Mis en avant

Les Oxyuranus

Taïpan

Oxyuranus microlepidotus (Taïpan du desert oriental)
Source d’origne : Nick Gale (Oxyuranus microlepidotus)

Grand Est, FRANCE, le 22 mars 2 023, les Oxyuranus
De : Sébastien KENNEL

Bonjour, c’est Sébastien.

Est-ce que vous vous intéressez aux serpents d’Océanie ?
Avez-vous un intérêt pour les serpents venimeux ?
Aimez-vous les serpents terrestres ?

Si vous avez répondu oui à au moins une de ces questions. Alors vous devez lire cet article parce que vous allez trouver les réponses à vos questions.

Qu’est-ce qu’un Oxyuranus ?

Évidemment, ce sont des serpents, qui viennent bien d’Océanie, qui sont terrestres et venimeux, mais encore ? Les Oxyuranus sont des serpents qui font partie de la famille des Elapidae (élapdiés) au sens stricto sensu. Le terme, stricto sensu, vient du latin est signifie au sens strict. En effet, il y a une sous-famille pour les serpents pleinement marins. Comme les Hydrophis et pour les serpents semi-marins qui sont les Laticauda.

Ainsi, les Oxyuranus font partie de la même famille que les Naja. Ou bien encore des Dendroaspis, de l’Ophiophagus hannah et aussi des Micrurus... Comme tout les élapidés, ils ont des crochets à l’avant de leur gueule. Et ils sont fixes contrairement aux vipéridés comme les Atheris, les Cerastes, les Pseudocerastes, etc. Les crochets des élapidés se disent protéroglyphes.

Contrairement aux crotales comme les Trimeresurus, les Bothrops, les Bothriechis ou bien encore les Tropidolaemus. Les Oxyuranus n’ont pas de fossettes thermosensibles. Les fossettes thermosensibles sont une capacité qui permet de détecter les proies homéothermes (à sang chaud). Du côté des Oxyuranus, ils sont poïkilothermes (à sang variable) comme tous les reptiles.

L’étymologie des Oxyuranus

Le nom scientifique de ce genre se compose de trois mots. Le premier étant ὀξύς (oxus) qui veut dire « pointu, aigüe ou tranchant » en grec ancien. Le second est οὐρά (oüra) qui signifie « queue » en grec ancien. Et le dernier anus est un suffixe venant du latin pour « lieu ».

En gros, nous pourrions traduire, ça part « tranchant venant de la queue ». Ou bien encore « pointe se trouvant à la queue ». Ou bien encore en rajoutant le mot serpent : « serpent à la queue pointue ».

La taxonomie des Oxyuranus

C’est en 1 867 qu’il y a eu la première description des Oxyranus par Wilhem Carl Hartwig Peters. Cela concernait l’Oxyuranus scutellatus qui avait eu sa description sous le nom de Pseudechis scutellatus. Peters était entre autre un zoologiste allemand né le 22 avril 1 815 à Koldenbüttel. Et mort le 20 avril 1 883 à Berlin.

En 1 879, il y a eu la description de l’Oxyuranus microlepidotus par Frederick McCoy. Sous le nom de Diemenia microlepidota. McCoy était né en 1 817 à Dublin, Irlande. Et il est mort le 13 mai 1 899 à Melbourne, Australie. C’était un Britannique qui aimait entre autres la paléontologie.

Puis, en 1 896, George Albert Boulenger déplaça l’Oxyuranus microlepidotus dans le genre Pseudechis. Boulenger était un zoologiste britannique qui est d’origine belge. Il est né le 19 octobre 1 858 à Bruxelles, Belgique. Et il est mort le 23 novembre 1 937 à Saint-Malo.

Plus tard, en 1 923, James Roy Kinghorn déplaça l’espèce Oxyuranus scutellatus dans son nom actuel. Ce fut donc la création d’un nouveau genre. Kinghorn était un Australien qui avait comme occupation l’herpétologie, l’ornithologie, etc. Il est né le 12 octobre 1 891 à Richmond. Et il est mort le 4 mars 1 983 à Concord, Sydney.

Kinghorn a aussi déplacé l’Oxyuranus microlepidotus en 1 955, mais pas dans le genre Oxyuranus. Il l’avait déplacé dans le genre Parademansia.

C’est Jeanette Adelaide Covacevich et al. en 1 981 qui ont finalement déplacé l’Oxyuranus microlepidotus dans son genre actuel. Covacevich était une Australienne qui est née le 26 mars 1 945 à Innisfail, Queensland, Australie. Et elle est morte le 17 décembre 2 015 à Cairns, Queensland, Australie. C’était entre autre une herpétologiste.

Les 3 espèces dOxyuranus

Aujourd’hui, en 2 023, il y a plus que deux espèces de reconnues, dans le genre Oxyuranus. Il y a trois espèces. La dernière étant apparue en 2 007. Avec cela, il y a un quatrième taxon de reconnu qui correspond à une sous-espèce. Et c’est ce que vous allez maintenant approfondir.

L’Oxyuranus microlepidotus

C’est un serpent que vous trouvez uniquement en Australie. Sous 4 localisations différentes. La plus grandes aire de répartition et celle se trouvant dans le Queensland, l’Australie-Méridionale et la Nouvelle-Galles du Sud. La seconde est au nord de la Nouvelle-Galles du Sud au niveau de la rivière Darling.

La troisième localisation se trouve toujours dans l’état de la Nouvelle-Galles du Sud. Mais cette fois au sud près de la frontière de Victoria au niveau de la rivière Darling. Enfin, la quatrième localisation se trouve aux cendres de l’état de l’Australie-Méridionale, selon la liste rouge de l’IUCN.

C’est l’Oxyuranus qui est devenu le plus connu avec le temps. Parce que son venin serait le plus puissant parmi tous les serpents terrestres. Maintenant, ce n’est pas non plus le serpent le plus nerveux loin de là. Cette attitude reste pour le Dendroaspis polylepis. De son côté, il est plutôt timide, alerte et placide.

Il y a sa connaissance sous le nom vernaculaire de Taïpan du dessert. C’est une chose où il devrait y avoir une révision, par éviter la confusion avec l’Oxyuranus temporalis. Un meilleur nom serait Taïpan du dessert oriental ou simplement Taïpan oriental.

Son comportement

Comme son nom français l’indique, c’est un serpent qui vit dans des zones désertiques. Et plus précisément dans des zones arides.

Il est diurne et crépusculaire et quand il fait trop chaud, il devient nocturne. Il s’abrite dans des terriers de rats, des fissures profondes du sol et des dolines et parfois des crevasses rocheuses.

C’est un serpent qui chasse à cour. Et quand il frappe sa proie, il la maintient dans sa gueule jusqu’à qu’elle succombe. Ses proies, principalement, sont les petits mammifères notamment les rongeurs, mais aussi les oiseaux et les petits lézards.

Enfin, concernant sa taille, il fait environ 1,20 mètre et jusqu’à 2,50 mètres.

Oxyuranus microlepidotus (Taïpan du desert oriental)
Source d’origne : Brendan Schembri (Oxyuranus microlepidotus)

L’Oxyuranus scutellatus

L’Oxyuranus scutellatus est un serpent qui se trouve sur trois territoires différents : en Australie, en Indonésie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. L’espèce de base se trouve uniquement en Australie. Dans les états et territoires de l’Australie-Occidentale, de la Victoria et du Queensland. Et aussi dans le Territoire du Nord et de la Nouvelle-Galles du Sud.

Sur ces différents états et territoires, il se trouve près des côtes d’où son nom vernaculaire Taïpan cotier. Pour sa taille, il fait en moyenne 1,20 mètre et jusqu’à 3,30 mètres. Il y a sa connaissance comme étant plus sur la défensive que l’Oxyuranus microlepidotus. Et il y avait autrefois son classement comme le troisième serpent le plus venimeux. Ce qui a changé avec l’arrivée de l’Oxyuranus temporalis.

Puis, c’est un serpent que vous trouvez dans les terrains boisés de savane, les herbages. Et les plantations d’huile de palme. Ainsi que dans les champs de canne à sucre et les zones urbaines selon les dires de Mark O’Shea. Le livre de référence étant The book of snakes.

Enfin, comme pour les autres Oxyuranus, l’Oxyuranus scutellatus est un serpent ovipare. C’est-à-dire que c’est un serpent qui va pondre des œufs.

Oxyuranus scutellatus scutellatus (Taïpan côtier d'Australie)
Source d’origne : Shane Black (Oxyuranus scutellatus scutellatus)

La sous-espèce

Il existe une sous-espèce qui se trouve quant à elle en Indonésie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. En Indonésie, vous la trouvez dans la région de Papouasie au sud-est. Et en Papouasie-Nouvelle-Guinée sur l’île principale dans la partie sud.

Il y avait eu la nomination d’Oxyuranus scutellatus canni par Kenneth R. Slater en 1 956. Parce que les deux espèces diffèrent dans leur couleur. Ainsi que sur les écailles du dos et des flancs et par la composition du venin. Et aussi au niveau de la tête et du cou pour sa morphologie.

Vous trouvez les deux en captivité avec malheureusement des intergrades, hybridation entre sous-espèces. Auquel vous devez faire attention au spécimen que vous récupérez, afin de pouvoir faire une conservation de source saine.

En français, il y a parfois la nomination de Taïpan de Papouasie. Et il y a eu la donation de son nom scientifique « canni », en l’honneur de George Cann.

Enfin, concernant Slater, il s’agissait d’un Australien né le 22 juin 1 923. Et mort le 15 août 1 999. Il avait pour passion l’herpétologie et il était un ingénieur.

Oxyuranus scutellatus canni (Taïpan côtier de Papousie)
Source d’origne : Bill Hughes (Oxyuranus scutellatus canni)

L’Oxyuranus temporalis

En 2 007, il y a eu la découverte d’un troisième Oxyuranus en Australie. Qui se trouve dans des zones arides à l’est du pays. Cela concerne le sud du Territoire du Nord. Le nord-est de l’état de l’Australie-Méridionale et le centre-ouest de l’état de l’Australie-Occidentale.

C’est les scientifiques Paul Doughty et al. qui l’ont décris. Le nom scientifique « temporalis » vient du latin. Et fait référence à la disposition différente de ses écailles temporelles à rapport les autres espèces d’Oxyuranus. Les écailles temporelles étant les écailles derrière les yeux sur les flancs.

Pour les noms français, vous pouvez partir sur les noms de Taïpan du dessert occidental ou simplement Taïpan occidental.

C’est un serpent qui fait une taille allant de 1,3 mètre à 1,66 mètre. Pour une taille moyenne de 1,52 mètre. Ainsi, c’est le plus petit des trois espèces d’Oxyuranus.

Concernant son habitat, vous le trouvez dans des zones sablonneuses en terrain très ouvert. Autour de la zone d’Ilkurlka, qui est un terrain désertique. Cette zone comprend des plaines de sable rouge. Ainsi que des champs de dunes (souvent de 10 m de hauteur) et des élévations de gravier.

Et aussi une gamme de types de végétation. Qui comprennent les Eucalyptus et la mulga (les Acacia). Ainsi que le mallee (des arbres et des arbustes à nombreuses tiges de moins de 10 mètres). Et le spinifex (des plantes de la famille des Poaceae).

Oxyuranus temporalis (Taïpan du desert occidental)
Source d’origne : steventuckey01 (Oxyuranus temporalis)

Les genres proches des Oxyuranus

Il y a deux genres où il y a une association avec le genre Oxyuranus. Les deux provenant d’Océanie d’une part commune. Le premier étant le genre Pseudonaja. Dû au fait que ce genre contient le deuxième serpent le plus venimeux au monde qui est le Pseudonaja textilis. Et le second genre est le genre Pseudechis moins connu, mais lié par sa taxonomie.

Le genre Pseudonaja

C’est un genre que vous trouvez uniquement en Australie, sur des territoires différents selon les espèces. À l’exception du Pseudonaja textilis qui se trouve aussi en Indonésie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. En ce début d’année 2 023, il y a 9 espèces pour le genre Pseudonaja.

La première espèce qui avait eu une description était le Pseudonaja textilis en 1 854. C’est André Marie Constant Duméril et al. qui en sont les auteurs. Duméril était un Français né à Amiens le 1er janvier 1 774. Et il est mort à Paris le 14 août 1 860. Il était entre autre un herpétologiste et zoologiste.

La plus petite espèce étant le Pseudonaja modesta avec une taille moyenne de 60 centimètres et jusqu’à 92 centimètres. Et la plus grande est le Pseudonaja aspidorhyncha avec sa taille moyenne de 1,50 mètre et jusqu’à 2,06 mètres.

Il y a la connaissance de ce genre sous le nom de « serpent brun ». Et pour le nom scientifique, il y a la composition de deux mots le premier « pseudo » veut dire faux. Et le second « naja » fait référence au genre Naja.

Tous les Pseudonaja sont ovipares, diurnes et terrestres comme les Oxyuranus.

Le régime alimentaire se compose de grenouilles, de lézards, d’oiseaux et de rongeurs avec des exceptions. Pour le Pseudonaja ingrami, il ne mangerait pas d’oiseaux. Et le Pseudonaja modesta mange que des lézards et des invertébrés.

Enfin, concernant leur biotope, il est principalement aride. Avec une exception pour le Pseudonaja textilis qui s’adapte à tous les milieux.

Pseudonaja textilis (Serpent brun oriental)
Source d’origne : Nic Crampton (Pseudonaja textilis)

Le genre Pseudechis

Le genre Pseudechis qui est le père des Oxyuranus en quelques sortes se trouve sur divers endroits de l’Australie. À l’exception de deux espèces. En effet, le Pseudechis rossignolii se trouve en Indonésie. Dans la province de Papouasie, dans la ville de Merauke et plus bas. Et le Pseudechis papuanus se trouve à deux localités du sud de l’île principale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Comme pour les Pseudonaja, il y a 9 espèces de Pseudechis. C’est selon la taxonomie de reptile-database à la révision de décembre 2 022.

La première description qu’il y a eue pour ce genre est l’espèce Pseudechis porphyriacus par George Shaw, en 1 794. Shaw était un Anglais né dans la ville de Bierton au comté de Buckinghamshire, le 10 décembre 1 751. Et il est mort le 22 juillet 1 813 à Londres. Il avait pour passion la botanique et la zoologie.

Le Pseudechis rossignolii est l’espèce la plus petite du genre. Avec sa taille moyenne de 80 centimètres et jusqu’à une taille maximum d’1,30 mètre. Et le Pseudechis australis est l’espèce la plus grande avec une taille moyenne de 2 mètres jusqu’à 2,70 mètres.

Concernant les noms vernaculaires, il y a souvent l’appellation de « serpent noir ». Même s’ils ne sont pas tous principalement de couleur noire. De plus, il y a aussi l’incohérence du nom de « serpent-roi brun » pour le Pseudechis australis. Or, qu’il ne s’agit pas d’un Pseudonaja.

Les Pseudechis sont des serpents terrestres, diurnes et ovipares à l’exception du Pseudechis porphyriacus qui est ovovivipare.

Puis, concernant leur alimentation, ils sont assez opportunistes mangeant des amphibiens, des lézards, des oiseaux et des rongeurs. Ainsi que d’autres serpents, donc attention au cannibalisme.

Enfin, pour leur biotope, c’est varier entre ceux qui aiment les zones arides, urbaines, forestiers, etc.

Pseudechis colletti (Serpent de Collet)
Source d’origne : Matt Summerville (Pseudechis colletti)

La conservation des Oxyuranus

Avant de parler de la conservation que vous pouvez faire, vous allez d’abord découvrir les restrictions au niveau des lois. La première chose à connaître est la CITES. La CITES, c’est la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction.

Il y a la soumission de cette loi pour tous les pays où il y a eu la ratification. C’est le cas de l’Australie, de la France, de la Belgique, de la Suisse et du Canada. Ce qui signifie que si l’espèce est sur l’une de ces annexes, il vous faudra suivre sa réglementation. La bonne nouvelle est, c’est que les Oxyuranus ne sont pas dans ces annexes.

Cependant, ce ne sont pas les seules restrictions. Parce qu’ensuite, vous avez les restrictions du pays exportateur et du pays importateur. Par exemple en France, il y a dans la colonne (c) de l’Arrêté du 8 octobre 2018 les élapidés. Ce qui signifie que vous devez être capacitaire non-professionnelle au minimum. Et de plus, il vous faut une Autorisation préfectorale d’ouverture d’établissement de catégorie 1.

De catégorie 1, parce qu’il y a la considération des Oxyuranus comme des animaux dangereux. Cela se trouve dans l’Arrêté du 21 novembre 1997. Si vous êtes dans un autre pays, il faudra vous renseigner sur sa législation. Dans le canton du Wallons (Belgique) il vous faudra un permis B et un agrément. Voyez le site Le bien-être animal en Wallonie. En Suisse, vous devez vous rapprocher de l’OPAn et au Québec, c’est la MFFP.

La réglementation australienne

Souvent, il y a l’indication qu’en Australie, il y a l’interdiction d’exporter des animaux et ceux depuis fin 1 959. Et ceci n’est pas tout à fait vrai. En effet, leur réglementation n’est pas aussi stricte que celle de la France par exemple. Vous pouvez en réalité exporter des animaux sauvages australiens sous certaines conditions et non interdiction. Il y a cependant l’interdiction du commerce et c’est tout à fait normal.

La première chose demandait est que vous soyez un organisme zoologiste ou de recherches. Puis de faire la demande de permis. En France, ça correspond à avoir un Certificat de Capacité pour la présentation au public.

Afin d’obtenir ce permis, vous allez devoir respecter les normes australiennes strictes. Et les exigences en matière de bien-être des animaux selon la vision de l’Australie.

Vous pouvez le vérifier de vous-même sur leur site. Répondez au questionnaire est, vous verrez bien ;-).

En outre, l’Australie propose aussi, l’Atlas of Living Australie. Celle-ci vous indique où trouver les espèces que vous voulez collecter.

En conclusion, il est tout à fait possible d’exporter des Oxyuranus et d’autres serpents d’Australie.

L’UICN

Il s’agit d’un organisme non-gouvernemental et donc qui n’est pas lié à des lois. Cependant, il est très utile pour toute personne qui s’intéresse à la conservation. En effet, celui-ci propose une liste rouge. Et cette liste rouge vous indique l’état des différentes espèces. Ce qui permet de savoir si l’espèce est en danger ou non.

De plus, cet organisme, indique aussi les actions effectuées et les actions à faire dans le cadre de la conservation. Pour cela, il suffit de cliquer sur l’onglet « Conservation Actions ».

Concernant les Oxyuranus, ils sont tous en préoccupation mineure dans le moment présent.

Les actions que vous pouvez faire

Certaines personnes diront que vous ne pouvez rien faire pour la conservation. Et souvent, il y a déjà un problème de définition de la conservation. La conservation ne signifie pas juste réintroduire des animaux. À mon sens, la conservation est avant tout la sauvegarde de l’espèce et donc sa non-extinction. Cela va de même pour les mutations et les races.

De ce fait, vous participez déjà à la conservation d’espèces que ce soit les Oxyuranus ou autres en les reproduisant. Cependant reproduire les animaux sans savoir la source ne garantit pas la non-hybridation et la non-consanguinité. De ce fait participer à la conservation signifie aussi participer à des registres généalogiques (studbooks). Comme ceux proposés par le Conservatoire de KENNEL.

Cela vous permettra d’avoir une source saine de vos animaux. Et cela devient une nécessité si vous voulez continuer votre passion. Parce que les réglementations vont continuer à se durcir.

La conservation in-situ

L’autre point qui est très important. Et bien plus important que de chercher à faire de la réintroduction. C’est le fait de conserver ou de restaurer les habitats des animaux. Sans cela, ça ne sert à rien de vouloir réintroduire des animaux. Et c’est en ce sens que je mets l’accent. Sur le fait de la non-extinction et non de la réintroduction d’animaux.

En effet, la croissance humaine va continuer. Ainsi, le nombre de dégât fait indirectement par l’humain va augmenter. De ce fait, il y aura une plus forte disparition des animaux. Et les seuls cas qui permettent de les sauver sont les zones protégées de leur habitat et les conservations ex-situ.

Afin d’aider à la conservation, vous pouvez reverser un pourcentage de vos gains de reproduction. À des organismes œuvrant pour la conservation in-situ. Et si cela vous semble trop compliqué. Sachez qu’en vous abonnement aux registres généalogiques du Conservatoire de KENNEL, vous participer automatiquement à cela.

La réintroduction reste à bonus qui peut se faire si quelqu’un de spécialisé vous le demande. Notamment suite à la non-prévention qui a mené l’animal à l’extinction totale à l’état sauvage.

Le physique et le comportement des Oxyuranus

Les Oxyuranus ont des couleurs qui vont changer selon la saison. En effet, l’été, ils ont des couleurs plus claires que pendant l’hiver. Les couleurs sont du beige, du brun, du noire, du gris. Et sur le ventre, c’est beige ou jaunâtre. Ces couleurs correspondent tout simplement à leur environnement. Ainsi qu’à leur comportement terrestre.

La tête chez l’Oxyuranus microlepidotus est plus sombre que le reste du corps. Et c’est l’inverse chez l’Oxyuranus temporalis et l’Oxyuranus scutellatus. Les pupilles sont rondes chez ce genre qui montre bien un comportement plutôt diurne que nocturne. Les iris sont sombres de couleur brune ou rouge selon les espèces.

Lorsqu’il frappe une proie ou un prédateur, il le fait à plusieurs reprises.

La dangerosité des Oxyuranus

Comme déjà indiqué plus haut les Oxyuranus ont des crochets protéroglyphes. Ce qui signifie des crochets fixe à l’avant de la gueule. Et ils frappent à plusieurs reprises lorsqu’ils attaquent. Néanmoins, contrairement au Dendroapsis polylepis, ils sont moins nerveux. Le plus nerveux serait l’Oxyuranus scutellatus.

Leur venin est principalement neurotoxique ce qui signifie que la toxine s’attaque aux systèmes nerveux. Et son venin est aussi hémotoxique. Auquel cas il s’attaque à la coagulation du sang. Et ce n’est pas tout, il y a aussi de la myotoxine qui s’attaque ainsi aux muscles.

Ils ont la réputation d’être parmi les serpents les plus venimeux. Suite à une étude publiée 1 979 par des Australiens. Le venin de l’Oxyuranus microlepidotus à une dose létale médiane de 0,025 mg/kg par voie sous-cutanée concernant les souris. Or que pour le Naja oxiana, il serait de 0,18 mg/kg. Ce qui montre bien une toxicité bien supérieur pour l’Oxyuranus microlepidotus.

Si vous regardez sur Clinical Toxinology Resources, vous voyez que l’indicateur de dangerosité est sur 5,5 sur 6. Ce qui les ramène au stade de l’Ophiophagus hannah. Vous pouvez aussi comparer avec d’autres comme les Dendroaspis, les Pseudocerastes, les Atheris, les Naja, etc.

En captivité, les éleveurs ne mettent pas vraiment ces serpents en avant. En effet, ils ne sont pas vraiment sur la défensif contrairement aux Dendroaspis polylepis. Il y a aussi plus la mise en avant des Dispholidus que les Oxyuranus...

Enfin, il y a l’immunisation par certains prédateurs, c’est le cas du Pseudechis australis et du Varanus giganteus.

Les anti-venins

Concernant les anti-venins, il en existe pour toutes les quatre (sous-)espèces. Cependant, selon votre pays, vous ne pouvez pas, vous en procurez vous-même. En France, par exemple, il faut passer par la BSA, en étant membre. Parce que seuls les médecins en fonction peuvent en détenir. Car il y a la considération des anti-venins comme des médicaments.

Que mangent les Oxyuranus ?

Les Oxyuranus sont des serpents terrestres qui mange principalement des mammifères qu’importe l’espèce dans la nature. Et l’Oxyuranus scutellatus peut aussi manger des oiseaux.

Ainsi, en captivité, vous pouvez donner toutes sortent de rongeurs. Comme les Mus (souris), les Mastomys (souris africaine) et les Meriones (gerbille). Ainsi que les Rattus (rat) ou bien encore les Oecomys (souris arboricole).

En outre, il y a aussi la donation de marsupiaux qui peut se faire. Comme la famille des Peramelidae (bandicoots) et de la famille des Dasyuridae (Antechinus…).

Concernant les oiseaux, il vaut mieux partir sur des Passeriformes que des Psittacififormes. Citons le classique Serinus canaria (canari) ou bien encore le Carduelis carduelis (chardonneret élégant). Et aussi le Taeniopygia guttata (diamant mandarin) et le Chloebia gouldiae (diamant de Gould).

Les juvéniles mangent aussi des scinques, notamment pour l‘Oxyuranus scutellatus. Le plus prolifique à ma connaissance étant le Trachylepis quinquetaeniata (scinque à queue bleue).

Chercher à donner une diversification est le meilleur moyen d’assurer la bonne santé de vos serpents. Et en vous rapprochant de ce qu’ils mangent dans la nature vous diminuez le risque de mutation de l’animal. Et ceux au fil des générations.

La fiche théorique de la maintenance des Oxyuranus

Afin de déterminer la taille de l’environnement d’un serpent, il faut prendre en compte plusieurs critères. La première est sa taille et la seconde est son comportement. Est-il en partie terrestre, aquatique ou arboricole ? Et en troisième, vous pouvez aussi prendre en compte son activité, est-ce qu’il bouge beaucoup ou non ?

Si vous partez par exemple d’un Oxyuranus microlepidotus, il ferait une taille moyenne de 1,20. Il est terrestre et actif lorsqu’il cherche à manger. À partir de là, vous pouvez déterminer la taille de l’espace de vie en utilisant une méthode ou pas. Personnellement, je trouve que la méthode suisse est très bien comme base.

Si vous partez de cette méthode, ça voudra dire que la longueur fera la taille du serpent. La largeur la moitié de la taille du serpent. Et la hauteur faisant aussi la moitié de la taille du serpent étant donné qu’il est terrestre. Cela vous donne une taille de 1,20 × 0,60 × 0,60 m pour son espace de vie.

Le substrat

Pour déterminer le substrat à utiliser, voyez où se trouve l’animal dans son environnement. Est-il souvent dans des endroits arides ou plutôt humides ? En regardant les photos sur des sites comme iNaturalist ou flickr vous aurez la réponse.

L’Oxyuranus microlepidotus vient plutôt de milieu aride. Ainsi, vous pouvez partir de tout type de substrat fait pour les reptiles. À partir du moment où ce substrat reste sec. Cela peut-être des copeaux de bois dépoussiéré. De l’humus de coco mélangé avec du sable, etc.

Le chauffage

Étant donné qu’il s’agit de serpents terrestres le type de chauffage peut-être un tapis chauffant ou un câble chauffant. Où il y a le placement de celui-ci en dessous de l’espace de vie. Pour la température de l’espace de vie, il faut regarder les températures de la région d’où il vient. Il y a des sites en ligne sur ça.

Puis vous allez chercher son micro-climat en regardant les photos que vous avez à disposition, voir iNaturalist, flickr, etc. Où en allant vous-même dans la région pour en trouver.

Une fois que vous connaissez les températures de la région. Et son micro-climat qui vous indiquera comment revoir les températures. Il va falloir aussi prendre en compte la période où il est actif. Parce que là aussi, les températures ne seront pas les mêmes. En effet, dans le cas de l’Oxyuranus microlepidotus, il n’est pas actif en pleine journée. C’est plutôt pendant les périodes crépusculaires, soit tôt le matin et tard le soir.

Une fois que vous avez fait se travaille, vous avez une basse des températures qu’il faudra. Ensuite, vous allez réajuster les valeurs selon comment le serpent se comporte dans l’espace de vie. Donc, vous allez devoir bien l’observer.

L’hygrométrie

L’hygrométrie marche sur le même principe que le chauffage. Ainsi, il vous faut chercher les pourcentages d’humidité sur des sites sur le climat. Puis de regarder son microclimat afin d’avoir une bonne idée de l’hygrométrie qu’il a besoin. Vous remarquerez que l’hygrométrie entre l’Oxyuranus scutellatus et les autres ne sont pas les mêmes.

Pour l’Oxyuranus scutellatus elle devrait être légèrement plus haute. Sûrement plus proche de l’hygrométrie de chez vous, soit 50 % à 60 % d’humidité. Or que les deux autres Oxyuranus peuvent avoir sans problèmes une hygrométrie plus base. Parce qu’ils viennent de région aride, donc plutôt de l’ordre 35 % à 50 % d’humidité.

L’éclairage

Enfin, pour l’éclairage, elle se détermine par son mode de comportement. Ici, les Oxyuranus sont plutôt des animaux diurne que nocturne. Ainsi l’éclairage peut-être plus fort que pour les espèces qui sont nocturnes.

De ce fait, un kelvin de 4 500 K à 6 500 K semble à bon compromis. À partir d’un système LED, soit qui ne chauffent pas. Cela correspond à une lumière moyenne (midi) à une lumière de très grand soleil. Avec cela, vous pouvez regarder pour une luminosité de 8 000 lux environ au pied du sol. Et pour un rendu des couleurs supérieur à 90. Et cela pendant une durée de 12 heures.

Placé en outre des cachettes pour qu’il puisse se retirer de la lumière quand il le souhaite.

Concernant les ultra-violets, ce n’est pas nécessaire pour ce genre de serpent. Étant donné qu’il mange des proies complètes où il y a tout le nécessaire. Si vous voulez rendre sa peau plus jolie préféré saupoudrer les proies avec du Repashy Superpig ou équivalent. Que de mettre des ultra-violets.

La reproduction des Oxyuranus

Les Oxyuranus sont des serpents qui sont ovipares, ce qui signifie qu’ils pondent des œufs. Leur maturité sexuelle est vers les 2 ans pour la femelle et un peu plutôt pour les mâles.

La ponte est de 12 œufs à 20 œufs pour l’Oxyuranus microlepidotus. Et de 5 œufs à 22 œufs pour l’Oxyuranus scutellatus. Selon les dires de Mark O’Shea dans The book of snakes.

Il n’y a pas vraiment de dimorphismes sexuels. Auquel cas il faut les sexer par inversion des hémipénis quand ils sont jeunes. Ou par sondes quand ils sont adultes. Étant donné qu’ils sont venimeux, il faut aussi utiliser un tube PVC transparent. Où vous aller faire du tubing du serpent. Ce que vous voyez lors de formation.  

Quel Oxyuranus vous conviendrait au départ ?

Les Oxyuranus ne sont peut-être pas les premiers à élever comme serpent venimeux. Parce que même s’ils ne sont pas aussi nerveux que le Dendroaspis polylepis. Il en reste pas moins qu’ils sont extrêmement venimeux.

Maintenant sur les trois espèces, l’Oxyuranus temporalis est difficilement trouvable à l’heure actuelle. Les seuls moyens d’en avoir de manière légale sont par des spécimens venant de saisie. Ou alors vous êtes un zoo qui les emporte de l’Australie. Ou bien encore d’attendre qu’un zoo vous les cède.

Donc il vaut mieux se tourner vers les deux autres. Et sur ces deux, il y a la connaissance de l’Oxyuranus scutellatus comme pouvant être plus nerveux. Et il est plus grand. Auquel cas la logique dirait qu’il vaut mieux commencer par l’Oxyuranus microlepidotus.

Le mot de la fin

Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Oxyuranus. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Oxyuranus. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).

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– Sébastien

Les Cerastes

Vipère à cornes / Vipère des sables

Cerastes cerastes / Vipère à cornes commune
Source d’origne : Matthieu Berroneau (Cerastes cerastes)

Grand Est, FRANCE, le 28 avril 2 023, les Cerastes
De : Sébastien KENNEL

Bonjour, c’est Sébastien.

Qu’est-ce qu’un Cerastes ?

L’étymologie des Cerastes

La taxonomie des Cerastes

Les 4 espèces de Cerastes

Le Cerastes cerastes

Cerastes cerastes / Vipère à cornes commune
Source d’origne : Matthieu Berroneau (Abdellah bouazza)

Le Cerastes vipera

Cerastes vipera / Vipère des sables du Sahara
Source d’origne : cowyeow (Cerastes vipera)

Le Cerastes gasperettii

Cerastes gasperettii / Vipère à cornes d'Arabie
Source d’origne : Herpeton (Cerastes gasperettii)

Le Cerastes boehmei

Cerastes boehmei / Vipère de Boehmei
Source d’origne : Philipp Wagner et Thomas M. Wilms (Cerastes boehmei)

Les genres proches des Cerastes

Le genre Pseudocerastes

Le genre Echis

La conservation des Cerastes

Le physique et le comportement des Cerastes

La dangerosité des Cerastes

Que mangent les Cerastes ?

La fiche théorique de la maintenance des Cerastes

Le substrat

Le chauffage

L’hygrométrie

L’éclairage

La reproduction des Cerastes

Quel Cerastes vous conviendrait au départ ?

Le mot de la fin

Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Cerastes. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Cerastes. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).

Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.

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– Sébastien

Les Dendroaspis

Mamba

Dendroaspis angusticeps (Mamba vert de l'est)
Source d’origne : Tyrone James Ping (Dendroaspis angusticeps)

Grand Est, FRANCE, le 3 mars 2 023, les Dendroaspis
De : Sébastien KENNEL

Bonjour, c’est Sébastien.

Souhaitez-vous mieux connaître les Dendroaspis ?
Voulez-vous participer à la conservation des Dendroaspis ?
Enfin, est-ce que vous aimez les serpents venimeux ?

Si sûr ces questions, vous avez répondu oui à une ou plusieurs d’entre elles. Alors vous devriez lire cet article, parce que cela va vous donner les réponses à vos questions.

Qu’est-ce qu’un Dendroaspis ?

Il s’agit d’un genre de serpents venimeux se trouvant en Afrique, plus précisément vous les trouvez dans l’Afrique sub-saharienne. Ils font partie de la famille des Elapidae (élapidé).

Ce qui signifie qu’ils ont des crochets à l’avant de la gueule et que ces crochets sont fixes. Nous parlons de crochets qui sont protéroglyphes. Concernant leurs dents elles sont pleurodontes, autrement dit il y a le replacement de la dent lorsqu’ils la perdent. En effet, derrière les crochets actifs, il y a un crochet de rechange.

Cela diffère des crotales et des vipères tels que les Atheris, les Trimeresurus, les Pseudocerastes, etc. Qui ont de leur côté des crochets flexibles, dit solénoglyphes. En-dehors de ça, les Dendroaspis n’ont pas non plus des fossettes thermosensibles. Il y a la réservation de cela aux crotales, comme les Bothriechis et les Bothrops. Ou bien encore à des Pythonidae et des Boidae comme les Morelia et les Corallus.

Ainsi, ils détectent leurs proies à partir de leur vue.

Les Dendroaspis comme tous les reptiles régulent leur température à partir de leur environnement. Ce qui se dit poïkilotherme (à sangs variables). Or que leurs proies sont des animaux homéothermes (à sangs chauds).

L’étymologie des Dendroaspis

Deux mots du grec ancien composent ce nom scientifique. Le premier étant « δένδρο » (dendro) qui à la signification d’« arbre ». Et le second est « ασπίς » (aspis), qui peut se traduire par « bouclier », « cobra » ou bien encore « serpent ». C’est ce dernier qui est le bon sens, pour une traduction littérale de « serpent d’arbre ».

La taxonomie des Dendroaspis

C’est le Dendroaspis jamesoni qui a été le premier décrit en 1 843. Le nom de donation était Elaps jamesoni. Son auteur est le scientifique Thomas Stewart Traill. Traill avait entre autres comme occupations la zoologie et la météorologie. Il est né à Kirkwall, le 29 octobre 1 781. Et il est mort à Édimbourg, le 30 juillet 1 862. Il s’agissait d’un Britannique.

Puis, un an plus tard, en 1 844, Edward Hallowell a fait la description du Dendroaspis viridis. C’était dans un genre différent. En effet, il avait pour nom Leptophis viridis. Hallowell est né en 1 808 et il est mort le 20 février 1 860. Il était un herpétologiste et physicien américain.

En 1 849, c’est au tour du Dendroaspis angusticeps d’avoir sa description. Et tenez-vous bien celui-ci aussi avait un classement dans un genre différent. En effet, il portait le nom de Naja angusticeps. C’est Andrew Smith qui en ait l’auteur. Smith était un Britannique né le 3 décembre 1 797 à Hawick, Roxburghshire. Et il est mort le 11 août 1 872 à Londres.

Plus loin en 1 856, André Marie Constant Duméril, classa le genre Dendroaspis jamesoni comme étant un Dendraspis. Et Albert Günther, fit de même en 1 858 avec le Dendroaspis angusticeps. Ce n’est quand 1 899 que Franz Werner placé aussi le Dendroaspis viridis dans ce genre.

Les taxons de 1 864 et plus

Puis 1 864, le genre Dendroaspis fit son apparition par Günther. Et c’était pour la description du Dendroaspis polylepis. Un an après le Dendroaspis angusticeps est rentré dans le genre avec le nom de Dendroaspis intermedius par Günther. Puis le Dendroaspis jamesoni est rentré en 1 923 par Schmidt. Et enfin le Dendroaspis viridis en 1 980 par Harding & Welch.

Johann Gustav Fischer, en 1 885, avait aussi placé le Dendroaspis jamesoni comme étant un Dinophis fasciolatus.

Les 4 espèces de Dendroaspis

Stephen Spawls et Bill Branch indiquent que les Dendroapsis sont présentes dans l’Afrique sub-saharienne. Ils sont grands (plus de 2 mètres), il s’agit d’élapidé agile, mince, diurne avec de longues têtes. La référence étant The Dangerous Snakes of Africa.

En 2 023, nous parlons de 4 espèces de Dendroaspis, dont un qui comporte une sous-espèce. Et une autre qui comporte un synonyme parfois reconnu comme une espèce. Sur les quatre espèces, un diffère plus que les autres dans son comportement. C’est ce que vous allez découvrir maintenant.

Le Dendroaspis polylepis

Selon la liste rouge de l’UICN, il est présent sur trois zones différentes en Afrique sub-saharienne. La plus petite aire de répartition se trouve au Burkina Faso et au Mali. La seconde aire comporte le Mali, la Guinée, la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone, la Guinée-Bissau et le Sénégal.

Enfin, pour la troisième aire de répartition, vous le trouverez en Angola, au Botswana, en Burundi et au Cameroun. Ainsi qu’en Centrafrique, en République démocratique du Congo, en Erythrée, en Eswatini, en Éthiopie et au Kenya. Mais aussi, en Malawi, en Mozambique, au Namibie, au Rwanda, en Somalie et en Afrique du Sud. Et encore, au Soudan du Sud, en Tanzanie, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe.

La répartition sur des zones différentes a fait l’objet de proposition d’une sous-espèce, le Dendroaspis polylepis antinori. Concernant les zones qui sont au nord-est.

Il y a sa connaissance sous le nom vernaculaire de Mamba noir. Cela fait référence à sa gueule qui est noire à l’intérieur. Et non à sa couleur de peau qui est plutôt grise voire olive.

Concernant sa taille, il fait environ 2,5 mètres à 3,7 mètres selon The book of snakes. Et selon Clinical Toxinology Resources, il ferait de 1,90 mètre en moyenne et jusqu’à 4,7 mètres.

Son comportement et son habitat

Contrairement aux autres Dendroaspis, il est semi-arboricole et non pleinement arboricole. Ce qui fait qu’il y a plus de morsures de celui-ci dans la nature que pour les autres. En effet, c’est exactement la même chose que pour les Atheris vis-à-vis des Echis. C’est assez logique, il y a plus souvent des confrontations entre les serpents terrestre et les humains. Qu’avec les serpents vraiment arboricoles.

De plus, cela dépend aussi de leur environnement. Ce qui est d’ailleurs le cas du Dendroaspis polylepis. En effet, vous les trouvez dans les savanes boisées, mais aussi dans les zones avec une agriculture extensive. Donc, il y a plus souvent la confrontation avec les humains et cette espèce que les autres espèces de Dendroaspis.

Vous le trouverez également dans les forêts riveraines et les bois. Ainsi que dans la brousse et les fourrés côtiers ouverts, et même le semi-désert. En revanche, vous ne le trouverez pas dans les forêts primaires et dans les régions désertiques.

En-dehors de ça, il en reste pas moins, un des serpents les plus nerveux. Contrairement aux Oxyuranus ou à l’Ophiophagus hannah. De plus, il est très alerte et extrêmement agile. Ce qui fait de lui l’un des plus dangereux serpents au côté des Dispholidus. Même si celui-ci préfère avant tout prendre la fuite comme les autres Dendroaspis. Ainsi, il n’est en réalité pas agressif comme l’indiquent Stephen Spawls et Bill Branch.

Dendroaspis polylepis (Mamba noir)
Source d’origne : Uwe Kilian (Dendroaspis polylepis)

Le Dendroaspis viridis

Vous retrouverez ce serpent au nord-ouest de l’Afrique au niveau des côtes. Les pays concernés sont le Sénégal, la Guinée-Bissau, la Guinée, la Sierra Leone et la Liberia. Ainsi que la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin.

Sa taille est beaucoup plus petite que pour le Dendroaspis polylepis. En effet sa taille moyenne est de 1,40 mètre et jusqu’à 2,40 mètres. Néanmoins, il en reste pas moins dangereux. Avec une dangerosité de 5 sur 6 selon Clinical Toxinology Resources, comme pour le Dendroaspis polylepis.

Maintenant, il est nettement moins nerveux et alerte, comme les autres Dendroaspis verts. Son nom vernaculaire est simplement Mamba vert de l’Ouest. C’est un serpent qui est diurne et pleinement arboricole.

Son habitat consiste selon Clinical Toxinology Resources, aux forêts tropicales humides côtières, aux fourrés et aux terrains boisés. Il se trouve aussi principalement dans les forêts fermées. Mais persiste dans les zones où il y a eu la suppression du couvert arboré. À condition qu’il reste suffisamment de haies et de fourrés. Il se trouve aussi dans certaines banlieues, villes et parcs à végétation appropriée.

Dendroaspis viridis (Mamba vert de l'Est)
Source d’origne : Nick Udy (Dendroaspis viridis)

Le Dendroaspis jamesoni

Il s’agit d’un autre Dendroaspis vert, mais qui n’a pas toujours sa reconnaissance comme tel. En effet, il a souvent pour nom Mamba de Jameson et non Mamba vert de Jameson.

Chez cette espèce, il y a clairement la reconnaissance d’une sous-espèce, contrairement au Dendroaspis polylepis. Il s’agit du Dendroaspis jamesoni kaimosae nommé en français Mamba de Jameson à queue noire. Il est ainsi facile de reconnaître la sous-espèce de l’espèce de base. L’espèce de base ayant la queue plutôt jaune.

Une variation bleue existe, c’est peut-être de l’axanthisme.

Son aire de répartition est plus ou moins au centre de l’Afrique. Vous le trouverez au Cameroun, en République Centrafricaine, au Soudan du Sud, au Nigeria et au Rwanda. Ainsi qu’au Gabon, au Congo, en République démocratique du Congo, en Ouganda et au Kenya. Et encore en Tanzanie, au Zambie, au Burundi, en Guinée-Équatoriale et en Angola.

La sous-espèce se trouve uniquement dans la ville de Kaimosi au Kenya.

Puis, concernant sa taille, il fait environ 1,65 mètre et jusqu’à 2,65 mètres. Sa dangerosité est légèrement plus basse que celle des deux précédentes espèces avec une note de 4,5 sur 6.

Enfin, comme les autres Dendroaspis verts, il est arboricole et diurne. Ensuite, concernant son habitat, vous le trouverez dans les forêts pluviales primaires et secondaires, les terrains boisés et les fourrés. Il persistera dans les zones où il y a eu un défrichement des terres. À condition qu’il y ait encore des fourrés et des arbres pour se cacher.

Vous le trouvez aussi souvent autour des bâtiments et des villes forestières, dans les parcs et autour des fermes. Concernant l’élévation, cela va jusqu’à 2 200 mètres environ.

Dendroaspis jamesoni kaimosae (Mamba de Jameson à queue noire / venant de Kaimosi)
Source d’origne : Richard RoZ (Dendroaspis jamesoni kaimosae)

Le Dendroaspis angusticeps

Il s’agit du deuxième Dendroaspis qui a la nomination de « vert ». D’ailleurs, sa couleur verte est d’un magnifique vert pomme, vraiment splendide. Il porte simplement le nom français de Mamba vert de l’est. Son aire de répartition se situe ainsi à l’est de l’Afrique. Cela va du Kenya jusqu’en Afrique du Sud avec plusieurs fragments de répartition.

Plus précisément, vous le trouverez en Kenya, Tanzanie, Malawi, Mozambique, Zimbabwe et en Afrique du Sud.

C’est un serpent qui fait une taille moyenne de 1,80 mètre à 2,80 mètres. Tout comme les deux autres mambas verts, il est arboricole, diurne, agile et discret. Vous le trouverez à une altitude de 1 700 mètres environ au-dessus de la mer.

C’est un serpent que vous ne trouverez pas dans les terrains ouverts. En revanche, il se trouve dans les forêts, les terrains boisés et les buissons côtiers denses. Ainsi que dans les forêts de montagnes denses.

Il y a aussi souvent son apparition dans les fourrés et les arbres fruitiers. Comme les agrumes, les noix de cajou, les noix de coco ou bien encore les manguiers. Parce qu’il aime se protéger du soleil. Enfin, il y a aussi la connaissance qu’il rentre dans les maisons. Où ils s’abritent souvent dans des habitations au toit de chaume.

Pour sa dangerosité, il semblerait qu’il soit le moins dangereux avec une valeur de 3,5 sur 6. Maintenant, qu’importe le Dendroaspis, une morsure avec injection mènera à une mort certaine si la personne n’est pas soignée.

Dendroaspis angusticeps (Mamba vert de l'Est)
Source d’origne : Herman Pijpers (Dendroaspis angusticeps)

Le Dendroaspis intermedius

Parfois, il y a la nomination de l’espèce Dendroaspis intermedius. Et des fois, il y a la considération de l’espèce comme un synonyme du Dendroaspis angusticeps. En mars 2 023, il y a sa référence comme un synonyme par The Reptile Database. Or que dans certains ouvrages comme The book of snakes, ça ne l’est pas.

Son aire de répartition concerne tous les pays indiqués précédemment à l’exception de l’Afrique du Sud. Ainsi, le vrai Dendroaspis angusticeps se trouve uniquement en Afrique du Sud. Et le nom de Mamba vert de l’est devrait lui correspondre.

Sa taille moyenne est de 1,3 mètre à 2 mètres selon Mark O’Shea.

Les genres proches des Dendroaspis

Il y a le rapprochement de très peu d’espèces au genre Dendroaspis. Mise à part l’Ophiophagus hannah dont vous avez un article dessus. En effet, ces deux espèces sont plus proches l’un à l’autre que le genre Naja !

À côté de cela il y a la comparaison avec les Dispholidus et le Dendroaspis viridis était autrefois un Leptophis. Ainsi, vous allez maintenant découvrir ces deux genres.

Le genre Dispholidus

C’était encore récemment une espèce unique dans le genre. Cependant, il y a eu la prise en compte des propositions survenues en 2 021. Par The Reptile Database le 26 décembre 2 022. Et se voit maintenant en ce début d’année 2 023 en trois espèces.

Avant, il n’y avait que le Dispholidus typus avec trois sous-espèces. L’espèce ayant pour nom vernaculaire « serpent des arbres » ou « boomslang ».

Il y a eu la reconnaissance de l’espèce Dispholidus punctatus au rang d’espèce. Par Jean-François Trape et Marcel Collet en 2 021. Le Dispholidus typus viridis n’est plus qu’un synonyme du Dispholidus typus. Et le Dispholidus typus kivuensis reste une sous-espèce.

Le Dispholidus punctatus se reconnaît facilement par ses couleurs. En effet, celui-ci est d’un noir avec des points jaunes pour les mâles et les femelles sont brunes. Vous le trouverez au nord-est de l’Angola et à l’ouest et au sud de la République démocratique du Congo.

L’aire de répartition du Dispholidus typus

Pour les Dispholidus typus ils peuvent être de couleur noire, noire avec des points verts ou verts. Pour ce qui concerne les mâles. Les femelles de leur côté sont toujours brunes ou grises. L’aire de répartition de celui-ci se trouve dans toute l’Afrique. À l’exception des pays se trouvant au Sahara et de Madagascar. L’espèce type Dispholidus typus typus serait en Afrique du Sud dans les provinces du Cap-Occidental et de Cap-Est.

Le Dispholidus typus kivuensis se trouve dans la région de Kivu à l’est de la République démocratique du Congo. Et aussi en Zambie, au Rwanda, au Kenya et en Ouganda. Quant au Dispholidus typus viridis, il est présent au Botswana, en Zimbabwe, en Namibie et en Zambie. Ainsi qu’en Mozambique et en Afrique du Sud (Cap-Nord) et probablement en Angola.

Puis, Barry Hughes, de son côté annonce une nouvelle espèce, toujours en 2021. Sous le nom de Dispholidus pembae, qui n’est donc pas une ancienne sous-espèce. Vous la trouvez sur l’île de Pemba en Tanzanie.

Enfin, une sixième (sous-)espèce non décrite existe et se trouverait au Kenya selon Thomas Gernot Eimermacher.

Ces serpents font une taille d’environ 1 mètre à 1,29 mètre. Ils sont certes rapides, mais mordre difficilement, contrairement aux Dendroaspis.

Enfin, concernant leur régime, ils mangent principalement des lézards et des oiseaux. Et à moindre des rongeurs et des amphibiens.

Dispholidus typus (Serpent des arbres / Boomslang)
Source d’origne : Michele D’Amico (Dispholidus typus)

Le genre Leptophis

Il s’agit d’un genre que vous ne trouvez pas en Afrique, mais principalement en Amérique centrale. Certaines espèces comme le Leptophis ahaetulla est aussi très présent en Amérique du Sud. Et d’autres sont aussi présent au Mexique.

C’est un serpent arboricole ayant un venin léger, mais qui frappe facilement. Contrairement au Dispholidus typus qui a un venin puissant, mais qui frappe difficilement. Les Leptophis ayant une dangerosité de 0 à 0,5 sur 6. Quant aux Dendroaspis, ils combinent les deux : un venin puissant avec une facilité de frappe.

Il y a la reconnaissance d’un total de 19 espèces en ce début d’année 2 023. Le Leptophis cupreus est la plus petite des espèces du genre. Avec une taille allant de 40 cm en moyenne et jusqu’à 61 cm. Et le Leptophis ahaetulla est l’espèce la plus grande avec une taille allant de 1,35 mètre à 2,34 mètres.

Le régime de Leptophis ahaetulla est assez opportuniste. Il se compose de grenouilles, de lézards, d’oiseaux, d’œufs, de gros insectes ainsi que de serpents.

Le nom scientifique se base sur deux mots du grec ancien. Le premier étant λεπτός (leptos) qui signifie « mince » et le second ὄφις (óphis) qui signifie « serpent ». Pour le nom français, vous avez le terme de Serpent-perroquet.

Leptophis ahaetulla (Serpent perroquet)
Source d’origne : Pierson Hill (Leptophis ahaetulla)

La conservation des Dendroaspis

Les Dendroaspis comme 90 % des serpents venimeux ne sont pas aujourd’hui dans les annexes de la CITES américaine. Ni dans celle de l’Union européenne. Auquel cas vous être libre d’importer l’espèce à partir du moment où le pays exportateur vous l’autorise. Et que le pays importateur, où vous l’importez vous l’autorise. Sans oublier les pays intermédiaires par lesquels vous passez.

Dans le cas de la France, il vous faut un Certificat de capacité pour ce genre. Et une Autorisation préfectorale d’ouverture d’établissement de catégorie 1. Et ceux uniquement pour les détenir. Cela n’inclut pas les éventuels papiers nécessaires pour les faire importer, comme un certificat médical, etc. Pour savoir ce qu’il en est, vous pouvez contacter la Direction régionale de l’environnement de votre région.

Si vous êtes belges de la Wallonie, Suisses ou Québécois, il vous faudra aussi un permis pour détenir ce genre…

Pour savoir ce qu’il en est d’un pays exportateur, le plus simple est de regarder leur législation officielle. Ou de les contacter directement. Les contacts sont facilement trouvables en passant par la base de données de la CITES. Parce que même s’il n’y a pas l’inscription de l’espèce dedans. Il en reste pas moins que vous allez contacter le même organisme. C’est simplement que dans le cas là, vous n’avez pas besoin de papier CITES.

Si vous êtes dans l’Union européenne et que le pays exportateur l’est aussi. Vous n’aurez pas de contrainte, les frontières étant ouvertes entre elles.

Les informations de l’UICN

N’importe quelle personne qui s’intéresse à la conservation devrait consulter la liste rouge de l’UICN. Pour savoir le statut de l’espèce convoité. Concernant les Dendroaspis, ils sont tous en Préoccupation mineure avec une situation stable. À l’exception du Dendroaspis angusticeps où la situation est inconnu en ce début d’année 2023.

La situation indiquée est bien sur celle du moment. Et ne garantit pas ce qu’il en sera vraiment dans le futur. Auquel cas il est toujours bien de s’intéresser à faire de la conservation pour une espèce en Préoccupation mineure.

En revanche s’attaquer directement à des espèces En danger critique d’extinction est une autre histoire. Ces espèces devraient uniquement être élevées par des gens ayant déjà de très bons résultats avec d’autres espèces. Surtout si elles sont difficiles de maintenance.

Sur chaque espèce, vous pouvez consulter la section Conservation Actions. Pour savoir les actions effectuées pour conserver l’espèce et connaître les besoins actuels.

Les problèmes des achats en captivité

Si vous achetez demain des spécimens en captivité. Vous avez certes des avantages comme des transactions simplifié si vous êtes dans l’Union européenne comme le vendeur. Et le fait que les animaux nés en captivité sont souvent plus docile. Surtout, s’ils ont bon nombre de générations derrière eux.

En revanche, cela pourrait aussi causer des problèmes, pour en faire une conservation ex-situ. D’une part, il y a les problèmes de consanguinité. Parce que souvent les éleveurs ne font pas de suivi de l’espèce. Et d’une autre part, il y a aussi les problèmes d’hybridations.

Par hybridation, j’entends par là, un mix de différentes espèces entre elles. Ce qui inclus les sous-espèces et les localités. Comme vous l’avez vu, il y a par exemple deux localités différentes du Dendroaspis polylepis. La question est donc : le vendeur, s’est-il d’où viennent ses Dendroaspis polylepis ?

Si ce n’est pas le cas, il vaut mieux zapper le vendeur et voir ailleurs. Parce que demain les choses ne seront peut-être plus les mêmes. Il y aura peut-être deux espèces de Dendroaspis polylepis ou de nouveau deux sous-espèces.

Plus loin…

Idéalement, il vaut mieux trouver un spécimen qui est de génération F1. Ou alors qui provient d’un registre généalogique indiquant les générations précédentes. F1 signifie que la génération précédente était sauvage ou du moins, au moins un des deux parents. Ce qui garantit la non-consanguinité, mais pas forcément l’hybridation entre localités.

Prendre des sauvages et les collecter soi-même est la meilleure solution pour garantir l’origine des sujets. De l’autre côté, ils sont souvent bien plus nerveux. Dans le cas des Dendroaspis polylepis, c’est limite du suicide pour les débutants. Comme un de mes mentors le dit, M. Patrik FLANDROIT sur son site. Il dit bien « je le déconseille FORTEMENT aux débutants. ». Et là, il n’indique pas qu’il s’agit d’un sauvage…

Vous pouvez certes tenter des compléments alimentaires pour calmer sa nervosité. Comme de l’électrolyte, mais quand même, ça reste extrêmement dangereux. Personnellement, ceux que j’avais vus à VenomWorld ont eu le comportement de prendre la fuite notamment pour les Dendroapsis verts. Le Dendroaspis polylepis était plutôt calme dans son espace de vie, mais de quelle génération il était ?

Le physique et le comportement des Dendroaspis

Comme déjà révéler plus haut trois espèces possèdent des couleurs vertes qui n’ont pas le même ton. Le Dendroaspis jamesoni tirant vers le vert-jaune notamment au niveau du ventre. De plus, la sous-espèce à la queue qui est noire. Pour le Dendroaspis viridis il est plus d’un vert plus terne que le Dendroaspis angusticeps qui est d’un vert pomme.

Enfin, le Dendroaspis polylepis est plutôt d’une couleur grise sur le dos voir olive. Et sur le ventre, il est d’un gris clair.

Les yeux des quatre espèces possèdent une pupille qui est ronde. Et les iris sont jaune-vert, où il y a l’imprégnation de noir pour les Dendroaspis vert. Et pour le Dendroaspis polylepis, ils sont gris-bleus où il y a aussi l’imprégnation de noir.

La gueule est rose pour les Dendroaspis verts avec une langue noire. Or que pour le Dendroaspis polylepis, il n’y a non seulement la langue noire, mais aussi la gueule.

Sur les quatre espèces de Dendroaspis, la plus petite étant le Dendroaspis viridis. Avec sa moyenne de 1,40 mètre et la plus grande étant le Dendroaspis polylepis avec une moyenne de 1,90 mètre.

Les quatre espèces sont diurnes, mais seulement les Dendroapsis verts sont vraiment arboricoles le dernier étant plutôt semi-arboricoles. En outre le Dendroapsis polylepis à aussi un environnement qui diffère à rapport les deux autres. En effet, vous pouvez le trouver dans les zones semi-désertiques, les savanes sèches ou humides. Ainsi que les prairies et les terrains boisés, ce qui ne sera pas le cas des autres.

Les Dendroapsis verts sont pour des milieux plus humides comme les forêts humides. Ainsi que les savanes humides, les terrains boisés et les forêts sèches.

La dangerosité des Dendroaspis

Le venin des Dendroapsis est à base de dendrotoxine, une classe de la neurotoxine. Il a pour symptôme des paralysies, des lésions musculaires et des saignements. Sans traitement, vous avez de fortes chances d’en mourir. Contrairement à des vipéridés comme les Atheris, les Cerastes, les Pseudocerastes ou bien encore les Trimeresurus.

Selon le Clinical Toxinology Resources, la dangerosité du Dendroaspis angusticeps est de 3,5 sur 6. Elle est de 4,5 sur 6 pour le Dendroaspis jamesoni. Et enfin elle est de 5 sur 6 pour le Dendroaspis viridis et le Dendroaspis polylepis.

Comparé aux Oxyaranus et à l’Ophiophagus hannah, ça serait moins dangereux selon leur dire. Parce qu’il y a l’indication de 5,5 sur 6.

Du côté de Gernot Vogel, vous pouvez retrouver la notation de 1 sur 3 pour les Dendroapsis verts. Et de 2 sur 3 pour le Dendroaspis polylepis. Ce qui les indique pas non plus comme étant les plus dangereux. Propos indiqué dans Venomous Snakes of Africa.

Les anti-venins

Plusieurs anti-venins existent pour les différentes espèces de Dendroaspis. Néanmoins, selon le pays où vous vous trouvez, il n’y a pas l’autorisation de vous procurer vous-même les sérums. C’est le cas en France, parce qu’il y a la considération des anti-venins comme des médicaments.

Pour palier à ce problème, il y a eu la création de la BSA (Banque de Sérums Antivenimeux). Dont vous avez la possibilité de demander à être membre. À partir du moment où vous êtes capacitaire de serpents venimeux. Ou futur capacitaire de serpents venimeux.

Que mangent les Dendroaspis ?

Selon les dires de Mark O’Shea, le Dendroaspis intermedius mange des oiseaux, des lézards, des chauves-souris et d’autres petits mammifères. Et concernant le Dendroapsis polylepis, il mange des petits mammifères et occasionnellement des oiseaux et d’autres serpents.

Du côté de Gernot Vogel. Il indique que le Dendroaspis angusticeps et le Dendroaspis viridis mangeraient des oiseaux et des mammifères. Or que le Dendroaspis jamesoni et le Dendroaspis polylepis sont opportunistes.

Lors de ma journée chez VenomWorld, il y avait les 4 Dendroaspis. Et chez eux, il y a le nourrissage de tous les serpents uniquement avec des rongeurs. Et donc vous pouvez faire de même. Néanmoins, personnellement, je conseillerai plutôt de varier les repas.

De la même façon, que vous le faites pour vous, parce qu’ainsi, les serpents seront en meilleure santé et vous diminuerez le changement de morphologie entre les spécimens que vous possédez et ceux de la nature.

La fiche théorique de la maintenance des Dendroaspis

Maintenir des Dendroaspis commence avant tout par bien les connaître. Et cela commence en connaissant la taille de l’espèce, ainsi que son comportement. Une espèce qui n’est pas à l’affût à souvent besoin d’un espace de vie plus grand. Autant concernant la longueur que la largeur. Qu’une espèce à l’affût.

Et une espèce arboricole à souvent besoin d’une plus grande hauteur. Quoi que le placement de l’habitation en hauteur au lieu du sol est déjà une très bonne chose. Voir même plus important que la hauteur de l’espace de vie, selon mon avis du moment…

Si par exemple, vous partez d’un Dendroaspis angusticeps, vous savez qu’il est arboricole. Et qu’il fait une taille d’environ 1,80 mètre. Et si vous partez de la méthode suisse, que vous êtes suisse ou pas. L’espace de vie fera une taille d’un mètre quatre-vingts de longueur et la moité pour sa largeur. Concernant la hauteur, ce sont les ¾ de la longueur.

En partant de cette méthode vous vous retrouvez avec une taille de 1,80 × 0,90 × 1,35 mètre.

Le substrat

Le Dendroaspis angusticeps étant un serpent venant plutôt de milieu partiellement humide. Ce que vous pouvez vérifier en regardant les sites d’images comme iNaturalist ou bien encore flickr. Il vaut mieux partir sur un substrat que vous pouvez mouiller par période. Un mélange de tourbe blonde avec de la fibre de coco est généralement une bonne base.

Et les copeaux de bois sont évidemment à éviter pour cette espèce, mais conviendrait très bien pour le Dendroapsis polylepis.

Le chauffage et l’hygrométrie

Pour déterminer les températures nécessaires, l’astuce est de vérifier le climat d’où viennent vos Dendroapsis. Il existe différents sites qui permettent de connaître les températures. Et pour la localisation précise d’une espèce voyez sur iNaturalist, les lieux de trouvaille son indiqué. Faites bien aussi attention à leur micro-climat quand vous regardez les photos d’iNaturalist ou autres.

Ainsi, vous pourriez réadapter les températures en fonction de cela, avant même d’avoir votre premier Dendroapsis. Puis une fois qu’il est dans son espace de vie. Regardez bien son comportement pour déterminer si les températures sont bonnes.

Pour l’hygrométrie, c’est le même principe, regarder sur des sites vous indiquant l’hygrométrie d’où proviennent les Dendroapsis. Puis regarder les photos pour voir le micro-climat et adapter en fonction. Sur les photos, vous voyez qu’ils sont souvent dans du feuillage ou de l’herbe. Mais pas toujours, ce qui indique que l’hygrométrie est sûrement plus haute que celle de votre habitation, mais pas constamment.

L’éclairage

Pour déterminer l’éclairage, la question que vous devez-vous poser, c’est est-ce que votre animal est diurne ou nocturne. Dans les cas des Dendroapsis, ils sont diurnes. Encore une fois, vous pouvez le remarquer en regarder les photos dans le milieu naturel.

De ce fait, il va falloir faire en sorte, qu’ils ont pendant environ 12 h, un éclairage de journée. Soit un kelvin de 4 500 K à 6 500 K. Lorsque vous achetez vos lumières vérifier cela. De même pour la luminosité compter 8 000 lux au sol de l’espace de vie. Enfin, pour l’indice du rendu des couleurs chercher à être à 90 au minimum.

La reproduction des Dendroaspis

Reproduire les Dendroapsis et tout à fait possible comme pour les autres espèces de serpent. La première chose à chercher à savoir, c’est leur type de reproduction sont-ils ovipares ou ovovivipares ? Dans le cas des Dendroapsis, ils sont tous ovipares. Autrement dit, ils vont pondre des œufs que vous pourriez incuber ou non.

Les Dendroaspis étant une forme de couleuvre. Comme tous les élapidés d’ailleurs. Vous savez ainsi que vous pouvez les incuber à la même température. Maintenant, il y a preuve qu’il y a une meilleure formation des juvéniles avec une température légèrement inférieure. Et de plus, ils sont plus grands et robustes.

Ainsi, au lieu de faire une incubation à 28 °C, préférez une incubation à 26 °C. Certes, l’incubation sera plus longue, en revanche, les jeunes seront donc en meilleure santé.

Quel Dendroaspis vous conviendrait au départ ?

Ici, j’ai envie de vous dire aucun ! En-tout-cas, c’est mon avis, alors certes, je les ai demandées dans mon CDC. En revanche, j’ai le temps d’en avoir, il n’y a pas le feu, juste la sécurité. Si vraiment vous voulez partir assez tôt sur les Dendroapsis. Alors il vaut mieux partir sur un des trois verts, que sur le Dendroaspis polylepis. Parce que le Dendroaspis polylepis est beaucoup plus nerveux et donc où il y a plus de risque.

Le mot de la fin

Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Dendroaspis. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Dendroaspis. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).

Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.

La première chose que je vous invite à faire, c’est de vous inscrire à ma liste de contact. Cela va vous permettre de gagner de nombreux avantages et surtout du temps.

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Je vous retrouve tout de suite de l’autre côté pour la première vidéo,

– Sébastien

Les Morelia

Python vert, Python diamant, Python tapis

Morelia spilota cheynei
Source d’origne : Matt Summerville (Morelia spilota cheynei)

Grand Est, FRANCE, le 9 février 2 023, les Morelia
De : Sébastien KENNEL

Bonjour, c’est Sébastien.

Vous vous intéressez aux serpents arboricoles ?
Vous aimez les serpents qui ne sont pas rapides pour se déplacer ?
Enfin, vous cherchez à connaître ou à mieux connaître les Morelia ?

Si vous répondez oui à une ou plusieurs de ces questions alors vous devez lire cet article. Parce que sinon vous allez manquer des informations cruciaux et vous perdrez du temps bêtement.

Qu’est-ce qu’un Morelia ?

Il s’agit d’un serpent, mais encore ? Il fait partie de la famille des Pythonidae (Pythonidés). Famille qui comprend aussi les genres Simalia, Python, Malayopython, Aspidites, etc. Et comme tous les Pythonidae, ils n’ont pas la capacité d’envenimation. En revanche, ils ont d’autres capacités que vous allez découvrir tout en long de cet article.

Le premier étant le fait qu’ils possèdent des fossettes thermosensibles comme tous les crotales (Trimeresurus, Bothrops, Bothriechis, Crotalus, etc.). Et il y a le placement de ces fossettes thermosensibles qui ne sont pas au même endroit que les Crotalinae.

En effet, chez les crotales, il y a le placement des fossettes entre les narines et les yeux. Or que chez les Morelia il y a les fossettes sur les lèvres inférieures tous comme pour les Corallus.

Ces fossettes thermosensibles leur permettent de détecter les proies homéothermes (à sangs chauds). Ce qui est très utile pour eux, parce qu’il s’agit de serpents nocturnes. Et comme pour tous les serpents, de leur côté, ils sont des animaux poïkilothermes (à sangs variables). Ce qui signifie qu’ils régulent leur température à partir de l’environnement.

La denture est aglyphe, c’est-à-dire sans crochets. Et pleurodonte, ce qui signifie qu’il y aura un remplacement des dents perdues, comme pour les requins.

Dans ce genre, il y a deux clades qui sont le Morelia viridis et le Morelia spilota. Un clade d’espèces est un groupe d’espèces qui contient l’espèce souche dont descendent tous les membres.

L’étymologie des Morelia

Malgré les recherches, je n’ai pas réussi à vous trouver des informations concrètent sur le sujet.

Néanmoins, celui-ci pourrait provenir du latin voulant dire « morale » ou « moralité ».

La taxonomie des Morelia

C’est en 1 804 qu’il y a eu la première espèce décrite sous le nom de Coluber spilotus. Et correspond aujourd’hui à Morelia spilota. C’est Bernard Germain de Lacépède qui l’a décrite. Lacépède était entre autre un zoologiste français né le 26 décembre 1 756 à Agen. Et il est mort le 6 octobre 1 825 à Épinay-sur-Seine.

Le genre Coluber était à cette époque un gigantesque four tout. Or qu’aujourd’hui, il correspond un genre de couleuvre qui compose plus qu’une seule espèce le Coluber constrictor.

Puis, en 1 820, il y a l’apparition du genre Python. Et il y a eu la nomination du Morelia spilota comme Python punctatus par Blasius Merrem. Merrem ayant comme occupation la naturologie et la zoologie était un Allemand né le 4 février 1 761 à Brême. Et il est mort le 23 février 1 824. Le genre Python existe toujours et il comporte des espèces très connues comme le Python regius.

C’est seulement en 1 842 que le genre Morelia a pu faire son apparition par John Edward Gray. Gray était un zoologiste Britannique né le 12 février 1 800 à Walsall. Et mort le 7 mars 1 875 à Londres.

À partir de là, il y a une bataille entre le fait de placer les espèces dans le genre Python. Ou dans le genre Morelia.

Les taxons de 1878 et plus

Puis, c’est en 1 878 qu’il y a eu la première proposition du genre Chondropython. Qui concerne le clade des Morelia viridis. C’est Henri Émile Sauvage, un Français, qui fait la proposition. Sauvage était entre autre un herpétologiste né le 22 septembre 1 842 à Boulogne-sur-Mer. Et il est mort le 3 janvier 1 917 à Boulogne-sur-Mer. Là aussi, c’est devenu une bataille entre le genre Morelia et le genre Chondropython jusqu’en 2014 !

Enfin, en 1 985, il y a eu le genre Montypythonoides de proposé par Meredith J. Smith et M. Plane. Ce qui a été invalidité pour revenir sur le genre Morelia.

Les 6 espèces de Morelia

Sur les 6 espèces de Morelia deux font partie du clade Morelia viridis, la seconde espèce étant les Morelia azurea. Leur séparation vient de la cordillère centrale qui se trouve dans leur aire de répartition. Et les 4 autres font partie du clade Morelia spilota.

Comme tous les pythonidés les Morelia sont ovipares. C’est-à-dire qu’ils vont pondre des œufs. Avec la différence qu’ils sont mous, contrairement aux oiseaux. Et non-gélatineux contrairement aux amphibiens.

Vous allez maintenant découvrir les 6 espèces.

Le Morelia viridis

Il était le plus courant en captivité avant sa séparation avec le Morelia azurea. Il comporte plusieurs localités dont les plus connues sont Aru, Merauke et Cap York. Et il ne comporte pas à l’heure actuelle de sous-espèces. Notez que la localité de Cap York est très difficile à trouver. Dû à la fermeture commerciale de l’Australie.

Vous le trouvez ainsi en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et dans l’état du Queensland, Australie.

C’est un serpent arboricole au vrai sens du terme. Qui fait une taille d’environ 1,20 mètre et jusqu’à 2 mètres selon l’Atlas de la terrariophilie Volume 1. Dans The book of snakes, ils indiquent plutôt une taille d’1 mètre à 1,5 mètre. Il s’agit d’une espèce nocturne qui bougera seulement quand il fait bien noir.

Son habitation est les forêts pluviales, les forêts de mousson et les plantations d’huile de palme.

Puis, pour son nom français, vous avez à l’origine Python vert et Python vert arboricole. Ces noms, aujourd’hui, sont à proscrire parce qu’il y a eu une séparation en deux espèces. Aujourd’hui, il est préférable d’ajouter l’adjectif « du sud », pour bien préciser qu’il s’agit d’un Morelia viridis. Et non d’un Morelia azurea. Ainsi, le nom Python vert du sud est clair est précis et ceux même s’il faut préférer le nom scientifique.

La personne qui l’a décrit était Hermann Schlegel en 1 872. Schlegel était entre autres un ornithologiste et un herpétologiste. Il est né le 10 juin 1 804 à Altenbourg, Saint-Empire romain germanique. Et il est mort le 17 janvier 1 884 à Leyde, Royaume des Pays-Bas.

Morelia viridis
Source d’origne : Ralf Κλενγελ (Morelia viridis)

Les morphs

Plusieurs morphs existent chez les Morelia viridis, certaines sont vraiment rares et d’autres sont douteuses. Des doutes qui sont aussi pour certaines localités… Avant tout, il est bon de savoir que les juvéniles sont à la base avec une couleur jaune. Ou rouge selon les localités. Et qu’après il y a un changement de couleur qui les transforme en une couleur verte.

Les morphs douteuses, me concernant, sont ceux que nous appelons High yellow, High blue (Blue line), High white, High black. En effet, ces morphs indiquent juste que les sujets ont plus d’une de ces couleurs. Que ce soit le jaune, le bleu, le blanc ou le noir. La morph Calico est aussi à mon sens douteuse…

La seule morph qui est pour moi valide et non fixer serait l’albinos. Qui est d’une couleur jaune et blanc avec une langue rose. Ainsi que l’axanthique qui est d’une couleur bleu et blanc.

Morelia viridis albinos jaune axantique bleu mélanistique partiel noir (Rico Walter et la ferme tropicale)
Source d’origne : Rico Walter (albinos et high black) et La ferme tropicale (axantique)

Le Morelia azurea

Tout comme pour le Morelia viridis vous le trouverez en Indonésie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Concernant l’Australie, il n’est pas présent.

Le Morelia azurea concerne toutes les anciennes localités du Morelia viridis se trouvant au nord de la cordillère centrale. Ainsi, qu’une partie au sud. De même que la province de la Papouasie occidentale et des îles de Raja Ampat. Ainsi, par exemple, la localité Kofiau n’est plus un Morelia viridis, mais un Morelia azurea.

De plus, le Morelia azurea reconnaît des anciennes localités. Notamment le Biak, le Sorong et la Jayapura, comme étant des sous-espèces. L’espèce nominale, Morelia azurea azurea, correspond à l’ancienne localité Biak. Pour les localités de Sorong et Kofiau, il s’agit maintenant de Morelia azurea pulcher. Et le Jayapura est maintenant Morelia azurea utaraensis.

Carte des pythons verts (Morelia viridis / Morelia azurea)
Carte des pythons verts (Morelia viridis / Morelia azurea)

La taille est similaire au Morelia viridis dépendant de la sous-espèce ou localité. Allant ainsi de 1,20 mètre à 2 mètres. Le M. a. azurea serait le plus grand et le plus sur la défensive. Concernant mes M. a. pulcher, ils ont plutôt tendance à se cacher la tête. Que de vouloir être sur la défensive…

Adolf Bernhard Meyer était la première personne à en faire une description, en 1 874. Et ce n’est qu’en 2 019 qu’il y a eu finalement la validation par Daniel J. D. Natusch et al.. Meyer était entre autres un zoologiste et un ethnologiste Allemand. Il est né le 11 octobre 1 840 à Hambourg. Et il est mort le 5 février 1 911 à Berlin.

Ses noms vernaculaires et son habitation

Puis, pour les noms français, vous pouvez utiliser le nom de Python vert du nord. Ou bien encore de Python vert arboricole du nord.

Pour l’habitation, vous le retrouvez dans les forêts de mousson, les forêts pluviales et les chants de plantation de palme. Que ce soit dans les arbres, les buissons, etc. Et même au sol. Contrairement à ce que se dit, c’est un serpent qui se déplace, mais seulement quand il fait vraiment noir.

Morelia azurea pulcher
Source d’origne : Romain Seignez (Morelia azurea pulcher)

Le Morelia carinata

C’est un serpent que vous trouverez en Australie au nord-ouest de l’état de l’Australie-Occidentale. Plus précisément, vous le trouvez dans la région de Kimberley. Au niveau des côtes de la mer de Timor.

Bien qu’il vient d’Australie, ce serpent reste relativement trouvable en captivité pour les particuliers. En effet, les quelques spécimens dont il y a eu la capture dans la nature. Avant la fermeture de l’Australie, ont eu une très bonne reproduction en captivité. Néanmoins, il faut quand même faire attention à la consanguinité des sujets.

Il est intéressant de noter que la fermeture de l’Australie aux transactions commerciales de la faune. Date de la même période que la CITES, soit de 1 975. Or, il y a eu la description de ce serpent pour la première fois en 1 981. Soit 6 ans plus tard. C’est Lawrence A. Smith qui en est l’auteur. Smith est un herpétologiste australien n’est en 1 944.

Ce serpent n’a actuellement aucune sous-espèce et se nomme en français Python à écailles rugueuses ou Python à écaillure carénée.

Concernant sa taille, il peut grandir jusqu’à 2 mètres. C’est un serpent qui est semi-arboricole contrairement aux Pythons verts qui eux sont vraiment arboricoles. Vous le trouvez dans les vallées rocheuses montant et descendant sur les petits arbres et les buissons. Il est crépusculaire et peu sur la défensive.

Morelia carinata
Source d’origne : Jordan mulder (Morelia carinata)

Le Morelia bredli

Il s’agit d’un autre python que vous trouvez uniquement en Australie. Celui-ci se trouve cette fois dans le Territoire du Nord dans la région d’Alice Springs. Autrement dit, ce serpent se trouve au centre de l’Australie.

Ce Morelia fait une taille d’environ 2 mètres à l’âge adulte et jusqu’à 2,5 mètres pour certaines femelles. Il est aussi plus facile à trouver en captivité que Morelia carinata. Puis, il est relativement docile et peu sur la défensive.

Son habitat est les montagnes de zones arides. Comme pour les autres descendant du Morelia spilota il est semi-arboricole.

Pour les noms français, vous retrouvez le nom de Python tapis de Bredl ou simplement Python de Bredl.

Ensuite, il n’y a pas de sous-espèces le concernant. Et il y a eu sa description en 1 981 par Graeme Francis Gow. Gow était australien et un expert en serpent qui est mort le 12 août 2 005.

Morelia bredli
Source d’origne : Gary vas (Morelia bredli)

Le Morelia imbricata

C’est le serpent le moins connu du genre. Il s’agissait d’abord d’une sous-espèce du genre Morelia spilota, décrite en 1 981 par Lawrence A. Smith. Il y a eu finalement la reconnaissance au rang d’espèce en 2 006 par Allen Eddy Greer. Greer est un herpétologiste et un botaniste australien.

Son aire de répartition concerne uniquement l’Australie. Vous le trouvez dans l’état de l’Australie-Occidentale et dans l’état de l’Australie-Méridionale. Dans les deux états, il est présent dans la partie sud.

Il s’agit du Morelia le plus rare en captivité. En effet, en dehors des zoos australiens, il semble ne pas être présent. Comme nom vernaculaire, vous avez le terme Python tapis du sud-ouest.

Puis, concernant son habitat, il est près des zones côtières, des terrains boisées, des landes et des zones semi-arides. Vous pouvez l’apercevoir près des Eucalyptus, des Banksia, dans les herbes ou sur les petits arbustes. Là aussi, il s’agit d’un serpent semi-arboricole.

Enfin, à propos de sa taille, il ferait une taille qui va jusqu’à 2,3 mètres. Le poids serait de 1,1 kg en moyenne pour les mâles et jusqu’à 4 fois plus pour les femelles.

Morelia imbricata
Source d’origne : Gary Stephenson (Morelia imbricata)

Le Morelia spilota

C’est le deuxième Morelia le plus connu en captivité après les Morelia viridis. Il est principalement présent en Australie dans tous les états et les territoires à l’exception de la Tasmanie. En-dehors de l’Australie, vous le trouvez aussi en Indonésie dans la province de Papouasie et aux îles Salomon. Ainsi que sur les îles du nord de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Le Morelia spilota est une espèce qui comporte 6 sous-espèces, en 2 023. Vous avez ainsi le M. s. cheynei, le M. s. harrisoni, le M. s. mcdowelli et le M. s. metcalfei. Ainsi que le M. s. variegata et le Morelia s. spilota qui est le plus recherché.

La taille des individus varie selon les sous-espèces. Le plus grand étant le M. s. mcdowelli avec une taille de 2,7 mètres à 3 mètres. Le plus petit étant le M. s. variegata avec une taille de 1,2 mètre à 1,8 mètre.

Le nom vernaculaire le plus commun étant Python tapis. Certaines sous-espèces ont aussi leur propre nom, comme pour le Morelia spilota spilota qui souvent nommé Python diamant. Et le Morelia spilota cheynei nommé Python tapis des jungles.

C’est Bernard Germain de Lacépède qui l’a décrit en 1 804. Où il y a eu déjà la révélation plus haute.

Enfin, concernant son habitat, vous le trouvez dans les forêts tropicales humides et les terrains boisées secs. Ainsi que les terrains boisés de savane, les affleurements rocheux et les environnements urbains. 

Morelia spilota spilota
Source d’origne : Aaron Hillier (Morelia spilota spilota)

Les hybridations des Morelia

L’hybridation est le fait d’accoupler deux espèces différentes, ce qui est à différencier des défauts génétiques. Il y a des hybridations naturelles, comme il y a des hybridations captives. Et il y a aussi des inter-grades qui correspondent à des hybridations entre sous-espèces. Enfin, vous trouvez aussi les cross qui sont des hybridations de localité.

Chez les Morelia, il a des hybridations naturelles entre le Morelia viridis et le Morelia spilota cheynei. Et aussi entre le Morelia spilota et le Liasis mackloti. Ainsi que le Morelia spilota et le Simalia amethistina.

Les hybridations captives

Il y a souvent une mauvaise perception des hybridations captives dans la terrariophilie. Et pourtant, ces mêmes personnes possèdent souvent des chats domestiques ou des chiens domestiques. Qu’ils s’agissent de races ou de bâtards, il en reste pas moins des hybridations ! Et donc il y a une forme d’hypocrisie là-dessus.

De l’autre côté, les hybridations peuvent causer de sérieux problèmes à la conservation des espèces naturelles. Lorsque l’animal hybridé ne se différencie pas d’apparence. Seulement au niveau de la génération suivante et encore… Cela devient donc un sérieux problème pour la conservation des espèces naturelles.

Ce genre d’hybride ne devrait pas se retrouver sur le marché. Et il devrait y avoir le retirement de ces races (et de ces bâtards), s’ils devaient entrer dans le marché.

Morelia spilota mcdowelli x Morelia viridis

Le cas d’hybridation captive de Morelia spilota mcdowelli x Morelia viridis nommé Carpondro n’est pas un problème. En effet, l’apparence de celui-ci est très différente des Morelia spilota mcdowelli et des Morelia viridis. Il est donc facile de les reconnaître. Ainsi, il n’y a pas de risque d’accoupler un hybride avec une espèce pure sans le savoir.

Néanmoins, la priorité devrait être sur la conservation des souches naturelles et non sur des hybridations captives. Il en va de même pour le mix Morelia spilota mcdowelli « jaguar » x Morelia viridis nommé Jagpondro. Mise à part cela, nous voulons bien accorder que des fois, c’est joli comme résultat.

Morelia spilota mcdowelli x Morelia viridis - Carpondro à gauche et Jagpondro à droite
Source d’origne : Billy Hunt (Morelia spilota mcdowelli x Morelia viridis – Carpondro à gauche et Jagpondro à droite)

Morelia viridis x Morelia azurea

Les cas de Morelia viridis est un vrai problème pour la conservation de cette espèce. De base, rien ne garantit qu’un Morelia viridis étiqueté comme venant d’une localité X est vraiment juste. À moins de le chercher soi-même. Parce qu’en effet certaines de ces localités, ne pourront pas se voir d’apparence.

Le fait de voir différents éleveurs faire des cross de Morelia viridis rend la conservation presque impossible des souches pures. À moins de repartir sur des espèces sauvages. Autant pour la femelle que pour le mâle, parce qu’ici ce n’est pas juste un problème de consanguinité. Il en va de même pour le Morelia azurea.

D’ailleurs, les mix, par exemple entre Biak et Aru sont aujourd’hui plus que de simple cross. En effet, ce sont maintenant des hybridations pures est simple. Étant donné que la localité Biak est maintenant un Morelia azurea azurea. D’où l’intérêt de ne pas faire des cross, même s’ils se ressemblent. Parce que c’est justement cela qui va devenir un calvaire pour les conservateurs de la nature.

Pour ce qui concerne le mix Biak x Sorong, c’est devenu un intergrade. Parce que vous avez bien la sous-espèce Morelia azurea azurea et la sous-espèce Morelia azurea pulcher.

Enfin, pour Kofiau x Sorong, ça reste du cross. Qu’il ne faut pas non plus faire, dû à la difficulté de les reconnaître.

Une espèce éteinte

Parmi toutes les espèces de serpent du genre Morelia, il existait une septième espèce. Où il y a eu la nomination de Morelia riversleighensis. Il y a aussi sa connaissance sous les noms de Morelia antiqua, Morelia antiquus ou Montypythonoides riversleighensis.

Elle a pour taxon sœur le Morelia spilota. C’est Meredith J. Smith et M. Plane qui l’ont décrite en 1 985. Les fossiles trouvaient daterai de l’aire du miocène et de l’aire d’oligocène. La localité étant en Australie sur des terres calcaires. Plus précisément, il y a eu leurs trouvailles dans le Territoire du Nord sur le site Small Hills. Et dans l’état du Queensland sur le site Henk’s Hollow.

Les genres proches des Morelia

Il y a plusieurs genres qui sont proches des Morelia. Soit parce que ce sont des anciennes espèces du genre, ce qui est le cas notamment des Simalia. Soit parce qu’ils ont des comportements et des apparences similaires, ce qui est est le cas des Corallus. Notamment les Corallus batesii et Corallus caninus qui ont une comparaison avec les pythons verts.

D’autres sont aussi proches, mais avec une connaissance moindre, comme les Leiopython, les Liasis et les Bothrochilus.

Leiopython albertisii, Liasis olivaceus barroni et Bothrochilus boa juvénile.
Source d’origne : Gary Stephenson (Leiopython albertisii), Mark Sanders (Liasis olivaceus barroni) et Naomi Scott (Bothrochilus boa juvénile)

Vous allez maintenant, en apprendre un peu plus sur les Simalia et les Corallus.

Le genre Simalia

C’est un genre que vous trouvez en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Australie. Trois d’entre eux se trouvent dans l’archipel des Moluques (Indonésie). Le Simalia clastolepis est sur l’île de Céram. Le Simalia tracyae est sur les îles de Bacan, Tidore, Morotai et Halmahera. Et pour le Simalia nauta il est sur les îles de Tanimbar.

Puis pour le Simalia boeleni, il est sur toute la cordillère centrale de l’Indonésie et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Quant au Simalia amethistina, il est présent en Indonésie dans la province de Papouasie. Et sur les îles Aru, Kai, Seram Laut Watebela et Misool. Ainsi qu’en Papouasie-Nouvelle-Guinée sur l’Archipel Bismarck et sur le continent même.

Enfin, le Simalia kinghorni se trouve en Australie au nord de l’état du Queensland.

La taille change selon l’espèce, le plus grand étant le Simalia kinghorni allant jusqu’à 5,65 m. Et le plus petit serait le Simalia nauta faisant une moyenne de 1,5 mètre à 2 mètres.

C’est le Simalia amethistina qui a été le premier décrit en 1 801 par Johann Gottlob Schneider. Schneider était entre autre un zoologistre et hépertologiste né à Collm, Allemagne le 18 janvier 1 750. Et mort à Wrocław (Vratislavie), Pologne le 12 janvier 1 822.

Pour l’étymologie, cela pourrait venir du latin pour « similitudes ». Qui ferait donc référence aux similitudes avec le genre Morelia.

L’alimentation

Enfin, pour leur régime, Mark O’Shea indique que le Simalia amethistina mange des mammifères et des oiseaux. Ainsi que des lézards, quand ils sont juvéniles. Concernant le Simalia boeleni, il dit que c’est pauvrement connu et indique qu’il mange des mammifères et probablement des oiseaux.

D’ailleurs, il y a tellement un manque de connaissances dans la maintenance du Simalia boeleni. Par les éleveurs qu’il se vend encore aujourd’hui très cher, à plusieurs milliers… dû à la demande. Et la difficulté d’en avoir parce que celui étant dans les montagnes.

Simalia boeleni
Source d’origne : Yvonne Spidergirl (Simalia boeleni)

Le genre Corallus

Il y a souvent la comparaison aux pythons verts vis-à-vis des Corallus caninus et Corallus batesii. En effet, ces espèces ont des points communs. Comme le fait qu’ils sont tous les 4 arboricoles et nocturnes. Ils sont aussi majoritairement de couleur verte et ils sont des fossettes thermosensibles.

Ils sont faciles à différencier de plusieurs manières. D’une part, les Corallus ont des fossettes thermosensibles sur les lèvres supérieures. Ce qui n’est pas le cas des pythons verts. Les Corallus n’ont pas de bleu contrairement aux Morelia. Enfin, les motifs blancs chez les Corralus sont bien plus grands.

Pour différencier le Corallus caninus du Corallus batesii, il y a là aussi plusieurs manières. D’une part, les Corallus batesii auraient tous une ligne blanche le long du dos. Ce qui ne saurait pas le cas des Corallus caninus. Les Corallus caninus sont bien plus petit que les Corallus batesii. Et les écailles sont différentes, notamment sur la tête, entres les deux espèces.

Les 9 Corallus proviennent tous d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale selon les espèces. Or que les Morelia viennent tous de l’Océanie.

Leur description

Le Corallus batesii et le Corallus hortulanus sont les deux première espèce, où il y a eu une description. C’est Carl Linnaeus qui les a faites, en 1 758. Linnaeus était entre autre un zoologiste et naturaliste Suédois né à Råshult le 23 mai 1 707. Et mort à Hammarby le 10 janvier 1 778.

Ensuite, concernant leur taille, le Corallus blombergi et le Corallus cropanii seraient les plus petits. Avec une taille moyenne 1,25 mètre. Et le plus grand est le Corallus batesii avec une taille maximum 2,7 mètres. Or que le Corallus caninus n’en fait que 1,8 mètre.

Les Corallus sont ovovivipares contrairement au Morelia qui sont ovipares. C’est-à-dire qu’il y a une mise-bas des juvéniles avec de possibles œufs non fécondés.

L’étymologie Corallus se traduirait visiblement par « coralle » et non par « corail » du latin. Pour mettre en avant des serpents dangereux, ce qui n’est pas le cas. En effet, ces serpents n’ont pas de capacité d’envenimation et sont trop petits pour qu’il vous soit vraiment dangereux. Néanmoins, ils ont quand même des dents.

Enfin, pour leur régime alimentaire, ils mangeant principalement des mammifères et des lézards. Ainsi que des oiseaux selon les espèces.

Corallus batesii
Source d’origne : Jim Wetherall (Corallus batesii)

La conservation des Morelia

Dans les annexes de la CITES, il y a l’inscription du genre Morelia. Plus précisément dans l’annexe II de celle-ci. Et ils ont aussi calqué dans la CITES de l’Union européenne dans l’annexe B. Ça signifie que si vous êtes dans l’Union européenne, il va falloir les marquer, généralement avec une puce. Et si vous êtes en France, il vous faut en plus les inscrire à l’i-fap. L’i-fap, c’est l’identification de la faune protégée.

Les transactions dans l’Union européenne ne requière pas de Permis CITES d’importation ni de Permis CITES d’exportation. Néanmoins, il vous ai possible de demander un Certificat intra-communautaire (CIC) (K) pour prouver l’origine licite. Lors de votre achat d’un spécimen dans l’Union européenne.

Dans le cas où ce serait en dehors de l’Union européenne. Il vous faudra au minimum un Permis d’exportation (E), c’est le pays exportateur qui va vous le fournir. Et possiblement un Permis d’importation (I) que vous demandez à votre pays, avant le Permis d’exportation (E).

En-dehors de la CITES, vous pouvez avoir des contraintes supplémentaires selon le pays exportateur et le pays importateur. Qu’il faudra aussi prendre en compte. Ce qui peut s’avérer embêtant, mais de l’autre côté, il s’agit aussi de pouvoir conserver les animaux, notamment in-situ.

De votre côté, que pouvez-vous faire ?

Avoir un ou plusieurs serpents comme passion est une chose. Et cela n’empêche pas de participer à un minimum à la conservation. Et ceux même si officiellement, vous ne pouvez avoir un statut officiel de conservateur, selon votre pays. Par exemple, en France, il y a la donation de l’habilitation de conservateur seulement à des zoos. Tout comme pour la pédagogie.

Pourtant, leur code est Z pour parc zoologique dans la CITES et non un code d’élevage en captivité B.

Premièrement ce que vous pouvez faire, c’est de créer une association. Qui correspond à un établissement d’élevage professionnel ou non-professionnel sans présentation au public. Ou alors créer une société qui sera donc un établissements fixes de présentation au public. Autrement dit le fameux parc zoologique.

À défaut, il faudra penser à déclarer vos revenus de votre passion dans la case autres revenus dans votre imposition. Si vous n’aimez pas cela, sachez que vous pouvez aussi opter pour faire des échanges. À ce moment-là, vous n’avez pas gagné d’argent et donc pas d’impôt.

En effet, participer à la conservation ex-situ signifie en premier lieu reproduire les sujets. Afin de créer un filet de sécurité.

Les registres généalogiques

Maintenant, les choses restent bien plus compliquées, en fait. Parce qu’une part, il faut être sûr des sujets, il ne faut pas qu’il s’agît d’hybridation. Par exemple, un Morelia azurea pulcher aura toujours la queue noire et une ligne bleue sur le dos. Il est aussi plus petit que le Morelia azurea azurea. Et ils n’ont pas non plus visiblement de bleu sur la gueule. Contrairement à des Morelia viridis de la localité Aru.

Enfin, tous les juvéniles sont jaune, ils ne sont jamais rouges. C’est une des choses à s’assurer, qu’ils s’agissent bien d’une souche pure, pas d’une hybridation ou d’une autre (sous-)espèce.

Le second point est donc de s’assurer de la provenance et aussi de la descendance, d’où l’intérêt des registres généalogiques. Cela permet, d’éviter de vous retrouver avec des souches pleines de consanguinités et d’hybridations.

Ainsi, il vaut mieux payer plus cher et vous procurez un sujet suivi et vérifier. Vous pouvez partir d’un registre généalogique existant ou créer le vôtre. Si vous le souhaitez, vous pouvez postuler pour participer aux registres généalogiques du Conservatoire de KENNEL. Qui sera bientôt disponible pour le Morelia azurea pulcher et d’autres espèces.

L’autre chose que vous pouvez faire pour la conservation des espèces de Morelia. Et de reverser une partie de vos revenues à des organismes de conservation in-situ.

Le physique et le comportement des Morelia

Les couleurs changent notamment selon les clades. Les pythons verts sont principalement verts sur le dos et la tête. Avec des motifs et des points blancs et bleus ainsi que parfois du noir. Or que sur le ventre, ils sont d’un jaune clair. Et la queue est parfois noire. Concernant le clade Morelia spilota, ils ont des couleurs plutôt terrestres. Comme le brun, le noir, le jaune, le beige, l’orange et le blanc.

Ce qui est normal pour se fondre dans l’environnement, le clade Morelia viridis étant arboricole. Or que le clade Morelia spilota est plutôt semi-arboricole.

Les yeux sont elliptiques pour tous les Morelia à la base. Avec certains qui pourraient les avoir rondes à la manière des chats. Ils sont tous nocturnes. La couleur des iris des yeux change selon les espèces. Pour la majorité, ils sont jaunes avec certains qui ont les iris des yeux bleus.

Concernant leur taille, le plus petit serai le Morelia viridis avec une taille moyenne entre 1 mètre et 1,5 mètre. Et le plus grand serait le Morelia imbricata avec une taille allant de 2 mètres et jusqu’à 4 mètres.

Certains chasses à l’affût notamment les pythons verts. Pour cela, ils peuvent se placer sur le tronc à la verticale. Ainsi, il convient de placer des perches verticales et pas uniquement des perches horizontale dans l’espace de vie.

Selon les espèces, ils sont plutôt très calmes et quand vous les dérangez, ils vont enfouir leur tête. Puis, si vous les touchez, ils vont commencer à souffler. Autrement dit, ils sont loin d’être sur la défensif, en comparaison à d’autres espèces. C’est le cas par exemple des Morelia azurea pulcher.

Que mangent les Morelia ?

Ce sont des serpents mangeant principalement des mammifères. Et à l’occasion des oiseaux, mais pas en tant que plats principaux. Ce qu’ils pensaient à l’époque, notamment pour les pythons verts.

Lorsqu’ils sont juvéniles, il préfère manger des lézards. Chez les pythons verts, ce sont des Bellatorias frerei qu’ils mangent principalement, autrement dit des scinques. Et à l’occasion des geckos.

Les Bellatorias frerei font des litières entre 1 juvénile et 7 juvéniles, ce qui n’est pas beaucoup. Il vous sera peut-être préférable de partir en complément sur des Trachylepis quinquetaeniata. Qui sont plus prolifique de l’ordre de 10 œufs à 30 œufs par litière.

Les pythons verts et visiblement les autres Morelia ne mangent pas les amphibiens. C’est d’ailleurs aussi le cas des Corallus caninus et Corallus batesii.

La fiche théorique de la maintenance des Morelia

Pour déterminer la taille de l’espace de vie, la première chose à faire attention est la taille de votre serpent. Ensuite, il y a son comportement et le nombre de spécimens dans l’espace de vie prévu. Disons que vous partez d’un python vert de 1,5 mètre. Il a pour comportement d’être arboricole au vrai sens du terme et il plutôt passif pendant la journée.

La nuit, il devient légèrement actif, cherchant un endroit pour sa chasse à l’affût ou faire ses besoins. Ainsi, il n’y a pas besoin d’exagérer sur la taille de longueur et de la largeur de l’installation. En revanche, il faut faire attention à la hauteur de l’espace de vie.

Le moyen le plus simple est de partir sur la norme suisse, que vous êtes suisse ou non. Celle-ci va indiquer que la longueur doit être égale à la longueur du serpent au minimum. Que la largeur fait la moitié de la longueur du serpent. Et que la hauteur fait les ¾ de la longueur du serpent pour les serpents (semi-)arboricole.

Donc, pour un python vert de 1,5 mètre, la taille de l’installation fait 1,5 × 0,75 × 1,15 m.

Puis, pour déterminer le substrat, cela dépendra de son environnement naturel. Voyez les photos de l’espèce en question sur des sites comme iNaturalist ou flickr. Cela vous donnera une idée de quoi utilisé. Pour un python vert, il ne faut pas que l’environnement soit trop sec. De l’autre côté, il ne doit pas non plus être humide. Attention aux nombreuses personnes faisant des espaces de vie « bioactive » extrêmement humide !

La température, l’hygrométrie et la luminosité

Il s’agit du même principe que pour le substrat. Dans quel environnement l’espèce vie ? Il existe aujourd’hui des sites qui vous donnent les températures et l’hygrométrie. Des lieux d’où viennent les espèces, dont les Morelia, consultez-les. Puis, cherchez à déterminer quel est le micro-climat de l’espèce. En regardant les photos naturelles puis adaptez les valeurs en conséquence.

Pour les pythons verts, il ne faut pas dépasser les 28 °C. Et pour l’hygrométrie cherchez à rester entre 50 % et 70 %. Ou alors mettez une très bonne ventilation avec des petits ventilateurs. Sachez, que parmi les trois principales causes de décès chez les pythons verts il y a la température trop chaude. Et les deux autres sont l’hygrométrie trop haute et l’obésité.

Pour la luminosité, le principe est le même. Les Morelia étant plutôt nocturnes, vous n’allez pas mettre un Kelvin de 6 500 K ou plus. Cherchez plutôt à être entre 3 000 K à 4 000 K pendant 10 h à 12 h. Vous verrez que dès que la lumière s’éteint, ils vont commencer à être actif.

La reproduction des Morelia

Les Morelia sont des espèces venant pour la majorité de climat équatorial et de climat tropical. Et n’étant pas dans les hautes montagnes, vous savez que vous n’avez pas besoin de faire d’hivernation ou d’hibernation. Vérifiez quand même chaque espèce au cas par cas et d’où vient votre sujet.

Ainsi, le facteur qui jouera le plus pour les faire reproduire est la diminution de la nourriture. Et non de la température. Avec des exceptions notamment pour le Morelia spilota spilota (Python diamant). Qui a la particularité d’associer la chaleur à la lumière.

Selon les espèces, ils se reproduisent mieux en étant ensemble toute l’année, c’est le cas par exemple des pythons verts.

L’espèce est ovipare, ce qui signifie que la femelle va pondre des œufs. Que vous pourriez lui laisser ou incuber vous-même. Les juvéniles, qui vont sortir, vont vouloir manger des lézards. Auxquels cas, vous pouvez donner les scinques déjà parlé plus haut Bellatorias frerei et Trachylepis quinquetaeniata.

Et compléter avec des lézards prolifiques étant parthénogénétiques comme les Lepidodactylus lugubris et les Cnemidophorus lemniscatus. Enfin, des caméléons arboricoles comme le Trioceros melleri sont assez prolifiques. Mais en contrepartie l’incubation peut-être vraiment très longue selon les espèces.

Quel Morelia vous conviendrait au départ ?

N’importe quel Morelia pourrai vous convenir au départ. Cela dépend avant tout de vous. Lequel vous plaît le plus ? Avez-vous envie d’avoir un grand Morelia ou plutôt un petit ? Voulez-vous qu’ils soient plus simples à maintenir et à reproduire ou non ? Quel prix vous êtes prêt à mettre pour l’avoir ?

Toutes ces questions vous donnent la réponse vers lequel vous tournez.

Pour vous les procurer cela reste relativement simple. Ils existent plusieurs marché en ligne comme Terraristik, Enimalia ou bien encore Morphmarket. Attention néanmoins à respecter les lois de votre pays sous peine de lourdes sanctions. Parce que faciliter ne dit pas forcément que c’est autorisé sans obtention de permis.

Le mot de la fin

Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Morelia. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Morelia. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).

Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.

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Je vous retrouve tout de suite de l’autre côté pour la première vidéo,

– Sébastien

Le Laticauda colubrina

Laticauda colubrina
Source d’origne : Brian Mayes

Grand Est, FRANCE, le 29 janvier 2 023, le Laticauda colubrina
De : Sébastien KENNEL

La description du Laticauda colubrina

La première fois qu’il y a eu la description du Laticauda colubrina était en 1 758. Son auteur est Carl Linnaeus, dont vous le connaissez peut-être sous le nom de Carl von Linné.

Linnaeus était un Suédois né à Råshult le 23 mai 1 707. Et mort à Hammarby le 10 janvier 1 778. Ils étaient entre autres un zoologiste et un naturaliste. Le nom qu’il avait donné été Coluber laticaudatus. Cependant, il n’y a pas eu la rétention de cette description.

La première description qui a eu la rétention date de 1 799, son auteur étant Johann Gottlob Theaenus Schneider. Schneider est un autre herpétologiste et naturaliste. Il est né le 18 janvier 1 750 à Wermsdorf, Allemagne. Et il est mort le 12 janvier 1 822 à Vratislavie, Pologne. Il avait donné le nom de Hydrus Colubrinus. Un genre qui n’existe plus aujourd’hui, en 2023, contrairement à Coluber.

Une autre description en 1 790 n’a pas eu la rétention. C’est celle de Bernard Germain Étienne de Laville-sur-Illon, compte de Lacépède. Parmi ses activités, il y avait la zoologie et herpétologie. Il est né le 26 décembre 1 756 à Agen, France. Et il est mort le 6 octobre 1 825 à Épinay-sur-Seine, France. Le nom qu’il avait donné été Anguis Platura. Le genre Anguis fait partie maintenant des sauriens et plus des serpents.

Les taxons de 1 801 à 1 837

Pierre-André Latreille, en 1 801 décide de décrire le Laticauda colubrina sous un nouveau genre, le genre Platurus. Latreille est né le 29 novembre 1 762 à Brive-la-Gaillarde. Et il est mort le 6 février 1 833 à Paris. C’était entre autre un zoologiste. Enfin, le nom complet qu’il lui a donné été Platurus fasciatus.

Johann Georg Wagler en 1 830 garda le nom de genre Platurus et changea le nom d’espèce pour Platurus colubrinus. Wagler est né le 28 mars 1 800. Et il est mort le 23 août 1 832. C’était un Allemand qui avait comme activités l’herpétologie et l’ornithologie.

Puis, il y a eu la réapparition du genre Coluber en 1 836 par Lorenz Ockenfuss (Oken). Oken était un Suisse né le 1er août 1 779 à Offenbourg. Et il est mort le 11 août 1 851 à Zurich. Il était entre autres un naturaliste et biologiste. L’espèce elle-même étant nommée Coluber platycaudatus.

Plus loin, vous avez Hermann Schlegel en 1 837 qui donna le nom d’Hydrophis colubrina. Schlegel est né le 10 juin 1 804 à Altenbourg, Saint-Empire romain germanique. Et il est mort le 17 janvier 1 884 à Leyde, Royaume des Pays-Bas. C’était entre autres un ornithologiste et un herpétologiste. Le genre Hydrophis existe toujours est concerne des serpents 100 % marin.

Les taxons de 1 846 à aujourd’hui

Ensuite, Peter James Begbie en 1 846 revient sur le genre Hydrus avec le nom d’Hydrus colubrinus. Begbie était un capitaine de l’Inde oriental. Né en 1 804 et mort en 1 864.

C’est Theodore Edward Cantor en 1 847 qui est la première personne à appeler l’espèce dans le genre Laticauda. Cantor était un zoologiste et botaniste danois. Il est né en 1 809 à Copenhague et il est mort en 1 860 au Raj britannique. Le nom d’espèce était Laticauda scutata.

À cette époque, il n’y avait pas encore eu la fixation du genre. Et Johann Georg Fischer en 1 856 revient sur le genre Platurus de Latreille. Fischer était un Allemand né le 25 octobre 1 816 et mort le 4 mai 1 897. À cette période, il y a eu l’utilisation du nom de Platurus fasciatus var. colubrina. Puis de Platurus colubrinus en 1 884 et 1 888.

Ensuite, George Albert Boulenger suivi en 1 896 toujours avec le nom de Platurus colubrinus.

Finalement, Leonhard Stejneger avait choisi le nom de Laticauda colubrina en 1 907. Ce qui le reste jusqu’à aujourd’hui. Stejneger était un Américain né le 30 octobre 1 851 à Bergen, Norvège. Et il est mort le 28 février 1 943 à Washington, États-Unis.

Les noms français du Laticauda colubrina

En français, vous retrouvez plusieurs noms pour cette espèce. Entre autres, vous avez le nom de Serpent tricot rayé à lèvres jaunes ou Serpent tricot rayé jaune. Pour d’autres Cobra de mer à lèvres jaunes ou Plature couleuvrin.

Enfin, vous avez aussi le terme de Krait marin à lèvres jaunes, dont la base vient de l’anglicisme.

L’apparence du Laticauda colubrina

Il a un motif d’annelage qui est de couleur gris et noir, le long du corps, incluant le ventre. Ensuite, il a une tête de couleur jaune et noir. Les iris des yeux sont de couleur grise avec un tachement de noir et les pupilles sont rondes. La langue est fourchue comme tous les serpents et elle est de couleur rose sombre et légèrement noir.

Concernant la queue elle a une forme de palme et elle est plate et majoritairement noire. La queue en forme de palme montre un serpent marin. De l’autre côté les ventrales sont par contre large comme pour les serpents terrestres et les narines sont latérales.

La taille des mâles est d’environ 87,5 cm et pour les femelles, elle est de 142 cm. Puis, pour la taille de la queue, elle fait une taille de 13 cm pour les mâles. Et de 14,5 cm pour les femelles.

Les écailles du Laticauda colubrina

D’après Leviton 2003, les ventrales sont larges. Et font un tiers de plus de la moitié de la largeur du corps. Les narines sont latérales et il y a une séparation des nasales par des écailles internasales. Il y a 21 à 25 rangées longitudinales d’écailles imbriquées au milieu du corps. Une écaille préfrontale azygote est généralement présente. Puis, il y a une non-division de l’écaille rostrale (l’écaille du devant de la gueule).

Les écailles du corps sont au nombre de 213 écailles à 243 écailles. Les sous-caudales sont au nombre de 37 écailles à 47 écailles pour les mâles. Et pour les femelles elles sont au nombre de 29 écailles à 35 écailles.

L’aire de répartition du Laticauda colubrina

Vous retrouvez cette espèce dans l’Océan indien et dans l’Océan pacifique. Près des côtes des pays suivant : l’Inde, le Bangladesh, la Birmanie, la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam. Ainsi que la Malaisie, l’Indonésie, les Philippines, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon. Et aussi le Vanuatu, les Fidji, le Samoa, le Palaos, le Timor-Leste et Taïwan.

Il est probable qu’elle s’étende notamment en Australie, en Nouvelle-Calédonie et en Nouvelle-Zélande. C’est selon la liste rouge de l’UICN. En Australie, il est en fait déjà présent de nos jours.

L’habitat du Laticauda colubrina

Deux habitats consistent au Laticauda colubrina. En effet, il s’agit d’un serpent-marin qui va aller dans l’eau marine pour chasser. En revanche pour le reste, il va aller sur terre.

Selon Snakes of Australia de Scott & Tyese Eipper, il va dans les mers peu profondes. Autour d’îlots rocheux, jusqu’à des profondeurs d’environ 60 mètres.

Du côté de Mark O’ Shea, l’habitat est les récifs coralliens, les petites îles rocheuses et les enchevêtrements de mangroves.

L’étymologie du Laticauda colubrina

Pour le nom du genre Laticauda, il vient du latin, dont la composition est de deux mots. Le premier étant « lati » qui a la signification de « large ». Et le deuxième « caud », à la signification de « queue ». Ainsi, vous avez une traduction ressemblant à Serpent à large queue. Pour une référence à sa queue palmée.

Puis, pour le nom « colibrina », cela vient aussi du latin pour « colubra » qui signifie « tourner » ou « tordre ». Ici, la signification est un serpent qui se tord autour de ses proies.

Le comportement du Laticauda colubrina

Il s’agit d’un serpent qui est semi-marin et non marin comme beaucoup le pense. En effet le fait qu’ils possèdent de larges écailles ventrales et des yeux à la verticale l’indique clairement. De la même manière que sa queue palmée indique un serpent marin. En fait, il s’agit d’un serpent qui chasse en mer et qui peut s’accoupler en mer. Mais pour le reste, cela se passe sur terre.

Ainsi, il va déposer ses œufs sur terre, digérer ses proies sur terre, muer sur terre. Et aussi lézarder (se réchauffer sur terre), s’accoupler, etc.

Plus surprenant encore, en dehors qu’il est aquatique d’eau marine et terrestre en même temps. Il est aussi arboricole parce qu’il a bien eu son apparition dans des arbres. Et il y a eu la vision de celui-ci escaladant des falaises. Vous le trouvez aussi des fois dans des creux de roche à moiter dans l’eau.

Il se déplace principalement sur terre pendant la nuit et ceux sur de longues distances.

Son comportement face à l’homme est d’être très docile, il tente rarement de mordre même lorsqu’il y a manipulation. Que ce soit sur terre ou dans l’eau. Les seuls cas répertoriés seraient des pêcheurs qui les auraient attrapés dans leur filet.

L’évélation au-dessus de la mer serait de 45 mètres, selon The book of snakes.

Les proies du Laticauda colubrina

Les proies sont tout aussi surprenante que son comportement. En effet, il s’agit d’un serpent qui mange principalement des Anguilliformes tels que les Muraenidae et les Congridae. L’espèce principalement mangée étant le Gymnomuraena zebra (Murène zébrée). La raison serait qu’il ne serait pas capable d’attraper les poissons en dehors des crevasses et des grottes. Ou d’autres endroits similaire, à cause de leur rapidité.

Ce qui signifie que le Laticauda colubrina n’est pas un serpent strict sur les Anguilliformes. Il avait eu d’ailleurs le signalement qu’il mange occasionnellement des proies mortes et aussi des crustacés.

Le Gymnomuraena zebra est une espèce qui peut s’acheter dans les commerces d’aquariophilie. Cependant, le coût reste élever à environ 110 € pièce. Faire reproduire des murènes est une idée. Cependant, il y a un manque de connaissances pour se faire à l’heure d’aujourd’hui. De plus, donner des murènes vivantes est un gros risque de morsure pour le serpent. Notamment dans un petit espace de vie.

La probabilité qu’il soit opportuniste permet de tester la donation d’Amphiprion (Poisson clown). Ces poissons sont très simples à reproduire et très prolifique. En effet, ces poissons sont hermaphrodites et pondent environ 500 œufs par ponte. Il peut y avoir la donation d’autres poissons marins dans le cadre d’une diversité. Notamment des murènes marines mortes de temps à autre.

Gymnomuraena zebra (Murène zébrée)
Source d’origne : BarryFackler (Gymnomuraena zebra)

Les sous-espèces et les localités du Laticauda colubrina

À l’heure actuelle plus aucunes sous-espèces n’existent. Il n’y a pas non plus de localité. Tout d’abord, quelle est la différence entre les deux ? Les sous-espèces sont des différences qu’il y a entre une même espèce. Sans pour autant être assez différent pour les considérer comme une espèce à part entière. Il y a la désignation de ces sous-espèces par des scientifiques comme le reste des taxons.

Pour les localités, il s’agit de différence d’une même espèce basée sur une aire de répartition différente. Où il n’y a pas la reconnaissance par les scientifiques.

Maintenant, il y avait à l’époque des appellations de manière différence pour les sous-espèces. Avec le mot-clé « var » pour variation.

En-dehors de cela, vous avez aussi la considération d’espèces comme des synonymes. Avant d’avoir une validation comme une espèce à part entière. Chez le Laticauda colubrina il y avait le Laticauda frontalis. La première apparition du Laticauda frontalis date de 1 905 par Charles Walter de Vis. Puis il y a eu une validation en 2 006 par Harold G. Cogger et Harold F. Heatwole.

Le Laticauda frontalis se différencie avant tout de deux manières. D’une part par sa localisation se trouvant en Nouvelle-Calédonie et à Vanuatu. Ainsi que part sa taille plus petite que le Laticauda colubrina.

Les morphs et les hybridations du Laticauda colubrina

Avant tout, qu’elle est la différence entre les morphs et les hybridations ? Les morphs est ce que vous appelez aussi « mutation » dans d’autres secteurs comme par exemple dans l’ornithologie. Il y a l’utilisation du mot « variété » par l’état français. Enfin, il y a aussi l’utilisation de « phase » selon les secteurs.

Les morphs sont en fait un défaut génétique qui va changer la couleur ou le motif du serpent. La plus connue est la morph « albinos » dit aussi « lutino » selon les secteurs, soit l’albinisme. Trois gènes différents sont probables chez les serpents. Il y a le gène récessif, le gène à dominance incomplète et le gène à dominance complète. Un quatrième existe dans d’autres secteurs comme dans l’ornithologie qui est le gène lié au sexe.

Chez les Laticauda colubrina, il n’y a pas encore eu l’apparition de défaut génétique. Et donc il n’y a pas non plus de combinaison de défaut génétique.

Les hybridations sont une chose qui est différente. En effet, l’hybridation signifie l’accouplement de deux espèces différentes, il ne s’agit donc pas d’un défaut génétique. Si vous prenez un Laticauda colubrina et que vous l’accouplez avec un Laticauda laticaudata. Puis, que vous avez des jeunes avec, alors vous avez à ce moment-là des hybrides.

Le fait d’avoir des jeunes avec des sous-espèces donnera aussi des hybrides. Il y aura à ce moment-là, la nomination d’inter-grade. À l’heure actuelle, il n’existe pas d’hybridation dans la nature et encore moins en captivité.

Les dimorphismes sexuels du Laticauda colubrina

Chez les Laticauda colubrina adultes, il y a un dimorphisme sexuel visuel marquant. En effet, les femelles Laticauda colubrina sont bien plus grande que les mâles. Vous noterez qu’il s’agit ainsi du sens inverse de l’Ophiophagus hannah (Cobra royal).

Mise à part cela, vous pouvez sexer vos Laticauda de la même manière que pour 90 % des serpents. Il y a la connaissance de trois méthodes :

  • La première étant l’éversion des hémipénis, méthode qui marche très bien pour les juvéniles. Il s’agit de faire ressortir les ou un hémipénis du cloaque à l’aide de vos mains,
  • La seconde méthode est par sonde de sexage avec l’utilisation d’huile de paraffine ou autres. Ici, il s’agit de rentrer une sonde dans le cloaque. Et si la sonde va loin, alors il s’agit d’un mâle et sinon, c’est une femelle,
  • La troisième méthode qui marche pour les gros serpents. Comme des Boa constrictor est le fait de passer votre pouce sur la partie un peu avant le cloaque. Puis de le glisser vers la queue. Vous devriez sentir des ronflements. Néanmoins, il n’y a pas de garantie que cela marche pour les Laticauda.

Bien entendu, ces trois méthodes sont à voir avec quelqu’un qui a déjà de l’expérience avec cela. De plus, il est à noter qu’avec les serpents venimeux, il faut aussi apprendre le tubing. C’est lorsque vous passez le serpent dans un tube afin de prévenir toutes les morsures, lors de la manipulation.

Ces méthodes ne sont pas très fiables. Et il vaut mieux le refaire plusieurs fois, au moins trois fois pour être sûr.

D’autres méthodes moins connues

Maintenant, il existe aussi, une autre méthode. Qui est le fait d’analyser l’exuvie du serpent. Si le serpent à des « Sperm plugs » (Colonnes de sperme solidifié.), alors il s’agira d’un mâle. Dans l’autre cas, rien n’est certain.

Enfin, des méthodes plus sûres sont le test sanguin et la radiophotographie. L’exécution de ces méthodes se faisant chez un vétérinaire. Pour des raisons de droits et de matériels pouvant être trop coûteux actuellement.

La reproduction du Laticauda colubrina

Selon les écrits, vous retrouverez que celui-ci à un comportement qui se rapproche du comportement des Thamnophis et d’autre serpents. En effet, lors de la saison des amours, plusieurs mâles vont se rassembler autour d’une même femelle. Ce facteur est important à prendre en compte si vous voulez augmenter vos chances de succès. Ce qui signifie qu’il vous faudra plutôt plusieurs mâles que plusieurs femelles.

Cette masse de mâles autour de la femelle durera pendant plusieurs jours. La copulation en elle-même pour le mâle qui aura gagné durera en moyenne 2 heures.

En outre, il s’accouple pendant les mois les plus chauds. Selon leur aire de répartition, c’est de septembre à décembre. Ainsi jouer sur la température est un autre facteur pour les faire se reproduire.

Les accouplements peuvent avoir lieu autant sur terre que dans la mer. Il en conviendra ainsi de tester les deux et de voir ce qui marche le mieux.

Il s’agit d’un serpent qui est ovipare, ce qui veut dire que la femelle va pondre des œufs. Ce qui vous ramène à devoir placé un nid de ponte dans votre espace de vie. Que la femelle puissent déposer ses œufs à l’intérieur et que vous pouvez ensuite les récupérer. Il en convient de noter que dans la nature elle les dépose dans une crevasse.

La litière fait entre 4 œufs et 20 œufs selon le document de Living Hazards Database. Dans Snakes of Australia, il y a l’indication de 3 œufs à 13 œufs. Les œufs feraient une taille de 4,46 – 9,92 × 2,03 – 3.11 cm. Enfin, dans The book of snakes il y a une indication de 4 œufs à 10 œufs…

Laticauda colibrina
Source d’origne : Doug Beckers

La dangerosité du Laticauda colubrina

Comme tout élapidé le Laticauda colubrina à la capacité d’envenimation, ce qui les rend automatiquement dangereux. Néanmoins, c’est une espèce qui n’est pas du tout agressive et ceux même lorsque un humain les manipule. Cela peut être dans l’eau comme sur terre. Rare sont les cas de morsure. Les seuls cas répertoriés sont des pêcheurs qui les ont attrapées dans leur filet.

Maintenant, le venin du Laticauda colubrina est vraiment dangereux et mortel pour l’homme. Il conviendra donc de ne pas jouer avec le feu comme vous pouvez le voir des fois sur Internet. Les gens qui les manipulent à la main et qui en plus les maltraitent prennent de gros risque inutile.

Néanmoins, la quantité injectée est minime en comparaison à d’autres serpents ayant un DL50 inférieur. Comme c’est le cas des Ophiophagus hannah. Le DL50 signifie Dose létale médiane. En gros, ça veut dire : combien de venin il faut pour tuer tant et tant d’un être vivant.

De l’autre côté, il y a aussi le facteur de la vitesse. Et comme tout les élapidés, il s’agit de serpent relativement rapide. Alors certes pas aussi rapide que les Dendroaspis, mais quand même.

La denture

Comme tous les serpents la denture est pleurodonte ce qui signifie que leurs dents repoussent une fois perdues. Où pour être plus juste ils ont déjà une dent de remplacement.

Les crochets en eux-mêmes sont protéroglyphes comme pour tous les élapidés. C’est-à-dire qu’il y a le placement de ces crochets à l’avant de la gueule. Ces crochets sont aussi fixes et ont un canal laissant passer le venin.

Le venin en lui-même est principalement neurotoxique et myotoxique selon les dires de Living Hazards Database. La neurotoxine est une toxine qui va s’attaquer au système nerveux. Et la myotoxine est une toxine qui va s’attaquer au muscle.

La conservation du Laticauda colubrina

En l’état, actuel, il n’y a rien de fait pour conserver cette espèce. À l’exception de deux zones marines protégées aux Philippines.

La CITES qui se charge de limiter les transactions. Afin de prévenir les extinctions d’espèces n’inclue pas dans ses annexes les Laticauda. Auquel vous êtes libres d’importer des Laticauda colubrina pour peu que les pays sortant et entrant l’autorisent.

La bonne conscience vous dira de vérifier l’état de préoccupation de l’espèce avant de vous lancer. Pour cela, il est bien de consulter la liste rouge de l’UICN. Celle-ci indique que le Laticauda colubrina est en préocupation mineure et stable. Ce qui en fait un bon candidat pour commencer l’élevage de Laticauda sans risque de participer à une extinction.

Ce qui va permettre de mieux les comprendre. Pour ensuite se concentrer sur ceux qui sont vulnérables et de les sauver ainsi de l’extinction.

Ainsi, arriver à reproduire l’espèce ex-situ est une des étapes. Qui permet de créer un filet de sécurité pour sa conservation. Néanmoins, il n’est pas suffisant. Parce qu’il faut aussi faire un suivi derrière.

Allez plus loin

Les éleveurs d’animaux domestiques font depuis pas mal de temps un suivi des animaux. En ayant créé des registres généalogiques (studbook). Les zoos ont copié ce système et aujourd’hui, c’est aux éleveurs particulier, amateur et professionnel de suivre ce principe. Devenir plus pro parce que sinon ils vont droit dans un mur. Ne sachant pas où ils se dirigent. Et de votre côté vous ne voulez pas faire partie de cela, n’est-ce pas ?

Ainsi, aujourd’hui, il est important de créer des registres généalogiques (studbook) ou de participer à des registres généalogiques existants. Et ceux même si la France a du retard. Et qu’il n’y a pas encore d’établissement spécifique à la conservation et à la recherche. Rien ne vous empêche de faire les bonnes actions. Et même de voir pour faire une proposition de loi en contactant des avocats et des députés.

Enfin, vous avez aussi la possibilité de reverser un pourcentage des gains gagné en captivité. À des organismes qui font de la conservation in-situ.

La fiche théorique du Laticauda colubrina

Maintenir des Laticauda colubrina correctement requière de connaître bien l’animal et ses besoins. Ici, vous savez qu’il s’agit d’un animal terrestre, arboricole et marin. Avec une taille de 87,5 cm en moyenne pour les mâles et 142 cm en moyenne pour les femelles. Ces informations sont importantes pour savoir la taille de l’espèce de vie nécessaire.

Si vous partez de la méthode suisse. Vous devez à ce moment-là avoir une longueur de terrarium égale à la taille du serpent. Pour la largeur, c’est la moitié de la taille du serpent. Et concernant la hauteur, ce sont les ¾ pour les serpents (semi-)arboricoles. Avec cela, la longueur devrait être plus grande pour pouvoir placer une zone aquatique.

Ainsi pour une femelle Laticauda colubrina, la taille serait de 142 cm. Plus, un tiers de plus, soit 190 cm pour la longueur. La largeur serait de 75 cm et la hauteur serait de 110 cm.

Vous pourriez faire un terrarium plus grand si votre objectif est de placer un aquarium dedans. Au lieu d’un bac marin. Cependant, les Laticauda ont du mal à attraper les poissons qui sont rapides. Ainsi mettre un grand espace marin n’est peut-être pas la bonne solution…

Pensez aussi que les Laticauda boivent de l’eau douce, ainsi, il vous faut placer un bol d’eau, qu’ils puissent s’hydrater.

Le substrat

Si vous avez opté pour un bac marin pas la peine de mettre un substrat. Et même dans le cadre d’un aquarium ce n’est pas nécessaire.

Pour la partie terrestre, il s’agit d’un serpent qui est semi-marin. Auquel cas, vous vous doutez que l’hygrométrie va être assez haute. Et donc qu’il faut partir sur un substrat qui supporte l’humidité. Ce substrat est un mélange que vous pouvez faire vous-même ou que vous pouvez acheter déjà tout fait.

L’essentiel, c’est qu’il y a tout ce qu’il faut dedans. Évitez de mettre uniquement de l’humus (la fibre) de coco. Parce qu’il y aura vite une couche blanche de champignons qui fleurissent sur le substrat. Il faut impérativement mélanger cet humus avec d’autres matières.

Notamment une matière pour le drainage comme du sable. Et de la tourbe blonde pour rendre le substrat plus acide et ainsi éviter la couche de champignons qui fleurit.

Le chauffage

Le Laticauda colubrina étant un serpent terrestre, marin et arboricole, vous pourriez partir jusqu’à 3 chauffages. Si vous voulez chauffer chaque type de comportement.

Néanmoins, deux suffisent, il n’est pas forcément nécessaire d’avoir un point chaud par le haut. À moins que vous faites une découverte. Et que celui-ci aurait un comportement similaire à des serpents qui associent la chaleur à la lumière. Comme c’est le cas des Morelia spilota spilota (Python diamant).

Chauffer la partie terrestre

Le point chaud du bas est en revanche très important. Parce que sans cela le Laticauda colubrina ne pourra pas réguler sa température interne, qui dépend de son environnement. Et s’il ne peut pas le faire, il va tomber malade. Il en va de même pour la zone aquatique, une eau trop froide est un risque de maladie pour l’animal.

Ainsi, il doit y avoir le placement d’un tapis chauffant sous le terrarium à l’extérieur. Et idéalement, il doit faire la taille de sa position au repos et non le tiers de l’espace de vie.

Pour la température, voyez des sites qui indiquent les températures des climats de la région. Où se trouve le Laticauda que vous avez. Des sites comme iNaturalist vous indique des lieux où vous pourriez les trouver. Auquel cas, vous pouvez après vérifier les températures. Regardez bien les photos pour comprendre son micro-climat et réadaptez les températures avant même de posséder le serpent.

Une fois le serpent de son espace de vie observé le et réadaptez encore une fois les températures.

Chauffer la partie aquatique

Pour chauffer la partie aquatique, vous pouvez partir sur un chauffage-thermostat pour aquarium. Contrairement aux tortues, ils ne vont pas attaquer celui-ci. Ainsi, ce n’est pas nécessaire d’en prendre un qui est spécialement pour les tortues.

Tout comme pour la température du point chaud de la partie terrestre. Il vous faudra regarder des sites qui indiquent la température de l’eau selon la région où se trouve le Laticauda.

L’hygrométrie

Les Laticauda colubrina étant des serpents semi-aquatiques, vous vous doutez bien que l’hygrométrie doive être relativement haute. Une hygrométrie de 60 % doit être un minimum, allant jusqu’à 70 %. Ce qui devrait être suffisant.

Si vous voulez des hygrométries plus haut ou que cela s’avère nécessaire. Alors il faudra penser à une bonne ventilation de l’air. Parce que sinon, le fait d’être dans un espace plus ou moins confiné et chauffé. Va faire apparaître toute sorte d’organismes qui vont s’attaquer au serpent.

L’air

Elle est indispensable à la bonne santé de vos Laticauda colubrina. En effet, la combinaison de chaleur avec une haute hygrométrie dans un petit espace. Va ramener toute sortent de maladie pour votre serpent. Pour l’éviter, il faut une bonne aération de l’air. Ainsi, lors des saisons chaudes, pensez à ouvrir les fenêtres pour renouveler l’air. Et mettez en place une VMC pour renouveler l’air en dehors des périodes chaudes.

Il doit y avoir une bonne ventilation dans l’espace de vie, surtout avec une forte hygrométrie (plus de 70 %). Pensez à placer des petits ventilateurs qui extraits l’air et qui la renouvelle. En complément de l’ouverture que vous faites quotidiennement lorsque vous changez l’eau.

L’éclairage

Il y a souvent la négligence de l’éclairage au même titre que l’hygrométrie et l’air. Pourtant, ces paramètres sont à prendre en compte pour le bon succès de votre élevage. Pour déterminer les paramètres d’éclairage, il faut de nouveau se tourner vers l’animal et son environnement. À quelle période il est actif et où ?

Selon les informations, les Laticauda seraient cathéméral et donc pourrai se déplacer de jour comme de nuit. De ce fait, vous pouvez opter pour un éclairage de journée. Le Kelvin étant à ce moment-là de 4 500 K à 6 500 K. Cela correspond à lumière moyenne (midi) à très grand soleil. Avec un indice des rendus des couleurs de 90 minimums. Pour la luminosité compter 8 000 lux au sol de l’espace de vie.

Si maintenant, vous pensez qu’il vaut mieux partir comme s’il s’agissait d’une espèce nocturne. Alors vous auriez un kelvin de 3 000 K à 4 000 K. Qui correspond au lever / au coucher de soleil. Et pour la luminosité elle est de 1 500 lux à 2 200 lux au pied du sol.

Prenez bien en compte que plus le serpent va bien et plus il y a de chance qu’il se reproduit. Et donc que vous puissiez à participer à sa conservation.

Le prix des Laticauda colubrina

Il est difficile de donner un prix pour cette espèce parce que vous ne la trouverez pas aujourd’hui en captivité. Vous pouvez le vérifier sur les marchés en ligne comme Morphmarket, Enimalia et Terraristik. Ainsi que les réseaux sociaux. Donc, c’est à vous de l’importer, auquel cas le serpent est gratuit !

Cependant, il y a tous les frais que cela va vous coûter pour l’importation. Entre les frais de transport, de douane, de soin vétérinaire, etc. Cela peu revenir assez cher. De plus, si vous le faites importer par un intermédiaire. Vous paierez les frais qu’il en demande. Personnellement, j’en avais vu à vendre pour 200 $ pièce.

Notez encore une fois qu’il n’y a pas de règlement de la part de la CITES pour cette espèce. En revanche, vous devez quand même obtenir l’autorisation du pays pour sa collecte et pour son exportation vers vous.

De même que vous devez aussi vous assurer que votre pays vous à donner l’autorisation de l’importer. Sans parler du reste. Avoir votre permis de détention comme le Certificat de capacité pour la France, etc.

Le mot de la fin

Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Laticauda colubrina. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Laticauda colubrina. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).

Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.

La première chose que je vous invite à faire, c’est de vous inscrire à ma liste de contact. Cela va vous permettre de gagner de nombreux avantages et surtout du temps.

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Je vous retrouve tout de suite de l’autre côté pour la première vidéo,
– Sébastien

Les Laticauda

Serpent tricot rayé, cobra de mer, krait marin, plature

Laticauda colubrina
Source d’origne : Mark Rosenstein (Laticauda colubrina)

Grand Est, FRANCE, le 13 janvier 2 023, les Laticauda
De : Sébastien KENNEL

Bonjour, c’est Sébastien.

Avez-vous un intérêt pour les serpents marins ?
Avez-vous un intérêt pour les serpents venimeux ?
Souhaitez-vous connaître ou en savoir plus sur le genre Laticauda ?

Si vous répondez oui à au moins une de ces questions, alors vous devriez lire cet article. Parce qu’il renferme les informations que vous souhaitez.

Qu’est-ce qu’un Laticauda ?

Un Laticauda est un genre de serpent qui est semi-aquatique. Avec comme première particularité qu’il est marin et non d’eau douce. Il fait partie de la famille des Elapidae (Élapidés). Comme les cobras (Naja, Ophiophagus…), les taïpans (Oxyuranus), les mambas (Dendroaspis) ou bien encore les bongares (Bungarus).

Il fait aussi partie de la sous-famille des Laticaudinae (Laticaudinés). En 2 023, il est tout seule dans cette sous-famille. En effet, c’est le seul élapidé qui est semi-aquatique d’eau marine. Les autres sont soit terrestres, semi-aquatiques d’eau douce, soit aquatiques d’eau marine. La sous-famille des aquatiques étant les Hydrophiinae (Hydrophinés) dont le Serpent marin noir et jaune (Hydrophis platurus) en fait parti.

Comme tous les élapidés, il a possède des crochets protéroglyphes. Ce qui veut dire qu’il y a le placement des crochets à l’avant de la gueule. Et qu’ils ne sont pas flexibles contrairement à des vipéridés comme les Atheris, Trimeresurus, Bothrops, Pseudocerastes, etc.

La denture en elle-même est comme pour tous les serpents pleurodontes. Ce qui veut dire que quand ils perdent un crochet celui-ci va se remplacer par un autre. D’ailleurs celui-ci est souvent déjà présent juste derrière celui qui est actif.

Contrairement aux crotales comme les Cerastes, ils ne possèdent pas de fossettes thermosensibles entre les narines et les yeux. De même, ils n’en possèdent pas non plus au niveau des lèvres inférieures. Comme c’est le cas chez les Corallus ou les Morelia.

En revanche, les Laticauda possèdent bien un vendre adapté au sol terrestre. Et en même temps, ils ont une queue en forme de palme pour nager dans les eaux marines. Ils sont ainsi amphibies.

L’étymologie des Laticauda

Il y a la composition de deux mots latins dans le nom scientifique Laticauda. Vous avez le mot « lati » qui veux dire « large ». Et vous avez le mot « caud » qui se traduit en français par « queue ». Ce qui vous donne comme signification Serpent à queue large en référence à sa queue palmée.

La taxonomie des Laticauda

Comme beaucoup d’espèce de serpent, les espèces de Laticauda était d’abord dans le genre Coluber. À cette époque, il y avait la considération d’une seule espèce. Sa nomination était Coluber laticaudatus qui correspond en 2 023 au Laticauda laticaudata. C’est Carl Linnaeus, un biologiste et zoologiste suédois qui l’a décrite en 1 758.

Le genre Coluber existe encore aujourd’hui et fait partie de la famille des colubridés. Ce genre compose des serpents que vous trouvez en Amérique.

Le genre Laticauda est apparu pour la première fois en 1 768 par Josephi Nicolai Laurenti. Laurenti était un autrichien d’origine italienne, naturaliste et zoologiste. Il est né le 4 décembre 1 735 à Vienne. Et il est mort le 17 février 1 805 à Vienne. Enfin, il avait donné pour nom Laticauda scutata pour le Laticauda laticaudata.

Ensuite, vous avez le genre Anguis, décrit par Bernard Germain Étienne de Laville-sur-Illon, compte de Lacépède. C’est en 1 790 que Lacépède avait décrit le Laticauda colubrina comme Anguis Platura. Lacépède était entre autres un zoologiste et herpétologiste. Il est né le 26 décembre 1 756 à Agen, France. Et il est mort le 6 octobre 1 825 à Épinay-sur-Seine, France.

Le genre Anguis existe encore aujourd’hui, mais ne concerne plus les serpents. Il fait partie des sauriens et les espèces européennes se nomment « Orvet ». Il s’agit de lézards sans pattes.

Puis en 1 799, il y a eu l’apparition du genre Hydrus. Cette fois encore, cela concerne le Laticauda colubrina qui avait pour nom Hydrus Colubrinus. C’est Johann Gottlob Theaenus Schneider qui l’a décrite. Schneider était un herpétologiste et naturaliste. Il est né le 18 janvier 1 750 à Wermsdorf, Allemagne. Et il est mort le 12 janvier 1 822 à Vratislavie, Pologne.

Les taxons de 1 801 à aujourd’hui

En 1 801, c’est le genre Platurus qui fit son apparition par Pierre-André Latreille. L’espèce se nommant Platurus fasciatus pour le Laticauda colubrina. Latreille est né le 29 novembre 1 762 à Brive-la-Gaillarde. Et il est mort le 6 février 1 833 à Paris. C’était un zoologiste.

Ensuite, vous avez le genre Hydrophis qui est survenu en 1 837 par Hermann Schlegel. Il y a eu l’utilisation du nom Hydrophis colubrina pour le Laticauda colubrina. Schlegel était entre autres un ornithologiste et un herpétologiste. Il est né le 10 juin 1 804 à Altenbourg, Saint-Empire romain germanique. Et il est mort le 17 janvier 1 884 à Leyde, Royaume des Pays-Bas.

Le genre Hydrophis existe toujours et correspond à des serpents marins de la famille des élapidés. Et font ainsi partie de la sous-famille des hydrophinés.

Enfin, le genre Pseudolaticauda est le dernier en date, datant de 1 984. Son auteur Vladimir Yemelyanovich Kharin proposé de séparer les Laticauda semifasciata et Laticauda schistorhyncha. À cause de leur aire de répartition différente. Kharin était un spécialiste des serpents de mer né le 3 novembre 1 957 à Vladivostok, Russie. Et il est mort le 20 mai 2 013 à Vladivostok, Russie.

Les 5 Laticauda les plus connues

Maintenant, que vous avez fait le tour de la taxonomie. Cela vous intéressera sûrement de connaître les 5 Laticauda les plus connues. Parce que c’est avec eux qu’il vaudrait mieux commencer. Même si ici qu’importe le Laticauda, c’est du niveau avancé. Cela requiert de bonnes connaissances en terrariophilie et aussi en aquariophilie marine.

De plus, certains Laticauda ont un régime particulier. Dont vous pourriez difficilement faire de la reproduction à l’heure actuelle, par manque de connaissances. Donc le coûte de maintien serait vraiment élever pour ces serpents. Néanmoins, plusieurs informations nous disent qu’au final, il serait plutôt opportuniste. Ce que vous verrez plus loin, laissez-moi juste le temps d’y venir.

Maintenant il en reste pas moins que ce genre est vraiment fascinent et unique. Et que nous devrions tout faire pour les sauvegarder. À l’heure actuelle, aucune des espèces n’est en danger. Et c’est la bonne nouvelle de pouvoir l’étudier et faire un filet de sécurité ex situ. Temps qu’il en est temps. Parce qu’il faut savoir que les pays asiatiques comme le Japon les mangent !

Le Laticauda colubrina

Il s’agit d’un des Laticauda qui a la plus grande aire de répartition. Vous les trouvez en général sur les plages et les eaux côtières. Qui concernent les pays suivants : l’Inde, le Bangladesh, la Birmanie, la Thaïlande, le Cambodge, le Vietnam et la Malaisie. Ainsi que l’Indonésie, les Philippines, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon.

Et aussi le Vanuatu, les Fidji, le Samoa, le Palaos, le Timor-Leste, l’Australie et Taïwan. C’est selon la liste rouge de l’UICN.

Sa taille moyenne est de 90 cm et pouvant aller jusqu’à 2 mètres, selon les dires de Clinical Toxinology Resources. Du côté de The book of snakes, il parle d’1 mètre à 1,4 mètre et rarement 1,65 mètre.

Concernant son habitat, vous le trouvez sur les îles rocheuses et les îles coralliennes. Ainsi que sur les récifs coralliens et les enchevêtrements de mangroves.

En 2023, il n’existe plus de sous-espèces pour le Laticauda colubrina. Parce qu’il y a eu leur élévation au rang d’espèce.

Pour les noms vernaculaires, vous trouvez des noms comme Serpent tricot rayé à lèvres jaunes ou Serpent tricot rayé jaune. Ou bien encore Plature couleuvrin.

D’apparence, ils sont gris avec un annelage de noir sur le dos. Et ils ont une queue palmé noire. Leur tête est jaune et noire avec une langue rose. Il y a le placement des narines sur le côté et non sur le dessus. Or, que c’est le cas des espèces marines. Le ventre est de même couleur que le dos avec de longues écailles comme pour les espèces terrestres.

Laticauda colubrina
Source d’origne : Harry Ward-Smith (Laticauda colubrina)

Le Laticauda laticaudata

Il est celui qui a l’aire de répartition la grande. D’ailleurs, il est présent en Nouvelle-Calédonie, soit en France contrairement au Laticauda colubrina. Les autres pays où il est présent sont comme pour le Laticauda colubrina. L’Inde, le Bangladesh, la Birmanie, la Thaïlande, le Cambodge, le Vietnam et la Malaisie.

Ainsi que l’Indonésie, les Philippines, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon. Et aussi le Vanuatu, les Fidji, le Samoa, le Palaos, le Timor-Leste, l’Australie et Taïwan. En outre, il est aussi présent en Chine et au Japon ce qui n’est pas le cas du Laticauda colubrina.

Son habitat est les îles coralliennes, les récifs coralliens et les mangroves. Pour sa taille, il est plus petit que le Laticauda colubrina. Avec une taille moyenne de 70 cm et jusqu’à 118 cm.

En français, vous pouvez les appeler Serpent tricot rayé à bandes bleues ou Serpent tricot rayé bleu. Ou bien encore Serpent tricot rayé commun ou Plature à bandes.

À l’heure actuelle, mise à part l’espèce de base Laticauda laticaudata laticaudata. Il existe une autre sous-espèce connue sous le nom de Laticauda laticaudata affinis.

Très ressemblant au Laticauda colubrina il a un motif d’anneaux noir. Avec un accouplement cette fois d’anneaux bleus au lieu de gris. La queue est principalement noire et la tête est jaune et noire.

Laticauda laticaudata
Source d’origne : Jinn Hua (Laticauda laticaudata)

Le Laticauda crockeri

Celui-ci a une aire de répartition qui est toute petite. En effet, il se trouve uniquement dans le lac Te-Nggano sur l’île Rennell se trouvant sur l’archipel Salomon en Océanie.

Ainsi, il s’agit d’un Laticauda qui ne vit pas en eaux marines. Il s’agit d’un Laticauda qui vit en eaux saumâtres, autrement dit une eau légèrement salée. Il est à noter au passage que l’Hydrophis semperi est aussi une espèce qui vit en eaux saumâtres. Ainsi que l’Hydrophis sibauensis.

Dans les écrits, il y a l’indication qu’il n’y a jamais eue la vision de celui-ci sur terre. Or, que c’est le cas des autres Laticauda. Pourtant des photos sur iNaturalist indique le contraire. Il serait intéressant de voir les écailles du ventre…

La taille moyenne indiquée par Clinical Toxinology Resources est de 50 cm pour un maximum de 82 cm. Et The Reptile Database indique une taille de 61,5 cm pour les mâles et 79,5 cm pour les femelles.

Cette espèce vivant uniquement dans lac Te-Nggano, il n’y a donc pas de sous-espèce.

Pour les noms vernaculaires, vous pouvez utiliser Serpent tricot rayé de Crocker. Ou bien encore Serpent tricot rayé du lac Te-Nggano ou Serpent tricot rayé des îles Salomon. Et aussi Plature du Lac Te-Nggano.

Son apparence, à l’exception du motif, change beaucoup à rapport les deux précédentes. De couleur brune avec des anneaux brun foncé sur le dos devenant gris sur les flancs, représente son apparence. La tête est brune et sa langue est d’un brun-rouge. Enfin, une couleur brun foncé représente sa queue.

Laticauda crockeri
Source d’origne : jqrichmond (Laticauda crockeri)

Le Laticauda saintgironsi

Il s’agit du second Laticauda que vous pouvez trouver dans l’archipel de la Nouvelle-Calédonie. C’est d’ailleurs le seul territoire où vous pouvez le voir dans la nature. À quelques cas isolés qui se trouveraient en Nouvelle-Zélande, sur les îles Carolines du Palaos et en Inde.

Pour son habitat, vous le trouvez dans les récifs coralliens, les fonds meubles et les herbiers. Sur terre, il est présent sous les rochers et dans les trous de rochers. Ainsi, que dans les infrastructures, la végétation de rivage et dans les arbres.

Selon l’Harold G. Cogger et Harold F. Heatwole, la taille moyenne du Laticauda saintgironsi est d’environ 77 cm pour les mâles. Et d’environ 95 cm pour les femelles. Avec un poids de 157 g pour les mâles et de 248 g pour les femelles. Du côté de Clinical Toxinology Resources vous retrouvez une taille moyenne de 65 cm et jusqu’à 1,20 mètre.

D’apparence, il a des similitudes avec le Laticauda colubrina et le Laticauda laticaudata. En effet, vous retrouvez une tête qui est jaune-orange sombre et noir. Avec une queue principalement noire avec le bout jaune-orange. L’annelage est de nouveau noire avec cette fois une liaison qui est d’un jaune-orange. Le ventre est de couleur crème et la langue est d’un rose sombre.

Puis comme nom français, il y a l’appellation de Serpent tricot rayé calédonien. Ou bien encore de Serpent tricot rayé de Saint-Girons.

Enfin, il n’y a pas de sous-espèce pour ce serpent.

Laticauda semifasciata
Source d’origne : Dave Irving (Laticauda saintgironsi)

Le Laticauda semifasciata

C’est un Laticauda qui vit plus au nord que d’autre à une exception près. Vous le trouverez ainsi : au sud-est de la Chine incluant la région d’Hong-Kong et Taïwan. Il est aussi présent au sud du Japon dans la région d’Okinawa. Puis, vous le trouvez aussi tout autour des Philippines.

Ainsi que sur les petites îles de Damar, de Teun, de Nila et de Serua. Ces îles se trouvent dans l’archipel des Moluques en Indonésie.

Il y a eu la description du Laticauda semifasciata pour la première fois en 1 837. C’est Caspar Georg Carl Reinwardt. Reinwardt était entre autres un botaniste et physicien. Il est né le 3 juin 1 773 à Lüttringhausen, Allemagne. Et il est mort le 6 mars 1 854 à Leyde, Pays-Bas.

À une époque, précisément en 1 994, l’espèce Laticauda schistorhyncha était devenu une sous-espèce du Laticauda semifasciata. Avant qu’il n’y ait eu de nouveau son élévation au rang d’espèce.

Puis, pour le nom français, vous avez le terme de Serpent tricot rayé asiatique. Ou bien encore Serpent tricot rayé de Chine ou Plature semi-annelé.

Ensuite, pour son apparence, il est d’un annelage de gris-noir avec du turquoise claire. De même que la queue aussi est d’un gris-noir avec du turquoise claire. Puis pour la tête, elle est plutôt gris-brun avec du turquoise claire. Enfin, pour le ventre, il est plutôt beige voir crémeux et la langue est rose.

Sa taille et son habitat

Hans Breuer et Christopher William expliquent que le serpent peut atteindre une taille de 170 cm. Et dans le document de The Living Hazards Database, il parle d’une taille de 80 cm à 1,5 m. Avec une taille maximale de plus de 2 mètres.

Enfin, pour son habitat, vous le trouvez près des récifs coralliens. Et des zones rocheuses le long de la côte de la mer.

Laticauda laticaudata
Source d’origne : Skink Chen (Laticauda semifasciata)

La liste complète des Laticauda

En janvier 2 023, il y a plus de 5 espèces de Laticauda. Il y en a 8 selon The Reptile Database. Vous retrouvez la liste complète ci-dessous. Avec les noms scientifiques, les noms vernaculaires, les auteurs des taxons et les possibles changements de genres futurs voir sous-genres.

Voici la liste des 8 espèces de Laticauda :
EspèceNom françaisAuteur du taxonGenre proposé
Laticauda colubrinaSerpent tricot rayé à lèvres jaunes,
Serpent tricot rayé jaune ou
Plature couleuvrin
Johann Gottlob Theaenus Schneider, 1799 
Laticauda crockeriSerpent tricot rayé de Crocker,
Serpent tricot rayé du lac Te-Nggano,
Serpent tricot rayé des îles Salomon ou
Plature du Lac Te-Nggano
Joseph Richard Slevin, 1934 
Laticauda frontalisSerpent tricot rayé nain ou
Serpent tricot rayé frontal
Charles Walter De Vis, 1905 
Laticauda guineaiSerpent tricot rayé de Papouasie-Nouvelle-Guinée ou
Serpent tricot rayé papou
Harold F. Heatwole,
Stephen D. Busack et
Harold Cogger, 2005
 
Laticauda laticaudataSerpent tricot rayé à bandes bleues,
Serpent tricot rayé bleu,
Serpent tricot rayé commun ou
Plature à bandes
Carl Linnaeus, 1758 
Laticauda saintgironsiSerpent tricot rayé calédonien ou
Serpent tricot rayé de Saint-Girons
Harold Cogger et
Harold F. Heatwole, 2006
 
Laticauda schistorhynchaSerpent tricot rayé de NuieAlbert Günther, 1874Pseudolaticauda
Laticauda semifasciataSerpent tricot rayé asiatique,
Serpent tricot rayé de Chine ou
Plature semi-annelé
Caspar Georg Carl Reinwardt, 1837Pseudolaticauda

Les genres proches des Laticauda

Les Laticauda sont des espèces vraiment uniques en leur genre. Vous ne trouverez pas d’autres serpents qui sont semi-aquatiques d’eau marine. De plus, qui mangent des Muraenidae (Murènes). Néanmoins, il y a des fois la comparaison à des Hydrophis et à des Bungarus. Vous pourriez aussi les comparer à des Thamnophis.

En effet, les Thamnophis sont semi-aquatiques selon les espèces. Et de plus, ils forment des boules d’accouplement entre eux, lors de la saison de reproduction, comme pour les Laticauda. Sur les Thamnophis, vous retrouvez plus d’information sur l’article qui lui correspond. Auquel cas, je ne vous en dis pas plus ici.

Le genre Hydrophis

Ce sont des serpents marins qui font partie de la même famille que les Laticauda. Et certaines espèces ont des anneaux tout comme les Laticauda. Il y a par exemple l’Hydrophis spiralis, l’Hydrophis coggeri et l’Hydrophis major. Ce qui les rend ainsi plus difficiles à distinguer, surtout que les deux genres ont une queue palmée.

Néanmoins, vous pouvez le faire facilement deux manières. D’une part, les Laticauda ont des narines latérales. Or que les Hydrophis ont les narines sur le dessus de la tête. Et la deuxième manière, c’est sur leur ventre. En effet, les Laticauda ont de larges écailles comme les serpents terrestres. Or, que ce n’est pas le cas des Hydrophis.

Les Hydrophis sont un large groupe de 50 espèces début 2 023. C’est l’Hydrophis platurus qui fut le premier décris en 1 766, par Linnaeus. Et la dernière description est pour l’Hydrophis donaldi, en 2012.

L’étymologie part de deux mots du grec ancien : ὕδωρ (hudôr) pour « eau » et ὄφις (óphis) pour « serpent ». Autrement dit « serpent d’eau ». Quant au nom vermiculaire français, c’est souvent Serpent marin ou Serpent marin venimeux.

L’aire de répartition peut être plus ou moins grande selon les espèces. Pour l’Hydrophis platurus vous le trouvez sur les côtes. Sur pas moins de deux océans : l’Océan pacifique et l’Océan indien. Les côtes concernées sont l’Océanie, l’Asie, le Moyen-orient, l’Afrique et l’Amérique centrale.

Puis pour leur taille, elle va en moyenne de 0,45 mètre à 1,70 mètre et jusqu’à 2,50 mètres. Le plus grand étant l’Hydrophis elegans et le plus petit est l’Hydrophis inornatus.

Leur régime

Enfin, le régime change selon les espèces. Vous avez des poissons minces et des anguilles pour l’Hydrophis elegans. Des gobies pour les adultes et des crevettes pour les juvéniles pour l’Hydrophis peronii. Et des petits poissons pélagiques (habitants en surface) pour l’Hydrophis platurus.

Hydrophis spiralis (Serpent marin jaune)
Source d’origne : Keith DP Wilson (Hydrophis spiralis)

Le genre Bungarus

Il s’agit d’un autre genre, où il y a la comparaison avec le genre Laticauda. Les anglophones ont tendance à les appeler Krait et pour les Laticauda Sea krait. Mise à part les noms, selon les espèces, ils peuvent se ressembler par leur motif annelé. C’est le cas par exemple du Bungarus fasciatus et du Bungarus candidus.

Il sont tout aussi facile à distinguer, en effet les Bungarus ne sont pas des serpents marins. Auquel cas, ils n’ont pas de queue palmée. Ce qui est le cas de tous les Laticauda.

En janvier 2023, il y a 16 espèces de reconnues. Il y a eu la reconnaissance du dernier taxon en 2021, qui est le Bungarus suzhenae. Il s’agit simplement d’une élévation du Bungarus multicinctus. Et il y a eu la première description des Bungarus par Linnaeus, en 1 758. Sous le nom de Bungarus candidus.

L’étymologie du Bungarus viendrait de la langue Télougou, une langue vers le sud-est de l’Inde. Qui correspond à baṅgāru qui signifie « en or, doré, d’or ». Sûrement en rapport à l’apparence du Bungarus fasciatus.

Puis, pour leur aire de répartition elle se situe au Laos, au Vietnam, en Birmanie, en Chine et à Bhoutan. Ainsi qu’au Népal, en Inde, au Bangladesh et en Thaïlande. Et encore en Malaisie, au Cambodge, au Sri Lanka, à Taïwan, au Pakistan et en Afghanistan, selon les espèces.

Ensuite, concernant leur taille, la plus petite espèce est le Bungarus lividus. Avec une taille moyenne de 65 cm à 1,10 mètre. Et la plus grande espèce est le Bungarus fasciatus avec une taille moyenne de moyenne 1,20 mètre jusqu’à 2,25 mètres.

Leur régime

Enfin, pour le régime, cela dépend de chaque espèce. Pour le Bungarus fasciatus vous pouvez donner d’autres serpents et des lézards. Ainsi que des petits mammifères, des grenouilles, des poissons (Incluant les anguilles.). Pour d’autres comme le Bungarus caeruleus ça saura uniquement d’autres serpents incluant sa propre espèce.

Pour terminer, lors de ma visite chez VenomWorld, il avait des Bungarus candidus. Et comme VenomWorld ne nourrit qu’aux souris, vous savez que vous pouvez faire de même pour cette espèce.

Bungarus fasciatus (Bongare fascié ou Bongare jaune et noir)
Source d’origne : Inglourious reptiles (Bungarus fasciatus)

La conservation des Laticauda

Si vous voulez continuer à avoir des animaux, il faut aussi penser à la conservation. Si vous ne reproduisez pas les animaux, ils vont finir par disparaître. Le genre Laticauda n’est pas une exception, surtout qu’en Asie ils les mangent !

Laticauda semifasciata
Source d’origne : Shawn Miller (Laticauda semifasciata)

Vous faites partie des personnes qui s’intéressent aux animaux. Or que 90 % des gens ne s’y intéressent pas et les tues indirectement. Faire reproduire les animaux, c’est aider à la conservation. Parce que demain, peut-être vous seriez le seul ou un des seules qui a cette espèce en élevage. C’est déjà arrivé pour d’autres animaux comme le Cyanopsitta spixii (Ara de spix).

À l’heure actuelle, la majorité des Laticauda sont en Préoccupation mineure ou Quasi menacé selon la liste rouge de l’UICN. Mais cela ne dit pas ce qui va en être demain. Et il y en a déjà qui ont la situation de Vulnérable.

Aujourd’hui, il est encore temps de voir comment les élever en captivité, sans risque d’extinction proche. De plus, la CITES internationale et la CITES européenne ne listent pas les Laticauda dans leurs annexes. Les CITES régissent les transactions commerciales.

Ce qui signifie que les transactions sont libres de ce côté. C’est plutôt une bonne nouvelle dans un sens. De l’autre côté, ce n’est pas le seul barrage à la conservation ex-situ.

En effet, il y a aussi les lois du pays exportateur et du pays importateur.

En France

Il y a la considération des Laticauda comme des espèces dangereuses. En effet, ils font partie des élapidées. Sur l’Arrêté du 8 octobre 2018, ils sont ainsi dans la colonne (c). Ce qui signifie qu’il y a plusieurs contrainte pour les obtenir. Dont un Certificat de Capacité non-professionnel au minimum à l’heure actuelle. Ce qui peut changer dans un avenir proche.

En effet la Loi n° 2021-1539 du 30 novembre 2021 indique une nouvelle liste. Et cette liste mentionnée à l’Article 14 dit : « Parmi les animaux d’espèces non domestiques, seuls les animaux relevant d’espèces dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de l’environnement peuvent être détenus comme animaux de compagnie ou dans le cadre d’élevages d’agrément. ».

Ce qui touche bien les éleveurs étant capacitaire non-professionnel. D’ailleurs, la proposition faite par le Ministre de l’environnement à la réunion du 16 novembre 2 022. Était purement et simplement d’exclure les animaux de la colonne (c) 1 et plus ! Dont font partie les Laticauda. Bien entendu, il y a eu un refus par les organismes tels que La ferme tropicale, VenomWorld, la BSA, etc.

La fédération ProNaturA faisait aussi partie de la visioconférence. Auquel cas, je vous invite à les soutenir parce qu’ils défendent vos intérêts. Demain, il peut très bien y avoir une interdiction pour les particuliers lorsque l’arrêté tombera. De plus, il y a la révision de la liste tous les 3 ans ! Et seule l’abrogation peu rechanger la donne, donc soutenez la fédération ProNaturA.

En Belgique (Wallonie)

Les choses sont différentes. Il y a une liste dite « Liste positive » qui vous dit les espèces libres de détentions. Et les espèces sous agréments. À l’heure actuelle, les Laticauda ne sont pas sur la Liste positive. Ainsi, il vous faut un permis B et agrément pour les avoir et participer à leur conservation.

En Suisse

Il faut regarder l’Ordonnance sur la protection des animaux (OPAn). Qui vous dit à l’article 89 en h, qu’il vous faut une autorisation pour la détention des serpents venimeux. Sauf ceux listés par l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). Là aussi, il faudra donc un agrément.

Au Quebec

Il faut que vous consultiez la Liste des reptiles pour l’application du Règlement sur les animaux en captivité. Il y a l’indication comme nécessitant un permis (Pro.) pour tous les Laticauda sur la liste. C’est la MFFP (Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs) qui remet ce permis.

Les Laticauda de la Nouvelle-Calédonie

En Nouvelle-Calédonie, il y a trois Laticauda. Il s’agit de Laticauda saintgironsi, Laticauda laticaudata et Laticauda frontalis. Il est en droit de se poser la question si les lois sont les mêmes ? Que pour la France, la Guayane, etc ? Et la réponse et non. En Nouvelle-Calédonie, ils ont leurs propres lois et arrêtés. Ainsi, il n’y a pas forcément l’interdiction du prélèvement des espèces sauvages, dont les Laticauda.

De plus, les juridictions sont différentes selon les trois provinces. Ces provinces sont : la Province Nord, la Province Sud et la Province des îles Loyauté. Ainsi, si vous voulez voir pour en importer, vous devez vous renseigner si c’est possible. Et comment faire selon la province. De la même manière que pour d’autres pays tels que la Chine, l’Indonésie, etc.

Le registre généalogique

Mise à part la reproduction en elle-même d’au moins un spécimen sauvage (code W) ou de ranch (code R). Ou bien encore d’un établissement de conservation. Il vous faut aussi créer ou participer à des registres généalogiques (studbook). Sans cela, vous n’allez pas savoir où vous allez et vous risquez fort d’avoir des souches de consanguinité. Qui ne seront pas viable pour la conservation.

Le physique et le comportement des Laticauda

Tous les Laticauda sans exception ont un motif d’annelage. Qui est souvent noir où il y a l’accouplement avec une autre couleur, gris, bleu, jaune, brun… Ils ont tous une queue palmée et des narines placées à l’avant de la gueule sur les côtés. Et non sur le dessus comme c’est le cas des serpents marins. Les pupilles sont rondes avec un comportement cathéméral (actif le jour comme de nuit selon les saisons).

Le corps est légèrement vertical. Et le ventre à des écailles larges pour ramper sur la terre. Ils sont ainsi aquatiques, terrestres et aussi arboricoles ! Le Laticauda crockeri, comme vous l’avez vue, est d’eau saumâtre au lieu d’être d’eau marine. Et des doutes subsistent sur le fait qu’il va sur terre.

La taille est différente selon les espèces. Le Laticauda colubrina est le plus grand avec une taille moyenne de 90 cm et jusqu’à 2 mètres. Et le plus petit étant le Laticauda crockeri qui fait une taille moyenne de 50 cm et jusqu’à 82 cm.

La plupart du temps, ils sont dans l’eau, et cela, parce qu’il chasse dans l’eau. Et des fois, il y a des accouplements dans l’eau. Pour le reste, ils sont terrestres, pour digérer, se chauffer, se reposer, boire, muer, déposer les œufs, etc. 

La capacité d’envenimation des Laticauda

Les Laticauda n’ont pas de crochets flexibles. Comme c’est le cas des Trimeresurus, des Atheris, des Pseudocerastes ou bien encore des Bothrops, comme déjà révéler plus haut. Ils ont donc des crochets fixe à l’avant, contrairement Dispholidus typus qui les a en arrière. Comme pour les Naja, l’Ophiophagus hannah, les Dendroaspis ou bien encore les Oxyuranus.

Il y a une canalisation des crochets ce qui laisse s’écouler du venin. Ce qui n’est pas le cas des dentures opistodontes comme pour les Heterodon ou les Thamnophis.

Le venin des Laticauda est principalement neurotoxique comme la majorité des élapidés. Néanmoins, il n’y a pas la considération des Laticauda, comme aussi dangereux que d’autres. En effet, ces serpents ne sont pas agressifs autant sur terre que dans l’eau. Les seuls cas de morsures viendraient de pêcheurs qui les attrapent dans leurs filets.

Source d’origne : inconnue (Luc Fougeirol avec un Laticauda laticaudata)

Que mangent les Laticauda ?

Selon les espèces de Laticauda, le régime va changer. Pour 90 % d’entre eux, le régime va être principalement des Anguilliformes. La raison serait que les autres poissons sont trop rapides pour que les Laticauda les attrapent. Auquel cas les Laticauda cherchent leurs proies dans les crevasses sous-marines et les grottes sous-marines. Là où il y a souvent des murènes et autres poissons du genre.

Maintenant, certains Laticauda auraient tout de même la capacité d’attraper d’autres poissons, ce qui est le cas du Laticauda semifasciata. Il mangerait des Emmelichthyidae, Acanthuridae (Poisson-chirurgien, Poisson-licorne…) et Pomacentridae (Poisson-clown…) à l’âge adulte. Et des Mugilidae (Mulet, muge…) quand ils sont juvéniles.

Concernant le Laticauda crockeri, il mange principalement des Eleotris fusca.

Il y a aussi l’indication par une société d’aquariophilie qui dit que les Laticauda mangeraient aussi des crustacés…

Maintenant, la question est comment faire en captivité pour les nourrir ?

En effet, les murènes ne sont pas très courantes en captivité et les connaissances sont minimes pour les faire reproduire. Et le prix à l’achat de Gymnothorax ou d’autres murènes sauvage est cher.

Si vous partez de Laticauda semifasciata vous savez que vous pouvez les nourrir avec des Amphiprion ocellaris (Poisson-clown commun). C’est comme un équivalent des souris domestiques. En effet, ces poissons se reproduisent facilement et en grande quantité. Il y aurait environ 500 œufs par ponte !

De plus, ils sont hermaphrodites. Dans le cas ici, c’est le mâle dominant d’un groupe qui se transforme en femelle. Attention bien sûr à ne pas avoir plus de deux dans un aquarium. Parce qu’il y en aura bien qu’un seul qui se transforme en femelle.

Pour les autres espèces, il est possible qu’ils mangent les Amphiprion ocellaris. Rappelez-vous qu’au départ, je vous ai dit que les Laticauda ne mangent pas certains poissons à cause de leurs rapidités. Ce qui ne veut pas dire que les Laticauda ne sont pas opportunistes. En effet concernant le Laticauda colubrina, il y a l’indication qu’il mange des poissons morts occasionnellement.

Cette bonne nouvelle provient du livre Snakes of Australia de Scott & Tyese Eipper. Il est possible que cela s’étende à d’autres Laticauda. Attention, il y a eu une étude sur le Laticauda saintgironsi. Où il n’y a rien qui montre qu’ils mangeraient occasionnellement des Pomacentridae. Tout de même, cela reste à tester en captivité. De la même manière que pour des terrestres qui mangent finalement d’autres proies en captivités.

La fiche théorique de la maintenance des Laticauda

Il s’agit d’un des genres de serpent ayant un défi élevé pour sa maintenance en captivité. Néanmoins faire les choses par étape devrait permettre de pouvoir les maintenir en captivité dans des bonnes conditions. Cela requiert en fait des connaissances en serpent venimeux et en poissons marins. Si vous avez l’acquisition de ces deux compétences, vous devrez être en mesure de pouvoir maintenir ce genre de serpent.

Il y a des fois la recherche de ce genre de serpent chez les aquariophilies. Et de mon point de vue, ce n’est pas une bonne idée de vouloir maintenir des Laticauda comme des Hydrophis. Comme vous l’avez vue, c’est un serpent semi-marin et de plus, il ne fait que manger dans l’eau marine. Ainsi, je pense que, comme pour les Thamnophis semi-aquatiques, c’est une grande erreur de les vouloir dans l’eau uniquement.

D’ailleurs, il tiendrait sûrement mieux uniquement dans une zone terrestre, mais cela leur priveraient d’un comportement naturel non-négligeable. Ainsi, l’espace de vie devrait être d’un tiers de plus au moins en longueur.

La taille de l’espace de vie

La méthode suisse indique que la longueur doit être au minimum de la taille du serpent. Et que pour la largeur, c’est la moitié de sa taille. Enfin, pour la hauteur, cela devrait les ¾ étant donné qu’il est semi-arboricole. Et donc un tiers de plus pour sa longueur.

Si vous partez d’un Laticauda colubrina qui fait 90 cm. Vous allez vous retrouver à faire terrarium de 120 cm de longueur sur 45 cm de largeur. Et une hauteur de 68 cm de hauteur.

Le tiers de plus correspond à la zone d’un petit bac ou d’un petit bassin d’eau marine. Pourquoi plutôt ce choix, que de mettre carrément un aquarium dans le terrarium ? La raison n’est pas de faire un terrarium qui serait plus grand. Mais simplement le fait que vous avez lu que les Laticauda avaient des problèmes pour attraper les poissons. Dans un petit bac, c’est beaucoup plus facile pour eux.

Cette proposition reste néanmoins théorique. Il est possible qu’au final, il se révélera meilleur d’avoir un aquarium dans le terrarium, c’est à vous de tester. Selon les informations que vous avez sous la main.

La boisson

L’eau de boisson ne peut être celle du bac marin. En effet, les Laticauda mangent certes des poissons marins et autres. Cependant, ils boivent de l’eau douce. Il est donc important qu’il y ait le placement d’une coupelle d’eau douce, de préférence une eau osmosée.

Le substrat

Pour le substrat, il vaut mieux partir sur un substrat qui supporte l’humidité. Parce que forcément de l’eau du bassin va se verser dans la partie terrestre. De plus, il y a souvent l’immergement des Laticauda en partie dans l’eau quand ils se reposent. En effet, ils vont dans les creux des roches qui composent des fois des flaques d’eau.

Il y a sûrement la complication de la réalisation du système de roches, sauf si vous dédiez une pièce. Maintenant, si vous pouvez et le souhaitez, c’est mieux. Parce qu’ainsi, vous vous rapprochez d’un comportement naturel.

À défaut des substrats classiques de mélanges de fibre de coco, de tourbe, d’écorces, etc devraient faire l’affaire. Attention, la fibre (humus) de coco, uniquement, ne fonctionne pas. Malgré les dires qui disent que c’est imputrescible. Il en reste pas moins que vous allez vite vous retrouvez avec une couche blanche. Qui sont des champignons microscopiques qui fleurissent !

La température, l’hygrométrie et la luminosité

La température et l’hygrométrie dépendent du climat d’où viennent les Laticauda importés. Pour trouver ces températures voyez des sites comme Climate-data. Ce site est intéressant parce qu’il permet de cibler directement une commune. Ce qui vous rapproche des valeurs cherchées.

Ensuite, voyez aussi les photos de Laticauda sur des sites comme iNaturalist, flickr, etc. Cela va vous donner une idée de son micro-climat et vous permettre de réadapter des choses. Dont la température et l’hygrométrie avant même d’avoir le premier Laticauda. Notez, ici qu’il faut aussi prendre en compte la température de l’eau du bac. Et pas uniquement celle de l’air de l’espace de vie.

Il en va de même pour la luminosité. Si un Laticauda se promène en journée, vous savez que vous pouvez mettre un kelvin plus haut. Que s’il n’est pas sorti en journée. Vous devez aussi faire attention au rendu des couleurs de l’espace de vie. Du moins si vous voulez augmenter vos chances de réussite et son bien-être.

La reproduction des Laticauda

Réussir simplement à maintenir des Laticauda en captivité semble une mission impossible à l’heure actuelle. Alors faire la reproduction semble encore moins faisable sur le moment.

Cependant, il est intéressant de commencer à noter le plus tôt possible son comportement à ce niveau dans la nature. Parce que cela va forcément aider une fois la réussite de sa maintenance en captivité.

Chez les Laticauda, il y peu y avoir la prise en compte d’un dimorphisme sexuel de taille. Les femelles étant plus grandes. Maintenant, il est peut-être préférable d’en profiter. En même que vous passez chez le vétérinaire pour les soins d’antiparasitaires et d’antibiotiques. De les faire sexer en même temps, pour être sûr.

Pour les Laticauda, la reproduction peut se faire dans l’eau comme sur terre. Il en sera à vous de tester ce qui marche le mieux en captivité.

De plus, il est à noter que tout comme les Thamnophis. Les Laticauda se rassemblent en boules d’accouplement pendant la saison des amours. Ainsi, il vaut mieux avoir plusieurs mâles pour augmenter les chances de réussite et non plusieurs femelles !

Ensuite, il y aura la posent des œufs sur terre et non dans l’eau. Ainsi pensez à préparer une boîte de ponte.

Quel Laticauda vous conviendrait au départ ?

Avec toutes les informations que vous avez récoltées. Vous devriez déjà avoir une idée duquel est le plus simple à maintenir. Qui pourrait donc vous convenir au départ. Maintenant, il y a aussi d’autres facteurs comme le coût et la possibilité d’importation. Et aussi la taille du Laticauda et son apparence.

À l’heure actuelle, les Laticauda ne se trouvent pas sur les marchés en ligne, tels que Terraristik, Enimalia et Morphmarket… C’est vraiment à vous d’aller sur le terrain et de les faire importer avec tout ce que cela engendre. Comme le passage chez le vétérinaire dans le pays pour avoir le certificat, etc.

Parce que oui, même s’il n’y a pas de papier CITES pour des Laticauda. Il y a d’autres papiers à faire pour leur passage dans votre pays. Si vous êtes dans l’Union européenne, il y aura les réglementations à ce niveau. Puis dans votre pays Belgique, France, etc. En France pour connaître les démarches, vous pouvez contacter la DDPP de votre département.

De plus, pour l’importation en avion, vous devez respecter les normes IATA, pour les caisses de transport.

Il fut un temps, où j’avais une source pour importer des Laticauda colubrina par un intermédiaire. Le prix était de 200 $ pièce. Cette source est tombée à l’eau depuis que l’Angleterre à quitter l’Union européenne. Mais cela donne une idée du prix de base de l’animal, sans les autres coûts.

Si vous cherchez, il est possible que vous trouviez d’autres intermédiaires. Si vous n’avez pas envie de faire toutes les démarches vous-mêmes.

Le mot de la fin

Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Laticauda. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Laticauda. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).

Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.

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Je vous retrouve tout de suite de l’autre côté pour la première vidéo,

– Sébastien

Les Thamnophis

Serpent-jarretière, Serpent-ruban, Couleuvre rayée

Thamnophis sirtalis tetrataenia (Serpent-jarretière de San Francisco)
Source d’origne : kousebandslangen (Thamnophis sirtalis tetrataenia)

Grand Est, FRANCE, le 13 décembre 2 022, les Thamnophis
De : Sébastien KENNEL

Bonjour, c’est Sébastien.

Avez-vous un intérêt pour les Thamnophis ?
Recherchez-vous des informations sur les Thamnophis ?
Enfin, vous vous demandez si c’est le genre de serpent qu’il vous faut ?

Si la réponse à une de ces questions est oui. Alors vous devriez lire cet article parce qu’il va répondre à vos questions.

Qu’est-ce qu’un Thamnophis ?

Évidemment, il s’agit d’un serpent, mais encore ?

Il s’agit d’un genre et non d’une famille. Sa famille est les colubridés (colubridae) et sa sous-famille est les natricinés (natricinae). C’est la même sous-famille que les Storeria (Couleuvre de Storer).

À l’origine, il y avait l’indication qu’il possédait une denture sans crochets, ce qui se dit aglyphe. Cependant, une découverte récente, en 2 011, montre qu’ils ont en fait une denture opistodonte comme pour les Heterodon. Ce qui est différent de la couleuvre Dispholidus typus qui est opisthoglyphe.

En-dehors des colubridés vous trouverez la denture solénoglyphe comme pour les Atheris et la denture protéroglyphe comme pour les Naja. Pareillement, aux autres serpents, la denture des Thamnophis est aussi pleurodonte. Ce qui veut dire qu’il y a aura le remplacement des dents perdues. Et qu’il y a la racine de la dent soudée à la face externe de la mâchoire.

Contrairement à des pythons ou des boas comme le Morelia viridis ou le Corallus batesii. Les Thamnophis ne possèdent pas de fossettes thermosensibles sous les labiales inférieures. Ils n’en possèdent pas non plus entre les yeux et le nez. Ceci étant réservé à des crotales comme les Trimeresurus.

Ce qui signifie qu’ils ne vont pas détecter la chaleur des proies. Qui sont homéothermes (à sangs chauds), par ce biais. C’est leur vue qui leur permet de voir les proies. De leur côté, ils sont des animaux ectothermes (à sang variable). Ainsi, il se régule à la température de leur environnement.

Crochet de Thamnophis
Source d’origne : Christian Cantrell (Crochet de Thamnophis)

L’étymologie des Thamnophis

Deux mots sont la base de ce nom scientifique. Vous avez le mot « thamn » et vous avez le mot « ophis ». À partir de là, vous pouvez déterminer ce que cela signifie. Le premier mot vient du grec ancien pour « θάμνος » (thamnos) est veut dire « buisson » ou « arbuste » en français. Et le second mot vient aussi du grec ancien pour « ὄφις » (óphis) qui signifie « serpent » ou « anguille ».

Ainsi, vous pouvez en conclure que la traduction est « serpent des buissons » ou « serpents des arbustes ». Et vous allez me dire, c’est curieux moi qui pense ces serpents venant des lacs et autre cours d’eau. Nous allons y revenir, laissez moi juste le temps de terminer les sections d’avant.

La taxonomie des Thamnophis

C’est en 1 843 que le scientifique Leopold Fitzinger aurait créé le genre Thamnophis, puis validé par l’ICZN. Néanmoins, je n’ai pas trouvé au premier coup d’œil, l’espèce de référence. Fitzinger était un Autrichien, né le 13 avril 1 802 à Vienne. Et mort le 20 septembre 1 884 à Hietzing. Il était entre autres : un naturaliste et un zoologiste.

Il y a eu la description du Thamnophis sirtalis en 1 758, il s’agit de la première description du genre. À cette époque, l’espèce faisait partie du genre Coluber et il avait pour nom Coluber sirtalis. C’est Carl Linnaeus connu aussi sous le nom de Carl von Linné, qui a fait cette première description. Linnaeus était un zoologiste et naturaliste Suédois né à Råshult le 23 mai 1 707. Et mort à Hammarby le 10 janvier 1 778.

Au fil du temps, il y a eu plusieurs genres de proposée pour ces espèces. Entre autres, vous trouvez les noms : Atomarchus, Chilopoma, Eutaenia, Eutainia, Eutanaeia, Natrix, Phamnovis, Prymnomiodon, Stypocemus, Tropidonote, Tropidonotus.

Certains de ces genres existent encore pour les serpents et d’autre non. C’est le cas de Coluber et Natrix.

Les 5 Thamnophis les plus courants en captivité

Il existe pas moins de 37 Thamnophis en 2 022, sans compter le nombre conséquent de sous-espèces. De ce fait dans cet article, nous allons plutôt parler des 5 Thamnophis les plus courants en captivité. Parce que c’est avec cela que vous devriez plutôt commencer. En effet, ça sera beaucoup plus facile d’obtenir du succès avec. Par la suite, vous serez bien plus confiant pour aller plus loin, si c’est votre désir.  

Le Thamnophis sirtalis

C’est clairement celui que vous trouverez le plus facilement en captivité. Et c’est aussi celui qui a la plus grande aire de répartition. Vous le trouverez dans le sud du Canada allant de l’est à l’ouest. Et sur l’est et l’ouest des États-Unis du haut en bas. Ainsi qu’au nord du Mexique sur deux petites zones situé au centre.

Selon Mark O’Shea (The book of snakes), le Thamnophis sirtalis fait une taille entre 45 cm et 66 cm. En comparaison, dans l’Atlas de la terrariophilie Volume 1. Il y a l’indication d’une taille d’environ 60 cm à 80 cm. L’Atlas indique aussi que l’espèce est diurne.

Son habitation est les lacs, les rivières, les étangs, les marais boisés, les bayous et les marais. Ainsi que les terrains boisés et les prairies, selon Mark O’Shea.

Ainsi, avec ces informations, vous pensez sûrement à un espace de vie plutôt aquatique comme aquaterrerium. Cependant, le spécialiste des Thamnophis en Europe Steven Bol. Explique qu’il ne faut surtout pas élever cette espèce dans un aquaterrerium. Et de préférer les terrariums secs avec un bassin.

Vous retrouvez ici le nom vernaculaire Serpent-jarretière commun. Et aussi pour les sous-espèces : Serpent-jarretière de San Francisco, Serpent-jarretière de Floride, etc.

Les sous-espèces et les morphs

Il y a 12 sous-espèces en 2 022, selon The Reptile Database. Sur ces 12 espèces, il y a une forte demande pour trois d’entre eux. Il s’agit de Thamnophis sirtalis concinnus, Thamnophis sirtalis tetrataenia et Thamnophis sirtalis infernalis. Le dernier étant le plus recherché sur la toile. Ces trois sous-espèces possèdent tousses du rouge dans leurs coloris.

Moins connues, mais tout aussi jolies, il y a ceux avec du bleu. Qui est le Thamnophis sirtalis pickeringii et le Thamnophis sirtalis similis. Ce dernier étant plus grisé que le premier.

En-dehors des sous-espèces, ils existent des morphs comme le Thamnophis sirtalis sirtalis « flame ».

Thamnophis sirtalis similis (Serpent-jarretière de Floride)
Source d’origne : Pierson Hill (Thamnophis sirtalis similis)

Le Thamnophis marcianus

C’est une espèce qui se trouve principalement au nord du Mexique et aussi un petit peu au sud de celui-ci. Vous le trouvez aussi dans plusieurs pays d’Amérique centrale. Les pays concernés sont le Belize, le Guatamela, l’Honduras, le Nicaragua et le Costa Rica.

La description de cette espèce fut par Spencer Fullerton Baird et Charles Frédéric Girard en 1 853. Baird est un naturaliste et herpétologiste américain, née à Reading, Pennsylvanie le 3 février 1 823. Et il est mort à Woods Hole, Massachusetts le 19 août 1 887. Concernant Girard, il était un franco-américain né à Mulhouse, France le 8 avril 1 822. Et il est mort à Neuilly-sur-Seine le 29 janvier 1 895.

Robert Powell et al. indique que ce serpent ferait une taille maximale de 107 cm. Et ça moyenne est de 46 cm à 61 cm. Vous pouvez retrouver l’information dans le livre Peterson Field Guide To Reptiles And Amphibians, 2 016.

Les habitats préférés de Thamnophis marcianus sont les déserts et les prairies, généralement proches des cours d’eau. Encore une fois, comprenez bien ici que cela ne signifie pas qu’ils passent pour autant son temps dans l’eau !

Contrairement à d’autres colubridées (comme l’Heterodon), celui-ci de son côté est ovovivipare.

Il existe à l’heure actuelle deux sous-espèces : T. m. marcianus et T. m. praeocularis. Puis, il existe aussi la morph albinos.

Enfin, un nom français peut-être Serpent-jarretière à carreaux.

Thamnophis marcianus marcianus (Serpent-jarretière à damier)
Source d’origne : Ben Stupavsky (Thamnophis marcianus marcianus)

Le Thamnophis cyrtopsis

Il s’agit d’un serpent qui est principalement originaire du Mexique allant du nord jusqu’au sud. En fait, il couvre quasiment 80 % du pays. En-dehors, du Mexique, vous le trouvez aussi sur trois endroits du Guatamela. Et dans l’état de l’Arizona aux États-Unis.

Comme pour les précédentes espèces, il existe plusieurs sous-espèces pour cette espèce. Vous avez le T. c. cyrtopsis, T. c. ocellatus et T. c. collaris. Enfin, il n’existerai pas encore de morph.

Il y a eu sa description en 1 860 par Robert Kennicott. Et à cette époque, il portait le nom d‘Eutaenia cyrtopsis. Kennicott est un Américain né le 13 novembre 1 835 à La Nouvelle-Orléans dans l’état de la Louisiane. Et il est mort le 13 mai 1 866 au fort Nulato en Alaska.

Sa taille serait de 40 cm à 50 cm, avec une taille maximum de 110 cm, selon SnakeEstate.

Puis, concernant son habitat, il aime les déserts, les prairies semi-désertiques et les forêts à feuilles persistantes. En outre, les forêts de conifères et les plaines. Souvent, il est près des cours d’eau dans les canyons rocheux, mais aussi loin de l’eau par période.

Ensuite, il est principalement diurne et crépusculaire. Et occasionnellement, il est actif pendant les nuits chaudes. Ses périodes d’activité dans la journée sont le milieu de la matinée et en fin d’après-midi. Enfin, il hiberne à la fin de l’automne jusqu’au début du printemps, selon Thomas C. Brennan.

Enfin, un nom français pour cette espèce est Serpent-jarretière à col noir.

Thamnophis cyrtopsis
Source d’origne : Rye Jones (Thamnophis cyrtopsis ssp.)

Le Thamnophis atratus

C’est un serpent-jarretière ayant une petite aire de répartition aux États-Unis. En effet, ce colubridé est présent seulement dans deux états, qui sont l’État de Californie et l’État de l’Oregon. Il se situe près des côtes de ces États.

Tout comme pour le Thamnophis cyrtopsis, c’est Robert Kennicott qui a fait la description de ce petit serpent américain. C’était en 1 860 sous le nom d’Eutaenia atrata.

De nouveau, vous trouverez ici plusieurs sous-espèces. Qui est le T. a. atratus, le T. a. hydrophilus et le T. a. zaxanthus. Ensuite, il s’agit de couleuvres qui sont ovovivipares comme les précédentes espèces.

Pour le nom français, vous avez le nom vernaculaire de Serpent-jarretière de la côte du Pacifique. Ou bien encore vous avez le nom de Serpent-jarretière de Santa Cruz.

Puis, concernant sa taille, Steven Bol indique que Douglas A. Rossman, Neil B. Ford et Richard A. Seigel donne une taille maximum de 102 cm. Et que pour la plupart des espèces, la taille est de 80 cm maximum pour les mâles. Et de 85 cm maximum pour les femelles. Le livre de référence étant The Garter Snakes: Evolution and Ecology, sortie en 1 996.

Il serait diurne et se trouve dans les collines près des petits lacs. À une hauteur au-dessus de la mer de 610 mètres, selon Steven Bol. Mise à part cela, il se trouverait souvent aux abords des prairies, des broussailles, des bois et des forêts. Et cela, proche des étangs, des marais, des ruisseaux et des lacs.

Thamnophis atratus
Source d’origne : Spencer Dybdahl Riffle (Thamnophis atratus ssp.)

Le Thamnophis radix

Enfin, pour terminer ce top 5 des Thamnophis les plus courant en captivité. Vous allez découvrir le Thamnophis radix qui se trouve au Canada et aux États-Unis. Plus précisément, son aire de répartition est sur une large surface des Grandes plaines du continent. Avec deux petites populations séparer dans les états du Missouri et de l’Illinois ainsi que l’état de l’Ohio.

Sa taille fait environ 90 cm selon le livre Reptiles and Amphibians of Minnesota. Qui est sortie en 1 944 par Walter J. Breckenridge. Ensuite, il n’y a aucune sous-espèce à l’heure actuelle ni de morphs. Cependant, à la période des années 2 000 à 2 003, il y avait la sous-espèce T. r. haydeni. Qui aujourd’hui n’est plus qu’un synonyme.

Là aussi, le serpent est ovovivipare.

Puis, pour son nom français, c’est tout simplement Serpent-jarretière des plaines.

Ensuite, concernant son habitat, il est souvent dans les prairies et dans les prés proches des cours d’eau. Comme les étangs, les marais et les ruisseaux, selon l’ouvrage The Garter Snakes: Evolution and Ecology. En outre, il se trouve aussi dans les zones urbaines dans des bâtiments abandonnés et des tas d’ordures. Enfin, vous le trouverez aussi dans des terrains vagues.

Pour finir, c’est de nouveaux Baird et Girard qui l’ont décrit en 1 853.

Thamnophis radix
Source d’origne : Isaiah Lieberenz (Thamnophis radix)

Deux autres Thamnophis principalement semi-aquatiques

Dans le top 5 des espèces les plus courantes en captivité, deux n’étaient pas présents. Et aurait pu l’être tout autant que le Thamnophis atratus. Parce que comme le Thamnophis atratus ils sont semi-aquatiques. Ce qui n’est pas vraiment le cas de la citation des quatre autres Thamnophis. Ainsi, si vous préférez les espèces semi-aquatiques, voici des informations sur le Thamnophis eques et le Thamnophis melanogaster.

Le Thamnophis eques

C’est un Thamnophis qui se trouve principalement du haut en bas du Mexique. Et aussi dans deux états des États-Unis sur quatre zones différentes. Ces états sont l’Arizona et le Nouveau-Mexique.

C’est en 1 834 que le scientifique Adolph Reuss à fait la description de cette espèce. À cette époque, le nom était Coluber eques. Reuss était un zoologiste d’origine allemande devenu germano-américain. Il est né le 28 novembre 1 804 à Francfort-sur-le-Main et il est mort le 7 mai 1 878.

Vous retrouvez pas moins de 10 sous-espèces pour cette espèce entre : T. e. carmenensis et T. e. cuitzeoensis. Mais aussi T. e. diluvialis, T. e. eque. T. e. insperatus, T. e. megalops, T. e. obscurus, T. e. patzcuaroensis, T. e. scotti et T. e. virgatenuis.

Pour le nom français, c’est simplement Serpent-jarretière du Mexique. Et pour la stratégie de reproduction des femelles, c’est de nouveaux ovovivipare.

Concernant sa taille, il fait une taille maximum de 130,7 cm, selon Steven Bol, 2012. Puis, pour l’habitat, il y a une forte association à l’eau permanente avec de la végétation. Y compris les réservoirs de stockage, les étangs, les lacs et les ciénegas. Ainsi que les ruisseaux et les bois riverains (Degenhardt et al. 1 996, Rossman et al. 1 996, Manjarrez 1 998).

Et selon Robert Cyril Stebbins 2003, dans la partie nord de l’aire de répartition. L’espèce se trouve généralement dans une zone d’eau ou proche de l’eau. Dans les canyons des hautes terres avec une forêt de pins et de chênes. Ainsi que dans les forêts de pins et de genévriers. De plus, elle pénètre également dans les prairies mesquites et dans les zones désertiques. En particulier le long des vallées et des cours d’eau.

Thamnophis eques
Source d’origne : Jake Scott (Thamnophis eques ssp.)

Le Thamnophis melanogaster

Un autre Thamnophis principalement semi-aquatique est le Thamnophis melanogaster. Qui à était décris pour la première fois en 1 864, par le scientifique Wilhelm Karl Hartwich Peters. Du moins avec une validation. En effet, 1 830, Ferdinand Deppe en parlait déjà sous le nom de Tropidonotus melanogaster, repris par Peters. Et en 1 863 Giorgio Jan en a parlé sous le nom de Tropidonotus (Regina) mesomelanus.

Peters était un explorateur et zoologiste allemand. Il est né le 22 avril 1 815 à Koldenbüttel au Duché de Schleswig. Et il est mort le 20 avril 1 883 à Berlin en Allemagne.

C’est un serpent que vous trouverez uniquement au centre du Mexique sur deux zones de répartitions. En effet, il y a une petite partie d’entre eux qui se trouve un peu plus au nord. De leur grande aire de répartition. Javier Manjarrez et al. (2013), indique qu’il se trouve à une hauteur de 1 158 mètres à 2 545 mètres. Au-dessus du niveau de la mer.

Ensuite, vous retrouverez un total de quatre sous-espèces. Qui sont T. m. canescens, T. m. chihuahuaensis, T. m. linearis et T. m. melanogaster. Puis, pour le système reproductif de la femelle, c’est de nouveau ovovivipare.

Concernant le nom vernaculaire, il y a la nomination comme Serpent-jarretière à ventre noir. Il s’agit simplement de la reprise du nom scientifique. Lequel utilise deux mots grecs : « melanos » pour noir et « gaster » pour ventre.

La taille moyenne serait de 45 cm. Et il serait diurne et terrestre avec une tendance aquatique, selon Clinical Toxinology Resources.

Enfin, pour son habitat, il aime les lieux tempérés à moins de 15 mètres de l’eau. Selon Constantino Macías Garcia et Hugh Drummond (1 990).

Thamnophis melanogaster
Source d’origne : Kevin Messenger (Thamnophis melanogaster ssp.)

Les trois nouveaux Thamnophis

Les plus récents Thamnophis décris en 2 022 sont au nombre de trois. Et il y a eu leur description en 2 005. Ce sont les scientifiques Douglas A. Rossman et Frank T. Burbrink qui en sont les hauteurs. Ils font partis du complexe Thamnophis godmani. Autrement dit, il n’y a pas eu de découverte récente de ces espèces. C’est une analyse du Thamnophis godmani qui les a fait séparé en 4 espèces.

Vous retrouverez toutes les informations dans la pdf « Species limits within the Mexican garter snakes of the Thamnophis godmani complex ». Qui est sortie en 2005.

Les trois espèces sont le Thamnophis bogerti, le Thamnophis conanti et le Thamnophis lineri.

Note : un complexe est simplement un groupe d’espèce qui comporte l’espèce descendante des autres espèces, ici Thamnophis godmani.

Thamnophis bogerti, Thamnophis conanti et Thamnophis lineri
Source d’origne : Scott Trageser (Thamnophis bogerti), Mike Pingleton (Thamnophis conanti) et Eric Centenero Alcalá (Thamnophis lineri)

La liste complète des Thamnophis

Parmi tous les Thamnophis que vous avez vues, jusqu’à maintenant, vous avez vu presque un tiers seulement ! En effet, en 2 022, il y a 37 espèces de Thamnophis selon The Reptile Database. Dans le tableau ci-dessous, vous allez retrouver les 37 espèces. Avec leur nom scientifique, leurs noms vernaculaires et les auteurs du taxon. Ainsi que le statut de la version 2022-2 de la liste rouge de l’UICN.

Voici la liste des 37 espèces deThamnophis
EspèceNom françaisAuteur du taxonStatut UICN (v. 2022-2)
T. atratusSerpent-jarretière de la côte du Pacifique ou
Serpent-jarretière de Santa Cruz
Robert Kennicott, 1860Préoccupation mineure
T. bogertiSerpent-jarretière de BogertDouglas A. Rossman et
Frank T. Burbrink, 2005
Non évaluée
T. brachystomaSerpent-jarretière à tête courteEdward Drinker Cope, 1892Préoccupation mineure
T. butleriSerpent-jarretière de ButlerEdward Drinker Cope, 1889Préoccupation mineure
T. chrysocephalusSerpent-jarretière à tête doréeEdward Drinker Cope, 1885Préoccupation mineure
T. conantiSerpent-jarretière de ConantDouglas A. Rossman et
Frank T. Burbrink, 2005
Non évaluée
T. copeiSerpent-jarretière de CopeAlfredo Dugès, 1879Non évaluée
T. couchiiSerpent-jarretière de SierraRobert Kennicott, 1859Préoccupation mineure
T. cyrtopsisSerpent-jarretière à col noirRobert Kennicott, 1860Préoccupation mineure
T. elegansSerpent-jarretière terrestre de l’ouestSpencer Fullerton Baird et
Charles Frédéric Girard, 1853
Préoccupation mineure
T. equesSerpent-jarretière du MexiqueAdolph Reuss, 1834Préoccupation mineure
T. erransSerpent-jarretière rayée du MexiqueHobart Muir Smith, 1942Préoccupation mineure
T. exsulSerpent-jarretière des montagnesDouglas Athon Rossman, 1969Préoccupation mineure
T. foxiSerpent-jarretière de Fox ou
Serpent-jarretière des montagnes de Fox
Douglas Athon Rossman et
Richard M. Blaney, 1968
Non évaluée
T. fulvusSerpent-jarretière des hautes terresMarie-Firmin Bocourt, 1893Préoccupation mineure
T. gigasSerpent-jarretière géantHenry Sheldon Fitch, 1940Vulnérable
T. godmaniSerpent-jarretière de GodmanAlbert Günther, 1894Préoccupation mineure
T. hammondiiSerpent-jarretiere à deux raiesRobert Kennicott, 1860Préoccupation mineure
T. lineriSerpent-jarretière de LinerDouglas A. Rossman et
Frank T. Burbrink, 2005
Non évaluée
T. marcianusSerpent-jarretière à carreaux ou
Serpent-jarretière à damier
Spencer Fullerton Baird et
Charles Frédéric Girard, 1853
Préoccupation mineure
T. melanogasterSerpent-jarretière à ventre noirWilhelm Karl Hartwich Peters, 1864En danger
T. mendaxSerpent-jarretière de Tamaulipas ou
Serpent-jarretière de la montagne de Tamaulipas
Charles Frederic Walker, 1955En danger
T. nigronuchalisSerpent-jarretière de Durango ou
Serpent-jarretière du sud de Durango
Fred G. Thompson, 1957Données insuffisantes
T. ordinoidesSerpent-jarretière du nord-ouestSpencer Fullerton Baird et
Charles Frédéric Girard, 1852
Préoccupation mineure
T. postremusSerpent-jarretière de Tepalcatepec ou
Serpent-jarretière de la vallée de Tepalcatepec
Hobart Muir Smith, 1942Préoccupation mineure
T. proximusSerpent-jarretière occidental ou
Serpent-ruban occidental
Thomas Say, 1823Préoccupation mineure
T. pulchrilatusSerpent-jarretière à gorge jauneEdward Drinker Cope, 1885Préoccupation mineure
T. radixSerpent-jarretière des plainesSpencer Fullerton Baird et
Charles Frédéric Girard, 1853
Préoccupation mineure
T. rossmaniSerpent-jarretière de RossmanRoger Conant, 2000Données insuffisantes
T. rufipunctatusSerpent-jarretière à tête étroiteEdward Drinker Cope, 1875Préoccupation mineure
T. sauritaSerpent-jarretière oriental ou
Serpent-ruban oriental
Carl Linnaeus, 1766Préoccupation mineure
T. scalarisSerpent-jarretière alpin à longue queueEdward Drinker Cope, 1861Préoccupation mineure
T. scaligerSerpent-jarretière alpin à queue courteGiorgio Jan, 1863Vulnérable
T. sirtalisSerpent-jarretière communCarl Linnaeus, 1758Préoccupation mineure
T. sumichrastiSerpent-jarretière de SumichrastEdward Drinker Cope, 1866Préoccupation mineure
T. unilabialisSerpent-jarretière de Madrean ou
Serpent-jarretière à tête étroite de Madrean
Wilmer Webster Tanner, 1985Non évaluée
T. validusSerpent-jarretière de la côte ouestRobert Kennicott, 1860Préoccupation mineure

Les genres proches des Thamnophis

Plusieurs genres se rapprochent des Thamnophis et étaient à une époque dans le même genre. Sans pour autant que ce soit le genre Thamnophis. Donc, il ne s’agit pas d’anciennes espèces du genre Thamnophis. Les Thamnophis et les autres genres faisaient plutôt partie du genre Coluber. Et certains Thamnophis ont fait aussi partie du genre Natrix.

Avec le temps, la taxonomie a changé. Au point que Coluber ne fait même plus partie de la même sous-famille que le genre Thamnophis. Auquel cas, nous n’allons pas en parler plus, vu qu’il n’est pas assez proche du genre Thamnophis. En revanche Natrix fait bien partie de la même sous-famille. La sous-famille des Natricinae.

Les Nerodia sont une autre espèce de la même sous-famille que les Thamnophis, ainsi que les Storeria. D’autres genres existent avec un élevage en captivité bien plus rare.

Le genre Natrix

Il s’agit d’un petit groupe d’espèces, qui sont au nombre de 5 en 2 022. Natrix natrix et Natrix maura sont les deux premières espèces où il y a eu la description. C’est Carl Linnaeus qui les a décrite en 1 758. Au même moment que les Thamnophis et dans le même genre Coluber. Les trois autres espèces sont Natrix astreptophora, Natrix helvetica et Natrix tessellata.

En-dehors des espèces vivantes, il y a eu 5 autres espèces, aujourd’hui éteintes. Il s’agit de : Natrix longivertebrata, Natrix merkurensis, Natrix mlynarskii, Natrix parva et Natrix sansaniensis.

Vous les trouvez en Europe et au Moyen-orient. Dont la France, la Belgique et la Suisse. Ainsi qu’en Asie du Nord, en Asie centrale, sur une petite zone de la Chine. Et au nord de l’Afrique (Maroc, Algérie et Tunisie).

L’étymologie de Natrix viendrait du latin pour « natator » et aurait pour signification « nageur ». En effet, il s’agit de serpents plutôt aquatiques que terrestres. Puis, pour leur nom vernaculaire, c’est « couleuvre à collier ».

Entre 60 cm et 140 cm serait la taille de ces espèces.

Enfin, pour le régime de Natrix natrix, il mangerait principalement des amphibiens surtout des grenouilles et des crapauds. En-dehors de ça, ils mangent aussi des fourmis, des larves et des têtards. En captivité, il y a aussi la donation de vers de terre.

Mark O’Shea indique que le Natrix maura mangerai des poissons et des têtards. Et occasionnellement des grenouilles, des crapauds, des tritons et des invertébrés. Concernant Natrix helvetica ça serai des grenouilles et des poissons, des petits mammifères et à l’occasion des vers de terre.

Natrix natrix (Couleuvre à collier)
Source d’origine : Kip Loades (Natrix natrix)

Le genre Nerodia

Ce genre se trouve principalement aux États-Unis, avec quelques exceptions. Le Nerodia sipedon étant aussi présent dans la province de l’Ontario et dans la province du Québec au Canada. Nerodia clarkii est aussi présent à Cuba. Nerodia erythrogaster et Nerodia rhombifer sont aussi présent au Mexique.

Les 6 autres espèces se trouvent donc uniquement aux États-Unis. Il s’agit de N. cyclopion, N. fasciata, N. floridana, N. harteri, N. paucimaculata et N. taxispilota.

Ici, c’est de nouveau Linnaeus qui a fait la description de la première espèce, en 1 758. Il s’agissait de l’espèce Nerodia sipedon qui avait pour nom Coluber Sipedon. C’est en 1 853 qu’il y a eu le placement de cette espèce pour la première fois comme Nerodia sipedon. Avec le temps, elle avait changé plusieurs fois de genre et est passée par le genre Natrix.

Dans The book of snakes vous trouvez les informations sur le régime de quatre espèces de Nerodia. Le Nerodia clarkii mangerai des poissons marins côtiers, des écrevisses et des crevettes. Concernant le Nerodia cyclopion, il se nourrirait de poissons, d’amphibiens et d’écrevisses. Pour le Nerodia harteri, c’est des poissons, des grenouilles, des salamandres et des écrevisses.

Enfin, pour le Nerodia rhombifer, Mark O’Shea indique des poissons et des grenouilles.

Concernant leur taille la tranche est de 38 cm à 152 cm en moyenne. La plus petite espèce est le Nerodia clarkii faisant entre 38 cm à 75 cm et jusqu’à 100 cm. Et la plus grande espèce est le Nerodia rhombifer faisant entre 80 cm à 110 cm et jusqu’à 175 cm.

Enfin, pour les noms français, vous trouvez les noms de Nérodia ou Couleuvre aquatique nord-américaine.

Nerodia sipedon pleuralis
Source d’origine : Noah K. Fields (Nerodia sipedon pleuralis)

Le genre Storeria

Selon The Reptile Database, il y a 5 espèces reconnues en 2 023. Et sur la liste rouge de l’UICN, il y a quatre espèces de reconnu. L’espèce Storeria occipitomaculata se trouve sur une aire de répartition comprenant l’est des États-Unis et le sud-est du Canada. L’espèce Storeria storerioides se trouve plus ou moins au centre du Mexique et l’espèce Storeria hidalgoensis au centre-est du Mexique.

Enfin, Storeria dekayi se trouve sur plusieurs aires de réparation : au nord-est du Mexique et au sud du Mexique. Ainsi qu’au Guatemala et en Honduras. Le Storeria victa qui n’est pas sur la liste rouge de l’UICN, pour sa version 2022-2. Se trouve dans l’état de Floride aux États-Unis. Il s’agit d’une ancienne sous-espèce de Storeria dekayi.

Les premières espèces décrites datent de 1 839 et concernent le Storeria dekayi et le Storeria occipitomaculata. C’est John Edwards Holbrook qui avait fait la description du Storeria dekayi. Holbrook était un zoologiste né le 31 décembre 1 796 à Beaufort, Caroline du Sud, États-Unis. Et il est mort le 8 septembre 1 871.

David Humphreys Storer est celui qui a décrit le Storeria occipitomaculata. Né le 26 mars 1 804 à Portland, Maine, États-Unis, il était un physicien et naturaliste. Il est mort à Boston, Massachusetts le 10 septembre 1 891.

En français, vous retrouvez le nom vernaculaire de Couleuvre de Storer. Couleuvre brune pour le Storeria dekayi et Couleuvre à ventre rouge pour le Storeria occipitomaculata.

Les tailles et le régime

Concernant leur taille, ils font entre 10 cm à 40 cm selon les espèces. Storeria dekayi est la plus grande, avec une taille allant de 20 cm à 40 cm et jusqu’à 52 cm. Et Storeria occipitomaculata la plus petite allant de 10 cm à 25 cm.

Enfin, leur régime alimentaire se compose de vers de terre, de limaces, d’insectes, de petites grenouilles et de têtards.

Storeria occipitomaculata
Source d’origine : Larry Reis (Storeria occipitomaculata)

Les hybrides du genre Thamnophis

Chez le genre Thamnophis, il y a des espèces qui sont en partie sur la même zone de répartition. Comme par exemple pour le Thamnophis sirtalis et le Thamnophis radix. Ce qui a pu mener à des hybridations naturelles. Ainsi, il faut que vous faites bien attention de vous assurer de quoi il s’agit. Si vous souhaitez faire importer une de ces espèces.

Il serait vraiment problématique de se retrouver avec des souches où il y a eu la souillation par de l’hybridation. De même, que faire ou de participer à de l’hybridation, sans faire un suivi derrière.

Selon Steven Bol, il y aurait couramment des inter-grades de faites par des éleveurs. Notamment entre le Thamnophis sirtalis tetrataenia et le Thamnophis sirtalis infernalis. De plus, les acquéreurs sont rarement au courant ! Il vous en conviendrait de faire très attention à cela et de chercher des éleveurs sérieux comme cet éleveur. Les inter-grades étant des hybridations entre sous-espèces.

La conservation des Thamnophis

Est-ce qu’il y a la protection des Thamnophis ? C’est une question qui revient dans deux cas. Pour savoir si nous sommes libres d’en avoir sans se soucier des conséquences. Et la deuxième, c’est l’opposé la personne s’inquiète de sa conservation. J’espère que vous faites partie de cette deuxième catégorie. Évidemment, il y a toujours un intérêt personnel et cet intérêt personnel n’est pas incompatible avec la conservation.

Dans le cas des Thamnophis, il n’y a pas l’annexion de ces espèces à la CITES international. Ni à la CITES de l’Union européenne, en 2 022. Ce qui signifie que les seules barrières à leur obtention sont liées entre le pays exportateur et le pays importateur.

Entre les pays

Si vous êtes en France, vous devez regarder actuellement en 2 022, l’Arrêté du 8 octobre 2018. Celui-ci vous indique que les Thamnophis sont libres de détention. Sous un quota de 1 à 25, pour les espèces de moins ou égale à 1,5 mètre. Et de 1 à 10 pour les espèces de plus de 1,5 mètre.

Dans le cas où vous seriez en Belgique dans la Wallonie les lois sont différentes. Ici, vous devez regarder la liste positive, toutes les espèces dans cette liste sont libre de détention. En revanche, pour les autres, vous devez obtenir un permis et un agrément pour chaque espèce.

Au Québec, vous devez regarder la Liste des reptiles pour l’application du Règlement sur les animaux en captivité. Elle vous indique si vous avez besoin d’un permis ou non. Début 2023, ce n’est pas le cas pour les Thamnophis.

Si tout cela est ok, vous devez encore regarder les restrictions sur le pays exportateur. Par exemple, vous voulez importer un Thamnophis gigas, ça ne sera pas possible. Parce qu’il y a la protection totale de ce Thamnophis aux États-Unis, selon Steven Bol. Il n’y a donc pas moyen d’en avoir actuellement.

En-dehors des lois

Si tout est dans le vert et que vous vous intéressez à la conservation. Alors vous ferez aussi attention à son statut. La liste rouge de l’IUCN est une excellente source. Pour connaître l’état actuel de la majorité des espèces, dont les Thamnophis. Dans leur liste, de la version 2022-2. Vous remarquez que les espèces qui sont le plus en danger sont le Thamnophis mendax et le Thamnophis melanogaster.

Ce qui veut dire que si vous débutez, il vaut mieux laissé ces espèces au départ. Et commencer avec des espèces de préoccupation mineure comme le Thamnophis sirtalis ou le Thamnophis radix. Une fois le succès obtenu, le passage à des espèces plus rare est plus sécuritaire.

Mise à part le fait de faire un élevage afin de conserver un filet de sécurité en captivité. Il faut aussi faire un suivi de l’espèce en créant ou en participant un à un registre généalogique (studbook). Parce que cela évitera les problèmes de consanguinité. Sans cela vous avancer dans le noir, sans vraiment savoir où vous allez. Il est donc impératif de s’associer avec d’autres éleveurs.

En-dehors, de cela, vous pouvez reverser un pourcentage de la vente de vos animaux à des fins de conservation. Il existe toute sorte d’associations, de fédérations, etc. Qui travaille in-situ à la conservation des espèces.

En France, il existe divers établissements possibles selon la loi. Comme la présentation au public qui permet de faire en partie de la conservation. Cependant, il n’est pas encore possible de créer un établissement de conservation proprement parler en France !

Lorsque vous créez votre APO (Autorisation préfectorale d’ouverture), vous pouvez à ce moment-là indiquer la nature des activités envisagées. Et c’est à ce niveau que vous pouvez indiquer que vous faites de la conservation ex-situ. Mais cela ne donnera pas pour autant une reconaissance officielle. Tant qu’une nouvelle proposition de loi ne propose pas la création de ce type d’établissement. 

Le physique et le comportement des Thamnophis

Leur couleur est différente selon les espèces et les sous-espèces. Vous pouvez trouver des espèces qui sont sombres, de couleur brune, grise ou noire par exemple. Et des espaces colorées de couleur rouge, bleu, jaune, etc.

L’espèce la plus petite est le Thamnophis exsul avec une longueur maximum de 46,3 cm. Et la plus grande espèce dans la nature étant le Thamnophis gigas avec une taille maximum de 162,6 cm. En captivité la plus grande espèce étant le Thamnophis sirtalis avec une longueur maximale de 137,2 cm.

Bien qu’ils s’agit du même genre, certaines espèces de Thamnophis ne se comportent pas de la même façon. Il y a des espèces comme vous l’avez vu qui sont plutôt semi-aquatique, or que d’autre sont plutôt terrestre. Il vous est donc important de vérifier au cas par cas. Et non d’en faire une généralité comme ce fut le cas par les auteurs de l’époque.

Leur pupille est ronde et l’iris est brun ou orange selon les espèces. Et ils ont une longue ligne sur le dos commençant au cou jusqu’à la queue.

Enfin, pour 90 % d’entre eux, ils sont diurnes. Certains comme le Thamnophis marcianus dégage un musc pour se défendre. Et pour finir certains hibernes, selon leur lieu géographique.

Le venin des Thamnophis

Comme vous l’avez vue plus haut, les Thamnophis, possèdent des crochets. Ce qui signifie qu’ils sont venimeux. La denture qu’ils possèdent, opistodonte, indique qu’il n’y a pas de canal laissant couler la toxine. Ainsi, ils ont besoin de mâcher pour faire venir la toxine. Ce qui veut dire que leur venin ne sert pas à se défendre ou à attaquer une proie. Il sert uniquement pour la digestion de la proie.

Le composer de son venin serait principalement neurotoxique. Avec une très faible dose qui ne pourrait que tuer des petits rongeurs, des petites grenouilles ou autres petits animaux. Pour l’humain, cela créerait, de léger gonflement ou des démangeaisons, selon Christian CANTRELL.

La neurotoxine est une toxine qui paralyse les membres. Ainsi, elle s’attaque au système nerveux. Vous retrouvez cette même toxine chez les Naja, l’Ophiophagus hannah, les Oxyuranus, les Laticauda, les Dendroaspis, etc.

Que mangent les Thamnophis ?

Cela dépend de l’espèce, chaque espèce à un régime qui est différent. Néanmoins, la plupart ont un régime plutôt opportuniste. Et mange en fait ce qui se trouve là où ils sont avec une préférence pour les amphibiens.

Pour le Thamnophis sirtalis vous avez : des amphibiens, des poissons et des invertébrés. Ainsi que des vers de terre, des petits mammifères et des oiseaux. Puis pour le Thamnophis elegans des poissons, des limaces, des sangsues, des vers de terre et des grenouilles. Ainsi que des salamandres, des lézards, des petits mammifères et des oiseaux. Ces informations proviennent de The book of snakes.

Maintenant, en captivité, les choses sont différentes. Dans certains pays comme les États-Unis et l’Allemagne, il donne surtout des souris. Or qu’aux Pays-Bas et en France l’idée est de donner des poissons de type Osmerus eperlanus (Éperlan).

À mon sens, aucune de ces pratiques n’est bonne pour quatre raisons :
– d’une part, les rongeurs ne sont pas leur principal nourriture, qu’importe l’espèce de Thamnophis,
– de plus, il n’y a pas encore la formation des os pour ces rongeurs donnés sans poils. Ils vont donc créer des carences en calcium,
– d’une autre part, les poissons sont bien la principale nourriture pour certains Thamnophis. Comme le Thamnophis atratus ou le Thamnophis couchii. Sauf que les Osmerus eperlanus (et 90 % des Osmeriformes) causes des problèmes de vitamine B12 !,
– et pour finir il n’y a pas de diversification dans ces deux pratiques.

Qu’est-ce que vous devez faire ?

Pour les rongeurs sans poils, vous pouvez les saupoudrer avec calcium extra-fin en poudre. Attention sans vitamine pour éviter les surdoses. Puis, concernant les poissons vous devez prendre ceux qui sont pauvre en thiaminase. Autrement dit qui détruise peu la vitamine B12, comme les Xiphophorus maculatus, Poecilia reticulata et Rutilus rutilus, etc.

Notez aussi que la famille des Atherinidae, ne cause pas de problème pour la vitamine B12. Dont l’Atherina boyeri (Joël / Faux-éperlan), c’est confirmer directement par Jacques PRESTREAU. Enfin, la congélation accélère la destruction de la vitamine B12, pensez-y. Où alors rajouter de la vitamine B12 liquide sur les poissons.

Afin de diversifier donner aussi des sauriens et surtout des amphibiens. Voir des limaces. Certains sont très prolifiques. Pour les lézards chercher à élever des Cnemidophorus lemniscatus ou le Lepidodactylus lugubris qui sont parthénogénétiques. Ce qui veut dire que la femelle n’a pas besoin de mâles pour se reproduire. Sinon certains caméléons arboricoles comme le Trioceros melleri sont très prolifiques.

Pour les scinques, voyez le Trachylepis quinquetaeniata qui pond entre 10 œufs et 30 œufs par litière. Du côté des grenouilles, vous avez l’Hyla cinerea qui pond jusqu’à 150 œufs et plusieurs fois par an. Ainsi que le Kassina senegalensis qui pond jusqu’à 400 œufs par an.

À l’occasion, vous pouvez aussi donner des fringillidés comme les Serinus canaria et les Taeniopygia castanotis.

Pour les juvéniles, vous pouvez aussi donner des vers de terre, des têtards et des sangsues. Attention, pour les sangsues, vous avez besoin d’obtenir un Certificat de capacité (permis) dès le premier spécimen en France !

La fiche théorique de la maintenance des Thamnophis

Pour maintenir des Thamnophis, la première chose que vous devriez vérifier et la taille de l’espèce. Comme vous l’avez plus haut le Thamnophis exsul ferai que 46 cm environ. En revanche le Thamnophis sirtalis en ferai 137 cm en moyenne. Ce qui indique clairement un espace de vie minimal différent. De plus, vous devez vérifier si l’espèce en question est semi-aquatique ou non. Et s’il est souvent actif plutôt que d’être passif.

À partir de ses données, vous pourrez définir la taille de l’espace de vie qu’il aura besoin. Si vous partez d’un Thamnophis sirtalis et que vous utilisez la méthode suisse. Alors, l’espace de vie minimum fera 140 cm de longueur. En effet, pour cette méthode, la longueur minimum est la taille du serpent.

Pour la largeur, c’est la moitié de sa taille, soit 70 cm. Enfin, pour la hauteur, c’est la moitié s’il est non (semi-)arboricole soit 70 cm. Si le Thamnophis en question aurait été arboricole alors la taille aurait était des ¾, soit 105 cm.

Une fois que vous avez votre terrarium, la prochaine étape est de mettre le bon substrat. Pour cela, il faut vérifier, l’environnement de l’espèce. Si elle vient plutôt d’un milieu aride opter pour des substrats secs comme des copeaux de bois dépoussiérés. C’est le cas des Thamnophis sirtalis.

Pour des Thamnophis semi-aquatique comme le Thamnophis atratus ou le Thamnophis eques opter pour des substrats humides. Comme de la fibre de coco, des copeaux de bois, etc. Ainsi, qu’un bon drainage.

La température, l’hygrométrie et la luminosité

Il y a la détermination des valeurs de température, d’hygrométrie et de luminosité en vérifiant d’où provient l’espèce. Des sites comme Climate-data vous permet de voir les températures et l’hygrométrie d’une commune précise. Et pour connaître une commune précise, vous pouvez regarder sur iNaturalist, il y a l’indication des lieux des trouvailles.

Adapter ensuite ces valeurs à son micro-climat, pour cela regarder les photos sur des sites d’images comme iNaturalist, flickr, etc. Cela vous donnerait aussi une idée de la luminosité qu’ils ont besoin. Toutes les espèces ne sont pas toujours en plein soleil. Auquel cas de grosse valeur de 4 500 K et 6 500 K serait trop. Et inversement des valeurs 3 000 K à 4 000 K ne pourrai être pas assez.

Dans l’Atlas de la terrariophilie Volume 1, il propose 30 °C au point chaud. Et 24 °C au point froid pendant la journée. Ainsi que 20 °C pendant la nuit. À vous de vérifier et de corriger si nécessaire ;-).

La reproduction des Thamnophis

Il n’y a pas vraiment de dimorphisme sexuel visible chez les Thamnophis. Néanmoins, certains auteurs parlent d’une taille différente pour les adultes. La femelle serait plus grande que le mâle. Et il y aurait des ronflements chez les mâles adultes. Ceci n’étant pas très fiable et peu utile parce que c’est souvent les juvéniles que vous voulez savoir ou sexer.

Ainsi pour savoir s’il s’agit d’un mâle ou d’une femelle, il faudra effectuer l’inversion des hémipénis. Autrement dit faire sortir les hémipénis du cloaque. Cela se fait de préférence après l’avoir vu dans une formation. Il s’agit d’utiliser votre pouce comme pour faire sortir du dentifrice. Si un ou deux hémipénis sortent, c’est un mâle, sinon cela devrait être une femelle.

Pour augmenter vos chances d’être sûr, refaite le test deux fois de plus dans le temps. Pour les adultes, il faut utiliser les sondes de sexage avec de l’huile de paraffine. Si la sonde rentre plus profondément, c’est un mâle sinon, c’est une femelle. Encore une fois voyez cela au moins une fois en formation avant de le faire vous-même.

Maintenant, les moyens les plus sûrs pour faire sexer vos serpents sont de faire une radiographie ou un test sanguin.

La maturité sexuelle et l’hibernation

Pour la maturité sexuelle, il faut regarder avant tout sa taille et son poids. C’est cela qui vous indique si vos serpents sont prêts pour se reproduire. L’âge est moins important et se situe vers les 2 ans, un peu moins pour les mâles. Idéalement, le mâle devra être un peu plus petit. Pour cela, nourrissez le mâle avec des proies plus petites ou moins souvent.

90 % des Thamnophis font une hibernation, pour le savoir vérifier d’où ils viennent. Les Thamnophis qui sont le plus haut nord du continent hiberne plus longtemps que ceux qui sont au sud. L’hibernation peut aller de 2 mois à 7 mois selon les espèces. Et les Thamnophis qui sont le plus au sud comme ceux dans l’état de la Floride ne vont pas hiberner. L’hibernation est sociable, vous pouvez donc les laisser ensemble.

Enfin, les Thamnophis sont ovovivipare. Ce qui signifie qu’il y aurait une mise-bas des juvéniles ainsi que des œufs infertiles dit « slugs ». Le nombre de juvéniles dépends de l’espèce. Compter entre 10 juvéniles à 20 juvéniles pour le Thamnophis sirtalis. De plus, cela dépendra aussi de l’âge de la femelle et de son poids. Attention les femelles en surpoids pondent en fait beaucoup de « slugs » et ne se reproduisent pas tous les ans.

Quel Thamnophis vous conviendrait au départ ?

C’est sûrement la question que vous vous posez au final. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte. La facilité d’élevage, la préférence, la disponibilité de l’espèce, sa taille et son prix. Ainsi que ses mœurs et la législation de votre pays.

L’espèce la plus courante en captivité reste le Thamnophis sirtalis. Si vous êtes pour les serpents de taille moyenne (plus de 1 mètre) et terrestre, c’est sûrement le meilleur choix. En revanche, si vous cherchez des espèces plutôt aquatiques, il vaut mieux se tourner vers des Thamnophis eques.

Les Thamnophis de petites tailles (moins d’un mètre), se trouvent difficilement en captivité. Et ceux même en provenance de la nature. Ainsi avoir un Thamnophis exsul chez soi est difficile. Et il n’est donc pas conseiller de commencer avec ces espèces. À moins d’avoir déjà une bonne expérience avec d’autres serpents.

De plus, il n’y a pas l’autorisation de détenir un Thamnophis exsul sans permis en Wallonie. L’espèce la plus petite autorisée en Wallonie sans permis est le Thamnophis proximus, pour une taille de 90 cm.

Le prix des Thamnophis

Comme pour tout animal, le prix va changer selon la demande et l’offre. Ainsi, il y a des espèces qui coûteront plus cher et inversement. Pour vous faire une idée des prix et de vous en procurez. Vous pouvez aller sur des marchés en ligne comme Terraristik, Enimalia et Morphmarket.

Ainsi, par exemple, vous trouvez des Thamnophis sirtalis concinnus pour 100 € environ. Des Thamnophis radix à partir de 45 € et plus dépendant de la morph, etc.

Il est à noter que la donation de ces sites. Ne le sont pas dans l’objectif de ne pas respecter les lois. Vérifiez que vous êtes bien en règle avant d’acheter un de ces animaux.

Le mot de la fin

Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Thamnophis. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Thamnophis. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).

Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.

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Je vous retrouve tout de suite de l’autre côté pour la première vidéo,

– Sébastien

L’Heterodon nasicus

Heterodon nasicus Serpent à groin commun
Source d’origne : Jordan Cadiot

Grand Est, FRANCE, le 4 décembre 2 022, l’Heterodon nasicus
De : Sébastien KENNEL

La description de l’Heterodon nasicus

C’est Spencer Fullerton Baird et Charles Frédéric Girard qui ont fait la description de l’Heterodon nasicus, en 1 852. La référence étant : Characteristics of some new reptiles in the Museum of the Smithsonian Institution. Proc. Acad. Nat. Sci. Philadelphia 6: 68-70. Déjà à cette époque, l’espèce avait pour nom Heterodon nasicus.

Baird était un herpétologiste américain né le 3 février 1 823 dans la ville de Reading en Pennsylvanie. Et il est mort le 19 août 1 887 dans le village de Woods Hole dans le Massachusetts. Quant à Girard, il est d’origine française avec une double nationalisation ; française et américaine. Il est né à Mulhouse le 8 mars 1 822. Et il est mort à Neuilly-sur-Seine le 29 janvier 1 895. C’était un herpétologiste et zoologiste.

La taxonomie de l’Heterodon nasicus n’a jamais changé avec le temps. Il a toujours eu la nomination d’Heterodon nasicus. Seuls les synonymes et les sous-espèces ont pu changer avec le temps.

Ainsi, selon les scientifiques, il y a la nomination d’Heterodon nasicus nasicis et d’autres sous-espèces. Or que dans d’autres cas, c’est simplement des synonymes ou des espèces à part entière. Au moment présent, en 2 022, la taxomie sur The Reptile Database, n’indique pas de sous-espèces dans l’encadré.

Les noms français de l’Heterodon nasicus

Il y a l’utilisation de plusieurs noms français. Par exemple, il y a la nomination, sur l’Arrêté du 8 octobre 2018, de Couleuvre à nez plat. Pour le genre Heterodon. Ce qui donnerait pour l’Heterodon nasicus : Couleuvre à nez plat commun. Ou bien encore si vous vous basez sur le terme anglais “Western hognose snake” Couleuvres à nez plat de l’ouest.

Dans l’Atlas de la terrariophilie Volume 1 : Les serpents, il y a la nomination de Serpent à groin. Auquel cas, personnellement, je rajouterai l’adjectif « commun » ou « de l’ouest ». Afin de bien le différencier des autres Heterodon.

Enfin, les Américains des fois l’appel “False viper” Fausse vipère due à sa ressemblance à certains Crotalus (Serpent à sonnette).

L’apparence de l’Heterodon nasicus

Comme indiqué juste plus haut, c’est un serpent qui ressemble au Crotalus au niveau de ses couleurs. Ainsi, si vous regardez sur des sites comme iNaturalist ou flickr. Vous remarquez qu’il est plutôt de couleur beige. Avec un motif d’ovales ou de ronds bruns sur le dos et les flancs.

Sur le ventre, il est beige au niveau de la tête et du cou. Puis, les écailles ventrales sont plutôt grises allant vers le noir. Enfin, les écailles de la queue ont la même couleur que les écailles ventrales.

Contrairement à 90 % des Crotalus, il n’y a pas de cascabelle (de sonnette) chez les Heterodon. En revanche, ils possèdent une écaille au niveau de leur museau qui leur sert à creuser. Ce qui leur permet de se protéger de la chaleur, comme du froid.

Au niveau de leurs yeux, ils ont des pupilles rondes avec un iris qui est de couleur brune. L’intérieur de la gueule est rose et la langue est noire.

Ils sont relativement petits. D’une taille allant de 60 cm à 80 cm, selon l’Atlas de la terrariophilie Volume 1 : Les serpents. En outre, il parait que les mâles seraient plus petits de l’ordre de 40 cm à 50 cm. De plus, l’Atlas indique qu’il a un corps extrêmement massif et le compare à un Python curtus.

Enfin, selon le livre de John R. Berry, il y avait environ 52 morphs différentes en captivité en 2012. Le livre de John R. Berry est Designer-Morphs: Western Hognose Snakes: A complete guide to care, breeding morphs and mutations. Aujourd’hui, en 2 022, il doit y en avoir sûrement plus.

Les morphs sont des défaut génétiques, qui vont changer la couleur et les motifs. Je vous en reparle plus bas, laisser moi juste le temps d’y venir.

Les écailles de l’Heterodon nasicus

Il y a de 2 petites écailles à 28 petites écailles azygotes irrégulières. Elles séparent le préfrontals du frontal et les internasaux du rostral. Il y a un fort retroussement de la rostral et elle est dorsalement concave. Les écailles pré-oculaires, post-oculaire et les sous-oculaires forment un anneau. Et une plage oculaire au nombre de 9 écailles à 13 écailles.

Les temporaux antérieurs sont au nombre de 2 écailles à 5 écailles. Et les temporaux postérieurs sont de 3 écailles à 7 écailles. Le nombre d’infralabiaux est de 9 écailles à 13 écailles, généralement de 10 écailles à 11 écailles. Les deux grandes mentonnières antérieures sont largement en contact. Tandis qu’il y a une taille réduite ou une absente des mentonnières postérieures.

Il y a une division de la plaque anale (écaille du cloaque) et des sous-caudales. Les ventrales vont de 129 écailles à 147 écailles chez les mâles. Et de 139 écailles à 156 écailles chez les femelles. Les sous-caudales vont de 35 écailles à 50 écailles chez les mâles. Et de 26 écailles à 41 écailles chez les femelles.

Les écailles dorsales du corps sont carénées. Avec 21 écailles à 26 écailles par rangée vers l’avant. Puis de 19 écailles à 26 écailles par rangée au milieu du corps. Et de 16 écailles à 23 écailles par rangée en avant du cloaque.

La maxillaire est court et profond, avec le processus mésial incurvé en arrière vers le processus postérieur. Une dizaine de dents apparaissent au maxillaire, quatre au palatin, neuf au ptérygoïdien et quatorze sur la dentaire.

Cette définition vient du Catalogue of American Amphibians and Reptiles (CAAR). Sortie en 1 999 par Harlan D. Walley et Curtis M. Eckerman.

L’aire de répartition de l’Heterodon nasicus

Concernant l’aire de répartition, la meilleure source, actuellement, reste les sites comme la liste rouge de l’UICN et NatureServe Explorer.

Sur le site de l’UICN, il indique que l’Heterodon nasicus se trouve au sud du Canada. Allant jusqu’à la moitié nord du Mexique. En passant donc par les États-Unis. Cette aire de répartition est principalement au niveau median du Canada et des États-Unis. Au Mexique, cette espèce est aussi présence au niveau de la côte est.

NatureServe Explorer indique une zone relativement similaire en étant plus détaillé sur leur présence dans chaque état/province. Ainsi, au Canada dans la province du Manitoba, l’espèce serait présente et en danger critique. Et dans l’état de l’Iowa aux États-Unis, il serait aussi en danger critique.

L’habitat de l’Heterodon nasicus

Il consiste à des zones de sable ou de gravier comprenant les prairies, les dunes et les larges vallées. Ainsi que les plaines inondables, les bajadas, les zones semi-agricoles et les marges des fossés d’irrigation (William G. Degenhardt et al. 1996, Geoffrey A. Hammerson 1999, John E. Werler et James R. Dixon 2000, Robert Cyril Stebbins 2003).

Bajada est un terme espagnol signifiant « vers le bas ». Et il a le sens ici d’une série d’éventails alluvionnaires coalescents le long d’un front de montagne.

Dans l’Atlas de la terrariophilie, il parle de biotopes allant des prairies herbeuses aux zones sub-désertiques. Avec une préférence pour les sols sablonneux assez dur.

L’élévation au-dessus du niveau de la mer serait jusqu’à environ 2 500 mètres, selon les dires de Clinical toxinology resources.

L’étymologie de l’Heterodon nasicus

Dans l’article sur les Heterodon, vous avez déjà vu l’origine du mot « Heterodon ». Auquel cas nous n’y revenons pas ici. Pour le terme « nasicus », il dérive du Latin pour « nasus » est signifie « nez ». Il fait référence à l’écaille du museau ressemblant à un groin. Ces dires sont trouvables dans le Catalogue of American Amphibians and Reptiles (CAAR).

Le comportement de l’Heterodon nasicus

Selon Clinical toxinology resources, l’espèce est principalement diurne et terrestre. En outre, elle est aussi fouisseuse, comme déjà évoqué, plus haut. Il semble qu’elle ne soit donc aucunement nocturne, aquatique ou arboricole, même partiellement.

L’Heterodon nasicus passe sa période d’inactivité enfouie dans le sol ou dans des terriers existants. Les œufs sont pondus dans des nids à quelques centimètres sous la surface du sol, selon Dwight R. Platt, 1 969.

Son comportement face aux agresseuses

Sa première tentative de dissuasion est de lever sa tête. Puis, il aplatit son cou à la manière des Naja. Enfin, il va souffler fortement. Parfois, il va même se précipiter vers la menace. Tout en gardant la gueule fermée lors de ces coups de bluff.

Si ça première tentative de dissuasion ne marche pas et que le prédateur ne prend pas la fuite. Alors, le serpent va se retourner sur le dos, puis il va ouvrir la gueule laissant pendre sa langue. Ensuite, il va émettre une odeur nauséabonde et parfois même aller jusqu’à déféquer ou régurgiter de la nourriture. L’objectif étant de dissuader les prédateurs qui ne mangent pas d’animaux morts ou en décomposition.

Dans le cas où votre Heterodon nasicus est retourné sur le dos. Si vous le remettez sur le vendre. Il va simplement se remettre sur le dos et continuer de faire le mort.

Heterodon platirhinos
Source d’origine : Scott Gillingwater (Heterodon platirhinos)

Les proies de l’Heterodon nasicus

Contrairement à l’Heterodon simus ou à l’Heterodon platirhinos, l’Heterodon nasicus à un régime plus ouvert. Selon le site de l’Arizona-Sonora Desert Museum, il mangerait principalement des crapauds, qu’ils déterrent avec son museau. Et aussi des grenouilles, des lézards, des souris, des oiseaux, des serpents et des œufs de reptile.

Du côté de Clinical toxinology resources, ils disent qu’il mange principalement des rongeurs, des petits mammifères et des crapauds. Et aussi des grenouilles, des lézards, des serpents et des œufs de reptiles et des œufs d’amphibiens. Les œufs de reptile ne sont pas conseillés parce qu’il risque de manger par la suite ses propres œufs…

Les sous-espèces et les localités de l’Heterodon nasicus

Avant de parler de sous-espèces et de localités, il est bon de comprendre la différence entre les deux. Une sous-espèce indique une différence entre deux spécimens n’ayant pas assez de différence pour les élever en tant qu’espèce. Pour cela, les scientifiques se basaient en général sur les écailles et la taille. Rarement sur les couleurs et les motifs.

De nos jours, les scientifiques se basent aussi sur l’acide nucléique (A.D.N., A.R.N.…). Qui déterminent ainsi les ancêtres, les clades, les complexes, etc.

Pour ce qui concerne les localités se sont les attrapeurs de serpents qui les déterminent. Voir les exportateurs ou les éleveurs. La base étant la différence de couleurs et de motifs du serpent. De plus, sur une zone de répartition différente. Si la zone de répartition est la même et qu’il y a des différences de couleurs ou de motifs. Alors personnellement, j’aurai tendance à parler de « forme », plutôt que de « localité ».

Les sous-espèces

Comme vous l’avez vu au départ, l’Heterodon nasicus n’a pas changé de nom au fil du temps. En revanche, à plusieurs reprises, les scientifiques ont déclaré des sous-espèces.

Parmi ces sous-espèces, il y avait l’Heterodon simus déclaré par Samuel Garman en 1 884. C’était dans le livre The reptiles and batrachians of North America. Ou plus précisément, il parlait de variation de l’Heterodon nasicus. De nos jours, c’est clairement une espèce à part entière.

Puis, vous avez l’Heterodon kennerlyi, qui faisait aussi débat, entre sous-espèces de l’Heterodon nasicus ou non. C’est Giorgio Jan en 1 865 qui était la première personne à l’avoir déclaré ainsi. Ou plutôt comme une variation de l’Heterodon nasicus soutenu par Samuel Garman en 1 884. Heiko Werning est la dernière personne à l’avoir déclaré comme une sous-espèce en 2 012.

Enfin, vous avez l’Heterodon nasicus gloydi qui fit son apparition pour la première fois en 2 000. Brian I. Crother en est l’auteur. Kriton Kunz a soutenu cette sous-espèce en 2012. Et cette même année Brian I. Crother et al. l’avait déclaré comme une espèce à part entière. En 2017, il y a toujours la déclaration de l’espèce comme Heterodon gloydi par Brian I. Crother et al..

Du côté de la taxonomie de The Reptile Database, il n’y a pas de sous-espèce. L’H. n. simus étant déclaré comme une espèce à part entière. Et il en va de même pour l’H. n. kennerlyi. Enfin, pour l’H. n. gloydi, il y a la considération comme un synonyme de l’Heterodon nasicus.

Les localités et les formes

Vous en venez maintenant de nouveau aux localités. Concernant cette espèce, il n’y a pas de localité ou de formes. C’est en fait l’Heterodon platirhinos qui possèdent plusieurs formes de couleur dans la nature, entre le noir, rouge, etc.

Les couleurs et les motifs que vous trouvez chez l’Heterodon nasicus viennent des défauts génétiques que nous appelons « morphs ». C’est le sujet que vous allez découvrir juste maintenant, dans la section qui suit.

Les morphs et les hybridations de l’Heterodon nasicus

Le terme « morphs » à plusieurs synonymes. Dans les documents officiels de l’état français, il y a l’utilisation du terme « variété ». Et dans d’autres secteurs, vous pouvez entendre le terme « mutation », notamment chez les psittaciformes (oiseaux à bec crochus). Il y a aussi l’utilisation du terme « phase » chez les insectes et d’autres secteurs.

Les morphs ne sont pas à confondre avec les hybridations qui sont deux choses très différentes. Comme vous l’avez lu plus haut les morphs sont des défauts génétiques. Or que les hybridations sont à mélange de deux spécimens différents.

Les morphs

Chez l’Heterodon nasicus il existe plein de morphs différentes en captivités, entre l’albinos, le snow, le leucistique, etc. De quoi trouver votre bonheur. Et vous voulez sûrement savoir comment faire ressortir la dite « morph ».

Pour cela, il faut déjà savoir si la morph en question à un gène récessif. Ou bien un gène à dominance incomplète ou bien encore un gène dominant. Chez les reptiles, il n’y a pas de gène lié au sexe. Auquel cas, nous n’allons pas en parler plus.

Les gènes récessifs

Concerne des morphs comme l’amélanistique (l’albino), l’axanthique, l’anerythristique ou le leucistique. Cela indique que la tare diminue la pigmentation ou autres ou supprime complètement la pigmentation ou autres du serpent. Il en résulte que pour faire sortir la morph les deux parents doivent posséder le gène. Que ce soit par apparence (homozygote) ou en étant porteur du gène (hétérozygote (het)).

Si vous partez de deux parents qui sont homozygotes « leucistique », alors les juvéniles qui sortirons seront 100 % de « leucistique ». En revanche, si seulement un des deux parents est homozygote. Et le second est hétérozygote, alors vous obtiendrez : 50 % de « leucistique » et 50 % de het « leucistique ».

Dans le cas où les deux parents seraient hétérozygotes alors vous obtiendrez :
25 % de « leucistique »,
50 % de het « leucistique »,
25 % de standard « sauvage ».

Enfin, il convient de faire attention à ne pas mettre ensemble deux homozygotes. Lorsque il y a affectation des yeux, comme c’est le cas pour la morph « albinos ». Parce que les juvéniles pourraient ressortir aveugles.

Les gènes à dominances incomplètes

Au sens opposé, il y a l’augmentation de la pigmentation ou autres vis-à-vis du standard « sauvage ». Ce qui va donner des morphs à dominances incomplètes. Comme l’« anaconda » (conda) ou l’« arctic ». Des fois, il y a l’utilisation du terme « co-dominant », terme qui est incorrect.

Les combinaisons restent les mêmes, cependant il n’y a pas d’hétérozygote (porteur). Ici, nous allons à la place parler de simple facteur ou de double facteur. Parce que c’est le sens inverse, il y a l’augmentation de la tare. Auquel il va y avoir deux apparences différentes selon le facteur.

Si vous voulez vous pouvez voir les choses ainsi, le simple facteur et l’équivalent de l’hétérozygote (porteur). Il a qu’une seul allèle de touché, pas les deux, comme chez les gènes récessifs. Les deux gènes sont ainsi autosomiques. Et quand il y a le touchement des deux allèles, alors il est à double facteur.

Souvent, chez les serpents, nous rajoutons le terme « super » pour indiquer qu’il s’agit d’un double facteur. Ainsi « artic » devient « superarctic » et « anaconda » devient « superconda ».

Si vous partez de deux « superarctic », vous allez sortir automatiquement 100 % de « superarctic ». En revanche, si vous partez d’un « superarctic » et d’un « artic ». Vous allez obtenir : 50 % de « superartic » et 50 % d’« artic ».

Dans le cas où les deux parents seraient simple facteur, alors vous obtiendrez :
25 % de « superartic »,
50 % d’« artic »,
25 % de standard « sauvage ».

Puis, s’il y a un seul des parents qui est double facteur et l’autre est standard. Alors vous obtiendrez 100 % d’« artic ». Enfin, s’il y a un seul des parents qui est simple facteur et l’autre est standard. Alors vous obtiendrez 50 % d’« artic » et 50 % de standard « sauvage ».

Les gènes à dominances complètes

La différence entre les morphs à dominances incomplètes. Et à dominances complètes est simplement que les morphs à dominances complètes sont toujours des doubles facteurs. Il n’y pas de simples facteurs pour ces morphs. Chez les Heterodon nasicus, vous trouvez par exemple le « granite », le « green hypo » ou bien le « jaguar » (jag). Mais aussi le « shadow » ou bien encore le « RBE pastel ».

Les combinaisons

Il s’agit de morph qui ressorte suite à un mélange de plusieurs tares. Par exemple, vous avez le « snow ». Il s’agit de la combinaison de la tare « amélanistique » (albino) et de la tare « anerythristique ». Autrement dit, dans le cas du « snow », il est doublement homozygote. Pour le faire sortir le principe est le même, il vous suffit de regarder chaque hérédité de chaque tare.

Dans le cas du « snow », les deux tares sont des gènes récessifs autosomiques.

Comprenez que ces morphs sont donc plus facile à créer. Et que vous n’avez pas vraiment de raison de donner des prix exorbitants pour l’avoir. Il est préférable de les faire vous-même.

Les hybridations

Contrairement aux morphs les hybridations ne sont pas des défauts génétiques. Il s’agit d’accoupler deux espèces qui sont différents ensembles. Par exemple le ligre est une hybridation entre une espèce de tigresse et une espèce de lion. Et le sens inverse une espèce de lionne accoupler avec une espèce de tigre donne des tigrons.

Ce genre d’accouplement peut-être réalisé avec des Heterodon. Par exemple, si vous accouplez un Heterodon nasicus avec un Heterodon platirhinos. Et que vous avez par la suite des juvéniles. Ces juvéniles sont des hybrides.

Il est bon cependant de savoir qu’il y a souvent une mauvaise vision de ce genre de pratique. En effet, le principal problème est : est-ce que les juvéniles seront facilement reconnaissable vis-à-vis des espèces de la nature.

Et cela est tout à fait compréhensible. S’il n’y a pas moyen de reconnaître ces animaux. Alors il devrait y avoir une mise à mort immédiate de ces sujets. Parce que cela met vraiment en péril la conservation des espèces naturelles.

Lorsqu’il s’agit de sous-espèces, nous parlons d’inter-grade. Là aussi, il y a une mauvaise vision de ce genre de pratique pour les mêmes raisons.

Ainsi, dans le cas de l’Heterodon nasicus il faut bien faire attention avec l’Heterodon gloydi. Il y a certes la déclaration comme un synonyme de l’Heterodon nasicus. Au moment présent de l’écriture de cet article. Cependant, dans l’avenir, il n’y a pas la garantie que ça le soit toujours. Autant que vous faites la séparation dès aujourd’hui.

Les dimorphismes sexuels de l’Heterodon nasicus

Il parait que les mâles sont beaucoup plus petits que les femelles à l’âge adulte. Comme il y avait déjà l’indication plus haut. Si malgré tout, vous avez des doutes. Vous pouvez faire un sondage cloacal à l’aide de sondes, avec l’utilisation d’huile de paraffine. Ce qui déterminera le sexe de vos adultes.

Pour les juvéniles, il y a l’utilisation de la méthode de l’inversion des hémipénis. Il s’agit de faire ressortir les hémipénis du cloaque.

Enfin, il vaut mieux que vous voyiez ces genres de procédés lors d’une formation. Ou avec quelqu’un qui a de l’expérience dans ce domaine.

Ces deux méthodes indiquaient ne sont pas les plus fiables. Et ainsi, il y a la recommandation de le faire au moins trois fois, pour être sûr.

Dans certains cas, le mâle peut laisser des « sperm plugs », c’est-à-dire des colonnes de sperme solidifié sur l’exuvie. Cela vous indique clairement que c’est bien un mâle.

Des méthodes plus fiables sont la radiophotographie et le test sanguin.

La reproduction de l’Heterodon nasicus

Selon Dwight R. Platt, 1 969, la femelle déposerait une litière de 3 œufs à 23 œufs. Entre le mois de mai et le mois d’août dépendant de la région. Souvent pendant le mois de juin ou le mois de juillet. Les femelles peuvent pondre une année sur deux. Et l’âge de la maturité sexuelle serait à partir de la deuxième année.

Selon l’Atlas de la terrariophilie Volume 1 : Les serpents, il faut faire un repos hivernal de 2 mois. La température serait d’environ 10 °C à 12 °C. Suite à l’accouplement, il y aurait une dizaine d’œufs qui incuberont pendant 50 jours environ.

Enfin, en comparaison, les naissances auraient lieu au printemps et aussi en automne, selon John L. Behler. Lu dans le livre The Audubon Society field guide to North American reptiles and amphibians, sortie en 1 979. Il indique aussi que la litière serait de 4 œufs à 61 œufs. Les œufs seraient longs et minces, d’une longueur de 3,2 cm.

Puis, il explique que les litières déposées le sont entre les mois de juin et de juillet. Pour le Texas c’est plutôt en mai et en août pour les régions du nord. Ce qui colle avec les dires de Dwight R. Platt. Il y aurait la déposition de cette litière dans une cavité peu profonde sur un sol sablonneux et meuble. Ensuite, il indique aussi que les jeunes font entre 16,5 cm et 24 cm de long à la naissance.

Enfin, il termine en disant que l’incubation durerait entre 39 jours et 65 jours.

La dangerosité de l’Heterodon nasicus

Il y a eu la déclaration de ce serpent comme étant dangereux en France. Ainsi, il est bon de comprendre pourquoi et quel est le niveau de sa dangerosité.

En effet, il s’agit d’un serpent qui possède des crochets de type « opistodontes ». Ce qui veut dire qu’il y a le placement de ses crochets à l’arrière de la gueule. Et comme tout les serpents, ils sont pleurodontes. Autrement dit, quand ils perdent un crochet un autre le remplace immédiatement. En fait, le crochet est déjà présent, juste derrière celui qui est actif.

Ce type de crochets « opistodontes » diffère des crochets « opistoglyphes ». Par le fait qu’ils n’ont pas de canal laissant s’écouler les enzynes. Autrement dit, l’Hetorodon nasicus doit mâcher afin de faire venir ses enzymes.

La toxicité de son venin n’est pas extrêmement toxique comme l’indique Clinical toxinology resource. Les symptômes seraient un gonflement local avec des douleurs faibles à modérés et aucune nécrose ne serait présente. Ainsi, sa dangerosité est de 0,5 sur 6.

Néanmoins, vous pouvez comprendre pourquoi la France la déclaré comme dangereux. Cela pourrait s’avérer plus grave pour une personne vraiment allergique, un enfant ou une personne âgée.

La comparaison avec d’autres genres de serpents

Il est intéressant de comparer la dangerosité des Heterodon avec les autres genres. Ainsi, vous pouvez juger des risques que vous souhaitez prendre. Les Heterodon étant l’échelle la plus basse de dangerosité avec les Xenodon. Vous allez découvrir la dangerosité croissante, selon Clinical toxinology resource.

Mise à part les Heterodon, des espèces qui vous intéresseront sûrement sont les Atheris. Il y a l’indication d’une dangerosité de 2. En effet, ici, le genre possède des crochets solénoglyphes, c’est-à-dire des crochets à l’avant qui sont flexible avec un canal. De plus, leur venin est bien plus toxique. Parce que ce venin a pour objectif de tuer les proies et pas uniquement de digérer les proies.

Ensuite, vous avez les Pseudocerastes avec aussi une dangerosité de 2. Puis, il y a les Laticauda avec une dangerosité allant de 2 à 3, selon l’espèce, avec une denture protéroglyphe. Autrement dit des crochets fixe à l’avant de la gueule non-flexible avec un canal. Les Cerastes sont aussi avec une dangerosité allant de 2 à 3.

Puis, vous avez les Trimeresurus avec des dangerosités variables selon les espèces allant de 1,5 à 3,5. Le fameux Dispholidus typus qui à des crochets « opistoglyphes » a une dangerosité indiquée à 4. Les Naja qui vous intéressent sûrement ont une dangerosité allant de 2 à 4,5 selon les espèces.

Plus loin, vous avez les Dendroaspis, d’un le fameux Dendroaspis polylepis avec des dangerosités allant de 3,5 à 5. Pour terminer, vous avez l’Ophiophagus hannah et les Oxyuranus (taïpan) qui ont la dangerosité la plus haute. Elle est de 5,5.

La conservation de l’Heterodon nasicus

Dans le moment présent l’Heterodon nasicus n’est sur aucune des annexes de la CITES. C’est-à-dire qu’il n’y a pas d’action de conservation au niveau des transactions commerciales internationales. Ce qui signifie que vous êtes libre d’acheter des Heterodon nasicus. Pour peu que les pays exportateurs et que le pays où vous êtes vous l’autorisent.

De l’autre côté les Heterodon nasicus sont courant en captivité dans l’Union-européenne. Il n’y a donc pas besoin d’en importer de l’extérieur. Sauf si vous cherchez à faire rentrer un nouveau sang pour éviter les problèmes de consanguinité. Ce qui va aider à la conservation.

L’autre point que vous pouvez mettre en place pour la conservation est de mettre en place un registre généalogique (studbook). Ou de participer à un registre généalogique, s’il y en a un qui existe déjà.

Enfin, vous pouvez prendre contact avec des personnes travaillant in situ (dans la nature). Et voir ce que vous pouvez faire pour aider à la conservation. Le simple fait de donner un pourcentage de vos ventes lors des reproductions peut déjà aider à cela.

Maintenant, selon la liste rouge de l’UICN, il n’y a pas d’action de conservation à l’heure actuelle concernant cette espèce. Seulement quelques zones protégées.

La fiche théorique de l’Heterodon nasicus

La première chose à connaître pour maintenir un Heterodon nasicus est de connaître sa taille. Il en va de même pour toute espèce de serpents. De même que chaque serpent à une certaine activité. Ainsi, la prise en compte de cette activité et aussi important. En effet, plus il est actif et plus l’espace de vie devrait être grand.

Dans le cas de l’Heterodon nasicus sa taille ferai environ 60 cm à 80 cm pour les femelles. Et de 40 cm à 50 cm pour les mâles. Si vous partez, de la méthode suisse, la taille doit faire au minimum la longueur du serpent. Et la moitié pour la profondeur et la hauteur.

Ce qui vous donne un espace de vie de 80 x 40 x 40 cm environ pour la femelle. Et pour le mâle ça ferai dû 50 x 25 x 25 cm.

Étant donné qu’il s’agit d’une couleuvre et donc qu’elle est plus active que des pythonidés ou des boidés. Vous pouvez opter pour une taille un peu plus grande. De plus, si vous comptez mettre la femelle chez le mâle plutôt que l’inverse. Pensez à garder à ce moment, au moins la même taille que pour la femelle.

Le substrat

Pour le substrat, il faut faire attention à son environnement. Pour cela, reprenez les informations vues et les photos naturalistes sur des sites comme iNaturalist. Clairement se serpent aime les environnements secs et sablonneux.

Ainsi, vous pouvez partir sur des substrats comme des copeaux de bois dépoussiérer, voir même du sable fin. Cependant, évitez le gravier et autres substrats qui pourraient mener à des occlusions intestinales.

En outre, vous avez vu que le serpent est fouisseur. Donc si vous voulez qu’il puisse reprendre ce comportement naturel. Pensez à mettre une bonne couche de substrat. De l’ordre de 10 cm minimum.

Le chauffage

Étant donné que l’Heterodon nasicus est terrestre. Vous allez plutôt partir sur un chauffage où il y a le chauffement par le sol. Le plus simple aujourd’hui est de partir sur des tapis chauffants. Idéalement, pour la taille, il faut prendre en compte la taille qu’il va utiliser lorsqu’il est en position de repos. Et non sur un tiers de la longueur comme des fois, c’est vu par certains terrariophiles.

De plus, il ne faut pas mettre le tapis à l’intérieur du terrarium. Et ceux même en le protégeant avec un plexiglas. Parce que sinon un jour vous allez retrouver votre Heterodon nasicus entre le plexiglas et le tapis chauffant ! Il faut le placer à l’extérieur maintenu par du ruban adhésif toilé par exemple.

Pour les températures, regarder des sites comme climate-data.org. Ce genre de site va vous permettre de voir les degrés des différentes communes. Ce qui permet d’avoir un premier aperçu des degrés qu’il faudrait appliquer. À partir de là, cherchez son micro-climat en regardant des photos naturalistes et ses périodes d’activités.

En pleine après-midi, il ne sera pas sous le soleil, selon la documentation. Auquel cas, vous vous doutez qu’il ne cherche pas la température la plus chaude de la journée. Dans l’Atlas de la terrariophilie Volume 1 : Les serpents, il parlait de 30 °C au point chaud. Et de 25 °C au point froid. Pour la nuit, les degrés indiqués sont de 22 °C au pont chaud. Et de 21 °C au point froid.

Une fois, vos températures définies, observez bien vos pensionnaires, voyez comment ils se comportent et adaptez les températures en conséquence.

L’hygrométrie

Pour l’hygrométrie, c’est le même principe voyez climate-data.org ou autres sites du genre. Afin de connaître les pourcentages et voyez de nouveau aussi des photos dans le milieu naturel. Les Heterodon nasicus sont clairement des espèces de milieux secs. Ainsi, un pourcentage entre 35 % et 50 % est largement suffisant.

Si vous optez pour un pourcentage d’hygrométrie trop haute, vous risquez que des parasites internes se développent. Et ils finiront par tuer votre Heterodon.

L’air

Dans le cas des Heterodon, l’air, est en général pas vraiment un problème. Parce qu’il n’y a pas la combinaison d’une forte chaleur accouplée avec une forte humidité. Et étant donné que vous ouvrez l’espace de vie régulièrement pour changer l’eau, tous les deux jours voir quotidiennement. Il y a assez de renouvellement d’air. Tout de même, si votre pièce n’a pas de fenêtres ou que vous n’ouvrez pas. Mettez alors en place une VMC.

L’éclairage

Encore une fois pour l’éclairage voyez le comportement naturel, c’est un serpent qui est plutôt diurne. De ce fait, vous pouvez partir sur un éclairage LED (Parce que cet éclairage est non chauffant.). Le Kelvin recherchait étant de 4 500 K à 6 500 K. Avec un indice des rendus des couleurs de 90 minimums. Pour la luminosité compter 8 000 lux au sol de l’espace de vie.

Comme l’Heterodon nasicus mange des vertébrés. Il y a une forte déconseillation de l’ajout d’UVB. En effet, les UVB deviennent nocifs si le serpent reste trop longtemps en dessous d’eux. Et vu qu’il n’y a pas de raison d’en mettre, autant ne pas le faire. L’histoire de la livrer des couleurs n’étant pas prouvées.

Si vous tenez vraiment à améliorer la pigmentation, saupoudrer les proies avec du Repashy Superpig. Il y a sûrement moins de risque de maladie de cette manière.

Le prix des Heterodon nasicus

Un prix n’est pas forcément sa valeur. Il s’agit de la somme demandée par un vendeur et vous êtes libre de proposer une somme différente. Or que la valeur est la somme où l’objet se vend. Maintenant plein de facteurs vont jouer sur la valeur d’un Heterodon nasicus. Vous pouvez noter par exemple son âge, son sexe, sa morph, sa provenance, etc.

Pour vous donner une idée de la valeur des Heterodon nasicus. Voyez les marchés en ligne comme Morphmarket, Enimalia et Terraristik.

Note : je précise que ce n’est pas parce qu’il y a facile de trouver des Heterodon nasicus. Sur des marchés en ligne, des réseaux sociaux, etc. Que cela vous dispense de respecter la loi. Pour rappel en France, les Heterodon sont passés sous CDC.

Le mot de la fin

Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Heterodon nasicus. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Heterodon nasicus. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).

Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.

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Je vous retrouve tout de suite de l’autre côté pour la première vidéo,
– Sébastien

Les Heterodon

Hétérodon, Serpent à groin, Couleuvres à nez plat

Heterodon platirhinos
Source d’origne : Kyle L.E. (Heterodon platirhinos)

Grand Est, FRANCE, le 22 novembre 2 022, les Heterodon
De : Sébastien KENNEL

Bonjour, c’est Sébastien.

J’ai avant tout trois questions à vous posez, afin de savoir si cet article est pour vous ou non. Les voici :
Est-ce que vous ne connaissez pas encore ou très peu les Heterodon ?
Est-ce que vous vous demandez si les Heterodon sont dangereux ?
Et est-ce que vous trouvez ce genre rigolo avec son nez et vous voulez savoir si c’est possible d’en avoir ?

Une ou plusieurs de ces réponses sont oui ? Alors cet article est fait pour vous.

Qu’est-ce qu’un Heterodon ?

C’est la première question que vous vous posez sûrement. Alors, oui, c’est un serpent. Et ce genre de serpent vient d’Amérique du Nord. Ils font partie de la famille des colubridés (Colubridae) et plus précisément, ils font partie de la sous-famille Dipsadinae.

Charles-Lucien Bonaparte en 1 838 a créé cette sous-famille.. Il y a l’indication dans le livre Nuovi annali delle scienze naturali (Nouvelles Annales des Sciences Naturelles). Malheureusement, les pages concernant cette sous-famille ne sont pas disponibles sur la toile. Auquel cas il n’y a pas moyen de vérifier facilement les dires.

C’est un serpent qui n’est pas tout à fait inoffensif. C’est la raison pour laquelle des pays, comme la France l’ont déclaré comme dangereux. En effet, ce serpent possède des crochets dits « opistodonte ». Cela veut dire qu’ils possèdent des crochets à l’arrière de la gueule. Où il n’y a pas de sillonations des crochets. Ce qui signifie qu’ils n’ont pas un canal laissant s’écouler des enzymes.

Néanmoins, la morsure de ce serpent peut provoquer des douleurs locales. Et peut aller plus ou moins loin selon la réaction de la personne mordue. La bonne nouvelle, c’est que comparé à d’autres colubridés. Comme le Dispholidus typus, il n’y a pas de risque de mort.

Comme tout les colubridés, ils ne possèdent pas de fossettes thermosensibles pour détecter les proies homéothermes (à sang chaud). Cela est une capacité détenue par les crotalinées comme les Bothrops, les Trimeresurus, les Bothriechis ou bien encore les Crotalus. Ainsi que par d’autres groupes d’espèces.

L’étymologie des Heterodon

Il y a la composition de deux anciens mots grecs pour ce nom scientifique. Le premier étant ἕτερος (hetero) qui signifie « différent » et le second est ὀδούς (odoús) qui signifie « dent ». Auquel cas la traduction serait quelque chose comme : dentition différente. Cela doit donc se référer à ses crochets opistodontes que la majorité des autres colubridés non pas.

La taxonomie des Heterodon

À l’origine, les Heterodon faisaient partie du genre Coluber. C’est en 1 766, qu’il y a eu la description de l’espèce Coluber simus, aujourd’hui Heterodon simus. Carl von Linné (Linnaeus) en est l’auteur. Linnaeus est né le 23 mai 1 707 à Råshult. Et il est mort le 10 janvier 1 778 à Linnaeus Hammarby. C’était un naturaliste suédois.

Ce n’est quand 1 801, que le genre Heterodon a vue son apparition, avec l’espèce Heterodon platirhinos. Pierre André Latreille et Charles-Nicolas-Sigisbert Sonnini de Manoncourt en sont les auteurs. Tous deux Parisiens. Il y a eu aussi le placement de l’espèce dans le genre Coluber. Et dans le genre Scytale en 1 803 par François Marie Daudin.

Par la suite, les noms d’espèce ont pu changer. En revanche, ils sont toujours restés dans le genre Heterodon.

Les 4 Heterodon

De nos jours, il y a la reconnaissance de quatre espèces pour le genre Heterodon. Il y a les deux cités précédemment l’H. simus et l’H. platirhinos. Ainsi que l’H. kennerlyi et l’H. nasicus. Cette dernière espèce possède une sous-espèce.

L’Heterodon kennerlyi

C’est en 1 860 qu’il y a eu la description de cette espèce pour la première fois par Robert Kennicott. Kennicott est un Américain né le 13 novembre 1 835 dans La Nouvelle-Orléans. Et il est mort le 13 mai 1 866 proche du fort Nulato. Qui se trouvait en Amérique russe (L’Alaska de nos jours.).

L’aire de répartition de ce serpent est dans le sud du Texas. Et dans le nord du Mexique, selon John L. Behler.

Son habitat est les prairies semi-désertiques relativement ouvertes et les broussailles désertiques. Ainsi que les prairies avec un sol meuble, bien drainé, sablonneux ou graveleux, selon Reptifiles.

Le nom vernaculaire peut-être Serpent à groin mexicain ou Serpent à groin du Mexique.

La taille maximum connue est de 79,5 cm pour un poids de 301 grammes concernant une femelle. C’est selon Justin Hobert dans Herpetological Review 46 sortie en 2015.

Il y a eu à plusieurs reprises la considération de cette espèce comme une sous-espèce du genre Heterodon nasicus. La dernière fois fut par Heiko Werning en 2 012.

Vous pouvez distinguer l’Heterodon kennerlyi par sa coloration brun rougeâtre ou orangé. Et les taches dorsales flouent qui se transforment en rayures le long de la queue. De plus, il y a un marquage sur le ventre d’un motif à carreaux orange clair et noir. Et souvent d’un noir uni sous la queue.

Il n’y a pas d’information sur son système de reproduction et son comportement. Cependant, cela reste sûrement similaire à l’Heterodon nasicus.

Heterodon kenneriyi
Source d’origne : Sarah Gartland (Heterodon kenneriyi)

L’Heterodon nasicus

C’est largement l’Heterodon le plus répandue que ce soit dans la nature ou en captivité.

Son aire de répartition commence dans le sud du Canada. Jusqu’au nord du Mexique selon la liste rouge de l’UICN. Néanmoins, cette carte n’est pas tout à fait juste. En effet, comme vous l’avez vu l’Heterodon kennerlyi est maintenant une espèce à part. Et l’UICN n’a pas encore mis à jour sa base de données. Au moment où il y a eu ces lignes d’écrites.

L’Atlas de la terrariophilie Volume 1 : Les serpents indique. Que l’Heterodon nasicus ferai une taille de moyenne de 60 cm à 80 cm. Et il y a eu sa description pour la première fois en 1 852. C’est Spencer Fullerton Baird et Charles Girard qui en sont les auteurs.

Il s’agit d’un serpent ovipare qui fait des litières entre 4 œufs et 23 œufs. Entre le mois de juin et d’août, selon N. Johns.

Il est diurne et terrestre avec une activité principale tôt le matin et en fin d’après-midi. Son museau lui sert à creuser dans les sols meubles. Où il s’enfouit dedans pour échapper à la chaleur ou au froid. Lorsqu’il se sent menacé, il étendra sa tête et son cou et frappera la bouche ouverte, mordant rarement. Si cela ne marche pas, il va feinter la mort en se retournant et en ouvrant la gueule. Et laissant une odeur nauséabonde.

Puis en français, vous avez la nomination comme Serpent à groin commun ou Serpent à groin de l’Ouest. Enfin, il existe la sous-espèce Heterodon nasicus gloydi, des fois élevé au rang d’espèce, Heterodon gloydi, par certains scientifiques.

Sa dangerosité

Sa morsure crée une douleur locale qui peut s’élargir selon l’allergie de la personne. Ce qui explique pourquoi en France, il y a eu la déclaration de cette espèce comme espèce dangereuse. Bien entendu comparé aux serpents venimeux. Comme les Naja, l’Ophiophagus hannah, les Atheris, Les Trimeresurus etc. La dangerosité est minime. Ce qui explique de l’autre côter la détention libre par des pays comme la Belgique.

Heterodon nasicus
Source d’origne : Krystian Jernaś (Heterodon nasicus)

L’Heterodon platirhinos

Comme vous l’avez vu plus haut, c’est la première espèce qui a fait partie du genre Heterodon. Son aire de répartition se trouve uniquement au États-Unis dans la partie Est du pays et au Sud-Est du Canada. Il semble que cette espèce possède plusieurs formes de couleur entre le rouge, le noir, etc.

Son vernaculaire le plus courant est simplement Serpent à groin de l’Est.

Son habitat préféré est les dunes de sable et à moindre les prairies et les arbustes. Il n’y a aucunement sa présence dans les marais, selon David Scott. Il indique aussi que ce serpent est active le matin jusqu’à début de l’après-midi et en fin d’après-midi. Jamais au milieu de l’après-midi.

Sa taille ferait plus de 36 cm du museau au cloaque pour les mâles. Et de 40 cm du museau au cloaque pour les femelles.

L’espèce est ovipare est pont entre mi-juin et mi-juillet, selon Scott W. Buchanan. De plus en captivité, il y aurait deux pontes par an. Concernant le nombre d’œufs, elle serait de 8 œufs à 40 œufs pour une moyenne de 25 œufs. L’incubation dure 60 jours environ. Enfin les nouveaux-nés ferai une taille moyenne de 16,5 cm à 21 cm. Selon Karl Patterson Schmidt et Delbert Dwight Davis.

Cette espèce en captivité n’accepte pas les rongeurs, auquel cas, il faut donner des grenouilles et des crapauds.

Heterodon platirhinos
Source d’origne : cre8foru2009 (Heterodon platirhinos)

L’Heterodon simus

Enfin, le dernier Heterodon se trouve dans le Sud-Est des États-Unis. Plus précisément dans l’état de Floride, de Louisiane et d’Alabama. Ainsi qu’en Géorgie, en Caroline du Sud et en Caroline du Nord.

Connue sous le nom de Serpent à groin du Sud. Vous le retrouverez le plus souvent dans les collines de sable très xériques des hautes terres. D’autres habitats peuvent inclure des forêts, des terres boisées et des plaines inondables de rivières. Ainsi que des champs agricoles abandonnés et d’autres zones de sols secs, selon les dires d’Animal Diversity Web.

La taille moyenne des femelles serait de 46 cm à 56 cm. Et pour les mâles de 33 cm à 39 cm. L’estimation du poids moyen est de 46 g à 120 g.

Tout comme les autres Heterodon, ils sont diurnes et fouisseurs. Richard A. Edgren, en 1955 a indiqué qu’il pense que tout comme les autres Heterodon, il hiverne du mois d’octobre jusqu’en avril.

Selon le Musée de Floride de l’histoire naturele, les femelles pondent en moyenne 6 œufs à 19 œufs. Les jeunes naissent après une incubation de 60 jours entre le mois de septembre et le mois d’octobre. Les nouveaux-nés fonts une taille de 13 cm à 18 cm.

Contrairement l’Heterodon platirhinos, celui-ci accepte les souris comme proie et mange aussi des crapauds et des grenouilles. Notamment les Hyla gratiosa et les Pseudacris ornata selon Albert Hazen Wright et Anna Allen Wright.

Heterodon simus
Source d’origne : Kevin Stohlgren (Heterodon simus)

Les anciennes espèces d’Heterodon

Avec le temps, la taxonomie a changé. Et des espèces qui faisait partie du genre Heterodon ne le sont plus aujourd’hui. Cela est une bonne nouvelle pour les amateurs du genre qui se trouve en France. Et qui ne veulent pas passer le Certificat de capacité (CDC). En effet, l’Arrêté du 8 octobre 2018 passe sous certificat de capacité le genre Heterodon. Mais pas le genre Leioheterodon qui est proche.

En revanche, pour la Belgique dans le Wallon, vous devez avoir l’autorisation. En effet, ils ne sont pas sur la liste positive. Donc, vous devez obtenir un permis d’environnement et un agrément.

Les deux genres que vous allez maintenant découvrir sont le genre Leioheterodon et le genre Xenodon. Tous comme les Heterodon ces deux genre sont opistodontes. Auquel cas ça signifie qu’ils ont des crochets à l’arrière de la gueule. Et que ces crochets n’ont pas de canal pour laisser passer des enzymes. Enfin, il en reste pas moins que comme pour les Heterodon. Une morsure peut créer une allergie locale qui peut se répandre.

Notez que les Xenodon sont aussi sous CDC.

Les Leioheterodon

Il s’agit d’un genre qui se trouve uniquement à Madagascar. Donc bien éloignée des Heterodon qui se trouvent en Amérique du Nord. Il y a la reconnaissance de trois espèces en 2022 par The Reptile Database. Et il n’y a aucune sous-espèce de reconnue par celui-ci.

L’espèce la plus courante est le Leioheterodon madagascariensis. Il y a eu sa description pour la première fois en 1 854 par André Marie Constant Duméril et al.. Et à cette époque, il faisait partie du genre Heterodon, sous le nom de Heterodon madagascariensis. Duméril était un zoologiste né le 1er janvier 1 774 à Amiens. Et il est mort le 14 août 1 860 à Paris.

Puis, la seconde description fut le Leioheterodon modestus. C’est Albert Charles Lewis Gotthilf Günther qui l’a décrit en 1 863, sous le nom d’Heterodon modestus. Günther était un zoologiste britannique d’origine allemande. Il est né le 3 octobre 1 830 à Esslingen am Neckar. Et il est mort le 1er février 1 914 aux jardins de Kew.

Enfin, le dernier est Leioheterodon geayi, décrit par François M. Mocquard en 1 905 sous le nom de Lioheterodon geayi. Mocquard était un herpétologiste français qui est né le 27 octobre 1 834 à Leffond, Haute-Saône. Et il est mort le 19 mars 1 917.

La taille moyenne de ces espèces est de 80 cm à 1 m. Or, que celui des Heterodon est de 50 cm à 60 cm.

Ce sont des serpents opportunistes qui mangent très bien des rongeurs aussi bien que des œufs de reptile ! En outre, vous pouvez les voir nager dans l’eau douce.

Leioheterodon modestus qui mange des oeufs
Source d’origne : in phocus (Leioheterodon modestus)

Les Xenodon

Ce genre se trouve plus proche des Heterodon dans leur aire de répartition. En effet, vous trouverez ces espèces dans presque toute l‘Amérique du Sud. Au Brésil, en Argentine, au Paraguay, au Pérou, etc. Seul le Chili n’a pas pas ce genre de serpent.

Ensuite, vous avez le Xenodon rabdocephalus qui est la seule espèce du genre. Qui se trouve au nord de l’Amérique du Sud. Et qui remonte toute l’Amérique centrale jusqu’au sud du Mexique.

Puis, vous avez comme joli nom Couleuvres à dents inégales d’Amérique du Sud comme nom vernaculaire.

The Reptile Database indique qu’il y a 12 espèces en 2 022. La première description qu’il y a eue est le Xenodon severus. Décrit par Carl Linnaeus en 1 758, ayant pour nom Coluber severus. Linnaeus était un Suédois né à Råshult le 23 mai 1 707. Et mort à Hammarby le 10 janvier 1 778.

Cependant, le Xenodon severus n’a jamais fait partie du genre Heterodon. C’est l’espèce Xenodon dorbignyi et l’espèce Xenodon semicinctus qui était les premiers. À faire partie du genre Heterodon, c’était en 1 854.

C’est Gabriel Bibron et al. qui en sont les auteurs. Bibron était un herpétologiste et zoologiste français. Qui est né le 20 octobre 1 805 à Paris et mort le 27 mars 1 848 à Saint-Alban-les-Eaux. Vous remarquerez l’incohérence des dates. À moins que la documentation ait sortie des années plus tard par les confrères de Bibron. Ou quelque chose de similaire.

Leur régime et leur taille

Comme pour les Heterodon, ce sont des espèces qui aiment manger avant tout des anoures pour 90 % d’entre eux. Mangent-ils les dendrobates ? C’est une question intéressante, parce que cela permettrait de créer un écosystème si vous décidez d’élever les deux groupes. Les anoures sont un groupe d’espèce qui regroupe les crapauds, les grenouilles et les rainettes.

Leurs tailles moyenne est d’environ 55 cm pour le Xenodon rabdocephalus. Et d’environ un mètre pour le Xenodon severus. Selon Clinical Toxinology Resources.

Xenodon semicinctus
Source d’origne : Ignacio Hernández (Xenodon semicinctus)

La conservation des Heterodon

Il s’agit d’un sujet vraiment important parce que c’est l’avenir de la terrario, selon moi. En effet, continuer les élevages d’animaux sans en faire des suivis, ne peux pas continuer.

Trop d’espèces ont disparu à cause des animaux élevés comme des animaux de compagnie. Et sur ce point nous devons comprendre la posture des gens anti-captivités. Même si les causes principales des disparitions d’animaux sont rarement lié à l’élevage en captivité.

Les 90 % des états qui adhèrent à la CITES ont bien compris ce fait. Alors, oui la CITES ce n’est pas amusant. Mais de l’autre côté, il faut aussi comprendre pourquoi le commerce d’animaux et de plus en plus régulé. Toutes les espèces listées dans une des trois annexe (I, II, III) de la CITES ont une réglementation. Les autres sont libres de transactions commerciales.

En-dehors, de cette loi internationale, vous avez aussi la Convention de Berne. Qui concernent les pays de l’Union européenne ainsi que quelques autres pays. Il y a la calcation de cette convention sur la CITES. Elle renforce ainsi encore plus la réglementation et rajoute une annexe supplémentaire. Il y a la notation des annexes : A, B, C et D.

Pour vérifier l’état des espèces d’Heterodon ou autres vous devez vous rendre sur Checklist of CITES Species. Ainsi que sur la CITES européenne. Au moment présent de l’écriture de cet article. Il n’y a pas l’annexion des Heterodon, dans aucune des deux conventions. En revanche Leioheterodon madagascariensis est en annexe D de la Convention de Berne.

La réglementation des pays même

Enfin, vous avez aussi la réglementation du pays d’exportation et du pays d’importation. Autrement dit, si vous voulez exporter des Heterodon, vous devez voir avec les pays d’Amérique du Nord. S’il y a l’autorisation ou non. De plus vous avez donc la réglementation du pays où vous êtes. Comme déjà parlé plus haut en France vous devez obtenir un Certificat de capacité (CDC). Plus une Autorisation préfectorale d’ouverture (APO) de première catégorie, concernant ces espèces.

En Belgique dans le Wallon, seul l’Heterodon nasicus et sur la liste positive. Pour les autres, vous devez obtenir un permis d’environnement plus un agrément.

Qu’est-ce que vous pouvez faire pour la conservation ?

En-dehors de la mise en place des lois pour éviter toute extinction d’espèces. Vous avez la possibilité de regarder vous-même l’état de l’espèce désirée. En effet, les lois ne sont pas parfaites et la mise en place prend du temps. Pour cela, vous pouvez regarder des sites comme la liste rouge de l’UICN et NatureServe Explorer.

Concernant les Heterodon, l’état est en Préoccupation mineure pour l’Heterodon nasicus et l’Heterodon platirhinos. En revanche, il y a le classement de l’Heterodon simus comme Vulnérable. Ainsi, il est judicieux de commencer par des Heterodon nasicus voir des Heterodon platirhinos.

Et une fois votre réussite dans l’élevage de ces espèces. Vous tournez vers l’Heterodon simus, si votre désir est de participer à la conservation. Dans l’autre cas, il vaut mieux que vous laissiez l’Heterodon simus à des personnes qui travaille sur la conservation. Le temps que celui-ci soit de nouveaux plus nombreux.

La conservation reste cependant plus compliquée que nous pourrions le penser. D’une part, il faut faire un suivi en mettant en place un Registre généalogique (Studbook). Et donc il faut travailler avec les autres et mettre son ego de côté !

D’une autre part, vous avez besoin de personnes qui vont les réintroduire dans la nature. Parce que sinon, vous ne fait à ce moment qu’un filet de sécurité en captivité.

Ainsi, il ne suffit pas de les faire reproduire. En outre, il est intéressant de consulter la section « Conservation Actions » de la liste rouge de l’UICN. Qui indiquent les besoins concernant l’espèce.

La consanguinité et le né en captivité

Quelques fois, il est bon de prendre des spécimens dans la nature pour compléter ceux qui sont en captivité. Parce que dans certains cas, il n’y en a pas assez en captivité. Et cela créé des problèmes de consanguinité, d’où l’intérêt du Registre généalogique.

Quitte à déplaire, le « né en captivité » est bien pour les espèces où il y a assez de sangs différents. S’il n’y a pas assez de sang différents tout le travail effectué en amont va s’effondrer.

Le physique et le comportement des Heterodon

Ces serpents sont relativement de petites tailles d’environ 50 cm à 60 cm, comme déjà vu plus haut. L’Heterodon simus est le plus petit d’entre eux avec une taille moyenne de 40 cm. Et l’Heterodon nasicus étant le plus grand avec une taille moyenne de 60 cm. Pouvant aller jusqu’à 90 cm, selon Clinical Toxinology Resources.

Ce sont des serpents qui sont principalement un comportement terrestre et fouisseur. Il semble qui ne sont pas du tout arboricole ou aquatique. Enfin, ils ont une activité qui est plutôt diurne.

Leur biotope est plutôt aride, si vous regardez les photos de site comme iNaturalist ou flickr. Vous les voyez sur du sable, du gravier, des broussaille, des tapis de feuilles mortes, sur des routes, etc. Mark O’Shea indique dans son livre, que l’Heterodon kennerlyi aime les régions boisées. Ainsi que les plaines inondables, les terres cultivées, les prairies et les déserts de créosote.

Le livre de Mark O’Shea cité est The book of snakes.

Leurs pupilles sont rondes. Et ils ont une écaille au niveau du museau qui ressemble à un groin. Cette écaille sert en fait à creuser la terre meuble. Plusieurs formes de couleurs existent pour l’Heterodon platirhinos à ne pas confondre avec les défauts génétiques. L’Heterodon nasicus à de son côté un bon nombre de morphs (mutations). Qui vous permettent là aussi d’avoir le choix des couleurs et de motifs de celui-ci.

En-dehors de ça, ce sont des serpents assez massifs notamment pour des couleuvres.

Leur défensive

Enfin, ces serpents sont peu sur la défensive. Au premier abord, ils vont commencer à souffler et ils vont élargir leur coiffe, un peu comme les cobras. Puis, si le soufflement ne marche pas, ils vont faire le mort. Ils vont alors se retourner la bouche ouverte et la langue pendante. Enfin, ils complètent la feinte en dégagent un mucus nauséabond.

Les toxines et les crochets des Heterodon

Comme vous l’avez vue plus haut, les Heterodon ont des crochets de type « opistodonte ». Leur toxine en fait ne sert pas à tuer des proies, comparées aux Atheris, Naja, Trimeresurus, etc. Elle sert uniquement à digérer les proies qu’ils avalent. Autrement dit, ce n’est pas du venin et les Heterodon ce ne sont pas vraiment des serpents venimeux.

Comparé au Dispholidus typus les crochets n’ont pas de canal laissant s’écouler les enzymes. D’où le nom d’opistodonte au lieu d’opistoglyphe. Leur denture est pleurodonte, ce qui signifie que leurs crochets repoussent une fois perdus. En fait, il y a souvent déjà une deuxième paire de crochets qui est près en remplacement. Juste derrière celle qui est actif.

Comme pour les autres couleuvres dont le Dispholidus typus. Il y a le placement de leurs crochets à l’arrière de la gueule au lieu d’être à l’avant.

Enfin, selon Clinical Toxinology Resources, ils indiquent que la toxine ne pourrait faire qu’une infection secondaire locale, rien de plus. Et qu’il n’y a pas de venin.

Que mangent les Heterodon ?

Dans The book of snakes, il y a l’indication d’un régime de crapauds, de lézards, de grenouilles et de salamandres. Et aussi de petits oiseaux, d’œufs de reptiles, de tortues et de petits mammifères pour l’Heterodon kennerlyi. Vous pouvez appliquer ce même régime pour l’Heterodon nasicus comme confirmer par Clinical Toxinology Resources.

Pour l’Heterodon simus, il y a un régime plus restreint. Il y a la composition de crapauds, de grenouilles et de lézards. Pour ce faire, vous pouvez élever des Hyla cinerea ou d’autres espèces de rainettes qui sont très prolifiques.

Pour les lézards opter pour des lézards parthénogénétiques comme le Cnemidophorus lemniscatus ou le Lepidodactylus lugubris. Ou certains caméléons arboricoles comme le Trioceros melleri qui sont très prolifique.

Enfin, l’Heterodon platirhinos ne mange que des anoures comme déjà révélé plus haut. Là aussi l’élevage d’espèce comme l’Hyla cinerea est une bonne solution à son régime. Que vous pouvez compléter avec par exemple des Zhangixalus arboreus ou des Kassina senegalensis. Ce qui permet d’avoir un minimum de diversification. Il parait que les Kassina senegalensis pondent jusqu’à 400 œufs !

La fiche théorique de la maintenance des Heterodon

La première chose que vous devriez chercher à savoir est la taille de l’espèce que vous comptez élever. Et à moindre son activité. Parce que ces deux facteurs vont vous dire la taille de terrarium minimum qu’il vous faudra. Si par exemple vous partez du classique Heterodon nasicus, vous savez qu’il va faire une taille d’environ 70 cm. Et que comme les autres colubridés il va être plus actif que les pythonidés.

Si vous décidez de partir de la méthode suisse alors votre terrarium va faire au minimum 70 cm de long. Sur une profondeur 35 cm et sur de hauteurs 35 cm.

Deuxièmement, vous allez vous intéresser à son environnement. Comme vous l’avez lu, les espèces d’Heterodon ne sont pas arboricoles ni aquatiques. En revanche, ils sont terrestres et fouisseurs. Ce qui signifie que vous devriez opter pour un substrat meuble. Comme des copeaux de bois dépoussiéré. Et pour une couche assez conséquence qu’il puisse facilement s’enterrer, 7 cm à 10 cm par exemple.

Les besoins de chauffage, d’hygrométrie…

En-dehors de l’espace de vie et du substrat. Il y a les besoins en température, en hygrométrie, en luminosité, en hydratation et en nourriture. Vous avez déjà vu leur règime juste plus haut, auquel cas nous n’y reviendrons pas ici. En revanche, les Heterodon comme toute espèces vivantes ont besoin de s’hydrater. Pour ce faire, il suffit simplement de placer un bol d’eau. Où vous changerez l’eau tous les jours.

Pour les températures, il convient de chercher son climat sur des sites comme Climate-data. Cela vous permet d’indiquer précisément une commune. En revanche, il est à prendre compte que ce n’est pas non plus directement son micro-climat. Observer bien les photos de son milieu naturel sur des sites comme iNaturalist et flickr. Afin d’ajuster vos températures. Pour l’hygrométrie et luminosité, c’est le même principe.

Par exemple, pour un Heterodon nasicus. Une photo sur iNaturalist montre qu’il y a eu l’observation d’un spécimen dans l’état du Nouveau-Mexique (New Mexico) aux États-Unis. À partir de là, vous pouvez chercher sur Climate-data ou autre, le climat de cet état.

Bien entendu plus vous êtes précis en cherchant la commune d’où vient votre Heterodon est mieux c’est. Disons qu’il vient de Santa Fe, à partir de là, vous êtes plus précis. Et vous savez que les températures varient de -5,7 °C à 33,6 °C selon les mois. En conclusion, vous savez que cette espèce aura besoin d’une période froide. Autrement dit, vous allez jouer sur au moins deux saisons de température selon les mois.

Un exemple de proposition de maintenance

L’Atlas de la terrariophilie Volume 1 propose un point chaud à 30 °C et 25 °C au point froid. Ainsi qu’une température de 22 °C à 21 °C pendant la nuit. Leur période d’hivernation proposé est de deux mois avec une température de 10 °C à 12 °C.

Ensuite, vous avez appris dans cet article que les Heterodon viennent de milieu plutôt sec. Et vous le voyez bien sûr les sites d’images naturalistes. Ainsi, pour l’hygrométrie, une valeur entre 35 % et 50 % est très bien.

Pour l’éclairage, voyez si l’animal est diurne ou nocturne et s’il se cache de la lumière ou non. Dans le cas des Heterodon, ils ne se cachent pas de la lumière et ils sont diurnes. Ainsi, un Kelvin entre 4 500 K et 6 500 K est très bien. Associer un indice des rendus des couleurs de 90 minimums. Enfin, pour la luminosité compter 8 000 lux au sol de l’espace de vie. Pour une durée de 12 h en moyenne.

Les ultra-violets ne sont pas nécessaires, et même déconseillés. Parce qu’ils mangent des vertébrés qui contient tout ce qui est nécessaire. Et que les ultra-violets sont nocifs pour la santé s’il y a une exposition trop longue.

Maintenant, le plus important pour savoir si les conditions sont bonnes, pour votre serpent. C’est de bien l’observer quotidiennement et d’ajuster vos paramètres en conséquence. 

La reproduction des Heterodon

Concernant les dimorphismes sexuels. Il y a l’indication que les jeunes mâles Heterodon nasicus aurait la queue plus longue et fine. Or que les jeunes femelles aurait la queue courte et trapue.

Ce genre de sexage est à prendre avec des pincettes. Il vaut mieux préférer faire une radiographie. À défaut, effectuez une éversion des hémipénis pour les jeunes ou un sondage cloacal pour les adultes. Et cela au moins 3 fois pour être sûr du sexe.

La maturité sexuelle est vers l’âge de 2 ans, cela dépendra avant tout de leur taille et de leur corpulence. Les mâles peuvent être cependant moins âgés. Et comme pour 90 % des autres serpents, il vaut mieux que le mâle soit plus petit. Et donc qu’ils mangent des proies plus petite si vous voulez de bons reproducteurs.

Comme beaucoup d’espèce d’Amérique du Nord, ils vont hiverner pendant la période froide. Les quatre espèces sont ovipares et pondent une litière moyenne de 4 œufs à 40 œufs.

Pour savoir si la femelle est prête, il est bon d’observer son changement de comportement. Ou alors vous pouvez opter pour un scanner à ultrasons vétérinaire de 7,5 MHz (mégahertz) minimum. Ce qui va vous permettre de voir l’ovulation de vos femelles.

L’incubation et les juvéniles

Après la ponte, vous pouvez incuber les œufs à une température de 26 °C voir 28 °C. Notez que si vous incubez à une température plus basse (26 °C), les jeunes sortiront avec une taille grande. Et cela va vous permettre de donner des proies plus grandes dès le départ. Donc plus nutrive parce que mieux former. En contrepartie, l’incubation sera plus longue.

Il y a l’indication dans l’Atlas de la terrariophilie Volume 1 : Les serpents que l’incubation dure environ 50 jours. Cela concerne l’Heterodon nasicus.

Enfin, les jeunes Heterodon préféreront sûrement des amphibiens aux rongeurs. Les rainettes sont relativement prolifiques, si vous les comparez aux dendrobates. De plus, vous trouverez des rainettes qui ne sont pas toxiques, or que c’est le cas des dendrobates. Par exemple l’Hyla cinerea, déjà cité plus haut, peut pondre jusqu’à 150 œufs et ceux plusieurs fois par an !

Quel Heterodon vous conviendrait au départ ?

Vous en arrivez à la fin de cet article et vous vous demandez sûrement par quel Heterodon commencé. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte. Comme la législation de votre pays, le prix, la disponibilité et la facilité de maintenance. Ainsi que la taille du serpent, sa préoccupation dans la nature, etc.

Comme vous l’avez vue en France, tous les Heterodon sont sous Certificat de capacité. En revanche, il y a des alternatives si vous ne voulez pas passer votre CDC aujourd’hui. Pour rappel, se sont les Leioheterodon. En Wallonie seul l’Heterodon nasicus est libre de détention. Pour les autres espèces, incluant les Leioheterodon et les Xenodon, vous devez d’abord obtenir votre permis et votre agrément.

L’Heterodon nasicus reste clairement le plus courant et est plus facile à maintenir. Et l’Heterodon platirhinos a le régime le plus complexe. Quand t’à l’Heterodon simus il a un régime plus facile que l’Heterodon platirhinos. Cependant, comme vous l’avez vue, il y a son classement comme Vulnérable selon l’UICN. Il a par contre l’avantage d’avoir une taille plus petite, donc un terrarium plus petit est possible.

Maintenant, il faut aussi prendre en compte votre désir. Si vous préférez une espèce à une autre, il a de fortes chances qu’il vaut mieux partir de celle-ci. Parce qu’à ce moment, vous aurez la volonté et la discipline de vous en occuper correctement. Ce qui ne serait pas le cas avec une espèce qui ne vous plaît pas.

Le prix des Heterodon

Le prix des Heterodon variera selon l’espèce et aussi selon leur âge, leur sexe et leur morph, etc. Il y en a à des bas prix, qui commencent vers les 80 euros pour le standard d’Heterodon nasicus. Et d’autres qui dépassent les 18 000 euros comme pour la morph Arctic Skullface et Lavender Skullface. Voyez des marchés en ligne comme Terraristik et Enimalia, pour vous faire une idée.

Attention quand même à respecter les lois de votre pays, sous peine d’obtenir des sanctions à votre encontre. Ne vous procurez pas des espèces que vous n’avez pas encore les autorisations. Sous prétexte que c’est facile d’en trouver sur les marchés en ligne et les réseaux sociaux.

Le mot de la fin

Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Heterodon. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Heterodon. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).

Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.

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Je vous retrouve tout de suite de l’autre côté pour la première vidéo,

– Sébastien

Le Morelia azurea pulcher (Morelia viridis « Sorong »), Ezio 1er du nom de 2019

Morelia azurea pulcher viridis sorong male
Ezio, le Morelia azurea pulcher

Decembre 2022

04.12.2022 – Ezio, le Morelia azurea pulcher est arrivé ce mercredi 30 novembre 2022. Après une longue attente suite au problème de grève des transports. Je l’ai laissé sortir de sa boîte tout seul, ce qu’il a fait pendant la nuit. Ça faisait un peu peur sur le moment. Parce que pendant toute la journée, je remarquais qu’il ne bougeait pas d’un poil. Alors le lendemain, quand il était monté sur la barre du haut ça faisait plaisir.

Il est resté sûr au niveau du point chaud, ce qui est tout à fait normal et logique. Puis, j’ai remarqué que contrairement à Elena, la Morelia azurea pulcher, il se place vraiment au bord de la paroi. Or que Elena, la Morelia azurea pulcher se place derrière une des barre verticale pour 90 % des fois.

Pour le moment, il n’y a pas de nourrissage, il le sera seulement le mercredi qui convient. Ensuite, ça sera directement l’application de la période sèche. Ce qui signifie une proie par mois. Et vers mars, il pourrait aller avec Elena, la Morelia azurea pulcher.

07.12.2022 – Aujourd’hui, Ezio, le Morelia azurea pulcher a reçu sa première proie depuis sont arrivée. Contrairement à Elena, la Morelia azurea pulcher, il a commencé à souffler, lorsque je l’ai touché avec la proie. Néanmoins, au bout de 2 minutes à 3 minutes, il a pris la proie. À partir de là, il va devoir attendre un mois, parce que saison sèche.

Janvier 2023

01.01.2023 – Ezio, le Morelia azurea pulcher a reçu une nouvelle proie aujourd’hui. Il l’a prise plus facilement et à souffler qu’une seule fois.

29.01.2023 – Encore une fois Ezio, le Morelia azurea pulcher a soufflé une fois lorsqu’il a reçu sa nouvelle proie. Il est d’ailleurs plus difficile à nourrir qu’Elena, la Morelia azurea pulcher. Par cela, j’entends qu’il faut plus de temps avant qu’il ne prenne la proie. De plus, cette fois, il a tapé sur la vitre arrière. Je pense qu’il ne fait pas la différence avec le reflet qui est présent malheureusement.

Sinon, il se déplace plus souvent qu’Elena, la Morelia azurea pulcher. Il est d’ailleurs allé deux fois au minimum sur les perches verticales.

Ezio, le Morelia azurea pulcher sur une perche verticale !

Mars 2023

Note : il semble que j’aie oublié de noter le mois de février 2023. Il avait bien sûr eu une proie dans le mois…

19.03.2023 – Ezio, le Morelia azurea pulcher à reçu une nouvelle proie à minuit. Qu’il a mangé sans difficulté dont je n’ai pas regardé tout le processus et je ne peux dire plus.

Avril 2023

09.04.2023 – Ezio, le Morelia azurea pulcher à reçu sa souris habituelle. Il a comme à son habitude prit un peu de temps avant de la prendre. Il a frappé à plusieurs reprises sans vraiment la maintenir et a soufflé une fois. Dans l’ensemble, ça va, il a fini par la prendre au bout d’une minute environ. D’un autre côté, j’aimerais trouver une méthode pour qu’il la prenne avec plus d’aisance.

17.04.2023 – Aujourd’hui j’ai pesé Ezio, le Morelia azurea pulcher avant de lui mettre Elena, la Morelia azurea pulcher. Il faisait un poids de 316 g ce qui est pas mal pour un mâle. Il est à noter qu’il s’accrochait bien sur le crochet. Contrairement à Elena et j’ai dû le peser avec le crochet. Pour la suite, voyez le journal d’Elena, la Morelia azurea pulcher.

18.04.2023 – Aujourd’hui, je souhaitais rajouter des points intéressants. D’une part Ezio, le Morelia azurea pulcher est resté fixé sur le crochet. Et ne bougeait pas vraiment parce qu’il était entrain de muer ! En effet, il a laissé une belle exuvie un peu plus tard dans la nuit. Après cela, il a beaucoup bougé et il est resté principalement au sol du terrarium. Puis ce matin, il était finalement monté en haut au côté de sa belle.

À voir ce que cela donne par la suite. Parce qu’au départ sa réaction était plutôt de la peur :-/. Après ça reste mon erreur, je ne voyais pas qu’il était en mue. Parce que visiblement chez les Morelia azurea les yeux ne deviennent pas bleu. En effet, les yeux sont jaunes au départ et non de couleur sombre… Je savais en revanche qu’il ne bougeait pas beaucoup et j’avais dans un sens peur de sa santé.

Ouf, ce n’était rien qu’une mue. De l’autre côté, je lui fais confiance, j’étais presque sûr qu’il n’y avait rien de grave :-).

Mai 2023

07.05.2023 – Après un mois où Elena, la Morelia azurea pulcher se retrouver avec Ezio. Le mieux que j’ai vu est que la femelle était juste à côté de lui. Il semble ne pas s’y intéresser contrairement à elle.

Il a reçu sa proie après que j’aie retiré Elena, la Morelia azurea pulcher tout, c’est bien passer.

Dans deux semaines, je vais sûrement tenter de les remettre ensemble. Et cette fois, c’est Ezio, le Morelia azurea pulcher qui ira chez Elena, la Morelia azurea pulcher.