cher que les autres formes. Parce qu’il y a beaucoup de Trimeresurus verts. Or que des Trimeresurus rouges sont moins courant et les Trimeresurus noirs encore moins.
Pour avoir une idée de base, j’ai personnellement trouvé des prix sur le site américain Underground Reptiles. Concernant les forme noir, rouge et vert :
Sur les places de marché (marketplaces)
Je n’ai rien trouvé au moment de mes recherches, sur le site Enimalia. Ce marché en ligne étant moins utilisé que Terraristik. Sur Terraristik, vous retrouvez pas mal d’annonces comme quoi il reste relativement courant. Au moment où j’ai fait mes recherches, il y avait 7 annonces de vente de Trimeresurus purpureomaculatus. Sans préciser la forme ni le prix.
Auquel je n’ai pas voulu contacter les personnes ne cherchant pas à en acheter à ce moment. Si c’est votre cas vous pouvez le faire ;-).
Voulez-vous en savoir plus sur les Trimeresurus et les autres serpents ?
Si la réponse est oui, alors vous pouvez vous inscrire gratuitement. Avec simplement votre plus belle adresse e-mail à l’adresse suivante :
Ainsi, vous saurez au courant des toutes les nouveautés.
Dès votre inscription, il vous ait offert immédiatement des cadeaux. Parce que vous le méritez ;-).
PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur le Trimeresurus purpureomaculatus.
Bon article 👍🏻